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La période de transition

Dans le document Histoire du matérialisme (Page 164-200)

Chapitre premier.

Les religions monothéistes dans leur rapport avec le matérialisme.

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Disparition de l’ancienne civilisation. — Influence de l’esclavage, de la fusion des religions, de la demi-culture. — Incrédulité et superstition ; le matérialisme de la vie ; les vices et les religions pullulent. — Le christianisme. — Caractères communs aux religions monothéistes. — Doctrine mosaïque de la création. — Conception purement spirituelle de Dieu. — Opposition énergique du christia-nisme contre le matérialisme. — Esprit plus favorable du mahométisme ; l’averroïsme ; services rendus par les Arabes aux sciences physiques et naturel-les ; libre-pensée et tolérance. — Influence du monothéisme sur la conception esthétique de la nature.

La destruction de la civilisation antique, dans les premiers siècles de l’ère chrétienne, est un événement plein d’importantes énigmes, qui n’ont pas encore reçu leur complète solution.

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Quelques difficultés que l’on rencontre à jeter un coup d’œil d’ensemble sur les événements si compliqués de la période des empe-reurs romains, à s’orienter au milieu des faits les plus saillants, on est encore plus embarrassé pour apprécier dans toute leur étendue les ef-fets des p152 modifications presque imperceptibles, mais infinies en nombre, qui se produisirent dans la vie quotidienne des nations, au sein des couches inférieures de la société, au foyer des familles obscu-res de la campagnes et des villes (201).

Et cependant il est certain qu’on ne peut expliquer cette grande ré-volution que par l’état des classes moyennes et inférieures des popula-tions.

On s’est malheureusement habitué à regarder ce qu’on appelle la loi du développement en philosophie comme une force indépendante, à l’action presque mystique, qui ramène nécessairement l’esprit hu-main du faîte de la science à la nuit de la superstition, pour recom-mencer le même jeu sous des formes nouvelles et plus relevées. La force, qui développe les peuples, ressemble à celle qui régit les orga-nismes. Elle existe, mais seulement comme la résultante de toutes les forces naturelles particulières ; en l’admettant, on facilite souvent l’étude des faits, mais on masque aussi l’ignorance, et l’on tombe dans des erreurs si on la convertit en un principe nouveau et complémen-taire d’explication à côté de ces forces élémencomplémen-taires dont elle n’est que l’ensemble.

Établissons bien, une fois pour toutes, que l’ignorance ne peut pas être véritablement l’effet de la science, que le caprice et la fantaisie ne sont pas les conséquences de la méthode, enfin que la science ne ra-mène jamais à la superstition.

Nous avons vu dans l’antiquité l’aristocratie intellectuelle se sépa-rer de la multitude, sous l’influence de la civilisation, de la science et de la méthode. Le manque d’une instruction approfondie chez le peu-ple dut hâter cette séparation et la rendre plus pernicieuse.

L’esclavage qui, en un certain sens, formait la base de toute la civili-sation antique, se modifia à l’époque des empereurs ; mais plus on cherchait à améliorer cette dangereuse institution, moins elle devenait viable (202).

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Au sein des masses superstitieuses, les relations croissantes des peuples commencèrent à opérer une fusion p153 entre les croyances religieuses. Le mysticisme oriental revêtit les formes helléniques. A Rome, où affluaient les peuples vaincus, il n’y eut bientôt plus rien qui ne trouvât des croyants, rien que la majorité ne tournât en ridicule.

En face du fanatisme aveugle, on ne rencontrait que la moquerie fri-vole ou l’indifférence blasée ; la formation de partis distincts, bien disciplinés, devait être impossible, vu l’éparpillement des intérêts dans les hautes classes.

