• Aucun résultat trouvé

Après avoir défini les contours de l’orthophonie, j’ai tenté d’établir que, de la conception même des troubles, découle une conception de la communication humaine et des classifications réglementant la profession d’orthophoniste. Ce chapitre propose à présent de s’interroger sur l’identité des termes servant en orthophonie à décrire et étiqueter la réalité des troubles à l’origine de la consultation. Il s’agira ici de questionner la spécificité éventuelle de la terminologie orthophonique. Un premier sous-chapitre enquêtera tout d’abord sur la place de la langue et du langage dans la discipline, en précisant comment, au sein de la séance de bilan ou de rééducation, l’orthophoniste établit une

relation d’ « inter-compréhension » (Kerbrat-Orecchioni, 2006). Puis j’exposerai

pourquoi l’analyse terminologique semble nécessaire à mon propos conjointement à une recherche lexicographique susceptible de compléter celle

ayant mené au Dictionnaire d’Orthophonie. Enfin, dans les sous-chapitres suivants,

j’aborderai une description et une critique des classifications actuellement utilisées en orthophonie, tout en exposant les critères permettant de dire que cette terminologie orthophonique évolue. Enfin je souhaite expliquer en quoi le compte-rendu de bilan orthophonique m’a paru une source possible pour le corpus d’analyse de discours choisi. Ce chapitre se terminera par l’exposé des hypothèses de la recherche.

2.1.Le langage et la langue au cœur de l’orthophonie :

L’orthophonie est une discipline unique dans laquelle la langue, le langage et la communication sont à la fois l’objet de consultation, le moyen de traitement des troubles l’affectant et le support de description de ces troubles ; enfin la

80

langue dans ses variations est également l’objet de la recherche en orthophonie. Si l’on considère que la psychiatrie (et notamment la psychanalyse) utilise également le langage pour évaluer et traiter le patient, en orthophonie la langue est l’objet même de la rééducation. En effet c’est parce que le langage est troublé, déviant, dans ses réalisations phonétiques, phonologiques, sémantiques ou lexicales, syntaxiques ou morphologiques, dans la matérialisation de la communication, que le patient se tourne vers l’orthophoniste.

Le langage est l’objet même de l’intérêt conjoint du patient et de l’orthophoniste, il n’est pas uniquement le moyen d’accéder à la demande de traitement du patient, comme cela peut être le cas en psychanalyse. D’après le Larousse en effet, la psychanalyse (nommée ainsi par S. Freud vers 1896), se définit comme une « méthode thérapeutique reposant sur l'investigation des processus inconscients ». En psychanalyse, l’objet de consultation est le mal-être ou le besoin, l’envie de découvrir le pourquoi de certaines réactions inconscientes, qui motive le patient. En orthophonie, c’est le langage et la communication qui suscitent la rencontre, ou du moins les difficultés à les utiliser et les mettre en œuvre. La langue et le langage, sont utilisés en orthophonie à plusieurs niveaux : pour analyser, nommer, critiquer et évaluer la pratique du patient comme celle du praticien, dans un contexte de communication qui est également construit autour du langage.

La langue dans ses variations dites « troublées » est donc au cœur de l’orthophonie, et pourra être considérée comme l’objet de la recherche en orthophonie. Bien entendu, les troubles du langage sont indissociables de l’ensemble des paramètres qui le constituent : la personne dont c’est le langage, mais aussi l’entourage, le contexte de communication (y compris le pays et les circonstances de l’entrevue), la situation de la rencontre entre le patient et le professionnel, l’orthophoniste lui-même, sans oublier les représentations, les contraintes sociales des uns et des autres.

