LA FORMATION PROFESSSIONNELLE ET L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

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pourcentage. En 2018, le taux de réussite au BFEM est de 69,2% chez les garçons et de 68,5% chez les filles ; soit un écart de moins 1 point de pourcentage.

Par rapport aux IEF, Saraya présente le plus fort taux de réussite au BFEM avec 74,0%

en 2017 et 74,3% en 2018. Dans le département de Saraya, le taux de réussite des garçons est plus élevé que celui des filles alors qu’à Salémata, celui des filles est plus élevé que celui des garçons.

Pour la réussite au Bac, le taux est passé de 23,3% en 2017 à 26,6% en 2018. Durant cette dernière année, le taux de réussite des garçons (29,0%) est plus élevé que celui des filles (20,0%).

Tableau III-22 : Taux de réussite au BFEM selon le sexe et au bac en 2016 Circonscription

administrative Sexe BFEM BAC

2017 2018 2017 2018

IEF Kédougou

Garçons 55,3 74,4 ND 27,1

Filles 50,2 74,2 ND 19,5

Ensemble 53,1 74,3 ND 25

IEF Salémata

Garçons 82,7 52,7 ND 37,4

Filles 85,1 55,6 ND 22,8

Ensemble 83,7 54,0 ND 33

IEF Saraya

Garçons 53,8 67,6 ND 31,4

Filles 43,8 58,8 ND 16,7

Ensemble 51,6 65,5 ND 29,6

Région de Kédougou

Garçons 59,9 69,2 ND 29,0

Filles 56,0 68,5 ND 20,0

Ensemble 58,4 68,9 23,3 26,6

Source : IA de Kédougou, 2018

III.4. LA FORMATION PROFESSSIONNELLE ET

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durant ces deux années. Elles sont également réparties selon le statut. Les structures publiques, tout comme privées, représentent 50% du total des structures de FTP ; soit trois structures publiques. Par rapport au département, celui de Kédougou concentre le plus grand nombre avec cinq structures dont deux publiques et trois privées. Le département de Salémata compte une seule structure publique de FPT. A l’opposée, le département de Saraya ne dispose d’aucune structure de FPT.

Tableau III-23 : Evolution du nombre d'établissements de l'enseignement technique et professionnel

Circonscription administrative

2017 2018

Public Privé Total Public Privé Total

Kédougou 2 3 5 2 3 5

Saraya 0 0 0 0 0 0

Salémata 1 0 1 1 0 1

Région de Kédougou 3 3 6 3 3 6

Source : IA de Kédougou, 2018

III.4.2. LE PERSONNEL ET LES ELEVES DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL

L’Enseignement Technique et Professionnel (ETP) est conduit par les structures de FPT publiques ou privées. Au niveau des structures de FPT publiques, l’effectif du personnel enseignant est constitué de 37 personnes (dont 30 dans le département de Kédougou et 7 dans celui de Salémata), inégalement réparties selon les filières. De même, les structures privées font appel aux intervenants du public pour dispenser certains cours.

Le nombre total de personnes intervenant dans le privé est de 16 personnes exerçant toutes dans le département de Kédougou.

Par rapport au nombre d’élèves, le département de Salémata compte 101 apprenants répartis principalement dans deux domaines que sont la Santé, Hygiène et Sécurité avec 58 élèves, la restauration avec 21 élèves, coiffure (9 élèves) et couture (8 élèves).

Dans le département de Kédougou, l’effectif des élèves de l’EPT est 739 en 2018. Ces élèves sont généralement dans la filière STEG (185 élèves ; soit 25,0%), de la restauration (135 élèves ; soit 18,3%), de l’électrotechnique (72 élèves ; soit 9,7%), de la couture (53 élèves, soit 7,2%), de l’électromécanique (48 élèves ; soit 6,5%), de la bureautique (35 élèves ; soit 4,7%), CGEA (34 élèves, soit 4,6%), de la coiffure (18 élèves ; soit 2,4%). La filière génie civile occupe un peu moins de 1% des élèves.

