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Il
n’y
a
pas
un,
mais
des
modes
de
formation
en
e‐learning
ou
foad
;
les
mises
en
œuvre
sont
 multiples
et
polymorphes.
G
Glikman
(2002)
donne
ainsi
la
définition
du
e‐learning
:
«tout
 dispositif
 de
 formation
 qui
 utilise
 un
 réseau
 local,
 étendu
 ou
 internet
 pour
 diffuser,
 ou
 interagir
 ou
 communiquer
».
 Est
 inclus
 l’enseignement
 à
 distance
 en
 environnement
 distribué,
 hors
 enseignement
 
 par
 correspondance
 classique
 (envoi
 de
 courrier
 par
 la
 poste),
l’accès
à
des
ressources
par
téléchargement
ou
en
consultation
sur
internet.



La
définition
donnée
par
le
collectif
de
Chasseneuil
en
20006,
reflète
bien
la
difficulté
des
 acteurs
à
proposer
un
concept

«objectif»
au
sens
premier
du
terme
:



«
Une
formation
ouverte
et
à
distance
(FOAD)
est
un
dispositif
organisé,
finalisé,
reconnu
 comme
 tel
 par
 les
 acteurs
;
 qui
 prend
 en
 compte
 la
 singularité
 des
 personnes
 dans
 leurs
 dimensions
 individuelles
 et
 collectives
;
 et
 repose
 sur
 des
 situations
 d’apprentissage
 complémentaires
 et
 plurielles
 en
 terme
 de
 temps,
 de
 lieux,
 de
 médiations
 pédagogiques
 humaines
et
technologiques,
et
de
ressources».7
En
prenant
en

compte
des
appréciations
 subjectives,
 cette
 définition
 consensuelle
 si
 elle
 a
 le
 mérite
 de
 fédérer
 n’est
 pas
 nécessairement
limpide
pour
les
non
initiés.



Une
formation
ouverte
et
à
distance
pourra
être
une
formation
mixte,
c’est‐à‐dire
en
partie
 utilisatrice
des
TIC
et
en
partie
en
présence.
On
parlera
alors
de
«
blended
Learning
».
Ce
 n’est
 pas
 cette
 modalité
 dont
 il
 est
 question
 ici
 car
 elle
 ne
 lève
 pas
 complètement
 la
 contrainte
de
lieu
et
de
temps
et
impose
sur
le
moment
en
présence
une
unité
de
temps
et
 de
lieu.



La
Direction
Générale
de
l’Emploi
et
de
la
Formation
Professionnelle
(DGEFP),
propose
elle,
 une
 définition
 plus
 opérationnelle
:
 «
 Une
 Formation
 Ouverte
 et
 à
 Distance
 est
 (...)
 un
 dispositif
 souple
 de
 formation
 organisé
 en
 fonction
 de
 besoins
 individuels
 ou
 collectifs
 (individus,
 entreprises,
 territoires).
 Elle
 comporte
 des
 apprentissages
 individualisés
 et
 







6
Le
collectif
de
Chasseneuil
voit
le
jour
à
l’occasion
de
la
mise
en
place
d’une
série
de
rencontres
effectuées
à
Chasseneuil
 en
France
sous
la
responsabilité
de
Philippe
Carré
et
regroupant
quinze
spécialistes
français
de
la
foad.
De
décembre
1999
 à
mars
2000,
ils
vont
confronter
leur
travaux
et
réflexion
et
rédiger
un
texte
de
synthèse
connu
comme
«
conférence
de
 consensus
»


l'accès
 à
 des
 ressources
 et
 compétences
 locales
 ou
 à
 distance.
 Elle
 n'est
 pas
 exécutée
 nécessairement
sous
le
contrôle
permanent
d'un
formateur"8.


Un
élément
important
mérite
d’être
souligné
dans
cette
dernière
définition
:
la
foad
n’est
 pas
 la
 mise
 en
 ligne
 ou
 la
 pratique
 d’un
 logiciel
 d’auto‐formation.
 Pour
 que
 l’activité
 soit
 reconnue
 comme
 une
 activité
 de
 formation,
 il
 faut
 un
 accompagnement
 pédagogique
 qui
 pourra
se
faire
sous
différentes
formes.
Dans
la
définition
de
la
DGEFP,
on
parle
de
présence
 permanente
 de
 formateur.
 Il
 convient
 bien
 d’insister
:
 la
 foad
 ne
 se
 passe
 pas
 de
 l’intervention
d’un
formateur.


