Ci-après sont analysés les risques d’explosion externe, d’incendie externe, de dégagement externe de produits toxiques et radioactifs.
L’analyse des risques liés à l’exploitation de Flamanville 1 et 2 vis-à-vis de Flamanville 3 est présentée dans le paragraphe §8.3.4.
8.3.1. Méthode
Le recensement des installations industrielles (ICPE) et des voies de communication est réalisé dans un rayon de 10 km autour de la centrale. Dans le cas particulier du transport maritime, on considère qu’un navire peut dériver depuis une route plus lointaine et créer, après sa dérive, une agression dans le périmètre de 10 km. Les voies maritimes en dehors du périmètre d’étude de 10 km sont donc aussi retenues.
Les agressions retenues depuis les installations industrielles ou les voies de communication sont les suivantes :
• l’incendie : flux thermique à courte distance, émission de fumées toxiques à plus longue distance,
• l’explosion d’un nuage de gaz dérivant ou non (explosion sur place),
• la dérive d’un nuage de produit toxique.
Les différentes agressions sont envisagées sur des cibles, constituées de l’ensemble des bâtiments, structures et équipements nécessaires aux trois fonctions de sûreté définies dans la RFS I.2.d :
• arrêt du réacteur et évacuation de la puissance résiduelle,
• stockage du combustible usé,
• traitement et confinement des effluents radioactifs.
Lorsqu’il n’est pas possible d’étudier les conséquences de l’agression sur une portion de cible, on prend en compte par conservatisme le bâtiment qui l’abrite.
8.3.1.1. Sélection des produits
Les produits dangereux sont sélectionnés en premier lieu à partir du code danger de la matière. Ne sont retenus que les produits présentant un 1 (risque d’explosion en masse), un 3 (risque d’inflammabilité) ou un 6 (risque toxique) dans leur code danger Plus particulièrement, par type d’agression :
• pour les scénarii de dérive de nuage, sont retenus tous les produits facilement dispersables (produits gazeux). Les produits liquides dont la température d’ébullition est inférieure à 100°C sont également pris en compte (existence d’une phase gazeuse au-dessus du liquide). Pour le cas particulier du transport maritime, les produits liquides miscibles à l’eau ou de densité supérieure à 1 sont écartés,
• pour les scénarii de dérive de nuage toxique, le critère de sélection d’un produit est basé sur l’IDLH (Immediatly Dangerous for Life or Health) qui doit être inférieure à 1000 ppm,
• pour les scénarii d’incendie, tous les produits inflammables liquides (présence du chiffre 3 dans le code danger) sont retenus.
• pour les scénarii d’explosion sur place sans dérive de nuage les produits retenus sont ceux de la classe 1 et ceux de la classe 3 (cuves mal dégazées).
8.3.1.2. Quantification des scénarii 8.3.1.2.1. Evaluation déterministe
L’analyse d’un scénario avec dispersion gazeuse prend en compte les étapes suivantes :
3.3
• écoulement vers l’extérieur pouvant se faire sous forme liquide, gazeuse ou en brouillard diphasique,
• vaporisation instantanée due à la détente du produit libéré, formation et extension d’une nappe de liquide sur le sol ou sur l’eau, évaporation de cette nappe,
• dérive et dispersion atmosphérique du nuage gazeux ainsi formé,
• explosion du mélange ou intoxication des opérateurs en salle de commande,
• détermination de la distance d’impact qui correspond à la distance d’atteinte du seuil de surpression de 100 mbar (nuage explosible) ou à la distance atteinte par le nuage avec une concentration suffisante pour provoquer l’intoxication des opérateurs en salle de commande (nuage toxique).
Nota : le seuil de 50 mbar représente le seuil minimal de référence retenu dans le cadre de la RFS I.2.d. Cependant la conception de l’enceinte réacteur et la protection envisagée des différentes fonctions de sûreté permet de repousser ce seuil à 100 mbar. Les résultats sont présentés pour 50 mbar.
Pour les scénarii d’incendie, on calcule le flux surfacique reçu par la cible. Le flux surfacique de référence est de 3 kW/m2, seuil qui correspond à la limite des effets réversibles sur l’homme.
Pour les scénarii d’explosion sur place, la surpression est calculée au moyen de l’équivalent TNT, sans faire intervenir de dérive de nuage au préalable.
Lorsque la distance d’impact est supérieure à la distance entre la source de l’accident et le bâtiment réacteur minorée de 200 m (distance entre le réacteur et la station de pompage), l’étude probabiliste est nécessaire. Dans le cas contraire, le risque peut être écarté et l’étude probabiliste du scénario n’est pas réalisée.
