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4.3 Architecture des agents propos´ es dans ALONE

4.3.3 L’apprenant

En d´ebut de section, nous avons pr´esent´e l’apprenant comme un agent novice vis-`a-vis du domaine dans lequel il se situe et d´esirant, avant tout, acqu´erir de nouvelles connaissances

afin, non seulement, de comprendre tous les messages ´emis mais ´egalement, d’avoir de v´eritables ´echanges avec les participants.

D`es `a pr´esent, nous tenons `a souligner l’importance de cet agent qui repr´esente v´ erita-blement le coeur de notre mod`ele et qui, finalement, symbolise le plus un comportement humain. D’ailleurs pour ´elaborer son fonctionnement, nous nous sommes appuy´es sur un certain nombre de travaux en psychologie et avons puis´e notre inspiration sur des ob-servations, `a la mani`ere des exp´erimentations r´ealis´ees en psychologie sociale (avec, bien entendu, beaucoup moins de moyens et de rigueur que Kurt Lewin ou Robert Pl´ety!). Pour donner une image simple mais illustrative de cet agent en relation avec les travaux de Jean Piaget, l’apprenant peut-ˆetre assimil´e `a un enfant (situ´e au stade concret, par exemple) qui doit int´egrer de nouveaux ´el´ements `a ses connaissances pr´ec´edentes pour pouvoir ´evoluer, comprendre les personnes qui l’entourent et acqu´erir, de surcroˆıt, un enrichissement personnel. L’apprentissage est, ainsi, `a la base de cette action qui ne passe pas exclusivement par une remise en cause personnelle mais ´egalement par un ´echange ´

etroit avec les autres (relations parentales, amicales...).

Comme pour le participant, nous allons, d`es `a pr´esent, d´etailler les connaissances de base de cet agent mais aussi ses fonctions. Nous ´evoquerons, ´egalement, certaines caract´ eris-tiques (en particulier en ce qui concerne sa m´emoire) qui nous paraissent utiles `a sp´ecifier dans ce cadre particulier. Puis, nous finirons par d´eployer son cycle de vie.

Connaissances d’un apprenant

Comme le participant, l’apprenant b´en´eficie d’un certain nombre de connaissances de base qui lui servent durant son processus d’apprentissage et qui sont mˆeme ´etoff´ees pour quelques-unes d’entre elles. Nous d´enombrons cinq types de connaissances :des connais-sances linguistiques,des connaissances terminologiques,des connaissances sur les participants, des connaissances sur la confiance etdes connaissances ext´ e-rieures. Pr´esentons les de fa¸con plus pr´ecise.

Les connaissances linguistiques Au niveau de ce type de connaissances, nous avons essay´e, d’effectuer un certain parall`ele avec les ˆetres humains puisque dans une conversa-tion, le r´ecepteur d’une information n’est jamais passif (il ne se contente pas d’enregistrer et de dig´erer l’instruction re¸cue) mais au contraire, il analyse, filtre, d´ecode et inter-pr`ete comme le fait notre agent. Ainsi, les connaissances linguistiques de notre apprenant sont assez ´elabor´ees dans la mesure o`u une v´eritable analyse linguistique est r´ealis´ee sur chacun des messages re¸cus (nous verrons dans le chapitre suivant comment, durant l’ap-prentissage, chaque point de la phrase est d´ecortiqu´e). Tous les ´el´ements d’une phrase sont examin´es et compris, que se soit lors d’un discours en fran¸cais ou en anglais, puisque les outils d’extraction et de compr´ehension dont dispose notre agent, sont con¸cus pour op´erer dans ces deux langues.

En ce qui concerne l’envoi et la r´eception de messages, la majorit´e des messages re¸cus par l’apprenant sont de type informatif et ne cherchent nullement `a le convaincre ou `a l’influencer lors de l’acquisition de nouveaux mots. Par contre, tous les messages ´emis sont, dans un premier temps, exclusivement interrogatifs puisque nous consid´erons que pour devenir participant dans l’environnement (et ainsi faire valoir ses opinions), l’appre-nant doit commencer par comprendre ce qui l’entoure, `a la mani`ere d’un jeune enfant qui d´ecouvre un lieu pour jouer et de nouveaux camarades. Nous n’excluons, ´evidemment pas le fait, que cet agent poss`ede toutes les connaissances pour pouvoir formuler de v´eritables

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points de vue et prendre part `a une conversation `a post´eriori.

