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L’aval des filières bois de forêt tropicale humide

Partie I – Observations sur le système de production dominant jusqu'aux années 1990

Chapitre 3 L’aval des filières bois de forêt tropicale humide

3.1 La transformation

La transformation des bois tropicaux sera envisagée ici à travers ses deux premières étapes, la première transformation, et la seconde transformation, qui peuvent s’enchaîner dans la même usine, ou être séparées par des milliers de kilomètres. Les transformations ultérieures ne seront pas évoquées ici car le degré de modification du produit est tel que le bois n’en représente plus un trait caractéristique significatif.

La première transformation concerne uniquement la fabrication de sciages, de placages et feuilles de déroulages (souvent regroupées sous le terme de placages), et de panneaux de contreplaqués (fabriqués directement avec les feuilles de déroulage).

La seconde transformation concerne les travaux de menuiserie et d’ébénisterie qui permettent de fabriquer une grande diversité de produits, usuellement regroupés en grandes catégories d’usages : d’une part les meubles, outils, et petites fournitures en bois, et d’autre part la menuiserie de construction qui comprend les charpentes, parquets, bardages, produits d’aménagement intérieur et extérieur, et les embarcations.

3.1.1 Le sciage

Une scierie industrielle organise un circuit rationnel de la matière, dont l’optimisation répond à un compromis entre le souci de flexibilité et de capacité à fabriquer des produits variés. La gamme des produits doit pouvoir à la fois répondre à une large palette de possibilités commerciales, et au souci d’économies d’échelles et de standardisation nécessaires pour garder des coûts compétitifs. La technologie est relativement légère et homogène à travers le monde, et les opérations sont relativement simples.

Elles consistent principalement à trier le bois et à le classer par catégories d’essence, de diamètre, et de longueur (pour limiter le nombre des changements de réglages des machines de transformation). Les grumes sont ensuite écorcées. Les opérations de sciage proprement dites se réalisent en faisant passer le bois à travers différents types de scies : la scie de tête, qui permet de transformer rapidement la grume en éléments simples plus facilement

manutentionables, puis les scies de reprise, qui permettent d’affiner la transformation, et les déligneuses et ébouteuses qui permettent de donner les dimensions définitives des sciages, conformément aux commandes commerciales (Fig. 25). Il y a une infinité de façons d’organiser le travail avec ces différents outils, qui correspondent à autant de stratégies industrielles possibles. On peut voir des usines qui ne transforment que quelques dizaines de m3 de grumes par jour, jusqu’à des usines capables de traiter plusieurs centaines de m3 par jour.

Ces équipements sont toujours complétés par des équipements de finition, de triage et d’emballage des produits, car leur présentation joue un rôle important dans la commercialisation. Il a bien sûr aussi des équipements de manutention et de transport des produits à l’intérieur des installations, pour évacuer les sciures et déchets, et des ateliers complets pour affûter les lames et entretenir les machines. Les équipements de séchage du bois scié sont moins systématiques (Fig. 26), car représentant de très lourds investissements, et ne sont pas nécessaires quand les scieries ne traitent que quelques essences dont le bois est naturellement résistant aux champignons ou aux insectes. Les séchoirs à bois sont obligatoires quand les essences sciées ne sont pas naturellement résistantes aux agents biologiques, ou quand une seconde transformation est intégrée à l’usine.

Il faut noter enfin qu’une scierie est grande consommatrice d’énergie, et comme les scieries de bois tropicaux sont souvent installées dans des zones ou des pays ou les infrastructures et l’énergie font complètement défaut, elles organisent elle-même leur production d’énergie soit avec de puissants groupes électrogènes et de gros stocks de gasoil, soit avec des chaudières à cogénération qui peuvent produire de l’électricité en brûlant les sciures et déchets de bois. Dans ces deux cas, elles produisent quasiment toujours de l’électricité en excédent et approvisionnent les agglomérations proches, constituant un réel facteur de développement et de fourniture de services à des populations souvent pauvres et défavorisées.