81

L’orthophoniste peut percevoir, analyser, intégrer et transcrire la nature et la gestion possible de ces troubles du langage et de la communication. Il sera considéré ici comme expert de sa propre pratique et de la régulation de ces variantes de communication. En alliant à la fois des connaissances fondamentales organicistes et des théories psycholinguistiques et des sciences du langage, l’orthophoniste peut évaluer et décrire la nature et la forme des dysfonctionnements à propos desquels le patient le consulte. La situation particulière de consultation met en marche la constitution d’une relation thérapeutique. La démarche vers la consultation orthophonique et la participation aux séances filtrent la perception des troubles du langage. A l’instar de Canguilhem, on peut retenir que c’est lorsque la personne se ressent (ou est ressentie) comme patient potentiel, que la bonne santé en langage est détrônée, et que cette démarche peut voir le jour. La personne qui vient consulter l’orthophoniste place une demande de diagnostic et de soin concernant sa communication. Elle devient un partenaire (même dans les cas où la motivation à la consultation est extrinsèque), et contribue à l’évaluation de son propre langage, de la langue qu’elle utilise et qui se transforme en objet d’étude.

Le langage est utilisé par le patient pour expliquer, évaluer et faire régresser ses propres troubles en lien avec des postulats concernant le fonctionnement humain de la communication, ses intrications complexes révèlent la diversité des approches méthodologiques qui coexistent actuellement à son sujet. Le linguiste E. Genouvrier, qui connaît bien les orthophonistes, met en avant l’utilité de rester concentré sur la langue utilisée et créée par le patient. Au-delà de la notion très normalisante du bilan et de la rééducation orthophonique, il met en lumière l’intérêt d’une focalisation sur la relation au patient.

« Le trouble de langage instaure une relation de langage particulière ET il se manifeste par de la langue qui appelle une clinique informée sur la

82

variété ainsi produite ; en tant que relevant d’une sémiologie ; en tant que cible d’intervention. » Genouvrier (2009 : 14)

Baylon et Mignot (2005:343) s’expriment également sur cette volonté de replacer le malade en tant qu’intervenant privilégié de la communication médicale. Ils insistent sur cette évolution de la médecine qui, au profit d’une actualité scientifique de plus en plus précise, ne laisse pas assez de place à la parole du patient en tant qu’indicateur diagnostique. A contrario, les orthophonistes revendiquent actuellement cette construction conjointe du diagnostic et de l’intervention de rééducation. Ainsi Lederlé (2009) élabore dans ses « échanges langagiers » une coopération et un aller-retour entre le thérapeute et le patient, qui construisent ensemble une zone commune de conscientisation des troubles rencontrés et l’acquisition de compétences métalinguistiques et métacognitives. Ainsi l’explicitation des procédures et des représentations du patient aidera celui-ci à s’adapter, à corriger et à diminuer les désagréments et les limitations rencontrées dans les tâches en question. La valorisation des potentialités et la reconnaissance des fonctionnements spécifiques à chacun permettent de rétablir ainsi une « symétrie » de la relation.

« Ce regard sur les enfants conduit donc le professionnel à faire se « re-symétriser » l’initiale interaction asymétrique, en offrant aux partenaires en position basse (les enfants) la possibilité de « penser » et dire leurs difficultés. Ce faisant, l’étayage langagier de l’orthophoniste les conduit à se transformer eux-mêmes en tant qu’acteurs, agissant volontairement sur leurs troubles. » (Lederlé, 2009:320).

Même s’il peut être considéré comme le professionnel spécialisé dans

l’analyse des troubles du langage, l’orthophoniste se veut avant tout l’interlocuteur privilégié du patient en difficultés dans sa communication et son langage. Au-delà d’un étiquetage des difficultés du patient et de tentatives de normalisation des productions ou des habiletés de l’individu, l’orthophoniste met en œuvre, dans une relation particulière, des moyens à la fois naturels et