Les connaissances terminologiques A l’instar du participant, c’est dans cette partie que r´esident les comp´etences de notre agent sur un sujet en particulier. N´eanmoins, il ne poss`ede pas une ontologie v´eritablement adapt´ee au domaine dans lequel il se situe et ne saisit pas, par cons´equent, tous les termes qui sont prononc´es. Son ontologie est, ce que nous appelons, une ontologie basique, li´ee `a ses comp´etences, qui lui permet de com-prendre les mots « simples » d’une conversation. Ainsi, il entend des termes sans pour autant les comprendre et savoir `a quoi ils font r´ef´erence.

Illustrons un peu ce propos pour mieux le concevoir en reprenant l’exemple du jeu d’´echecs que nous avons ´evoqu´e en 4.2.2. Supposons donc, des joueurs d’´echecs (assimil´es aux par-ticipants) qui discutent `a propos des variantes que l’on peut trouver sur Internet au niveau de ce jeu. Bien entendu, leur langage est tr`es sp´ecialis´e et adapt´e aux personnes qui les ´ecoutent. Imaginons, maintenant, qu’un jeune joueur (ayant appris ce jeu quelques mois auparavant) d´esire prendre part `a cette conversation. Des termes tels que « roi »,

« reine » ou « cavalier » font, bien entendu, partis de son ontologie par contre tous les mots plus techniques comme « ´el´ephant » ou «g´en´eral » (qui sont utilis´es dans une va-riante d’´echecs appel´ee Shatranj) lui sont totalement inconnus dans ce contexte. Il doit, par cons´equent, les apprendre en demandant des sp´ecificit´es sur chacun d’entre eux. Comme nous pouvons le remarquer, tous nos agents apprenants sont forc´ement dot´es d’une ontologie contenant un minimum de termes puisque nous pensons qu’il serait tota-lement utopique de repr´esenter un individu sans un minimum de connaissances. En effet, nous consid´erons que toute personne adulte poss`ede un certain nombre d’acquis qu’elle a pu apprendre d`es son plus jeune ˆage et qui lui permettent, principalement, de com-muniquer avec les autres et de se construire elle-mˆeme. D’ailleurs, les travaux de Piaget (voir dans le chapitre 2, la partie sur le constructivisme) argumentent bien dans ce sens puisqu’ils montrent que mˆeme si un apprentissage est continu, il survient, principalement, lors du stade sensori-moteur et c’est seulement un enrichissement personnel qui advient par la suite.

Les connaissances sur les participants D`es son arriv´ee dans l’environnement, l’ap-prenant est confront´e au conseiller afin de s’identifier aupr`es de celui-ci. A partir de l`a, au vu de son objectif et du fait qu’il doit connaˆıtre parfaitement chacun des participants, il va demander au conseiller de lui fournir, en d´etails, toutes les donn´ees concernant chacun des agents pr´esents. Par cons´equent, il a en sa possession des renseignements personnels et professionnels qu’il est le seul `a connaˆıtre avec le conseiller.

Pour revenir `a notre exemple sur le conseil de classe, notre agent apprenant sait que Luc est ˆag´e de 28 ans, qu’il r´eside dans le Rhˆone, qu’il est professeur de math´ematiques et exerce ce rˆole depuis 2 ans.