Une
 formation
 en
 e‐learning
 est
 un
 produit
 technologique
 et
 pédagogique
 à
 la
 rencontre
 d’un
public
dont
le
but
est
d’atteindre
des
objectifs
de
formation.



Dans
notre
étude,
il
est
question
de
dispositifs
permettant
à
des
individus
de
se
former
via
 les
 technologies
 d’internet
 (e‐learning)
 sans
 contrainte
 de
 temps,
 ou
 autrement
 dit
 de
 formation
ouverte
et
à
distance
utilisant
exclusivement
les
technologies
d’internet
comme
 vecteur
 de
 la
 formation.
 Il
 s’agit
 de
 dispositifs
 asynchrones,
 l’étudiant
 se
 formant
 au
 moment
 de
 la
 journée
 qui
 lui
 convient
 et
 dans
 le
 lieu
 qui
 lui
 convient
 (à
 condition,
 bien
 entendu
de
disposer
d’un
terminal
et
d’internet).


Au
niveau
factuel,
deux
caractéristiques
particularisent
ce
type
de
formation
:



La
distance
:
la
notion
de
formation
à
distance
est
d’origine
canadienne.
Elle
remonte
aux


années
1980.

Cette
terminologie
est
plutôt
utilisée
dans
le
cadre
de
la
formation
continue
 (à
 distinguer
 de
 la
 formation
 initiale
 qui
 renvoie
 à
 des
 notions
 de
 scolarité),
 du
 monde
 professionnel,
 de
 l’entreprise
 et
 des
 organismes
 de
 formation.
 La
 formation
 à
 distance
 (FAD)
 intègre
 deux
 notions
 distinctes
 :
 celle
 d’enseignement
 à
 distance
 et
 celle
 d’apprentissage
à
distance.
En
effet
si
«l’enseignement»
n’implique
pas
nécessairement
que
 l’apprenant
«apprenne»
(système
scolaire),
l’apprentissage
dépend
d’abord
et
avant
tout
de
 l’apprenant
et
de
sa
motivation.
Elle
s’adresse
à

des
étudiants
géographiquement
distants
 qui
ne
peuvent
se
déplacer
pour
aller
sur
le
lieu
de
formation.

 





 8
Extrait
de
la
CIRCULAIRE
DGEFP
n°2001/22
du
20
juillet
2001
relative
aux
formations
ouvertes
et/ou
à
distance
«
FOAD
 »
(cf.
Circulaire
DGEFP
du
20
juillet
2001)


L’ouverture
:
c’est
un
terme
qui
a
très
tôt
été
utilisé,
mais
avec
la
signification
de
formation


ne
nécessitant
pas
de
pré‐requis
(diplôme).

Le
sens
a
ensuite
glissé
pour
se
rapprocher
de
 la
notion
de
flexibilité
que
nous
connaissons
aujourd’hui.
On
peut
citer
la
définition
en
1991
 de
 la
 commission
 européenne
 «
toute
 forme
 d’étude
 dont
 certains
 aspects
 souples
 la
 rendent
 plus
 accessible
 aux
 étudiants
 que
 les
 cours
 traditionnellement
 offerts
 dans
 les
 centres
 d’enseignement
 et
 de
 formation9.»
 Cela
 se
 traduit
 par
 la
 proposition
 de
 parcours
 souples
de
formation
avec
modularisation
personnalisée
de
la
formation
et
possibilité
de
la
 suivre
sans
contrainte
de
temps
(dispositifs
de
formation
asynchrone),
on
parlera
aussi
de
 formation
à
rythme
approprié.


