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d g = diamètre en l’arbre de surface terrière moyenne en cm

4.5. L ES LIMITES DE L ’ ÉTUDE

Cette étude s’est limitée à l’arboretum de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts de Mbalmayo qui est de très faible superficie pour pouvoir être représentatif d’une zone agro-écologique. En plus, le nombre d’arbres qui a été considéré pour la construction des tarifs de cubage est également très réduit pour être représentatif d’un peuplement forestier et encore moins d’un modèle de plantation.

Pour ce qui est de l’enquête au après des populations riveraines dont les interventions auraient un certain impact sur le développement des plantations forestières, l’échantillon choisi est également assez réduit et l’aire de l’enquête s’est limité au quartier Oyak. Le temps imparti pour mener l’étude et les moyens dont nous disposions n’ont pas permis par ailleurs d’étendre l’analyse sur plusieurs plantations et de pouvoir enquêter un nombre important d’individus dans les zones où des plantations forestières ont été établies.

Pour combler ce manque, nous recommandons que d’autres études similaires soient entreprises dans différentes régions afin de collecter plus d’informations sur les plantations. Ceci permettra d’enrichir la base de données et de produire des informations fiables pouvant être mise à la disposition des pouvoirs publics, des communautés locales et des privés en vue de la relance des plantations au Cameroun.

Pierre André Owona Ndongo

Mémoire de Master en sciences et technologies agronomie et agroalimentaire. Option Foresterie Rurale et tropicale

Evaluation de la potentialité des plantations forestières au Centre-Sud Cameroun : résultats des mesures effectuées dans l’arboretum de Mbalmayo et des enquêtes menées en périphérie de sa réserve.

5. CONCLUSION

Notre étude montre qu’un grand nombre d’essences qui ont été introduites dans l’arboretum de Mbalmayo se comportent bien en plantation dans cet environnement. Parmi les quinze essences forestières de bois d’œuvres que nous avons étudiées, le Sapelli présente particulièrement de nombreux nœuds de reprise de croissance dus aux attaques d’insectes et semble peu adapté à ce type de plantation. En plus le Sapelli et l’Eyong sont les seules essences parmi les quinze étudiées à présenter une très faible croissance, montrant ainsi peu d’adaptation à notre zone d’étude. Les différents scénarios utilisés pour l’analyse économique démontrent que les plantations forestières sont une opportunité pouvant présenter de nombreux avantages économiques tant pour les opérateurs privés que pour l’Etat. Les plantations forestières présentent également d’autres avantages sociaux, fauniques, environnementaux et écologiques qui ne sont pas forcément transposables en terme de francs CFA dans une analyse économique mais, qui devraient être pris en compte dans l’estimation des bénéfices des issues des plantations forestières. Cependant, les effectifs par essence, sur lesquelles notre étude a été faite sont trop réduit et ne permettent pas d’établir des tarifs de cubage et accroissements définitifs pour ces différentes essences. Il est donc vivement recommandé que d’autres études soient menées dans ce sens afin de consolider les informations que nous avons produite dans ce travail de mémoire. Néanmoins, nos résultats constituent des informations pouvant contribuer au calcul de la possibilité des essences que nous avons étudié à Mbalmayo et servir ainsi d’outil d’aide à la décision quant à la réalisation des projets de reboisement.

Pierre André Owona Ndongo

Mémoire de Master en sciences et technologies agronomie et agroalimentaire. Option Foresterie Rurale et tropicale

Evaluation de la potentialité des plantations forestières au Centre-Sud Cameroun : résultats des mesures effectuées dans l’arboretum de Mbalmayo et des enquêtes menées en périphérie de sa réserve.

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Pierre André Owona Ndongo

Mémoire de Master en sciences et technologies agronomie et agroalimentaire. Option Foresterie Rurale et tropicale

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