Dans cette foule pénétrèrent par une littérature incroyablement ampoulée, par les études décousues d’esprits ineptes, par les relations journalières, des éléments épars de notions scientifiques, qui produisi-rent cet état de demi-culture, que l’on voudrait retrouver comme un fait caractéristique, quoique avec moins de raison, dans notre époque même. Mais on ne doit pas oublier que précisément cette demi-culture était, avant tout, particulière aux riches, aux puissants, aux personna-ges les plus importants et aux empereurs eux-mêmes. La courtoisie la plus parfaite, l’éducation la plus raffinée, l’intelligence complète et élevée des relations sociales, ne sont que trop souvent, aux yeux du philosophe, unies à la demi-science la plus pitoyable ; et les dangers, que l’on impute aux doctrines philosophiques, se montrent effective-ment dans les couches sociales, où une demi-science, souple et dénuée de principes, se plie servilement aux penchants naturels et aux pas-sions déchaînées.

Tandis qu’Épicure, dans un élan sublime, avait jeté à ses pieds les chaînes de la religion, pour se livrer au plaisir d’être juste et généreux, on voyait maintenant paraître ces odieux favoris du moment, tels que les ont dépeints Horace, surtout Juvénal et Pétrone ; ils marchaient, le front haut, dans la voie des vices les plus contraires à la nature : où donc la malheureuse philosophie pouvait-elle trouver des protecteurs, quand des misérables de cette espèce se posaient comme épicuriens, voire même comme stoïciens ?

Le dédain des croyances populaires servit à masquer p154 la frivolité intérieure, l’absence de toute croyance et de tout vrai savoir. Le vice adopta pour devise la raillerie contre l’idée de l’immortalité de l’âme ;

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mais le vice reposait sur les mœurs du temps : il s’était formé en dépit et non à l’aide de la philosophie.

Dans ces mêmes couches sociales, les prêtres d’Isis, les thauma-turges et les prophètes, avec les jongleurs et les charlatans qui les es-cortaient, trouvaient une riche pâture ; parfois les Juifs eux-mêmes y faisaient un prosélyte (203).

La plèbe des villes, plongée dans l’ignorance, manquait de carac-tère aussi bien que les grands à demi instruits. On vit donc, à cette époque, s’épanouir dans tout son éclat le matérialisme pratique, le ma-térialisme de la vie.

Sur ce point encore, les idées dominantes ont besoin d’être éclair-cies. Il existe aussi un matérialisme de la vie qui, dédaigné par les uns, vanté par les autres, n’est pas moins digne d’attention que toute autre tendance pratique.

Quand on aspire, non à une jouissance fugitive, mais au perfec-tionnement général de la vie ; quand l’énergie de l’esprit d’entreprises matérielles est dirigée par un calcul judicieux, qui étudie les condi-tions essentielles de chaque entreprise et sait ainsi atteindre le but, alors on voit se réaliser des progrès gigantesques, comme ceux qui, dans l’espace de deux siècles, ont fait la grandeur de l’Angleterre ac-tuelle, et qui dans Athènes, à l’époque de Périclès, s’associèrent au plus brillant développement de la vie intellectuelle qui ait jamais été atteint par un peuple.

Tout autre était, dans la Rome des empereurs, le matérialisme qui se développa pareillement à Byzance, à Alexandrie et dans les autres villes importantes de l’empire. La question d’argent dominait ici éga-lement les masses, où les individus, dans leur mutuel isoéga-lement, étaient dévorés par cette cupidité qu’ont si bien dépeinte Horace et Juvénal ; mais on n’y trouvait pas ces grands principes du développe-ment de l’énergie nationale, de l’exploitation solidaire des ressources naturelles, qui p155 ennoblissent les tendances matérielles d’une épo-que : s’ils ont pour point de départ la matière, ils provoépo-quent le dé-ploiement de la force qui est en elle. Au lieu de ce matérialisme pros-père et vigoureux, Rome ne connaissait que celui de la putréfaction.

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La philosophie s’accommode du premier comme de tout ce qui a des principes ; mais elle disparaît ou plutôt elle a déjà disparu quand se produisent les excès abominables que nous nous abstiendrons de dé-crire.