Fig. 25 : Préparation à la tronçonneuse d’une grume sur le chariot de scie de tête, avant transformation, dans l’Etat de l’Acre, Brésil (Photo JM Roda)

Fig. 26 : Pile de bois à la sortie d’un séchoir, dans une scierie de Papouasie-Nouvelle Guinée (Photo JM Roda)

3.1.2 Le déroulage et la fabrication du contreplaqué

Il s’agit d’industries semi lourdes, moins faciles à installer et à amortir que des industries de sciage. Les produits et les machines sont très standardisés, et les organisations sont toutes très similaires. Il existe deux grands types de procédés : le tranchage et le déroulage. Le premier consiste à trancher la grume en lames très minces de bois, selon un principe similaire à celui du rabot, hormis la taille de la machine. Les produits se destinent essentiellement à l’ameublement et à l’aménagement intérieur. Le second procédé, de loin le plus répandu, consiste à dérouler la grume (un peu à l’image d’un rouleau de papier sopalin) en feuille mince et continue, selon un principe similaire à celui du taille-crayon (dont la lame est parallèle au bois au lieu d’être disposée de façon oblique - Fig. 27). Les feuilles qui en sont issues sont utilisées pour constituer les couches du contreplaqué.

Des installations de déroulage sont presque toujours associées à des installations de contreplaquage.

Comme pour les sciages, les grumes qui arrivent à l’usine sont classées, triées, et écorcées. Elles sont toujours tronçonnées pour adapter la longueur des tronçons à la taille des machines de déroulage. Le centre géométrique de chaque tronçon est identifié et marqué afin de faciliter une saisie bien centrée par les vérins à griffe autour de l’axe desquels le tronçon doit tourner et être déroulé. La feuille produite par cette rotation contre une lame de dimensions appropriées est rembobinée pour être stockée, soit directement acheminée par tapis roulant vers un séchoir. A la sortie du séchoir, les feuilles sont massicotées à la fois pour supprimer les défauts et pour leur donner des dimensions précises. Elles peuvent être empilées puis exportées, mais le commerce international des placages est relativement réduit, et ne concerne que certaines catégories de feuilles de qualité et d’usage bien particuliers, pour certains contreplaqués très techniques.

Dans la majorité des cas, les installations de contreplaquage se situent dans la même usine que celles de déroulage. Une fois séchées (Fig. 28), les feuilles sont assemblées à la taille des futurs panneaux, et encollées. Une fois empilées, les feuilles enduites de colle sont pressées à froid puis à chaud, puis laissées sous presse de quelques heures à plusieurs dizaines d’heures, selon les types de contreplaqués. Par la suite les panneaux sont retaillés et poncés, avant d’être emballés pour la commercialisation. Les différents types de contreplaqués se différencient par l’épaisseur, le nombre de couches (qu’on appelle « plis ») qui les constituent, par la colle et par les bois utilisés.

Fig. 27 : Billon d’Okoumé en cours de déroulage, à Libreville, Gabon (Photo JM Roda)

3.1.3 La seconde transformation

Pour la seconde transformation, c’est la qualification de la main d’œuvre et la disponibilité de services techniques, outre l’organisation des ateliers, qui se révèlent déterminantes pour la compétitivité des installations. C’est pour cette raison que les ateliers de seconde transformation ne sont pas nécessairement intégrés à la première transformation, laquelle est le plus souvent localisée près de la ressource.

Quelque soient les deux grandes catégories d’usage des produits de seconde transformation, leur fabrication consiste toujours en deux étapes qui peuvent être dissociées ou non dans le temps et dans l’espace, selon les stratégies industrielles. A partir de bois séché, la première étape consiste à élaborer des pré-débits rabotés sur leurs quatre faces, ou des produits semi- finis directement commercialisables auprès d’opérateurs industriels spécialisés dans la seconde phase d’assemblage et de fabrication de produits finis (menuiserie industrielle, parqueterie, escaliers, agencements d’intérieur, ou mobilier - Fig. 29).

