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Le braconnage dans l’aire tabu de Lamiti/Malawa

P ARTIE 1 : D ISPOSITIFS , ACTEURS & ÉCHELLES

1) Le braconnage dans l’aire tabu de Lamiti/Malawa

Dans l’étude réalisée sur l’île de Gau (Fidji), les acteurs locaux interrogés tenaient deux types de discours concernant l’utilité de l’aire tabu : certains habitants mettaient en valeur ses effets positifs pour la régénération des ressources, non sans une certaine fierté, tandis que d’autres soulevaient ses points négatifs en remarquant que l’aire tabu attirait des braconniers. Ces derniers viennent de nuit, une fois tous les deux ou trois mois (Fache & Breckwoldt, 2018 :

71 260). Certains possèdent des moyens sophistiqués, ils pêchent à l’aide de harpons, de puissantes lampes torches, de bateaux en fibre de verre et utilisent parfois des jumelles pour vérifier si la voie est libre. Des lances en bois, des filets et des lignes sont également utilisés. Les habitants identifient les braconniers comme étant des pêcheurs commerciaux venus de Suva mais également venant d’autres villages de l’île de Gau. Certains habitants considèrent que l’aire tabu est contre-productive étant donné qu’au lieu de protéger les ressources, elle ne fait qu’augmenter leur attractivité et leur désirabilité chez d’autres pêcheurs. D’une certaine manière donc, l’aire tabu participe au sentiment de dépossession des locaux vis-à-vis de ressources dont ils sont privés tandis que d’autres (principalement des outsiders) en jouissent. Les villageois sont censés assurer la plus grande partie de la surveillance et doivent idéalement dénoncer les infractions commises auprès des autorités coutumières (village chief,

headman ou fiswarden) qui décideront par la suite de les reporter (ou non) aux autorités

étatiques. Le département des pêches et la police ne sont que les derniers recours utilisés, la plupart du temps la gestion des conflits se fait en interne et des mécanismes beaucoup plus informels sont à l’œuvre. Mise en valeur pour la première fois dans l’étude de Fache & Breckwoldt (2018), l’utilisation de l’humour pour décourager les tricheurs par la mise en scène de leur future ridiculisation (op. cit : 260), et la peur d’une punition divine décrite dans les récits (op. cit) entraînent des phénomènes d’autorégulation. Une tentative pour officialiser la surveillance a été totalement abandonnée en 2016 quand E. Fache se rendit sur place, en septembre. Un statut de fishwarden avait été crée en partenariat avec le Département des pêches : deux hommes reconnus pour leur qualité de pêcheurs, leur attachement à la défense de l’iqoliqoli et leur niveau d’anglais (exigence du département) ont reçu une carte officialisant leur statut de gardien et protecteur des ressources du LMMA et plus particulièrement chargés de surveillance de l’aire tabu. Néanmoins, le manque de moyens financiers et techniques, mais également l’enracinement des fishwarden dans le tissu social, entraîna le dépérissement de ce statut. Le premier fishwarden serait décédé ou parti pour Suva, tandis que le deuxième ne savait pas si sa carte était encore valide, et donc si sa fonction était toujours d’actualité. Les bateaux de fonction et le petit salaire permettant de rétribuer et valoriser leur activité de surveillance ne furent jamais livrés, tandis que leur réseau d’interconnaissance familial et amical constituait un frein à l’exercice de leur fonction.

72 2) Les résistances dans le lagon de Moorea

Cet exemple est tiré de l’article de Cécile Gaspard et Tamatoa Bambridge, Territorialités et

aires marines protégées à Moorea (Polynésie française) paru en 2008 dans « Journal de la

Société des Océanistes ».

Dans le lagon de Moorea, entre 2004 et 2006, 40 infractions relatives aux pêches interdites, au mouillage ou à la vitesse de circulation ont été enregistrées, mais aucune n’a donné lieu à des sanctions (Gaspar & Bambridge, 2008 : 240). Les moyens de surveillance et de répressions ont un effet dissuasif à nuancer. Les pêcheurs, souvent déçus du processus de négociation lors de la phase de création de l’AMP, avouent continuer de pêcher sans se préoccuper de la nouvelle réglementation en raison d’un sentiment général de dépossession ressenti aux profits des acteurs de la filière touristique (Gaspar & Bambridge, 2008 : 242). La recomposition des usages du lieu donne naissance à de nouvelles activités (pêche sous-marine, snorkeling …) tandis que d’anciens usages sont, à terme, voués à disparaître, Gilbert David (2010) appellent ces usagers les « perdants effectifs ». Le maintien des pratiques et des habitudes peut alors se comprendre en terme de résistance territorialiste vis-à-vis d’acteurs qui souhaiteraient changer les usages d’un territoire. David et Thomassin (2007) parlent de « territorialité identitaire » : « [...] en Océanie, le regain de territorialité identitaire naît de la rencontre d’une stratégie d’acteur initiée à un niveau supra local (national en l’occurrence) avec un milieu local peu réceptif. » (Gaspar & Bambridge, 2008 : 242-243)

