• Aucun résultat trouvé

Seulement parcs Seulement cages mobiles

3.1 Les parcs

3.2.2 L’organisation des déplacements des cages mobiles

3.2.2 L’organisation des déplacements des cages mobiles

D’après les observations, le déplacement des cages n’est pas toujours bien organisé. Il a été décidé que l’organisation en ligne était la plus judicieuse afin de pouvoir repérer une cage facilement, ne pas marcher devant les cages pour éviter les contaminations croisées, et l’aplatissement de l’herbe, et enfin faciliter l’accès à l’ensemble des cages pour les opérations quotidiennes (Figure 35).

Figure 35 : Une seule ligne de cages mobiles sur une pâture en cuniculture AB

Trois exemples de rotations optimisées ont été conçu (Figure 36) :

- Rotation 1a : Les cages ou groupes de cages sont placés côte-à-côte sur une

première moitié de champs. Quotidiennement, elles avancent sur cette première bande de pâture à raison de la longueur de la cage. Après 1 mois minimum (réglementation) et arrivées en bout de champ, les cages sont déplacées de telle manière à avancer sur la seconde moitié de la pâture (sens inverse).

- Rotation 1b : C’est une variante de la rotation 1a élaborée afin de limiter le déplacement des cages sur de longues distances en fin de champ. Les cages sont placées côte-à-côte en laissant l’espace d’une cage entre chacune. De même que précédemment les cages sont avancées chaque jour. Arrivées en bout de champ, au lieu de mouvoir l’ensemble de la ligne ; il suffit de décaler chaque cage pour parcourir la bande enherbée juxtaposée à celle qui vient d’être pâturée.

- Rotation 2 : Au lieu d’avoir un retournement des cages une fois par mois et de parcourir le champ dans les deux sens, cette rotation demande de ramener l’ensemble des cages en début de champs tous les 2 mois minimum (réglementation).

Figure 34 : Abri au sol Figure 33 : Abri à hauteur

71

3.2.3 Les outils d’aide au déplacement des cages

Déplacer les cages est une tâche quotidienne, chronophage, répétitive et pénible. Le fait de pouvoir déplacer plusieurs cages en un seul mouvement constitue un gain de temps important. Suite à un brainstorming, l’idée sélectionnée et développée pour améliorer le confort de travail de l’éleveur est appelée l’enrouleur. Cette option semble être la plus économique et faisable parmi les idées énoncées. Pour modéliser le principe, nous avons de nouveau recours aux Lego®. Les autres idées sont brièvement expliquées en Annexe 8.

L’outil est composé de plusieurs éléments à assembler selon l’utilisation qui en est faite (disposition des cages, nombre de cages, etc., possibilités financières) (Figure 37) :

- Le système de contrôle (1) se compose de deux éléments :

o Un mécanisme pour mettre en route la marche avant ou la marche arrière de l’enrouleur ; relié aux roues motrices.

o Un mécanisme pour enrouler les cages autour de l’axe rotatif afin de lever les cages pour les déplacer.

- Le système de roulement (2) : soit des roues motrices ou non, suivant les difficultés que présente le terrain (pente, relief).

- Les piliers (3) : support des systèmes de contrôles, des roues et de l’axe rotatif. - L’axe rotatif (4) : étant donné la longueur de l’axe pour couvrir un ensemble de

cages, il serait intéressant d’avoir plusieurs éléments jointifs. Les pièces de liaisons entre deux pièces pleines peuvent avoir plusieurs tailles et être réglables. Le principe des béquilles, avec deux tubes qui coulissent et sont bloqués par des loquets serait une solution intéressante.

- Le raccord axe-cage (5) permet d’attacher les cages (l’avant ou l’arrière) à l’axe rotatif. Pour la rotation 1b, il suffirait de décaler l’attache sur l’axe en fin de champ pour faire repartir les cages sur la bande enherbée adjacente.

Figure 36 : Exemple de 3 rotations différentes pour des cages mobiles

72 Figure 37 : Eléments de l’enrouleur, aide au déplacement des cages mobiles en

cuniculture AB

Au niveau du fonctionnement, les cages sont alignées et rattachées à l’enrouleur. Suivant le nombre de cages et l’organisation, un enrouleur déplace toutes les cages ou un groupe de cages. La figure 38 reprend le fonctionnement avec seulement une cage. La première étape est de relever la cage en enroulant l’accroche autour de l’axe (1). Une fois relevée et en équilibre sur ses roues, la cage est tirée par l’enrouleur sur quelques mètres afin d’offrir de l’herbe fraiche aux lapins (2). Enfin, une fois l’enrouleur arrêté, la cage est déposée au sol suite à la rotation inverse de l’axe rotatif (3).

Figure 38 : Fonctionnement de l’enrouleur, aide au déplacement des cages mobiles en cuniculture AB

73 En fin de champ, comme présenté dans la Figure 39, l’enrouleur permet d’effectuer facilement les rotations 1b et 2. En effet, dans le cas de la rotation 1b, il suffit d’inverser l’attache de la cage d’une part pour faire repartir la cage en sens inverse ; et d’autre part de décaler l’attache de l’axe de manière à amener la cage sur la bande enherbée adjacente. Dans le cas de la rotation 2, inverser l’attache de la cage reste nécessaire mais pas de décaler l’attache de l’axe puisque le mouvement voulu est de remonter la bande dans son intégralité jusqu’au début du champ.

Figure 39 : Gestion de la fin de champ avec l’enrouleur, aide au déplacement des cages mobiles en cuniculture AB

De plus, quel que soit l’outil choisi, nous pouvons imager y rattacher d’autres tâches quotidiennes comme l’apport d’eau aux animaux ou fournir de l’ombre. Dans tous les cas, plus les fonctionnalités seront nombreuses, plus les éleveurs y verront de l’intérêt à investir financièrement dans un large plan de bricolage.