• Aucun résultat trouvé

Le pouvoir économique, «les Opportunités»

L’Indice de la condition de la femme (ICF)

2.2 Les composantes de l’Indice de la condition de la femme

2.2.2. Le pouvoir économique, «les Opportunités»

La rubrique relative au pouvoir économique comporte trois composantes: le revenu, le budget-temps ou l’emploi et l’accès aux ressources. Tous ces indicateurs mesurent unique-ment les diff érences entre les sexes. La première composante de cette deuxième rubrique concerne le revenu. Les statistiques sur les salaires en Afrique sont rarement disponibles sur le plan international et les statistiques relatives aux revenus des entrepreneurs sont encore plus rares. On ne s’attend pas à ce que ces statistiques soient davantage disponibles pour l’emploi dans le secteur formel. Toutefois, il est probable qu’il y ait davantage d’in-formations sur le plan national: bien qu’elles ne soient pas publiées, il est possible d’obte-nir ces données auprès des diff érents ministères. De même, les enquêtes sur la population active peuvent fournir des données relatives aux salaires. Il est généralement assez diffi cile d’obtenir des entreprises des données sur les salaires ventilés par sexe, puisque ces infor-mations ne proviennent pas directement de leurs systèmes comptables et nécessitent que les entreprises eff ectuent des calculs additionnels. Les statistiques relatives aux écarts de salaires entre les hommes et les femmes fonctionnaires sont souvent plus faciles à trouver, mais celles-ci ne sont pas toujours publiées, et il est souvent nécessaire de les rechercher dans les départements des statistiques des ministères.

La rubrique

22 Indice de développement et des inégalités entre les sexes en Afrique

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les statistiques relatives aux salaires et aux reve-nus sont probablement plus faciles à trouver pour le secteur informel, un domaine dans lequel les enquêtes sont devenues plus courantes.

Les revenus. Pour la variable du revenu, l’Indice utilise les diff érences sexospécifi ques de salaire dans le secteur formel (fonction publique, secteurs public, privé) et les salaires et les revenus versés par le secteur informel et les petites entreprises agricoles. Dans le secteur informel et dans le secteur agricole, il existe en eff et de nombreux travailleurs à leur propre compte qui ne perçoivent pas de salaire. Ces indicateurs ne sont pas liés à un niveau absolu de revenu national, à l’inverse de l’ISDH et de l’IPF (consulter la note technique pour une explication de ce point).

Les statistiques relatives aux salaires peuvent comprendre les salaires et les contributions sociales payées par les salariés et les employeurs. Par conséquent, il convient d’indiquer clairement ce à quoi renvoient les statistiques présentées. Par exemple, il convient de faire la distinction entre les salaires mensuels nets, avec ou sans les contributions sociales ver-sées par les salariés, les salaires bruts ou les salaires comprenant les contributions des em-ployeurs. Dans ce cas également, les données disponibles au plan national ne seront pas homogènes. C’est la raison pour laquelle il convient de décrire le contenu de cette variable dans le rapport national.

Les indicateurs sélectionnés sont les suivants:

• Les salaires du secteur agricole;

• Les salaires de la fonction publique;

• Les salaires du secteur formel, aussi bien public que privé;

• Les salaires du secteur informel;

• Les revenus des entreprises du secteur informel;

• Les revenus des petites entreprises agricoles familiales;

• Les transferts de fonds des travailleurs émigrés ou les transferts entre ménages.

Il est très peu probable que tous ces indicateurs soient disponibles, mais du moins l’un ou deux d’entre eux, les salaires de la fonction publique et les salaires du secteur formel par exemple, aurons été recueillis et ventilés par sexe de sorte que le poids de chacun dépende du nombre d’indicateurs disponibles.

Quoique ces diffi cultés expliquent pourquoi les bases de données internationales sont si pauvres dans ce domaine, on peut s’attendre au fait que ces informations soient disponi-bles et qu’elles ne soient généralement pas publiées mais qu’elles sont accessidisponi-bles à ceux qui sont déterminés à les trouver.