83

spécifiques. En effet, les moyens utilisés pour décrire des troubles de la langue et du langage sont les outils habituels du langage, communs à un groupe, que l’on peut isoler en « terme » (ou mot), puis en « notion » (ou concept). Mais on peut considérer que pour établir cette notion de trouble, cette condition pathologique, en lien avec un diagnostic orthophonique, tout est question de point de vue. Ainsi Nespoulous (2010) fait référence à deux attitudes et approches descriptives

de troubles de la personne aphasique. En opposant approche

neuropsycholinguistique (fondée sur une description de la « grammaire interne » de

la langue aphasique) à une approche psycholinguistique décrivant les capacités

discursives, énonciatrices, Nespoulous (ibid) montre que l’analyse du langage de la personne aphasique peut montrer la conservation, voire le renforcement de certaines capacités discursives (modalisatrices). Ainsi, la personne présentant une aphasie de Broca (affectant principalement la qualité ordinaire des productions verbales) pourra très judicieusement augmenter les appels à l’aide. De même, elle ajustera ses capacités à écouter, et même à évaluer et ponctuer ses productions

(fonction métalinguistique de Jakobson) : « ce que je veux dire c’est< » « non, c’est

pas ça< »15. Dans l’aphasie de Wernicke (affectant plutôt le versant réceptif de la communication), le patient pourra tenter d’entrer en communication avec autrui en respectant les règles conversationnelles naturelles en vigueur dans le pays (salutations, mimiques, prise de parole, etc<), alors même que le code lui-même sera perturbé. Ceci démontre que le point de vue de l’examinateur compte dans l’établissement de la frontière entre normalité et a-normalité. Le critère choisi (code vs discours) fera basculer le diagnostic dans l’a-normalité du langage au sens large du terme. R. Bastiaannse (1995) présente le cas d’une patiente

aphasique de Broca présentant un agrammatisme. L’agrammatisme est

fréquemment rencontré dans ce type d’aphasie et représente un «défaut de construction grammaticale des phrases (diminution ou disparition des mots de

15

84

liaison, utilisation incorrecte des accords, des temps, verbes employés, le plus souvent à l’infinitif) aboutissant à un style télégraphique par la tendance générale à la juxtaposition des mots et à la rédaction de leur nombre » (Brin et al, 2004:8). Cet agrammatisme entraîne une modification de la structure de l’énoncé, le patient adoptant une production verbale limitée soit sur un plan morphologique, soit sur un plan syntaxique (la plupart des patients présentent un agrammatisme d’une des deux formes exclusives). Cette patiente était « extra-ordinaire » dans la mesure où elle était capable d’adapter ses productions et de passer de l’une des deux formes d’agrammatisme à l’autre. L’auteure pose l’hypothèse que cette patiente, pour s’adapter à son trouble expressif, va privilégier ce qu’elle perçoit comme pertinent dans le processus de traduction de sa pensée, pour pouvoir se consacrer au contenu, et surtout à l’efficacité, au succès de l’échange verbal. Certains auteurs, tels que Kolk et Heescheln (Bastiaannse, 1995 :6) ont identifié ce processus dans ce qu’ils nomment la théorie de l’adaptation. Dans cette théorie, et cet exemple, les productions de la patiente ne sont pas vécues comme une atteinte d’un système ou d’un processus comme dans les modèles cognitifs (« encodeur grammatical »), mais comme la mise en œuvre d’un procédé facilitateur de la communication. Ces exemples montrent que l’examen des productions verbales des patients doit prendre en compte le positionnement choisi par le thérapeute, que ce soit sur un plan conceptuel ou sur l’analyse et le choix des productions observées. Mais il doit également prendre en considération le positionnement et l’intentionnalité du patient, pour intégrer toutes les dimensions de la communication, et pondérer des critères terminologiques uniquement intralinguistiques. L’analyse linguistique de ces critères, dans une approche multidimensionnelle, semble pouvoir apporter un éclairage autre que psycholinguistique au lien entre langage et pensée, notamment au moyen d’une réflexion terminologique.