8.3.1.2.2. Evaluation probabiliste
L’évaluation probabiliste est réalisée pour les scénarii qui conduisent à une distance d’impact supérieure à la distance source – bâtiment réacteur (BR) minorée de 200 m (voir § précédent).
L’analyse probabiliste consiste à évaluer la fréquence d’occurrence d’un accident tout en prenant en compte les fréquences d’occurrence des conditions météorologiques qui régissent la dispersion du nuage toxique ou explosif (cas de la dérive du nuage).
Pour le transport maritime, l’équation intègre la probabilité de dérive du navire jusqu'à la zone d‘échouage dans un temps de 12 h.
8.3.1.3. Exploitation des résultats
Les résultats probabilistes des scénarii sont sommés par famille
(transport par canalisation, voies de communication, installations industrielles). Pour chaque famille, la probabilité d’agression est comparée au seuil de quelques 10-7/an.tranche donnée par la RFS I.2.d. La probabilité résultante (la somme des trois familles) ne doit pas dépasser quelques 10-6/an.tranche.
Le dépassement d’un des seuils fixés par la RFS nécessite la mise en place de mesures complémentaires de protection afin de ramener le risque à un niveau acceptable.
8.3.2. Analyse déterministe : Résultats
8.3.2.1. Résultat du recensement des risques liés à l’environnement industriel et aux voies de communication
L’environnement industriel dans un périmètre de 10 km est composé principalement d’ICPE soumises à déclaration, dont l’activité est centrée sur l’élevage et l’agriculture. Il n’y a pas d’ICPE soumise à autorisation dans un périmètre de 5 km ni d’ICPE soumise à autorisation avec servitude dans le périmètre de 10 km.
Il existe une seule canalisation de gaz naturel alimentant le village de Les Pieux.
Le réseau routier est composé de départementales et de routes plus petites. Le trafic routier de matières dangereuses est limité (environ 600 camions de GPL et d’essence par an, 1400 camions de gazole par an sur la D650, environ 265 camions de GPL et 212 camions d’essence par an sur la D23 et la D4).
A contrario sur les voies maritimes de la Manche, le trafic est très développé avec plus de 60000 navires par an, cumulés sur les voies montantes et descendantes. Le détail de la répartition des navires et des matières dangereuses transportées est présenté dans le sous-chapitre 2.2.
Le recensement des activités et des types de produits qui circulent dans l’environnement du site permet de construire les scénarii susceptibles de porter atteinte aux fonctions de sûreté de la tranche EPR. Ces scénarii sont regroupés en 4 catégories (voir §8.3.1) :
• dérive d’un nuage explosible,
• explosion sur place,
• incendie,
• dérive d’un nuage toxique
8.3.2.2. Dérive d’un nuage explosible
Les scénarii quantifiés de manière déterministe sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Evaluation déterministe pour les scénarii d’explosion après dérive d’un nuage explosible
Code
matière Produit Origine de l’accident Type d’accident Distance source - BR1
Sans dérive du nuage 300 m 4950 m 490 m
Oui 1077 Propylène Zone d’échouage
(navire gaz liquéfié)
Avec dérive du nuage
Sans dérive du nuage 300 m 5900 m 680 m
Sans dérive du nuage 300 m 4270 m 540 m
Oui 1145 Cyclohexane Zone d’échouage
(chimiquier)
Avec dérive du nuage
Sans dérive du nuage 320 m 940 m 110 m
Oui 1206 Heptane Zone d’échouage
(chimiquier)
Avec dérive du nuage
Sans dérive du nuage 320 m 840 m 90 m
Oui 1208 Hexane Zone d’échouage
(chimiquier)
Avec dérive du nuage
Sans dérive du nuage 320 m 990 m 110 m
Oui 1218 Isoprène Zone d’échouage
(chimiquier)
Avec dérive du nuage
Sans dérive du nuage 320 m 1650 m 160 m
Oui 1265 pentane Zone d’échouage
(chimiquier)
Avec dérive du nuage
Sans dérive du nuage 320 m 1440 m 140 m
Oui
1962 Ethylène Zone d’échouage (navire gaz liquéfié)
Avec dérive du nuage
Sans dérive du nuage 300 m 4200 m 1770 m
Oui Zone d’échouage
(navire gaz liquéfié)
Avec dérive du nuage
Sans dérive du nuage 300 m 4720 m 390 m
Sans dérive du nuage 300 m 5150 m 450 m
Sans dérive du nuage 340 m 6670 m 1240 m
Oui
6La distance bâtiment réacteur -zone d’échouage est fonction des caractéristiques des navires (tirant d’eau, creux...) et de la bathymétrie au droit de la centrale.