Une vaste gamme de modèle de machines existe, toujours de technologie assez complexe par rapport aux machines utilisées dans les opérations de sciage, mais d’encombrement et d’investissement légèrement moins important quand on prend en compte l’ensemble des installations. Les machines les plus couramment utilisées sont de type « 4-faces », et sont des équipements relativement standard qui comprennent des porte-outils permettant de mettre en œuvre rapidement et interchangeablement des composants permettant une très large gamme de fabrication.

Fig. 29 : Alignement des postes de transformation pour les différentes pièces de la fabrication de meubles en teck, dans une usine Indonésienne, produisant entre autres pour les magasins

français « Habitat » (Photo JM Roda)

3.2 La commercialisation des bois tropicaux

3.2.1 La nature fondamentale du commerce des bois tropicaux

Les bois tropicaux ne sont pas une denrée homogène, car il y a de très nombreuses essences différentes. De plus, les grumes sont très différentes les unes des autres par le diamètre, la longueur, les défauts, la forme du tronc, la couleur du bois, l’origine et la provenance, etc. Les essences ne poussent bien sûr pas partout et ont souvent chacune une aire d’origine relativement restreinte. Par exemple l’Okoumé ne vient que du Gabon.

Juger de la valeur d’une grume est une activité complexe et spécialisée, réservée à une poignée de personnels très qualifiés et très expérimentés (les classeurs). Les ventes se font lot par lot, avec souvent des clauses commerciales complexes qui permettent de faire des « réfactions » commerciales quand la qualité livrée s’avère différente de celle escomptée. Il n’ y a donc pas de cours international de ces bois, comme il y a des cours du sucre ou du maïs. Les échanges commerciaux consistent donc en de multiples transactions distinctes les unes des autres, pour à chaque fois des lots relativement petits. Evidemment, plus le bois est

transformé, plus ces effets de spécificité s’atténuent, puisque par exemple au cours du sciage, les différents éléments débités sont triés et reclassés pour faire des lots homogènes. Il n’en reste pas moins que chaque essence a des propriétés visuelles ou technologiques fort distinctes, avec des variabilités importantes, ce qui laisse encore le champ à beaucoup d’hétérogénéité, et donc à autant de possibilités de transactions distinctes et multipliées.

En pratique, la commercialisation des bois tropicaux repose énormément sur les relations humaines qui existent entre les partenaires de la transaction. Une dimension très importante de ces transactions est en particulier la confiance qui peut exister ou non entre les partenaires de l’échange. On a vu en effet que le matériau est très hétérogène, et que l’appréciation de la qualité y est l’affaire de spécialistes très expérimentés. Dans ces conditions, il est par exemple très facile (et le grand nombre de litiges commerciaux en la matière le prouve aisément) de remettre en question la qualité d’un lot donné, et de procéder à des réclamations ou réfactions avantageuses pour l’acheteur, une fois le lot livré. De la même façon, un acheteur qui acquiert la réputation d’être trop « difficile », cours le risque de trouver de moins en moins de fournisseurs. En même temps, les risques physiques et financiers de la production dans nombre de pays relativement dangereux et instables laissent peu de possibilités aux producteurs pour accéder à des crédits, et les laissent très vulnérables face aux conditions commerciales ou délais que peuvent imposer les acheteurs. De nombreuses stratégies existent, mais une des plus répandues consiste au préfinancement (Fig. 30) de la récolte par l’acheteur, ce qui donne au producteur de la trésorerie et les moyens de produire, mais transfère le risque d’échec à l’acheteur. Il se développe donc dans l’industrie forestière classique des relations de confiance très fortes entre les uns et les autres, selon leurs personnalités ou leurs affinités, ces relations de confiance permettant de lisser les « accidents » commerciaux qui arrivent inévitablement, et d’atténuer le risque dans une certaine mesure. Par exemple il arrive fréquemment que le bois soit déprécié pendant le transport, ou que le fournisseur fasse une erreur de classement au préjudice de l’acheteur : c’est pour cette raison que nombre de producteurs prennent l’habitude de systématiquement surdimensionner leurs produits afin de