L’apprenant
 devient
 acteur
 de
 sa
 formation
 :
 on
 parle
 désormais
 de
 formation
 et
 moins
 d’enseignement.
En
effet,

les
dispositifs
utilisateurs
des
technologies
de
l’internet
peuvent
 enfin
 réunir
 deux
 dimensions
:
 la
 dimension
 enseignement
 (action
 de
 l’enseignant)
 et
 la
 dimension
 apprentissage
 (relève
 de
 l’apprenant)
 avec
 l’ouverture
 à
 de
 nouvelles
 perspectives
 pédagogiques
 au
 travers
 notamment
 des
 plateformes
 pédagogiques
 (LMS
:
 Learning
 management
 système)
 qui
 permettent
 la
 construction
 collaborative
 des
 savoirs.
 L’apprenant
à
distance
n’est
plus
isolé
:
il
est
en
communication
avec
ses
pairs
et
il
devient
 acteur
de
son
cursus
de
formation.



1.1.1
Les
conditions
de
réalisation



Modalité
 particulière
 de
 formation
 (innovation
 pour
 beaucoup
 d’institutions
 universitaires),
la
mise
en
œuvre
du
e‐learning
est
dépendante
du
type
d’organisation
dans
 laquelle
elle
s’insère
en
faisant
de
la
vision
stratégique
de
l’établissement
un
élément
clé
de
 son
existence.



1.1.1.1
Les
infrastructures
externes


Pendant
longtemps,
il
a
été
évident
de
penser
que
le
e‐learning
nécessitait
un
bon
niveau
 d’équipement
 en
 terme
 d’infrastructures
 technologiques,
 c’est‐à‐dire
 
 d’équipements
 en
 







réseaux
électrique
ou
internet.


On
a
ainsi
beaucoup
parlé
de
fracture
numérique
pour
les
 pays
ne
bénéficiant
pas
d’infrastructures
telles
que
le
câble,
puisque
c’est
cette
technologie
 sur
laquelle
s’est
appuyé
le
développement
d’internet
et
qui
a
été
principalement
utilisée
 par
des
Etats
en
pointe
de
la
technologie
comme

les
Etats‐Unis
ou
la
Grande
Bretagne.

 En
effet,
il
y
a
plus
de
vingt
ans,
ces
infrastructures
ont
été
un
préalable
à
toute
formation
en
 e‐learning
:
 sans
 électricité
 et
 sans
 réseau
 internet,
 ce
 type
 de
 dispositif
 était
 tout
 simplement
 impossible
 à
 mettre
 en
 œuvre.
 C’est
 d’ailleurs
 encore
 une
 des
 contraintes
 à
 laquelle
doivent
faire
face
notamment
les
étudiants
d’Afrique
subsaharienne


:
l’instabilité
 des
 réseaux
 (les
 coupures
 peuvent
 aller
 parfois
 jusqu’à
 une,
 voire
 deux
 semaines),
 sans
 parler
 des
 coûts
 élevés
 de
 connexions.
 Dans
 de
 nombreux
 pays
 encore
 la
 fracture
 numérique,
 voire
 technologique
 est
 une
 réalité
 et
 les
 utilisateurs
 d’internet
 apparaissent
 comme
 des
 privilégiés.
 D’après
 les
 chiffres
 2012
 de
 la
 banque
 mondiale,
 les
 utilisateurs
 d’internet
étaient
en
pourcentage
83%
en
France
;
19,2%
au
Sénégal
;
5,7%
au
Cameroun
et
 3,7%
au
Burkina
Faso…


Cependant,
 on
 remarque
 l’action
 de
 l’Agence
 Universitaire
 de
 la
 Francophonie
 (AUF)
 qui
 tente
avec
ses
campus
numériques
francophones
de
mettre
à
disposition
des
locaux
équipés
 pour
 les
 étudiants
 inscrits
 aux
 formations
 qu’elle
 soutient
 afin
 de
 lever
 ces
 contraintes
 technologiques.

 Carte
1
:
utilisateurs
d'internet
dans
le
monde

selon
la
Banque
Mondiale,
chiffres
 2009­2013
 Source
:
http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/IT.NET.USER.P2/countries?display=map­

10
 
 





 10
consultée
en
août
2013


Sur
 la
 carte,
 on
 voit
 que
 les
 pays
 de
 l’OCDE
 apparaissent
 nettement
 différenciés
 avec
 les
 taux
d’utilisateurs
les
plus
importants.