« Le territoire lagonaire est à la fois devenu un enjeu de représentation, de régulation et, sur le plan des pratiques, un enjeu conflictuel évolutif qui lie des intérêts opposés (acteurs de la pêche et acteurs d’activités récréatives). Certains de ces enjeux sont multiformes. Ils naissent sur l’espace terrestre pour se prolonger dans le lagon et vice versa. Dans ce contexte, les dispositifs administratifs ne sont pas neutres et privilégient les intérêts touristiques par rapport à ceux des pêcheurs. » (Gaspar & Bambridge, 2008 : 243)

Néanmoins les pêcheurs ne doivent pas être considérés comme des « pilleurs », mais comme un groupe stratégique (très hétérogène) traversé par différentes logiques, parmi lesquelles la logique environnementaliste s’hybride avec d’autre. Sur long-terme, conserver des stocks halieutiques nécessaires à la poursuite de leur activité est une stratégie toute aussi commerciale qu’environnementaliste. Mais elle peut également rentrer en contradiction avec des stratégies sur court-terme, comme la nécessité d’obtenir une rente immédiate pour

73 subvenir à ses besoins ou avec les logiques de fuite et de migrations forcées à la suite de troubles dans le lieu de villégiature habituel (Failler et al, 2015).

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CONCLUSION

L’émergence de nouveaux paradigmes environnementaux, notamment celui des mouvements de conservation de la nature, change radicalement les représentations portées jusqu’alors sur l’océan. D’une pensée l’assimilant à un milieu hostile, inhospitalier, résistant à la domestication, se substitut le paradigme environnementaliste de la prédation humaine, considérant l’océan comme un milieu fragile et menacé. Le modèle de la dangerosité a basculé, ce n’est plus l’océan qui représente un danger pour les humains mais les humains qui sont une menace pour l’océan. Des « discours phares » concernant le déclin généralisé de la biodiversité, la perte des mangroves (Riegel, 2017) ou la disparition des coraux induisent l’application de plans de gestion spécifiques et une rationalisation de l’usage des ressources aquatiques.

Parmi ces scénarios, les AMP se sont imposées comme un outil indispensable à la conservation des milieux marins. Les annonces gouvernementales se multiplient, au point de participer à une véritable « surenchère » sur la scène internationale (Féral, 2011). Pourtant, derrière ce sigle, une multitude de dispositifs aux visées et aux modalités très différentes sont réunis. Bien que les arguments écologistes soit aux fondements de leur création, cette rhétorique « bien-pensante » peut occulter d’autres dynamismes. Dans le cas de Moorea et de Fakavara, c’est une entité centralisée représentant les pouvoirs de l’état qui décrète l’instauration d’une zone marine protégée et porte son inscription à l’UNESCO. Dans le Saloum et aux îles Fidji, ce sont des acteurs associatifs qui se chargent de la mise en place et de la gestion de ces AMP. Dans le cas du delta du Saloum, il s’agit d’une grande ONG internationale, tandis qu’à Fidji, il s’agit d’un réseau associatif ancré régionalement. Ces contextes induisent des différences en terme de gouvernance. Dans le cas de Fakavara, la population locale a participé à l’établissement des zonages, mais c’est en dernier lieu l’administration centrale qui définit les modalités de gestion. Dans le cas de Moorea, l’accent est clairement mis sur les activités touristiques. Les gestionnaires privilégient une logique de rentabilité maximum où le droit de prélever est donner aux acteurs capables de générer le plus gros profit. Dans le delta du Saloum, l’UICN applique tous les principes préconisés de la « bonne gouvernance » mais n’arrive pas à établir des liens de confiance avec les départements étatiques, il est également intriquée dans un contexte où de nombreuses associations, à la fois concurrentes et collaboratives, s’activent sur les mêmes enjeux. Dans le cas des LMMA, des dispositifs locaux permettent d’adopter des mesures de conservation

75 souples. Certains dispositifs s’adossent à des pouvoirs coutumiers et participent à leur reviviscence, d’autre modèles existent et s’adaptent en fonction des contextes. Si les références à la « participation » sont devenues quasi-obligatoire à tous projet de conservation, et plus généralement de développement, les modalités de cette dernière sont également très divers.