85

parole à partir de représentations sociales de la maladie et du bien-être, des conceptions des pathologies, et de ses propres raisonnements liés à sa formation et son identité professionnelle. Ces conceptions et représentations, qui se rapprochent de plus en plus sur un plan international (voir chapitre 2.3.2), évoluent en fonction des connaissances en médecine et en sciences humaines. Elles suivent également l’évolution de la société, et de la place que prend l’orthophonie dans chaque pays. Ces conceptions et représentations me semblent particulièrement observables dans la phase de la pose du diagnostic, qui est révélatrice de ce phénomène onomasiologique. La terminologie orthophonique est donc le réceptacle possible de la conception des troubles du langage et de la communication par les professionnels. C’est aussi le reflet de l’interprétation des troubles exprimés et démontrés par le patient. L’observation des termes utilisés en orthophonie sera un des moyens d’accéder à cette conception. La langue et le langage, la communication, sont donc bien au centre des préoccupations des orthophonistes et de leurs patients. Le sous-chapitre suivant tente de spécifier plus avant la pensée « orthophonique » en lien avec la terminologie. En particulier, je préciserai les acceptions choisies des termes jugés utiles à la

description de la terminologie orthophonique (comme mot, signe, terme, notion,

idée).

2.1.1. Langue et pensée orthophonique

Il m’a paru utile d’examiner le lien entre les termes et la pensée de l’orthophoniste, en ce qu’il a de spécifique. Pour ce faire, j’ai choisi, à partir du lien entre réalité et langage rapidement brossé, de décrire certains outils terminologiques qui me seront utiles dans la suite de la démonstration. J’aborderai donc des généralités qui mèneront à la définition des termes employés plus loin dans cette thèse.

86

notion d’universalité du langage. La recherche du lien entre la réalité, la représentation et le langage a toujours été décrite comme la préoccupation des philosophes du langage. Ainsi Aristote considérait que les mots peuvent être différents d’une langue à l’autre mais que les états d’âme décrits par les mots sont universels de par le monde. Cette notion d’arbitraire des mots est centrale dans cette première acception de la notion de langage et de langue. La langue permet de concrétiser ce lien avec la conceptualisation. L’empirisme de Condillac précise que le concept et le mot dépendent d’images construites à partir de sensations (Rey, 1979), mais que ce choix implicite ou non du mot correspondant à cette idée ou concept peut varier, évoluer. Condillac évoque l’idée d’un signe arbitraire différent du signe naturel, ce qui une fois encore permet de valoriser

l’implication de l’interprétation de la réalité dans les processus

onomasiologiques. C’est F. de Saussure qui établit la légitime implication de ces processus pour l’évolution des langues. Depecker (2009) explique que De Saussure avait choisi de travailler sur un « état de langue », c’est-à-dire les combinaisons linguistiques mises en place, où le sens et l’idée sont indissociables. Selon Guilbert (1975:105), la prise en compte de l’abstraction du mot parlé a été puissamment aidée par le courant de pensée dont l’origine se situe dans la logique et la grammaire de Port Royal. Ainsi il commente sur le lien essentiel entre le langage et la pensée : « on peut dire en général que les mots sont des sons distincts et articulés dont les hommes ont fait des signes pour marquer ce qui se passe dans leur esprit ».

La philosophie du XVIIe siècle accentue cette définition du mot comme signe de la pensée. L’équivalence entre un mot et une idée est affirmée comme principe de la clarté du raisonnement par Condillac (in Auroux, 2008). De Saussure ensuite substitue à la correspondance simple entre une idée et un mot,

le concept de signe linguistique (Guilbert 1975:107) dont la représentation est non

plus essentiellement un segment graphique, mais une image acoustique. Ce constat permet de concrétiser et d’objectiver la distinction entre langue orale et

87

langue écrite. Martinet critique le concept de mot et démontre que l’unité mot,

quoiqu’elle existe comme unité socioculturelle dans toutes les langues de culture contemporaine, ne correspond pas véritablement à une réalité linguistique

déterminée. En effet il faut y adjoindre un critère de sens. Benveniste, grâce à

l’apport de la réflexion syntaxique sur l’usage du terme, traite alors du lien entre le mot et la phrase. Guilbert (1975 :122) cite ainsi Benveniste qui décrit le mot comme « la plus petite unité signifiante libre susceptible d’effectuer une phrase, et d’être elle-même effectuée par des phonèmes ». Dans cette thèse, le choix s’est

opéré entre le mot et le terme en faveur du terme, qui par une identité sémantique

au sein d’un système, va me permettre de faire état des représentations des orthophonistes.