Cependant,
 les
 avancées
 technologiques
 permettent
 de
 plus
 en
 plus
 
 de
 s’affranchir
 des
 réseaux
câblés.
Ainsi,
on
peut
citer,
pour
la
production
d’électricité
des
centrales
mobiles
 telles
 que
 les
 panneaux
 solaires,
 
 ou
 la
 recharge
 manuelle
 telle
 que
 l’avait
 imaginée
 le
 Massassuchet
Institut
of
Technologie
avec
l’OLPC
(One
Latop
Per
Child).
Pour
ce
qui
est
de
 la
 liaison
 internet,
 l’usage
 du
 satellite
 permet
 de
 s’affranchir
 du
 câble
 dans
 les
 régions
 inaccessibles
(à
condition
que
la
région
de
destination
en
ait
les
moyens,
ce
qui
devient
du
 coup
une
contrainte
financière).


Il
 n’en
 demeure
 pas
 moins
 que
 le
 confort
 d’utilisation
 réside
 dans
 la
 constance
 de
 fonctionnement
des
moyens
et
des
réseaux
et
qu’il
suffit
qu’il
y
ait
un
événement
tel
qu’une
 panne
d’électricité,
une
rupture
de
câble
sous‐marin
ou
une
coupure
internet
pour
que
le
 système
qui
n’a
pas
prévu
d’alternative
ne
fonctionne
plus.



Toutefois,
 l’état
 de
 l’équipement
 en
 terme
 d’infrastructure
 devient
 de
 moins
 en
 moins
 un
 obstacle.
Des
solutions
technologiques
existent.
Le
plus
grand
frein
n’est
pas
à
vrai
dire
la
 technologie
mais
l’usage.
Si
les
personnes
ne
sont
pas
informées
et
ne
sont
pas
formées
aux
 possibilités
qu’une
technologie
peut
leur
apporter
en
termes
de
réponse
à
un
besoin,
elles
 ne
l’utiliseront
pas.



1.1.1.2
Les
équipements
internes


Ils
vont
se
situer
soit
au
sein
des
établissements
de
formation,
soit
au
niveau
du
récepteur
 (individu
ou
institution
dans
certaines
configurations).
 A.
Du
côté
de
l’établissement


 Il
est
difficile
actuellement
de
parler
de
formation
ouverte
et
à
distance
sans
parler
de
plate‐ forme
pédagogique
ou
LMS
(Learning
management
système).
Ces
logiciels
installés
sur
des
 serveurs
 informatiques
 locaux
 permettent
 aux
 apprenants
 d’accéder
 à
 la
 formation
 en
 se
 connectant
sur
le
web.


«
Une
plate‐forme
de
formation
ouverte
et
à
distance
est
un
logiciel
qui
assiste
la
conduite
 et
la
gestion
des
formations
à
distances.
Ce
type
de
logiciel
regroupe
les
outils
nécessaires
 aux
 trois
 principaux
 utilisateurs
 d’une
 plate‐forme
:
 le
 formateur,
 l’apprenant,
 l’administrateur.
 C’est
 un
 dispositif
 qui
 a
 pour
 finalité
 la
 consultation
 de
 ressources
 pédagogiques
à
distance,
l’individualisation
des
formations
et
le
télé‐tutorat.»11.


L’installation
du
logiciel
proprement
dit
ne
nécessite
pas
énormément
de
mémoire
sur
le
 disque
 dur.
 Mais
 c’est
 le
 nombre
 d’utilisateurs,
 le
 type
 d’activités
 et
 de
 fichiers
 que
 la
 plateforme
 devra
 supporter,
 qui
 conditionneront
 le
 volume
 d’espace
 nécessaire.
 D’où
 la
 nécessaire
anticipation
pour
un
fonctionnement
optimal.