Nous jugeons qu’une connaissance aussi pointue pour cet agent est n´ecessaire dans la mesure o`u elle fait partie des ´el´ements entrant en consid´eration lors de la d´etermination de la confiance `a accorder `a un individu (nous verrons plus en d´etails le calcul de la confiance dans le chapitre suivant). Pour tenir compte de ce type de connaissances, nous nous sommes appuy´es sur la sociologie et les approches « interactionnistes » qui envi-sagent les ph´enom`enes sociaux `a partir des individus. En effet, ils estiment que l’important dans les relations sociales d’une personne avec les autres r´eside dans la compr´ehension de ses rˆoles et ses d´ecisions routini`eres (i.e. des d´ecisions qui sont prises quotidiennement) bien plus que dans l’analyse de son appartenance `a un groupe. Ainsi, comprendre et

prendre `a connaˆıtre un individu passe par le fait de l’interroger sur ses responsabilit´es professionnelles et ses objectifs dans ce domaine avant de s’int´eresser `a des informations plus secondaires telles que ses loisirs. Bien entendu, ces approches prennent ´egalement en consid´eration toutes les informations personnelles (nom, ˆage...) qui servent d’avantage `a

« identifier» un individu plutˆot qu’`a le connaˆıtre r´eellement.

Les connaissances sur la confiance Nous allons, volontairement, ne pas trop rentrer dans les d´etails concernant cette connaissance puisqu’elle fait l’objet d’un paragraphe plus approfondi dans le chapitre suivant. Nous tenons simplement `a pr´eciser que pour apprendre la signification d’un terme et du fait qu’un grand nombre de participants se trouvent dans l’environnement, notre agent doit faire un choix parmi une des d´efinitions qui lui sont propos´ees (si elles sont discordantes) et va, pour cela, accorder plus ou moins de confiance aux personnes qui se trouvent avec lui. Nous verrons que selon les connais-sances qu’il a pu glaner sur les autres, il sera en mesure de se faire une opinion sur chacun d’eux en prenant en consid´eration divers param`etres.

Cette volont´e d’instaurer une confiance envers une personne s’inscrit dans une d´emarche sociologique humaine, et plus particuli`erement dans celle de Pierre Bourdieu et sa th´eorie de l’habitus [BOU97]. En effet, pour lui, l’individu doit faire face `a un double proces-sus: d’une part `a un « conditionnement » r´egit par des r`egles de conduite, des normes de comportement, des fa¸cons de s’exprimer, de ressentir, de penser qui sont propres au milieu social dans lequel il se situe et d’autre part, au fait que ses conduites acquises sont aussi des dispositions `a agir, des savoirs et savoir-faire qui permettent, dans un univers social donn´e, d’agir librement et de consid´erer les autres avec plus ou moins de cr´edulit´e selon la fa¸con dont ils se comportent. Ainsi, des personnes de rang social diff´erent et de culture distincte ne prendront pas en consid´eration les mˆemes ´el´ements pour accorder ou non leur confiance `a quelqu’un bien que cela soit pour eux, un ´el´ement primordial pour la soci´et´e dans laquelle ils se situent. Nous observons donc, que dans notre cas, notre agent se sert de crit`eres professionnels et relationnels pour d´eterminer son niveau de confiance.

Les connaissances ext´erieures Comme pour les participants, l’apprenant est inform´e de l’arriv´ee ou du d´epart d’un agent pour qu’il puisse mettre `a jour r´eguli`erement ses connaissances sur celui-ci. Le conseiller lui fournit tous ces renseignements par l’envoi d’un message (avec accus´e de r´eception et qu’il r´eceptionne en mˆeme temps que les par-ticipants) de type « Arriv´ee d’un nouveau participant. Nom : Liliane, Age : 40 ans, R´ e-sidence : Rhˆone, Grade : Professeur de philosophie, Anciennet´e : 15 ans ». De la mˆeme fa¸con, le retrait d’un agent se fait sous la forme :« D´epart de Liliane ».

Tous ces messages sont trait´es par ordre d’arriv´ee et activent, automatiquement, un pro-cessus de stockage ou de retrait des donn´ees au niveau de la base de connaissances relative aux participants (nous verrons plus en d´etails cette base de connaissances dans le chapitre suivant).

Dans cette premi`ere sous-partie, nous nous sommes occup´es des connaissances de base d’un apprenant et avons not´e qu’elles ´etaient au nombre de cinq. Nous allons, `a pr´esent, nous concentrer sur les fonctions de ce type d’agent, en particulier, en ce qui concerne chacun des deux modules: le module de communication et celui de prise de d´ecision.