7Rappel : Le critère de sélection des scénarios pour l’analyse probabiliste est basé sur la comparaison entre la distance d’impact et la distance Source - BR minorée de 200m.
Sommaire du chapitre Sommaire général
8.3.2.3. Explosion sur place
Evaluation déterministe pour les scénarii d’explosion de solides ou de gaz confinés
8.3.2.4 Incendie
Compte tenu des distances source – bâtiment réacteur et des quantités de produits transportés, le scénario enveloppe de l’incendie est présenté par l’échouage d’un navire au droit du site.
Le navire relâche sa cargaison en mer au niveau de la zone d’échouage, la nappe s’étend autour du navire. On considère que la nappe s’enflamme à proximité du navire puisque ce dernier est la seule source d’ignition possible en mer. On évalue donc le flux reçu par les bâtiments de la centrale depuis la zone d’échouage.
Compte tenu de la dimension de l’incendie (nappe supérieure à 25 m2), la combustion est incomplète et des particules de suie se forment en grande quantité. Celles-ci se refroidissent très rapidement et réduisent la puissance rayonnée par l’incendie. L’émittance de la flamme ne dépasse alors pas 20 kW/m2. Dans ces conditions et compte tenu de l’éloignement de la zone d’échouage (320 m au plus près pour le scénario d’incendie) le flux surfacique reçu au niveau des cibles de sûreté est considéré comme négligeable. Les
Code
matière Produit Origine de l’accident Type
d’accident
Distance source - BR
Distance d’impact
Étude probabiliste
1090 acétone Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1092 Acroléine Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1093 Acrylonitrile Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1114 Benzène Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1145 Cyclohexane Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1155 Ethers Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1170 Ethanol Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1184 Dichloroéthane Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1193 Methylethylcetone Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1198 Formaldéhyde Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1199 Furfural Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1203 Oléfine Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1206 Heptane Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1208 Hexane Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1218 Isoprène Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1219 Isopropanol Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1230 Méthanol Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1262 Octane Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1262 Pétrole brut Zone échouage pétrolier A Zone échouage pétrolier B
810 m 400m
475 m 363 m
Non oui 12662 Gazole, mazout,
naphta, essence (octane)
Zone échouage produits raffinés 320 m 219 m Oui
1265 Pentane Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1280 Oxyde de
propylène Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1294 Toluène Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1299 Essence de
térébenthine Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1301 Acétate de vinyle Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1307 Xylène Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1920 Nonane Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
1993 Ethylbenzène Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
2050 Diisobutylène Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
2055 Styrène Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
2056 Tetrahydrofurane Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
2789 Acide acétique Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 148 m Oui
Glycol Zone d’échouage (chimiquier)
Explosion de cuve mal dégazée
320 m 148 m Oui
2067 Engrais +
nitrate d’ammonium Zone d’échouage (chimiquier) 320 m 1150 m Oui Explosifs Zone d’échouage (chimiquier)
Explosion de produit solide
320 m 1700 m Oui
conséquences pour les opérateurs en salle de commande (à l’intérieur de l’installation) sont nulles.
La combustion des produits peut générer par ailleurs un dégagement de fumées toxiques (CO, CO2, SO2, NOx …).
Cependant, compte tenu des forces ascensionnelles liées à la puissance de l’incendie et l’absence d’obstacle perturbateur sur la mer, le panache des fumées s’élève directement et n’est pas rabattu sur la prise d’air de la salle de commande. Les conséquences d’un nuage toxique issu d’un incendie en mer sont nulles pour les opérateurs en salle de commande.
3.3
8.3.2.5. Dérive de nuage toxique
8.3.3. Analyse probabiliste : résultats
Le détail des résultats est présenté dans les tableaux 3.3 TAB 3 à TAB 5.
8.3.3.1. Famille « Installations industrielles »
L’analyse préliminaire de l’environnement industriel de la tranche EPR ne met pas en avant de risque lié à l’utilisation de matières dangereuses dans le périmètre de 10 km.
Pour cette famille, la probabilité d’agression est nulle.
8.3.3.2. Famille « Transport par canalisation »
Dans l’environnement de la tranche EPR, il existe une canalisation moyenne pression qui alimente le village de Les Pieux. Compte tenu de la distance de cette canalisation à la tranche EPR (−∼6 km), le risque d’agression d’un nuage de méthane dérivant depuis la conduite peut être écarté : dans des conditions très pénalisantes, le seuil de surpression de 50 mbar peut atteindre au maximum une distance de 2,2 km. Le risque est écarté de manière déterministe.