On
 en
 dénombre
 actuellement
 environ
 300
 qui
 sont
 Open
 Source
 (possibilité
 de
 libre
 distribution
 et,
 d’accès
 au
 code
 source
 et
 travaux
 dérivés).
 Parmi
 les
 plus
 utilisés
 dans
 l’enseignement
 supérieur
 on
 citera
 Moodle
 (Modular
 Object‐Oriented
 Dynamic
 Learning
 Environment),
Claroline,
Ganesha,
Dokeo,
etc.

Le
principal
avantage
d’opter
pour
ce
type
de
 solution
 est,
 qu’en
 faisant
 partie
 d’une
 communauté
 d’utilisateurs
 il
 est
 possible
 de
 bénéficier
 gratuitement
 des
 nouveaux
 développements
 que
 la
 communauté
 effectue
 régulièrement.


Les
LMS
sont
accessibles
par
internet
en
suivant
une
adresse
URL12,
ou
trivialement
adresse
 web.
 La
 plupart
 d’entre
 elles
 nécessitent
 une
 authentification
 pour
 les
 utilisateurs
:
 identifiant
 et
 mot
 de
 passe.
 De
 plus
 en
 plus
 elles
 n’apparaissent
 plus
 comme
 un
 service
 exclusif
des
dispositifs
de
formation
e‐learning.
Elles
sont
de
plus
en
plus
utilisées
dans
les
 formations
en
présentiel
(on
parle
de
présentiel
enrichi)
permettant
un
accès
à
un
certain
 nombre
de
ressources
numériques.
Elles
sont
aussi
susceptibles
de
proposer
des
activités
 interactives
en
dehors
des
cours
(forum,
chat,
etc.).
Ainsi,
leur
entretien
et
leur
mise
à
jour
 peuvent
être
supportés
financièrement
par
l’ensemble
de
l’établissement
de
formation.


Les
 profils
 d’utilisateurs
:
 L’environnement
 de
 travail
 des
 personnes
 connectées
 à
 la


plateforme
est
fonction
du
rôle
(ou
profil)
qui
leur
a
été
attribué.
On
distingue
les

différents
 profils
suivants
:











11
http://fr.scribd.com/doc/52921739/utilisat
(consulté
en
août
2013)


Le
coordinateur
:
il
gère
les
inscriptions,
programme
les
cours
et
séminaires,
établit
le
suivi
 de
la
formation,
programme
les
temps
de
réunion
synchrone
et
autres
activités
synchrones
 ou
asynchrones.
 L’enseignant
auteur
:
il
conçoit
les
cours,
les
produit
à
l'aide
de
l'outil
d'édition
intégré,
ou
 par
des
outils
externes
d'édition
de
contenu.

 L’enseignant
tuteur
:
le
tuteur
est
la
personne
qui
effectue
le
suivi
pédagogique
des
groupes
 d'étudiants
dans
les
séminaires
et
équipes.
Il
donne
les
consignes
de
travail,
il
apporte
son
 soutien
sur
les
points
de
cours.

 L’étudiant
:
il
est
au
cœur
du
dispositif,
c'est
la
personne
en
situation
d'apprentissage.

 Ces
plateformes
disposent
de
fonctionnalités
que
l’on
peut
regrouper.
 Les
activités
principales
:

 La
communication
:
on
distingue
un
ensemble
de
fonctionnalités
de
communication

selon
 quelles
soient
synchrones
ou
asynchrones
:

 • Outils
de
communication
synchrone
:


‐
 Le
 Chat
 :
 un
 outil
 de
 chat
 synchrone
 permet
 à
 diverses
 personnes
 en
 même
 temps
 de
 communiquer
en
direct
de
manière
textuelle.



‐
La
classe
virtuelle
ou
visioconférence
permet
à
plusieurs
personnes
équipées
de
caméra
et
 de
micro
d’échanger
en
se
voyant
en
temps
réel.



• Outils
de
communication
asynchrone


‐
 Les
 forums
 :
 ce
 sont
 des
 espaces
 d’échanges
 textuels.
 Il
 n’est
 pas
 nécessaire
 d’être
 tous
 connectés
au
même
moment.



‐
 Le
 dépôt
 ou
 remise
 de
 documents
permet
 le
 téléchargement
 sur
 la
 plateforme
 de
 documents
ou/et

de
«devoirs»
pouvant
être
notés.