« rembourser » à l’avance l’acheteur, et ce pour éviter tout risque. Il arrive aussi

fréquemment, quand la confiance est bien établie, que l’acheteur lésé se fasse dédommager à la livraison suivante par un lot de meilleure qualité que ce qui est stipulé sur le contrat commercial, ou avec des pièces supplémentaires, mais sans autre forme de procès que la reconnaissance tacite par l’un et l’autre que c’est ce qui se produira, sur la base des expériences passées.

Fig. 30 : Exemple de transaction avec préfinancement, entre une entreprise en Italie et une entreprise en République Démocratique du Congo (photo JM Roda)

La plupart des importateurs ou des producteurs échangent régulièrement avec une poignée de relations d’affaires électives, avec lesquelles le niveau de confiance est élevé. La sécurité offerte par cette situation a des inconvénients, car les acheteurs et les fournisseurs sont limités par le très petit nombre de leurs relations. En Afrique en particulier, où ce type de relations de confiance est très répandu en raison du risque élevé, les producteurs négligent de récolter des essences qu’ils pourraient en théorie valoriser sur plusieurs marchés, pour la seule raison que leur clients électifs ne sont pas demandeurs de ces essences. Vendre ces essences à d’autres clients sans ces relations de financement signifie qu’un préfinancement ne sera pas possible (au moins pour les premiers échanges), et les opérateurs jugent ce coût d’opportunité trop élevé pour essayer d’élargir leur clientèle et leur gamme de produits.

Pour une entreprise engagée dans la production des bois tropicaux, le niveau de dépendance des transactions en fonction des relations d’hommes à hommes est si élevé, que la stratégie courante pour élargir une clientèle est d’embaucher exprès un commercial qui dispose d’un carnet d’adresses solide, avec des relations de longues dates, et avec une réputation et un « nom » déjà bien établis auprès des nouveaux clients que l’entreprise désire prospecter. Il est très courant aussi de voir les entreprises s’appuyer sur des hommes de confiance qui exercent le métier indépendant d’intermédiaire, pour tous types de transactions, allant de la vente du bois à l’achat des machines en passant par les relations avec les gouvernements locaux. Il y a un nombre sans cesse accru de tels intermédiaires dans la profession, qui ont chacun leur propre réseau de relations électives. Ce type d’organisation commerciale, bien adapté aux conditions classiques de production des bois tropicaux, se révèle très inadapté quand les conditions changent. Nous verrons plus loin que, depuis que les marchés se mettent à changer et à évoluer très rapidement, et quand la production se met à devenir irrégulière en quantité et qualité pour des raisons indépendantes de l’entreprises, mais propres à la conjoncture du lieu de production, le critère déterminant devient la capacité de l’entreprise à « communiquer » pour créer rapidement de nouvelles relations de confiance, en un temps très bref.

3.2.2 Le poids de la logistique dans le commerce des bois tropicaux

L’organisation logistique est le second facteur en terme d’importance dans le commerce des bois tropicaux. Par définition, les bois durs issus de forêt dense et humides proviennent de régions très peu développées, où la présence humaine est faible.

Les réseaux routiers, ferroviaires, et fluviaux, sont d’importance cruciale, et représentent un coût important comme on le verra plus loin. Mais par-dessus tout, les infrastructures portuaires et la situation des ports ont une importance majeure quand il s’agit d’exporter du bois.