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Fonctions d’un apprenant

Comme pour le participant, l’apprenant communique avec les autres via son module de communication et raisonne, par la suite, grˆace `a son module de prise de d´ecision. Ses deux modules n’ont, bien entendu, pas le mˆeme niveau de d´eveloppement, comme nous allons le voir dans les deux paragraphes suivants.

Le module de communication Ce module fournit tous les m´ecanismes d’interactions de l’agent avec les autres agents mais ´egalement avec le module de prise de d´ecision comme nous pouvons l’observer sur la figure 4.7 :

MESSAGES RECUS ENVOYES MESSAGES DE PROCESSUS DECISION AGENTS AUTRES

Fig. 4.7 – Le module de communication d’un apprenant

Nous pouvons effectuer un parall`ele avec le module de communication d’un participant puisqu’ils ont tous les deux les mˆemes objectifs :

- La r´eception des messages en provenance des autres agents;

- L’envoi de messages aux participants et au conseiller. Dans ce cas, la majorit´e des messages envoy´es sont de type interrogatifs comme nous l’avons mentionn´e pr´ec´edemment.

Ce module ne n´ecessite pas, non plus, de connaissances particuli`eres puisqu’il joue simple-ment un rˆole de «facteur » soit avec l’ext´erieur soit avec le module de prise de d´ecision. Donnons simplement deux petits exemples en ce qui concerne le chemin suivi par un mes-sage envoy´e et un message re¸cu en reprenant notre exemple concernant la discussion entre deux professeurs de math´ematique sur la calcul du rayon d’un cercle. Notre apprenant cherche donc, dans un premier temps, `a comprendre le sens du mot rayon en envoyant une phrase de type«Qu’est ce qu’un rayon?». Au niveau du module de communication, ceci se traduit par :

1. R´eception du message en provenance du module de prise de d´ecision 2. Envoi du message `a l’apprenant concern´e

3. Attente de la r´eponse appropri´ee

Dans un deuxi`eme temps, le participant formule une r´eponse de type « C’est une dis-tance » qui est r´eceptionn´ee par l’apprenant de la fa¸con suivante :

1. R´eception du message du participant 97

2. Envoi du message au module de prise de d´ecision 3. Envoi du r´ec´episs´e s’il y en a un

Rappelons au passage que tous les messages ´echang´es entre les participants sont ´egalement envoy´es `a l’apprenant qui est simplement charg´e de les analyser sans pouvoir y r´epondre de mani`ere explicite. En d’autre terme, mˆeme si les connaissances linguistiques de notre agent lui permettent de formuler des opinions, il ne peut pas prendre part `a une conversation et s’il le fait, ses messages ne sont, dans tous les cas, pas lus par les participants et lui sont mˆeme refus´es.

Par ailleurs, tous les messages sont trait´es par ordre d’arriv´ee et sont stock´es en attendant d’ˆetre achemin´es vers le module de prise de d´ecision. En outre, c’est `a ce module que nous allons nous int´eresser maintenant.

Le module de prise de d´ecision Ce module a un double objectif pour l’apprenant : d’une part comprendre les messages ´echang´es et d’autre part, ´etablir un processus d’ap-prentissage afin d’int´egrer de nouveaux concepts `a son ontologie. Dans la description de ce module, nous essayerons de ne pas trop rentrer dans les ´etapes du processus d’appren-tissage `a proprement parler puisqu’il fait l’objet d’une analyse plus approfondie dans le chapitre suivant. Cependant, nous pouvons d’ores et d´ej`a constater sur la figue 4.8 que ce module est compos´e de trois sous modules :un module de segmentation,un module d’apprentissageet un module de r´eponses.