Mentionnons cependant un fait incontestable : dans les siècles qui furent souillés par les monstruosités d’un Néron, d’un Caligula et d’un Héliogabale, la philosophie la plus négligée, la plus antipathique à l’esprit du temps, fut précisément celle qui, entre toutes, exigeait le plus grand sang-froid, la contemplation la plus calme, les recherches les plus sensées, les plus pures, les moins poétiques : la philosophie de Démocrite et d’Épicure (204).

L’époque de Périclès vit fleurir la philosophie matérialiste et sen-sualiste de l’antiquité, dont les fruits mûrirent dans l’école d’Alexandrie, durant les deux siècles qui précédèrent l’ère chrétienne.

Mais lorsque, sous les empereurs, les masses furent en proie au double vertige des vices et des mystères, la sagesse ne trouva plus de disciple sensé, et la philosophie mourut de mort naturelle. On sait qu’à cette époque prédominaient, des systèmes néoplatoniciens et néopy-thagoriciens, où se mêlaient à maints généreux éléments du passé le fanatisme et le mysticisme de l’Orient. Plotin rougissait d’avoir un corps, et ne voulut jamais dire à quels parents il avait dû le jour. Le mouvement antimatérialiste atteint ici son apogée dans la philoso-phie ; mais cette opposition était toute-puissante en particulier sur le terrain de la religion auquel elle appartenait réellement. Depuis les formes les plus pures jusqu’aux formes les plus hideuses, on ne vit jamais une plus grande diversité de religions que dans les trois pre-miers siècles qui suivirent la naissance du Christ. Il ne faut donc pas s’étonner si les philosophes de ce temps-là se posèrent en prêtres et en apôtres. Les stoïciens, dont p156 la doctrine avait dès le principe une teinte théologique, entrèrent les premiers dans cette voie et conservè-rent leur prestige plus longtemps que les autres écoles ; mais ils fini-rent par être dépassés et refoulés, et les mystiques ascètes du néopla-tonisme restèrent maîtres des âmes (205).

On a souvent dit que l’incrédulité et la superstition se produisaient et s’alimentaient l’une l’autre ; cependant il ne faut pas ici se laisser

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éblouir par l’éclat de l’antithèse. Pour trouver la vérité, il faut exami-ner avec soin les causes spécifiques, et tenir compte de la différence des temps et des circonstances.

Quand un système scientifique, fondé sur des principes solides, sé-pare, à l’aide d’arguments décisifs, la foi d’avec la science, il exclut à bien plus forte raison les formes vagues de toute superstition. Mais l’antithèse précitée est vraie aux époques et dans les classes sociales, où les études scientifiques sont bouleversées et morcelées, comme le sont les formes nationales et primitives de la religion. Ainsi arriva-t-il à l’époque des empereurs.

Il n’y avait en effet aucune tendance, aucun besoin de la vie, aux-quels ne correspondît une forme religieuse particulière ; mais à côté des fêtes voluptueuses de Bacchus, des mystères occultes et séduisants d’Isis, se développait en silence et de plus en plus l’amour d’un ascé-tisme rigide, qui professait le renoncement au monde.

Un individu blasé, après avoir épuisé toutes les jouissances, n’est plus sensible qu’au charme de la nouveauté, à celui d’une vie d’austérités et d’ascétisme : il en fut de même de la société antique.

Naturellement cette nouvelle direction, contrastant de la manière la plus tranchée avec le sensualisme joyeux du vieux monde, conduisit au parti extrême : fuir la société et renoncer à soi-même (206).