23 L’Indice de la condition de la femme

Il est possible de trouver les statistiques relatives aux salaires du secteur de l’agriculture dans les enquêtes agricoles ou les recensements de même que dans les enquêtes sur les conditions de vie des ménages (ECVM). Il est possible de trouver les statistiques relatives aux salaires du secteur formel, pour les secteurs public et privé ou le secteur privé unique-ment, dans les enquêtes sur les entreprises du secteur formel réalisées par les instituts ou départements de statistiques. Du fait que ces données ne sont généralement pas ventilées par sexe pour les raisons exposées plus haut, il pourrait être nécessaire d’en eff ectuer des analyses spéciales. Ce tableau n’est généralement pas publié, du fait que de nombreuses entreprises ne répondent pas à cette question, mais il est intéressant de disposer des résul-tats des entreprises qui ont répondu à la question.

Les données relatives aux salaires du secteur informel sont fournies par les enquêtes réa-lisées sur ce secteur et il est possible de traiter les données à partir des enquêtes existan-tes, même lorsque ces enquêtes n’ont été réalisées que sur une aire géographique limitée, dans la capitale, par exemple. Les données relatives au revenu des entreprises du secteur informel existent également dans les mêmes sources. Cependant, les données relatives au revenu des petites entreprises agricoles familiales seront diffi ciles à obtenir. C’est la raison pour laquelle une variable de substitution est proposée pour cet indicateur.

Les enquêtes sur les niveaux de vie des ménages comportent généralement des informa-tions sur le revenu ou les dépenses par tête ou par ménage, par catégorie socio-économi-que du chef du ménage; et parmi les catégories socioéconomisocio-économi-ques, il existe la catégorie des petits exploitants agricoles. Le revenu des ménages dirigés par un petit exploitant agricole sera considéré comme un substitut du revenu de l’exploitation agricole et comparé entre les deux sexes. A cet eff et, le tableau approprié doit être ventilé par sexe. Le même indica-teur sera appliqué aux transferts de fonds eff ectués par les membres du ménage des deux sexes. Ceux-ci sont comptabilisés comme des revenus par ménage selon le sexe du chef de famille dans les enquêtes sur les niveaux de vie des ménages. Cela s’applique également aux enquêtes qui ont recueilli et publié des données relatives aux revenus. Il convient de noter que la classifi cation par catégories socioéconomiques est également utilisée par la Banque mondiale dans ses publications sur la mesure des niveaux de vie ou dans ses enquêtes sur les conditions de vie et que cette classifi cation peut légèrement varier d’une enquête à l’autre.

Budget-temps et emploi. Bien que de nombreux pays ne disposent pas encore d’enquê-tes sur le budget-temps, il est recommandé de préférer ces enquêd’enquê-tes aux indicateurs de la population active et de l’emploi qui tendent généralement à sous-estimer la participation des femmes.

Il est largement reconnu que la participation économique des femmes à la population active et leur contribution au revenu national sont sous-estimées dans les enquêtes sur les ménages et dans les procédures de la comptabilité nationale. Et ce, pour diverses raisons, notamment les activités économiques des femmes, qui sont souvent considérées comme des activités «domestiques» et non «économiques» même lorsque la défi nition internatio-nale de l’activité économique a été élargie. En eff et, selon la quatrième révision du Système de comptabilité nationale (SCN, 1993) toutes les activités primaires, manufacturières et de construction entrent dans le cadre de la production mesurable par le PIB - même lors-qu’il s’agit d’activités non marchandes. Toutefois, les habitudes culturelles et sociales sont

24 Indice de développement et des inégalités entre les sexes en Afrique

si fortement ancrées dans les mentalités que les femmes ou les autres personnes interrogées dans le cadre des enquêtes, les enquêteurs ou les statisticiens chargés des enquêtes con-tinuent d’accepter que de telles activités ne soient pas enregistrées. Bien que des progrès aient été réalisés au cours de la décennie écoulée et que la comptabilisation des taux de participation des femmes se soit accrue, les documents dont on dispose sur la part des femmes dans la population active restent très en deçà de la réalité.