Afin de mieux comprendre le lien entre réalité, terme, et idée ou concept, il est

utile de fixer quelques éléments définitoires sur les termes eux-mêmes. Tout

d’abord l’Idée est bien en lien avec une interprétation, une représentation des

objets, du réel.

« Idée est ancien pour désigner la représentation intellectuelle que l’on se fait d’une chose. *<+ Dans la philosophie médiévale, le mot a le plus souvent le sens de représentation intellectuelle, innée ou acquise *<+. Chez Descartes, l’idée n’est guère une forme, car elle a un contenu déterminé.

Dans la philosophie classique, idée a cependant une acception large, qui est

utile, mais aussi parfois peu opérante car trop vague. Elle s’oppose surtout à chose et se trouve en concurrence avec notion. » Depecker (2009:108). Si l’on considère que l’objet réel est identifiable, alors on peut admettre que

l’Idée est la représentation intellectuelle de cet objet. L’Idée possède cependant une

connotation assez éloignée des critères observables de l’objet, en ce sens qu’elle encourage à concevoir assez vaguement ce à quoi on fait référence. Ainsi si

j’émets l’Idée d’une « aphasie », j’entreprends d’évoquer en mon langage intérieur

88

En revanche, la concurrence avec notion peut apporter des informations

complémentaires. Une notion se définit (acception terminologique de l’Office de

la langue française du Québec) comme « l’unité de pensée constituée d’un ensemble de caractères attribués à un objet ou à une classe d’objets, qui peut s’exprimer par un terme ou par un symbole » (Dubois et al, 2007:330). Wüster (in Rey, 1976) la définit comme la « construction mentale utilisée pour classer les objets individuels du monde extérieur ou intérieur par une « abstraction » plus

ou moins arbitraire ». Ici, la notion possède une qualité identifiée et circonscrite,

opposable à d’autres, et permet d’être décomposée. La notion d’ « aphasie »

pourrait faire référence à une atteinte du langage, être en opposition ou comparable à d’autres troubles affectant le langage et la communication. Cette notion peut également se concevoir comme constituée de certains traits spécifiques à cet objet. Dans l’exemple de l’ « aphasie », ces traits peuvent être : la

présence du a privatif, le fait que divers étages linguistiques sont affectés, etc. La

notion reste malgré tout connotée d’un certain degré d’imprécision, d’incomplétude, laissant penser que la notion du trouble reste limitée à un certain usage terminologique.

Le concept est quant à lui admis comme étant une « construction de l’esprit ». Utilisé en logique et en linguistique, il recouvre l’idée qu’il s’agit du résultat d’une élaboration de la pensée. Frege établit que les concepts sont des objets réels, alors que Russel estime que l’on doit passer par des classes pour

pouvoir dénommer le monde abstrait. Concept est généralement employé en

français pour désigner « l’acte de pensée et l’objet de pensée (idée) qui pose un objet et le définit en tant que visée de son activité » (Rey 1979). Il existe donc en

français une différence entre une notion et un concept. L’International

Organisation for Standardisation (ISO) a travaillé à l’effort de normalisation terminologique qui a conduit à simplifier le vocabulaire utilisé, et s’est prononcée

89

terminologie descriptive ou appliquée (terminographie) mais conserve les deux

termes de concept et notion en matière de théorie. Je considère que le concept

recueille l’ensemble des distributions possibles de la représentation d’un objet, et est directement en lien avec non pas l’objet lui-même mais l’ensemble des

Documents relatifs