Le christianisme, avec sa doctrine merveilleusement attrayante du royaume qui n’est pas de ce monde, vint à point pour les hommes bla-sés. La religion des opprimés et des esclaves, de ceux qui vivaient dans les travaux et les souffrances, séduisit aussi le riche avide de jouissances, p157 pour qui le plaisir et la richesse n’avaient plus de charmes. Au principe du renoncement vint se joindre celui de la fra-ternité universelle, qui ouvrit de nouvelles sources de jouissances mo-rales aux cœurs que l’égoïsme avait desséchés. L’aspiration de l’âme errante et isolée vers une forte solidarité et vers une foi positive fut satisfaite. L’union des fidèles, l’imposante unité des communautés sous la diversité infinie de leurs ramifications dans toute l’étendue de l’empire, firent, pour la propagation de la nouvelle religion, encore plus que la multitude des histoires merveilleuses, racontées et facile-ment accueillies comme vraies. Le miracle était en général bien moins

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un instrument de propagande qu’une satisfaction supplémentaire, un besoin invincible de la foi, dans un temps passionné et crédule au delà de toute expression pour les prodiges. Sous ce rapport, non seulement les prêtres d’Isis et les mages faisaient concurrence au christianisme, mais encore des philosophes se posaient, comme thaumaturges et apô-tres, envoyés de Dieu. Ce que les temps modernes ont vu faire à un Cagliostro et à un Gassner n’est qu’une faible image des merveilles accomplies par un Apollonius de Tyane, le plus célèbre des prophètes, dont les miracles et les prédictions sont admis en partie, même par Lucien et Origène. Mais ici encore on s’aperçut que la vertu durable de faire des miracles n’appartient qu’au principe simple et logique : telle fut la nature du miracle qui réunit lentement et progressivement les nations et les religions morcelées autour des autels du Christ (207).

En annonçant l’Évangile aux pauvres, le christianisme bouleversa le monde antique de fond en comble (208). Ce qui doit être visible et se réaliser à la fin des temps, les âmes crédules le virent en esprit : le royaume de l’amour, où les derniers seront les premiers. Au rigide droit romain, qui édifiait l’ordre sur la force et faisait de la propriété le fondement inébranlable de la société humaine, vint s’opposer, avec une puissance irrésistible, le précepte impérieux de renoncer à toute propriété, d’aimer son ennemi, de p158 sacrifier ses trésors et d’estimer autant que soi-même le criminel suspendu à la potence.

Un inexprimable sentiment d’horreur saisit le monde antique en face de ces doctrines (209), et les souverains firent de vains efforts pour étouffer, par de cruelles persécutions, une révolution qui renver-sait tout l’ordre de choses existant et se riait de la prison, des bûchers, de la religion et des lois. Avec l’audace inspirée par l’assurance de la rédemption, qu’un Juif, coupable du crime de lèse-majesté, mort du supplice des esclaves, avait apporté du ciel même comme un don gra-cieux du Père éternel, cette secte conquit pays sur pays ; et, fidèle à son principe fondamental, elle sut peu à peu faire entrer au service de la nouvelle croyance même les idées superstitieuses, les penchants sensuels, les passions, les principes juridiques du paganisme, qu’elle ne pouvait anéantir. A la place de l’Olympe, si riche en mythes, on vit surgir les saints et les martyrs. Le gnosticisme apporta les éléments d’une philosophie chrétienne. Des écoles de rhéteurs chrétiens

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s’ouvrirent pour tous ceux qui cherchaient à concilier la civilisation antique avec la foi nouvelle. De la simple et sévère discipline de l’Église naissante sortirent les éléments de la hiérarchie. Les évêques accaparèrent les richesses et menèrent une vie orgueilleuse et mon-daine ; la populace des grandes villes s’enivra de haine et de fana-tisme. On négligea de soigner les pauvres, et le riche usurier se main-tint en possession de ses rapines à l’aide de la police et des tribunaux.