Budget-temps

Les enquêtes sur le budget-temps permettent de révéler la contribution invisible des fem-mes à la population active. Dans les pays où ces enquêtes ont été réalisées, et où les limites fi xées par le SCN n’ont pas été prises en compte dans les questions de l’enquête, mais sont défi nies en fonction de l’utilisation du temps, la part des femmes dans la population active tend à être égale à leur part dans l’ensemble de la population. C’est la raison pour laquelle il convient de donner une place plus importante aux informations qui concernent le budget-temps et de vulgariser ce type d’enquête.

Le PNUD et la Division statistique des Nations Unies ont récemment accordé un de-gré de priorité plus élevé à ces enquêtes, et fourni un appui fi nancier et technique pour leur réalisation dans les pays en développement. Le nombre de pays africains qui ont récemment réalisé de telles enquêtes est en augmentation. Les expériences du Bénin et de Madagascar prouvent que l’inclusion, dans les enquêtes permanentes ou ponctuelles sur les ménages, d’une section sur le budget-temps, est une solution facile qui ne compromet pas l’enquête de base et qui produit des résultats rapidement. Il s’agit d’une meilleure estimation des activités économiques non marchandes des femmes.

Les enquêtes sur le budget-temps aident également à comptabiliser le travail des femmes et leur contribution à la production: les femmes participent, à la maison ou aux champs, à la transformation des produits agricoles et alimentaires, mais ces activités secondaires ne sont pas enregistrées dans les enquêtes ni dans les recensements habituels.

Enfi n, la plupart des activités des femmes dans l’agriculture et dans la transformation des produits agricoles sont eff ectuées dans le cadre du travail familial non rémunéré. La contribution des femmes est, par conséquent, estimée sur la base des salaires minimum en vigueur, et non sur la base du salaire moyen correspondant à ces activités. En enregistrant le nombre d’heures travaillées dans l’activité concernée, les enquêtes sur le budget-temps fournissent des informations utiles pour améliorer la mesure de la contribution des fem-mes.

Par conséquent, le budget-temps constitue, parallèlement à l’emploi, l’une des trois com-posantes de la rubrique «pouvoir économique».

Emploi

Trois variables permettent de mesurer l’emploi:

• Le nombre d'heures travaillées dans les activités marchandes, en tant que salarié, en tant que travailleur installé à son propre compte ou en tant qu’employeur;

25 L’Indice de la condition de la femme

• Le nombre d'heures travaillées dans les activités non marchandes, dans le cadre de la défi nition généralement acceptée de la production ou en tant que travailleur non rémunéré dans des activités familiales marchandes;

• Le nombre d'heures travaillées dans des activités non rémunérées et n’entrant pas dans le cadre du système de comptabilité nationale au sens le plus large du travail, qui couvre les activités domestiques, les soins apportés aux enfants et aux personnes âgées et le travail bénévole.

Il est proposé de faire la distinction au sein des variables de budget-temps entre les enfants âgés de moins de 15 ans, défi nis comme des travailleurs de moins de quinze ans, d’une part, et le travail des adultes âgés de 15 ans et plus, d’autre part. Il est également suggéré de distinguer les zones rurales des zones urbaines.

En ce qui concerne les activités non marchandes et les activités qui ne sont pas prises en compte par le système de comptabilité nationale, le ratio femmes/hommes sera supérieur à 100%. Les femmes sont surreprésentées dans ces catégories. Du fait que ces activités sont généralement des emplois à faible rémunération, la surreprésentation des femmes dans ce secteur indique leur faible pénétration dans les secteurs plus formels. Par conséquent, afi n de cibler l’écart entre les sexes et les diff érences de pouvoir inhérentes à ce cas, nous utilisons le ratio hommes/femmes.