Les jeux de relations entre ces entités ainsi que des effets d’imbriquement sont à l’origine de transformations du modèle de gestion. Ce dernier se calcul toujours en fonction des objectifs écologiques et de leur adéquation sociale. En effet, que l’AMP soit de petite ou de grande taille, les moyens nécessaires à sa surveillance (système juridique, financement de patrouille) dépassent de très loin les capacités de financement des états et des bailleurs de fonds. Ainsi, c’est généralement la réduction des conflits et la bonne acceptabilité sociale qui sont visées afin de garantir un minimum de viabilité à l’AMP. Cette exigence motive, particulièrement dans le pacifique, le recours à des modalités historiques comme le tabu et le rahui. Néanmoins, ces « astuces » ne prouvent leur efficacité que dans des contextes où les pouvoirs locaux associés à ces dispositions sont en capacité de les faire accepter (Artaud, 2018). Il s’agit, entre autre, du degré de légitimité que les usagers accordent à l’entité gestionnaire. Tout au long de ce devoir, j’ai cherché à analyser finement les différentes logiques à l’œuvre chez les gestionnaires et les usagers d’AMP, une fois n’est pas coutume, ces logiques sont très dépendantes du contexte et de la temporalité des dispositifs. Les réappropriations et la capitalisation endogène sont des dynamiques inévitables à tous projet de développement (De Sardan, 1995). Dans le cas des LMMA, il est même erroné de parler de « capitalisation » étant donné que ces dispositifs sont basés, dans leur fondement même, sur la volonté de reconnaitre la légitimité des dimensions sociales dans la gestion des ressources. Les pêcheurs professionnels ont un intérêt à défendre la reconstitution des stocks halieutiques, mais ils sont également enchâssés dans des logiques de rentabilisation à court terme, d’autant plus nécessaire en temps de crise (Failler et al, 2015). Si les logiques coutumières et environnementalistes peuvent cohabitées, comme dans le cas des Yusawa (Nolet, 2018), elles peuvent également s’opposer, comme dans le cas du Banc d’Arguin (Artaud, 2017). L’intrication, la cohabitation ou l’opposition de ces logiques est difficilement appréhendable a

priori.

La gouvernance est un concept inédit, aux définitions encore flous. Certains auteurs comme Bird et Vaillancourt (1997) la résume à l’exercice d’une autorité chargée de réglementer

76 l’accès aux ressources dans l’optique d’un développement social et économique. Pour Body Gendrot et Le Gales (1997) la gouvernance est fondamentalement une capacité à organiser l’action collective, à coaliser des partenaires dans la poursuite de buts spécifiques. Dans ces définitions, on retrouve deux principes fondamentaux de la définition de la gouvernance : (1) une dimension réglementaire, chargée d’encadrer les actions individuelles ; (2) une dimension organisationnelle, sensée assurer la meilleure représentativité possible des groupes d’intérêts au sein du dispositif de gestion. La gouvernance est à la fois appréhender comme un outil de gestion visant à réduire les conflits d’usages et comme une finalité en soi (comme l’illustre l’expression : « bonne gouvernance »). Gilbert David (2011) utilise la métaphore du pilotage pour définir l’effort de coordination induit par la notion de gouvernance. Pour Cazalet (2008), cette dernière peut se résumer à un ensemble d’outil visant à mesurer l’efficacité d’une AMP, à offrir aux gestionnaires un ensemble de mesures socio-économiques et environnementales, penser comme des outils d’aide à la décision publique. Au-delà de cette définition, qui présuppose une gestion centralisée, la gouvernance peut-être appréhendée comme l’articulation des pouvoirs, des intérêts et des outils entre les acteurs qui ont comme point commun leur volonté d’intervenir sur un territoire (usagers traditionnels, associations environnementalistes, groupement professionnel, département étatique). Les définitions généralement admissent, articulent deux notions centrales (1) une dimension écologique, avec un calcul de son efficacité et (2) une dimension morale, où la démocratisation de la gestion est souhaitée et encouragée, tout en restant encadrée. Les scénarios de gestion environnementalistes présupposent en effet « des modes de répartition spécifiques des bénéfices et des coûts entre divers groupes sociaux. » (Benjaminsern & Savarstad, 2009). La gouvernance est à la fois un objet de recherche et, dans une perspective de recherche-action, un enjeu de la recherche.

« Les chercheurs sont eux-mêmes des acteurs dont les recherches sont

orientées par les intérêts, les valeurs et les conceptions dont ils sont porteurs, à l’instar de ceux qui les ont missionnés. » » (Benjaminsern & Savarstad, 2009 : 4)

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