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CHAPITRE IV : Modélisation et anticipation du risque infectieux à méningites bactériennes en République Démocratique du Congo

1.1.1. La télédétection des poussières et des particules

Les mots pour désigner les données d'observation de la Terre sont très nombreux (données de télédétection, produits satellitaires, imagerie spatiale...). Techniquement, il est important de retenir que l’acquisition et le traitement de toutes ces données s’appuient sur un même

principe, le principe de télédétection.

Une donnée satellitaire, ou satellitale, est une donnée de géoinformation issue de la télédétection. Appliquée à l’observation de la Terre, la télédétection désigne la technique d’acquisition d’images et les techniques de traitement de ces images dans le but d’obtenir des informations sur la surface de la Terre, sans contact(s) direct(s) avec celle-ci (Figure 1).

Figure 1 : Illustration de la technique utilisée par la télédetection Source : https://cms.geobretagne.fr/content/donnees-satellitaires

Le principe de télédétection peut être schématisé ainsi : la surface de la Terre reçoit un rayonnement (par exemple émis par le soleil) et le réfléchit vers l’espace. Le rayonnement réfléchi est enregistré par un capteur (à bord d’un satellite), converti en données numériques, renvoyées à une station de réception située sur Terre. Ces données numériques, ou images, sont ensuite analysées et traitées afin d’en extraire des informations utiles (Figure 1).

Ainsi, la télédétection permet d’acquérir des informations sur la surface de la Terre, inédites et complémentaires de celles déjà couramment utilisées (données in situ, données statistiques courantes de démographie, environnementales, ou encore épidémiologiques, etc.). On peut, par exemple, cartographier et suivre l'évolution de la végétation, des surfaces bâties, des parcelles agricoles, obtenir des informations sur l'humidité des sols, sur la température de surface de la Terre, etc. Autant d'informations utiles pour établir des diagnostics et/ou orienter et évaluer des politiques locales, nationales ou régionales dans l’aménagement des territoires. Ce processus de transformation des images en informations ou services utiles et utilisables par des entreprises, des administrations publiques et les citoyens (exemple de leurs applications en agriculture moderne) est souvent présenté comme une « chaîne de valeurs » qui fait intervenir des acteurs très variés, mobilisant différentes disciplines, œuvrant dans différents secteurs et qui ont chacun leurs habitudes de travail et leur vocabulaire.

La chaîne de valeur : de l’image au produit

À partir d’images satellitaires et en faisant intervenir d’autres types de données, appelées ici données in situ (des relevés de terrain comme des données épidémiologiques, par exemple), il est possible de calculer des indices et des paramètres plus ou moins simples. À partir de ces derniers, en faisant intervenir des compétences diverses, il est alors envisageable de développer des produits, ainsi appelés produits à valeur ajoutée (Figure 2).

Le principe de télédétection peut être schématisé ainsi : la surface de la Terre reçoit un rayonnement (par exemple émis par le soleil) et le réfléchit vers l’espace. Le rayonnement réfléchi est enregistré par un capteur (à bord d’un satellite), converti en données numériques, renvoyées à une station de réception située sur Terre. Ces données numériques, ou images, sont ensuite analysées et traitées afin d’en extraire des informations utiles (Figure 1).

Ainsi, la télédétection permet d’acquérir des informations sur la surface de la Terre, inédites et complémentaires de celles déjà couramment utilisées (données in situ, données statistiques courantes de démographie, environnementales, ou encore épidémiologiques, etc.). On peut, par exemple, cartographier et suivre l'évolution de la végétation, des surfaces bâties, des parcelles agricoles, obtenir des informations sur l'humidité des sols, sur la température de surface de la Terre, etc. Autant d'informations utiles pour établir des diagnostics et/ou orienter et évaluer des politiques locales, nationales ou régionales dans l’aménagement des territoires. Ce processus de transformation des images en informations ou services utiles et utilisables par des entreprises, des administrations publiques et les citoyens (exemple de leurs applications en agriculture moderne) est souvent présenté comme une « chaîne de valeurs » qui fait intervenir des acteurs très variés, mobilisant différentes disciplines, œuvrant dans différents secteurs et qui ont chacun leurs habitudes de travail et leur vocabulaire.

La chaîne de valeur : de l’image au produit

À partir d’images satellitaires et en faisant intervenir d’autres types de données, appelées ici données in situ (des relevés de terrain comme des données épidémiologiques, par exemple), il est possible de calculer des indices et des paramètres plus ou moins simples. À partir de ces derniers, en faisant intervenir des compétences diverses, il est alors envisageable de développer des produits, ainsi appelés produits à valeur ajoutée (Figure 2).

Figure 2 : Illustration de la chaîne de valeur (de l’image satellitaire au produit final)

Source : https://cms.geobretagne.fr/content/donnees-satellitaires

La transformation d’images en produits est généralement testée dans un premier temps sur des portions de territoire restreintes sur lesquelles les chercheurs disposent de jeux de données importants (images satellitaires, photographies aériennes, relevés de terrain, etc.). On parle alors de « preuve de concept » : les chercheurs testent de nouveaux algorithmes et publient les méthodes mobilisant des images satellitaires permettant de répondre à une question donnée sur un territoire. Mais pour passer à une phase opérationnelle, il est nécessaire de généraliser ces méthodes et produits sur de plus vastes territoires, on parle alors de « mise en production ». Cette dernière soulève de nouvelles problématiques : adaptation de méthodes à différents territoires, besoin de nouvelles données de terrain (in situ) pour calibrer et valider les méthodes et produits, traitement de jeux de données très volumineux, opérationnalité et efficacité des services pour répondre à des besoins métiers.

La chaîne de valeur : du produit au service

Lorsque la preuve de la pertinence de l’utilisation des données satellitaires est effectuée sur un territoire test ou pour une question précise, d’autres acteurs autres que ceux appartenant aux

cercle académique come des administrations régionales, des chambres d’agriculture, des entreprises privées peuvent s’emparer de ces méthodes et les généraliser sur de plus grands territoires, ou les adapter à des besoins spécifiques (Figure 3).

Figure 3: Illustration de la chaine de valeur (de l’image satellitaire du produit au service) aux utilisateurs finaux dont les éco-épidémiologistes

Source : https://cms.geobretagne.fr/content/donnees-satellitaires

Dans cette chaîne de valeur théorique, les utilisateurs sont supposés s’emparer des nouvelles techniques et produits satellitaires pour construire leurs propres applications ou en intégrant de nouveaux jeux de données dans leurs propres métiers. L’épidémiologie aujourd’hui fait partie des grands secteurs qui se sont appropriés ces nouvelles techniques (Murray et al., 2018a) pour définir un champs d’application que l’on intitule la télémédecine globalement (Vujosevic and Midena, 2016 ; Begley et al., 2019).

1.2. Méthodes