Les enquêtes sur le budget-temps sont malheureusement rares. Bien que le projet de l’IDI-SA se propose d’encourager le recueil de données dans ce sens, plusieurs pays devront en-core utiliser les données qui se rapportent à la population active en général et notamment à l’emploi.

Emploi: plusieurs variables peuvent être utilisées pour cet indicateur. Toutefois, il sera préférable de n’en retenir qu’une, le nombre de femmes ayant un emploi salarié, installées à leur compte et le nombre de femmes employeurs par rapport à la totalité des femmes employées. Il faudra ensuite comparer cet indicateur au même indicateur pour les hom-mes. L’emploi est un indicateur d’autonomie pour ce qui concerne le revenu généré par le travail par opposition à l’emploi non rémunéré en tant que travailleur dans une entreprise familiale.

Il importe d’expliquer pourquoi cet indicateur a été retenu par opposition à des indica-teurs plus courants parmi lesquels:

• L'emploi salarié (salariés) par opposition à l’emploi non-salarié (travailleurs indépen-dants);

• L'emploi dans le secteur informel (en pourcentage de l’emploi non-agricole) par op-position à l’emploi dans le secteur formel.

Ces chiff res sont facilement disponibles. Les premiers existent dans les recensements dé-mographiques, dans les enquêtes sur la main-d’œuvre et dans d’autres enquêtes sur les ménages. Les statistiques sur les secteurs formel et informel sont plus diffi ciles à collecter.

Récemment, la Conférence internationale sur le travail de 2002, suivie par la dix-septième

26 Indice de développement et des inégalités entre les sexes en Afrique

Conférence internationale des statisticiens du travail en 2003, a examiné le thème «travail décent et économie informelle». Elles ont permis d’établir une distinction entre «emploi informel» en référence aux caractéristiques ou à la qualité du travail et «emploi dans le secteur informel» en référence aux caractéristiques de l’unité économique. A cet eff et, une vaste compilation de données désagrégées par sexe sur l’emploi indépendant, l’emploi informel et l’emploi dans le secteur informel a été eff ectuée. Elle peut être utilisée pour l’IDISA (voir la note technique).

Ces indicateurs n’ont pas été retenus parce qu’il est diffi cile de décider si une valeur élevée de l’indicateur (mais inférieure à 100%) pour l’emploi salarié est préférable à une valeur élévée de l’indicateur pour les taux d’auto-emploi, d’emploi informel ou d’emploi dans le secteur agricole (supérieure à 100%): l’emploi salarié peut être précaire et l’auto-emploi ou l’emploi informel de meilleure qualité.

Il se peut qu’il y ait des disparités entre les données concernant les revenus, le budget-temps et l’emploi et qu’il soit diffi cile de les collecter pour une période précise. Il est possible de combler cette lacune ou de trouver un complément utile en mesurant la contribution des femmes et des hommes dans le secteur informel à l’aide des données macroéconomiques fournies par la comptabilité nationale et les statistiques sur l’emploi, mais il a été convenu de ne pas entrer dans ces détails plus complexes à cette étape du processus.

Accès aux ressources. La troisième composante de la rubrique «pouvoir économique»

concerne l’accès aux ressources. Les variables qui doivent être mesurées dans ce cadre sont les suivantes:

• Propriété de lopins et de maisons en zone urbaine, et de terres en zone rurale;

• Accès au crédit;

• Liberté de disposer de son propre revenu;

• Poste de responsabilité.