COMMUNICATION MODULE DE AUTRES AGENTS ECHANGES APPRENTISSAGE MODULE REPONSES MODULE DE Connaissances linguistiques MODULE DE SEGMENTATION

Fig. 4.8 – Le module de prise de d´ecision d’un apprenant

Pour ce qui est du module de segmentation, il permet de d´egager l’exp´editeur du message ainsi que son contenu. A ce stade, aucune analyse linguistique sur le contenu du message est r´ealis´ee puisque cette tˆache est endoss´ee par le module d’apprentissage. N´ ean-moins, comme le montre la figure 4.8, certaines connaissances linguistiques sont utilis´ees d’une part, pour d´egager tous les ´el´ements cl´es du message, et d’autre part pour identifier le type de message dont il s’agit (i.e. Est-ce un message envoy´e entre les participants ? Est-ce une r´eponse formul´ee pour sa question ? Est-ce un renseignement envoy´e par le conseiller ?). En effet, nous consid´erons que selon le type de message re¸cu, la r´eponse `a

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apporter est diff´erente et le stimuli interne envoy´e au module d’apprentissage est ´ egale-ment distinct (nous renvoyons le lecteur au paragraphe 4.3.2 pour plus de d´etails sur les types de stimuli pr´esents au sein d’un agent).

Prenons un exemple pour d´emontrer l’int´erˆet de ce module. Supposons que deux profes-seurs, David et James, parlent d’un probl`eme sur le rayon d’un cercle. David va envoyer un message `a James lui disant : « Tu as enti`erement raison James. Si je comptabilise quatre fois le rayon, j’obtiendrai bien 480. Par contre, je ne vois pas o`u est mon erreur, peux-tu m’aider ? ». Cette affirmation est ´egalement transmise `a l’apprenant afin d’ˆetre analyser et suit le parcours suivant au niveau du module de segmentation :

1. R´eception du message en provenance du module de communication 2. D´ecomposition du message grˆace aux connaissances linguistiques

3. Lecture du nom de l’exp´editeur (David), du r´ecepteur (James) et du contenu du message (Tu as enti`erement raison James. Si je prends quatre fois le rayon, j’ob-tiendrai bien 480. Par contre, je ne vois pas o`u est mon erreur dans ce probl`eme, peux-tu m’aider?)

4. Identification du type de message (message entre deux participants qui implique une analyse du contenu au niveau du module suivant)

5. Transmission de ces ´el´ements au module d’apprentissage via un stimuli sp´ecifique Pour ce qui est dumodule d’apprentissage, il va de soi qu’il permet `a l’apprenant non seulement d’´evoluer mais ´egalement d’enrichir ses connaissances personnelles. Nous avons d’ailleurs ´evoqu´e cette id´ee, lors de l’introduction du chapitre 2, en affirmant que l’ap-prentissage permet l’acquisition de connaissances et le d´eveloppement de chaque individu. Nous l’avons ´egalement repris en d´ebut du paragraphe 3.2 en relatant qu’un syst`eme est qualifi´e d’apprenant lorsqu’il d´etient de nouvelles connaissances et devient, de ce fait, plus performant. Ce module reste donc dans cette logique et argumente ´egalement en ce sens. Bien entendu, `a l’image d’un processus d’acquisition humain, il doit utiliser toutes les connaissances `a la disposition de l’apprenant (connaissances linguistiques, connaissances sur les participants, connaissance sur la confiance) pour ˆetre pleinement efficace (nous n’avons volontairement pas repr´esent´e ces connaissances sur la figure 4.8 afin de la rendre plus lisible).

De mani`ere pratique, ce module se d´ecompose en deux ´etapes : une ´etape d’analyse tex-tuelle et statistique accompagn´ee d’un calcul de confiance et une ´etape d’apprentissage v´eritable des nouveaux mots. Nous verrons, bien entendu, beaucoup plus en d´etails ces ´

etapes dans le chapitre 5 qui leur est enti`erement consacr´e. Cependant, afin d’illustrer quelque peu le fonctionnement de ce module, nous allons poursuivre le cheminement de la r´eponse apport´ee `a James dans l’exemple pr´ec´edent.

1. R´eception des informations en provenance du module de segmentation

2. Envoi du contenu du message `a l’analyseur textuelle et statistique du module d’ap-prentissage

3. Stockage de toutes ces renseignements dans une base de donn´ees 4. Attente d’un nouveau message `a analyser

Dans cet exemple, il est `a noter qu’aucune r´eponse n’est transmise au module de r´eponses