‐
 La
 messagerie
 interne
permet
 d’envoyer
 des
 messages
 personnels
 à
 un
 ou
 plusieurs
 utilisateurs
de
la
plateforme.


Les
autres
activités
:


Les
 wikis,
 les
 glossaires
 sont
 des
 activités
 permettant
 une
 construction
 collaborative
 des
 savoirs.

 La
mise
à
disposition
de
ressources
:
 Les
plateformes
supportent
un
certains
nombre
de
fichiers
au
format
divers
:
PDF,
Word,
 html,
mp3
(audio),
mp4
(vidéo)
etc.
 Ces
ressources
sont
téléchargeables
simplement
en
cliquant
dessus.

 Le
tracking
:
 Cette
fonction
permet
de
suivre
l’activité
des
apprenants
comme
le
temps
de
connexion,
les
 cours
consultés,
les
échanges
sur
les
forums,
…


Si
 nous
 prenons
 l’exemple
 de
 Moodle
 qui
 est
 la
 LMS
 la
 plus
 utilisée
 dans
 l’enseignement
 supérieur,
 elle
 est
 accessible
 à
 partir
 de
 tous
 les
 navigateurs
 via
 une
 connexion
 basique
 (56K).
En
effet,
elle
permet
:

 
aux
enseignants
de
:
 déposer
des
ressources
sous
forme
de
fichiers
existants
 créer
de
nouvelles
ressources
grâce
à
un
éditeur
 offrir
des
moyens
de
communication
(forum,
chat,
messagerie)
 construire
des
activités
d'évaluation
(TD,
quiz,
leçon)
ou
proposer
des
outils
 collaboratifs
(wiki,
glossaire,
base
de
données,
...)
 

aux
étudiants
de
:
 dialoguer
avec
leurs
enseignants
et
co‐apprenants
en
direct
ou
en
différé
 rendre
des
devoirs
qui
seront
notés,
ou
s'auto‐évaluer


collaborer
à
des
travaux
de
groupes
 

aux
responsables
de
la
formation
(responsables
pédagogiques
et/ou
administratifs)
de
:
 gérer
les
aspects
organisationnels
d'une
formation
(calendrier)
 effectuer
les
remontées
statistiques
des
formations
 B.
Du
côté
de
l’apprenant

 Un
équipement
minimal
est
nécessaire
pour
que
l’apprenant
puisse
suivre
la
formation.
Cet
 équipement,
devenu
de
moins
en
moins
coûteux
comprend
au
minimum
:

 ‐
un
micro‐ordinateur
multimédia
de
type
PC
ou
Mac,
équipé,
à
minima
:

 - d’un
Pentium
I
(minimum)
ou
III
et
plus
pour
un
PC,

 - d’une
carte
son
et
de
haut‐parleurs,

 - d’une
carte
de
communication
(modem
56
k),

 - d’une
imprimante.
 - d’un
système
d’exploitation
:

 

Windows
95
(minimum),


OS
9
(minimum)
pour
Mac,
Linux

 - d’un
navigateur
:
Internet
Explorer,
Mozilla
Firefox.
Etc.
 - de
logiciels
bureautiques
pouvant
être
téléchargés
sur
internet
(Open
Office
 pour
les
logiciels
libres)
 - d’autres
logiciels
pouvant
être
téléchargés
sur
internet
:
logiciel
de
lecture
 de
document
PDF,
de
lecture
de
fichiers
audio
ou
vidéo
etc.…
 Quelques
remarques
:



‐
 le
 matériel
 à
 disposition
 des
 apprenants
 se
 fait
 de
 plus
 en
 plus
 mobile.
 En
 effet,
 de
 l’ordinateur
 constitué
 d’une
 tour
 plus
 ou
 moins
 volumineuse
 et
 de
 ses
 périphériques,
 (ordinateur
 de
 bureau)
 on
 peut
 avoir
 maintenant
 accès
 à
 un
 contenu
 en
 ligne
 avec
 les
 micro‐ordinateurs
portables,
tablettes
et
autres
smartphones
facilement
transportables,
on
 parle
 alors
 de
 technologie
 ubiquitaire.
 Cependant,
 l’existence
 de
 ce
 type
 de
 matériel
 n’implique
pas
que
tous
les
utilisateurs
en
soient
équipés.
Pour
l’instant,
l’accès
aux
cours
 par
internet
peut
l’être
à
partir
d’un
ordinateur
classique.