Dans le transport maritime, le critère essentiel est la taille des lots de marchandises, leur capacité à être rangés de façon rationnelle, et le tonnage des navires. Plus les lots sont petits et hétérogènes, plus le chargement est compliqué et coûteux. Mieux les lots peuvent être rangés (par exemple s’ils sont en containers), plus facilement ils peuvent être manutentionnés, et moins le chargement est cher. Enfin, plus le tonnage du navire est important, et moins le coût à l’unité transportée est élevé. La distance kilométrique est un facteur presque négligeable au regard des précédents. C’est pourquoi dans le monde entier, et pour toutes les marchandises, le réseau de transport maritime est organisé en nœuds (grands ports principaux qu’on appelle

« hubs ») dont le dimensionnement et les infrastructures permettent l’accueil des grands navires de fort tonnage, pour les charger et décharger très vite avec les marchandises

apportées là par d’autres navires plus petits14. De ces « hubs » rayonnent en effet de nombreux

navires de plus petit tonnage, les « feeders »15 qui parcourent tous les ports du continent

autour du hub en question, pour récolter les chargements qui doivent être expédiés dans d’autres continents. Evidemment, pour des producteurs de bois tropicaux, devoir passer par

des lignes de « feedering »15 (comme c’est souvent le cas) revient beaucoup plus cher que de

pouvoir apporter directement ces marchandises à un hub. Un des aspects du manque de compétitivité des bois tropicaux Africains réside justement dans le fait que ce continent est sous équipé en la matière, avec uniquement 3 hubs en tout et pour tout : Durban, Douala, et Abidjan (ce dernier ayant fortement ralenti ses activités en raison des évènements de la Côte d’Ivoire). Par exemple il existe des surcoûts de transport de l’ordre de 200 dollars US par container (ce qui représente entre 10 et 20% du coût de l’affrètement) entre Douala et d’autres ports uniquement desservis par des feeders (Fig. 31) (Gérard et Roda 2003). En outre, les différences de trafic entre les destinations créent plus de différences de coûts que la longueur des trajets (Fig. 31). Enfin, dans les cas où il y a peu de ports mais beaucoup de fleuves et de côtes, les industriels s’organisent en général à partir de barges maritimes capables de naviguer en eau très peu profonde, de remonter les fleuves, tout en tenant bien la mer pour pouvoir rallier le hub le plus proche.

14 Les ports incapables d’accueillir des navires de plus de 7 à 8 000 tonnes (avec des profondeurs d’eau de 7 à 8 mètres, ce qui est la majorité des cas) sont forcément satellites des hubs qui peuvent accueillir des navires de plus de 10 000 tonnes, les seuls ou peuvent mouiller les gros portes containers intercontinentaux

15 Les « feeders » ont donné le nom de « feedering » pour d’écrire le cabotage des petits navires qui rayonnent tous autour d’un hub intercontinental

Fig. 31 : Exemple de différence de coûts entre des containers au départ du « hub » de Douala (Cameroun) ou du port de Matadi (RDC)

Dans le cas particulier du commerce des grumes16, un facteur supplémentaire vient

compliquer l’organisation de la logistique d’export : les lignes maritimes desservies par des navires vraquiers sont toujours moins nombreuses que les lignes desservies par des porte containers. Par exemple, dans le cas de la RDC, les destinations des vraquiers sont limitées à l’Europe du Nord et la Méditerranée, alors que les porte-containers desservent le monde entier (Fig. 32) (Gérard et Roda 2003).

Dans ce cas des grumes, le producteur est prisonnier du peu de destinations des vraquiers. Si il veut commercer avec une autre destination, il sera obligé de mettre les grumes en

containers, ce qui est très coûteux, et particulièrement dangereux17 lors des phases de

chargement et de déchargement des navires.

16 Par rapport au commerce des sciages et econtreplaqués.

17 Les containers ne sont pas prévus pour résister aux pressions possibles qui peuvent s’exercer si une grume bouge à l’intérieur lorsqu’elle est soulevée par une grue. On a vu des portes de containers céder lors de grutage trop brusque, ce qui cause la chute des grumes de plusieurs tonnes…

Fig. 32 : Destinations au départ de la RDC pour les navires vraquiers (flèches gris clair) et pour les porte-containers (flèches gris foncé)

Les produits plus transformés sont soumis à d’autres problèmes spécifiques aux containers. Beaucoup de pays sous-développés importent plus de produits finis en containers qu’ils n’en