Propriété de lopins et de maisons en zone urbaine ou de terres en zone rurale. Ces données peuvent être désagrégées par sexe au moyen de la compilation manuelle des regis-tres du cadastre. Certes, un tel travail ne saurait être eff ectué au niveau national. Il peut cependant être eff ectué dans de nombreux pays, au moins dans certains quartiers de la capitale et d’autres villes du pays concerné. En ce qui concerne les zones rurales, il est peu probable que de tels registres soient disponibles. Toutefois, il se peut que des études approfondies, bien que géographiquement limitées, existent dans certains pays. Il peut ar-river, dans certaines situations ou dans certains pays, que l’enregistrement de la propriété féminine serve à cacher des biens appartenant à des hommes, pour des raisons fi scales, par exemple. Ces situations devront apparaître dans les commentaires concernant les données collectées. Il appartient aux rédacteurs des rapports nationaux d’apprécier ce qui est rai-sonnablement faisable, en fonction de la disponibilité et de l’accessibilité des données.

Accès au crédit. Malheureusement, les données concernant l’accès au crédit ne peuvent pas être générées à partir des archives bancaires: elles ne sont généralement pas accessibles

27 L’Indice de la condition de la femme

pour utilisation à des fi ns d’enquêtes et le système bancaire formel ne couvre qu’une petite proportion de ceux qui ont accès à une forme ou une autre de crédit. Le système bancaire informel est en eff et plus vaste. Il est cependant possible d’obtenir des banques, des plus grandes d’entre elles au moins, le pourcentage de femmes et d’hommes bénéfi -ciaires des crédits accordés aux entreprises. Les questionnaires d’enquêtes sur le secteur informel comportent une question de ce genre. Elle revient à savoir si on a recouru ou non au crédit pour créer son entreprise ou ultérieurement. Les informations collectées sont ensuite désagrégées par sexe (entrepreneur féminin ou masculin). Cet indicateur s’appuie sur le nombre de bénéfi ciaires et non sur le montant total emprunté. En ce sens, il doit être interprété avec précaution, du fait que les hommes tendent à obtenir des banques des montants supérieurs à ceux accordés aux femmes dans les systèmes de microcrédits.

Liberté de disposer de ses revenus. Cette variable a été incluse dans les enquêtes dé-mographiques et sanitaires qui ont été récemment réalisées en Afrique et dans lesquelles il est demandé aux femmes si elles peuvent disposer librement de leur revenu, ou si elles doivent obtenir l’accord de leur mari, de leur père ou non. Etant donné que cette question n’a pas été posée aux hommes, le ratio sera calculé en référence à un taux de 100% pour les hommes.

Postes à responsabilités. Cet indicateur est inclus sous la rubrique «pouvoir économi-que» car il constitue un indicateur important pour les revenus élevés. On considère que ce groupe a accès à des revenus élevés et, par conséquent, à un niveau de vie supérieur.

La composante «postes à responsabilités» comprend quatre variables qui ont été sélec-tionnées en raison de leur disponibilité ou de la possibilité de les collecter aisément. En premier lieu, le nombre d’employeurs, désagrégé par sexe, est fourni par les recensements démographiques et par les enquêtes sur l’emploi. Deuxièmement, le nombre de femmes occupant des postes de fonctionnaires de classe A est généralement disponible auprès occupant des postes de fonctionnaires de classe A est généralement disponible auprès occupant des postes de fonctionnaires de classe A

du ministère de la fonction publique. Troisièmement, les eff ectifs des professions ad-ministratives, scientifi ques et techniques, désagrégés par sexe, sont disponibles dans les résultats des recensements démographiques et ne demandent qu’à être désagrégés confor-mément à la classifi cation internationale type des professions au niveau 1. Cette variable

du ministère de la fonction publique. Troisièmement, les eff ectifs des professions ad-ministratives, scientifi ques et techniques, désagrégés par sexe, sont disponibles dans les résultats des recensements démographiques et ne demandent qu’à être désagrégés confor-mément à la classifi cation internationale type des professions au niveau 1. Cette variable

Documents relatifs