Pour cette famille, la probabilité d’agression est nulle.
8.3.3.3. Famille « Voies de communication » 8.3.3.3.1. Dérive de nuage explosible
Le risque de dérive de nuage explosible est constitué par la présence de 12 produits sur les voies maritimes T1 et T2.
Depuis les voies maritimes, la probabilité d’agression est de 3,1.10-10/an.tranche (le détail est donné par produit dans les tableaux 3.3 TAB 3 à TAB 5).
Code
matière Produit Origine
de l’accident Type d’accident Distance source BR
Distance d’impact
Étude probabiliste
1005 Ammoniac Zone d’échouage
(chimiquier)
Zone d’échouage
(navire gaz liquéfié) 300 m 10 km Oui
1541 (1613)
Cyanhydrine d’acétone (acide cyanhydrique)
Zone d’échouage (chimiquier)
Zone d’échouage
(chimiquier) 320 m 10 km Oui
Sur les voies terrestres, aucun produit recensé n’est susceptible de porter atteinte aux fonctions de sûreté de la tranche : le risque d’agression d’un nuage dérivant est écarté de manière déterministe.
8.3.3.3.2. Dérive de nuage toxique
Le risque de dérive de nuage toxique est constitué par la présence d’ammoniac et d’acide cyanhydrique sur les voies maritimes T1 et T2.
La probabilité d’agression de la tranche EPR suite à la dérive et l’échouage du navire est de 6,0.10-12/an.tranche.
Il n’y a pas de produit toxique en transit recensé sur les voies de communication terrestres.
8.3.3.3.3. Explosion sur place
Le risque d’explosion sur place (cuve mal dégazée ou explosion du nuage de produit sans dérive) est constitué par 35 produits sur les voies maritimes T1 et T2.
La probabilité de porter atteinte aux fonctions de sûreté, suite à l’explosion d’un navire échoué, est de 2,2.10-10/an.tranche.
8.3.3.3.4. Incendie
L’analyse déterministe des conséquences d’un incendie d’une nappe en mer de produit inflammable ne met pas en avant de risques pour la centrale : les conséquences d’un incendie sur la tranche peuvent être écartées.
8.3.3.3.5. Synthèse
La probabilité d’agression d’une fonction de sûreté pour la famille voie de communication est de 5,4.10-10/an.tranche.
Voies de communication
Transport par canalisation
Installations
industrielles Total
P 5,4.10-10 0 0 5,4.10-10
P (Seuil RFS I.2.d) 10-7/an.tranche 10-6/an.tranche
8.3.4. Risques liés à l’exploitation de Flamanville 1 et Flamanville 2
Les risques liés à l’exploitation de Flamanville 1 et 2 sont deux natures :
• les risques classiques de Flamanville 1 et 2 et leurs impacts potentiels sur Flamanville 3,
• les risques nucléaires de Flamanville 1 et 2 et leurs impacts potentiels sur Flamanville 3.
Evaluation des risques classiques :
Les risques classiques de Flamanville 1 et 2 et leurs conséquences (classiques ou nucléaires) potentielles sur Flamanville 3 sont présentés et analysés dans le chapitre 3.8.
Cette évaluation rend compte des interactions de Flamanville 1 et Flamanville 2 sur Flamanville 3 sur la base du recensement des risques classiques (ICPE de Flamanville 1 et Flamanville 2) à prendre
en compte et la définition de scénarios enveloppes en considérant leur impact sur les bâtiments abritant les matériels classés ou sur les ICPE de Flamanville 3. L’analyse des conséquences de ces scénarios enveloppes s’appuie sur les dispositifs de conception des tranches de Flamanville pour statuer sur l’absence de risque pour Flamanville 3.
Evaluation des risques nucléaires :
Les risques nucléaires survenant sur Flamanville 1 et 2 et conduisant à des conséquences radiologiques qui pourraient nuire à l’exploitation de Flamanville 3 sont présentés et analysés dans les Rapports de Sûreté de site de Flamanville 1 et Flamanville 2.
L’évaluation des conséquences radiologiques menées pour les accidents présentés dans ces Rapports de sûreté de site ainsi que pour les accidents de Flamanville 3 sont des données d’entrée pour la conception de Flamanville 3. La conception de la ventilation de la salle de commande de Flamanville 3 prend bien en compte de telles conditions de fonctionnement, de sorte que son habitabilité est assurée pour l’ensemble de ces situations.