Cependant toutes les autres filières ne comptent aucun élève.

SES de la région de Kédougou, Ed. 2017-2018 | EDUCATION ET FORMATION 56 Tableau III-24 : Répartition de l’effectif du personnel et des élèves de l'enseignement technique et professionnel selon la filière

Filières Personnel public Personnel privé Nombre d'élèves Kédougou Salémata Kédougou Salémata Kédougou Salémata Fabrication

mécanique 2 0 0 0 61 0

Electrotechnique 6 0 0 0 72 0

Electromécanique 0 0 0 0 48 0

Construction

mécanique 2 0 0 0 0 0

STEG 5 0 0 0 185 0

Structure métallique 2 0 0 0 0 0

CGEA 5 0 0 0 34 0

Bureautique 0 0 4 0 35 0

Agri élevage 0 0 12 0 92 1

Génie civile/Dessin

bat 2 0 0 0 6 0

Santé hygiène et

sécurité 0 0 0 0 0 53

Couture 2 2 0 0 53 8

Coiffure 1 1 0 0 18 9

Restauration 3 4 0 0 135 30

Total 30 7 16 0 739 101

Source : IA de Kédougou, 2018

III.4.3. LA REUSSITE AU BAC TECHNIQUE

Le taux de réussite aux examens de l’enseignement technique est passé de 48,8% en 2017 à 70,8% en 2018. Toutefois, une baisse de 19 candidats a été notée entre ces deux années passant de 84 candidats en 2017 à 65 en 2018.

Le taux de réussite au bac de la série S3 est de 100% en 2017 et 2018, celui de la T1 est passé de 80,0% en 2017 à 87,5% en 2018 et celui de la T2 est passé de 75,0%

en 2017 à 87,5% en 2018. En 2017 et 2018, la série G a le taux de réussite le plus faible, il est passé de 38,9% à 64,6%. Cependant, elle compte plus de 73% du nombre total de candidat.

Tableau III-25 : Résultats du baccalauréat technique en 2015 et 2016

Séries Nombre de candidats Nombre d'admis Taux de réussite (en %)

2017 2018 2017 2018 2017 2018

G 63 48 24 31 38,9 64,6

T1 10 8 8 7 80,0 87,5

T2 8 8 6 7 75,0 87,5

S3 3 1 3 1 100,0 ^100,0

Total 84 65 41 37 48,8 70,8

Source : IA de Kédougou, 2018

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Conclusion

Le secteur de l’éducation est marqué en 2015, par une reprise timide des indicateurs de qualité, notamment de réussite avec comme illustration une hausse du taux d’achèvement du primaire. Pour le BFEM, une amélioration est observée avec un taux de réussite qui est passé de 50,2% en 2017 à 63,0% en 2018. Pour le baccalauréat, le taux de réussite s’est fortement amélioré en passant de 18,8% en 2017 à 37,4% en 2018 ; soit une augmentation de 18,5 points. Les résultats du bac technique se sont fortement améliorés avec un taux de réussite qui a presque doublé passant de 35,8%

en 2017 à 62,7% en 2018.

En définitive, l’éducation et la formation dans la région font face à des contraintes liées notamment à l’étendue de la région, à son enclavement, mais également à son relief accidenté conjugué à un déficit en infrastructures éducatives de base dans presque toute la zone frontalière, ce qui laisse apparaitre des défis à relever parmi lesquels :

 La poursuite de l’élargissement de la carte préscolaire surtout dans les départements de Saraya et Salémata et la résorption des abris provisoires ;

 La satisfaction des prévisions en termes de recrutement d’enseignants ;

 Le développement de mesures incitatives envers les communautés, les partenaires sociaux et techniques pour la scolarisation et le maintien des filles à l’école ;

 La réduction considérable des déperditions scolaires liées aux abandons, surtout dans le département de Saraya ;

 La promotion des disciplines, séries et filières scientifiques et techniques au moyen secondaire.

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