‐
 pour
 ce
 qui
 est
 de
 la
 rapidité
 du
 réseau
:
 le
 type
 de
 contenu
 
 accessible
 par
 internet
 (fichiers
 vidéo,
 fichiers
 audio
 plus
 ou
 moins
 lourds)
 devra
 tenir
 compte
 du
 public
 visé
 et
 donc
des
lieux
potentiels
de
connexion
(réseaux
plus
ou
moins
puissants).


1.1.1.3
Ressource
humaine
et
compétences
préalables


A.
Du
côté
de
l’institution

 La
mise
en
place
de
e‐learning
implique
pour
l’établissement
de
disposer
au
préalable
d’une
 ressource
humaine
formée
et
de
nouvelles
fonctions
qui
doivent
être
identifiées
:

 - administrateur
de
plateforme
 - 
ingénieur
médiatiseur
 - tuteurs
disciplinaires
:
Philippe
Teusch,
Jean‐François
Bourdet,
Omar
Gueye

 (2004)
dans
l’article
:
«perception
de
la
situation
d’apprentissage
par
le
tuteur
en
 ligne»
dénombrent
quatre
fonctions
liées
au
tuteur
:

 • un
rôle
de
personne
ressource,
expert
de
contenu,



• un
 rôle
 d’animation
 car
 il
 favorise
 les
 relations
 humaines,
 les
 contacts
 entre
 apprenants
afin
de
rompre
l’isolement.


• un
rôle
de
parité
qui
consiste
à
stimuler,
encourager
et
motiver


• un
rôle
de
régulation
consistant
à
favoriser
la
maîtrise
des
stratégies
cognitives
des
 apprenants
et
à
s’améliorer


Son
 rôle
 d’animateur,
 de
 personne
 ressource,
 mais
 aussi
 de
 personne
 influant
 sur
 la
 motivation
 des
 apprenants
 en
 les
 stimulant
 et
 les
 motivant
 font
 véritablement
 de
 lui
 un
 pilier
 de
 la
 réussite
 de
 la
 formation
 dans
 ses
 composantes
 pédagogiques,
 humaines
 et
 sociales.


- auteurs
et
concepteur
de
cours
en
ligne
etc.



Nous
 y
 reviendrons
 ultérieurement
 dans
 le
 modèle
 systémique
 en
 termes
 d’analyse
 fonctionnelle.


B.
Du
côté
de
l’apprenant


Si
 toute
 la
 formation
 se
 fait
 à
 distance,
 comme
 dans
 l’optique
 dans
 laquelle
 nous
 nous
 situons,
 l’apprenant
 doit
 au
 préalable
 avoir
 des
 compétences
 basiques
 liées
 à
 l’usage
 des
 technologies
informatiques
notamment
:

 - maîtrise
des
logiciels
bureautique
(traitement
de
texte,
tableur),
etc.
 - être
capable
d’utiliser
une
messagerie
électronique
 - être
capable
de
surfer
sur
internet
et
d’y
rechercher
de
l’information


1.1.2
Pour
une
approche
systémique
des
dispositifs
de
e­

learning


L’appréhension
d’un
système
ou
d’un
dispositif
de
formation
n’est
pas
aisée
parce
comme
 tout
construit
social
il
intègre
des
objectifs,
des
stratégies,
des
acteurs
ou
groupes
d’acteurs
 en
 interaction,
 des
 moyens,
 tout
 ceci
 constituant
 un
 système
 complexe.
 Ce
 système,
 lui‐ même
 est
 inclus
 dans
 un
 environnement
 plus
 vaste,
 qui
 va
 lui
 donner
 du
 sens,
 le
 transformer
en
même
temps
qu’il
le
transforme.