Bientôt les fêtes chrétiennes égalèrent en faste et en magnificence cel-les du paganisme déclinant ; et la dévotion, unie à l’effervescence de passions désordonnées, menaça d’étouffer, dans son germe, la nou-velle religion. Mais elle ne l’étouffa pas. Le christianisme sut toujours sortir victorieux de sa lutte contre les puissances ennemies. Même la philosophie de l’antiquité, qui, après s’être mêlée aux eaux troublées du néoplatonisme, s’était répandue sur le monde chrétien, dut s’adapter à ce nouveau milieu. Et tandis que, par une contradiction manifeste, p159 la ruse, la trahison et la cruauté contribuèrent à fonder l’État chrétien, la conviction que tous les hommes étaient également appelés à une existence supérieure n’en resta pas moins la base fon-damentale de l’histoire des peuples modernes. « Ainsi, dit Schlosser, même l’erreur et la fourberie humaines devinrent les moyens par les-quels la divinité fit sortir une vie nouvelle des débris putréfiés de l’ancien monde (210). »

Il s’agit maintenant d’examiner quelle influence le principe chré-tien complètement développé dut exercer sur le matérialiste. Dans cet examen, nous devrons tenir compte du judaïsme et surtout du maho-métisme.

Ces trois religions ont un trait commun : le monothéisme.

Pour le païen qui voit les dieux partout et s’habitue à regarder cha-que phénomène de la nature comme une preuve de leur intervention continuelle, les difficultés, que rencontre sur son chemin l’explication matérialiste des choses, se comptent par milliers comme le nombre des divinités. Aussi, lorsqu’un savant a conçu la pensée grandiose que tout ce qui existe, existe en vertu de la nécessité, qu’il y a des lois auxquelles la matière immortelle est soumise, toute conciliation avec la religion devient impossible. On doit donc regarder presque comme

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insignifiante la tentative de médiation faite par Épicure : bien plus lo-giques étaient les philosophes qui niaient l’existence des dieux. Le monothéisme occupe, vis-à-vis de la science, une autre position. Nous avouons que, lui aussi, admet une conception grossière et matérielle, qui attribue à Dieu, assimilé à l’homme, une intervention particulière et locale dans chaque phénomène de la nature. Cela est d’autant plus vrai qu’ordinairement chaque homme ne pense qu’à soi et à ce qui l’entoure. L’idée de l’ubiquité reste, dans ce système, presque une vaine formule ; et l’on a de nouveau, en réalité, d’innombrables divi-nités, sous la réserve tacite qu’on peut toutes les considérer comme n’en formant qu’une seule.

p160 A ce point de vue, qui est à vrai dire celui de la foi du charbon-nier, la science reste aussi impossible qu’elle l’était sous le règne de la foi païenne.

Mais lorsque, d’une façon libre et grandiose, on attribue à un seul et même Dieu la direction unique du monde, la corrélation des choses par le lien de la cause à l’effet devient non-seulement admissible, mais elle est encore une conséquence nécessaire de l’hypothèse. Si je vois quelque part en mouvement des milliers de roues et que je conjecture qu’un seul homme leur imprime le mouvement, j’en devrai conclure que j’ai devant moi un mécanisme, dans lequel le mouvement de la moindre pièce est déterminée invariablement par le plan de l’ensemble. Cela posé, il faut encore que je connaisse la structure de la machine et que j’en comprenne la marche, du moins pièce par pièce ; le terrain de la science se trouve ainsi libre pour le montent.

Grâce à cette hypothèse, on put développer la science et l’enrichir de matériaux positifs pendant des siècles, avant de se croire obligé à conclure que cette machine n’était qu’un perpétuel mobile. Une fois formulée, cette conclusion devait paraître confirmée par un tel nombre de faits qu’à côté d’eux, l’arsenal des anciens sophistes nous semble bien faible et bien pauvre.

Ici nous pouvons comparer le monothéisme à un lac immense, qui reçoit les flots de la science, jusqu’au moment où soudain ils com-mencent à percer la digue (211).

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Le monothéisme offre un autre avantage. Son principe fondamen-tal possède une souplesse dogmatique et présente une telle richesse d’interprétations spéculatives qu’il peut continuer à alimenter la vie

Le monothéisme offre un autre avantage. Son principe fondamen-tal possède une souplesse dogmatique et présente une telle richesse d’interprétations spéculatives qu’il peut continuer à alimenter la vie

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