Et
surtout,
dans
le
cas
d’un
dispositif
de
 formation,

il
fait
de
l’humain
la
matière
primordiale
de
ce
qu’il
produit,
c’est‐à‐dire
de
façon
 très
caricaturale
«
des
diplômés
».



«
La
 compréhension
 d’un
 système
 défini
 ne
 peut
 que
 s’améliorer
 lorsqu’on
 perçoit
 son
 intégration
 à
 un
 ou
 des
 systèmes
 plus
 vastes
 situés
 dans
 le
 même
 temps
 (dimension
 synchronique)
 ou
 dans
 des
 temps
 antérieurs
 ou
 futurs
 (dimension
 diachronique)
»
 Jean‐ Claude
LUGAN
(2000).


La
 démarche
 systémique
 va
 consister
 à
 isoler
 un
 certain
 nombre
 d’éléments
 «
n
»,
 en
 privilégiant
 certains
 types
 de
 relations
 qui
 vont
 conférer
 à
 ce
 système
 une
 relative
 autonomie
par
rapport
à
un
ensemble
d’élément
plus
vaste
«
N
».
»


Le
système
de
formation
«
n
»
en
l’occurrence
sera
une
offre
de
formation
particulière
de
 formation
en
e‐learning.

Ce
qui
en
France
nous
a
semblé
être
le
plus
cohérent
en
terme
de
 d’approche
car
il
n’y
a
pas
d’établissements
spécialisés
sur
ce
type
de
formation
comme
cela
 existe
 aux
 Etats‐Unis
 avec
 l’Université
 de
 PHOENIX,
 en
 Grande
 Bretagne
 avec
 l’Open


University
 ou
 en
 Espagne
 avec
 la
 Universitat
 Oberta
 de
 Catalunya
 (UOC).
 L’offre
 de
 formation
 en
 e‐learning
 est
 le
 fruit
 du
 fonctionnement
 de
 l’Université
 française
 avec
 l’autonomie
 relative
 des
 diplômes
 ‐
 surtout
 ceux
 de
 second
 cycle
 ‐
 qui
 ont
 finalement
 chacun
des
objectifs
bien
différenciés
et
des
stratégies
propres.
N’a‐t‐on
d’ailleurs
pas
parlé
 «
d’anarchies
organisées
»
(Cohen
M.
D.,
March
J.
G.
et
Osen
J.
P.
1972)
avec
tous
ces
micro‐ centres
de
décision
?


1.1.2.1
Aspect
organisationnel
de
l’université
et
e­learning


Pour
Simon
(1964),
une
organisation
(marchande
ou
non)
est
constituée
par
un
ensemble
 de
structures
de
communication,
d'information
et
de
relation
entre
groupes
de
personnes.
 Quatre
éléments
fondamentaux
caractérisent
une
organisation
:

 ‐ l'existence
de
groupes
internes
et
externes
;

 ‐ une
ou
plusieurs
activités
;
 ‐ un
ou
plusieurs
objectifs
;

 ‐ un
comportement
de
rationalité
limitée.
 Pour
remplir
ses
fonctions
de
formation,
recherche
et
socialisation,
l’université
a
structuré
 son
 activité
 
 (mise
 en
 place
 de
 structures
 internes)
 afin
 de
 répondre
 d’une
 part
 à
 la
 répartition
 des
 tâches
 (mises
 en
 œuvre
 de
 différentes
 compétences)
 et
 d’autre
 part
 à
 la
 répartition
des
responsabilités
(ligne
hiérarchique).



Ainsi
H.Mintzberg
(1973)
propose
un
modèle
organisationnel
d’une
institution
qui
combine
 répartition
 des
 tâches
 et
 répartition
 des
 responsabilités.
 
 Toute
 organisation
 est
 selon
 lui
 constituée
de
six
éléments
de
base
:



‐ le
 sommet
 stratégique
:
 ce
 sont
 les
 décideurs
 qui
 font
 en
 sorte
 que
 l’organisation
 remplisse
 ses
 fonctions
 de
 façon
 efficace.
 Dans
 le
 cas
 d’un
 établissement
 d’enseignement
 supérieur
 ce
 sera,
 surtout
 après
 la
 loi
 LRU
 (libertés
 et