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L’action socioculturelle : des professions en mutation

5. ETAT DES LIEUX

5.5. Perspectives de développements futurs

5.5.5. L’action socioculturelle : des professions en mutation

Bien que les changements à apporter varient selon les métiers, de nombreux professionnels de l’action socioculturelle semblent avoir ce souci commun de définir et de redéfinir leur pratique. Pour les interprètes médiateurs culturels, cela passe déjà par la définition d’une base théorique commune et une meilleure définition de leur mode d’engagement.

L’art-thérapeute fait pour sa part mention de la prise en charge, tout comme l’animateur socioculturel. Il s’accorde également avec l’enseignant en considérant que des améliorations doivent être réalisées au niveau de la formation. Enfin, l’extension de l’intervention à de nouveaux publics comme les gens en attente ou des catégories d’âges encore peu touchées fait également partie des priorités communes.

6. La méthode de recueil de données

6.1. Les hypothèses

Hypothèse 0 : L’action socioculturelle en milieu hospitalier, et l’animation socioculturelle en particulier, n’est pas suffisamment valorisée

Hypothèse 1 : L’action socioculturelle en milieu hospitalier n’existe pas au niveau de la définition de la profession d’animateur socioculturel

Hypothèse 1.1 : La formation n’aborde pas l’animation socioculturelle en milieu hospitalier.

Hypothèse 1.2 : La définition de la profession au niveau romand ne prend pas en compte les spécificités que rencontre l’animation socioculturelle en milieu hospitalier.

Hypothèse 1.3 : Les animateurs œuvrant en milieu hospitalier ne sont pas représentés au sein des associations d’animateurs socioculturels.

Hypothèse 2 : L’action socioculturelle n’est pas comprise par les autres acteurs du monde hospitalier

Hypothèse 2.1 : Les conducteurs de l’action socioculturelle et les autres acteurs du monde hospitalier ont des pratiques différentes.

2.1.1 en terme de sens qu’ils donnent à leurs actions 2.1.2 en terme de traçabilité de ses actions

2.1.3 en termes de modes de collaborations et de communication 2.1.4 en terme d’importance des tâches administratives

2.1.5 en terme de contraintes dues au rendement demandé par les instances dirigeantes, qu’il s’agisse des politiques ou des cadres administratifs qui relaient leurs décisions.

Hypothèse 2.2 : Les conducteurs de l’action socioculturelle et le corps médical ont une vision différente du patient.

2.2.1 en terme de soins à apporter vu qu’ils sont spécialisés dans des domaines différents d’intervention sur le patient

2.2.2 en terme de distance qu’a pris, avec le patient, le corps médical qui détient le pouvoir décisionnel

2.2.3 en terme de compétences relationnelles, vu que les nouvelles formations médicales d’aides soignants et d’assistants en soins sont plus courtes.

Hypothèse 2.3 : L’action socioculturelle ne s’inscrit pas dans la mouvance politique actuelle

2.3.1 en terme de vente de sa mission, de son utilité, de son apport dans la qualité de la prise en charge du patient

2.3.2 en terme de rendement, de retour sur investissement car ses apports sont difficilement chiffrables

Hypothèse 2.4 : L’action socioculturelle n’est administrativement ni définie ni argumentée

2.4.1 en termes d’attentes de la part des politiques et des autres pouvoirs décisionnels

2.4.2 en terme de définition du cadre dans lequel l’action socioculturelle est censée oeuvrer : mission, objectifs, cahiers des charges, organigramme, budget, moyens, personnel à employer

Hypothèse 2.5 : L’action socioculturelle manque de possibilités de communication avec les autres acteurs de la structure hospitalière et ne communique pas ou peu vers l’extérieur.

2.5.1 : Il n’y a pas de lieux (espace/temps) d’échanges permettant la communication

2.5.2 : Chaque secteur, chaque unité de soins est cloisonné et n’a que peu de contacts formels avec les autres secteurs, unités de l’établissement.

2.5.3 : Les colloques auxquels l’animation prend part sont uniquement destinés à parler des patients et nullement des pratiques de chacun

6.2. Le recueil des données

Afin de recueillir les différentes données liées à la vérification de mes hypothèses, j’ai réalisé plusieurs entretiens avec des professionnels liés soit à l’animation socioculturelle soit aux équipes de soins. De février à août 2009, j’ai interrogé différents professionnels en lien avec l’animation socioculturelle sur des questions ciblées liées à la formation, aux associations d’animateurs socioculturels ou encore au référentiel de compétences. Tous ces professionnels m’ont donc permis de recueillir des informations liées à la première hypothèse de mon travail.

Dans un deuxième temps, j’ai également enregistré, à la clinique Ste-Claire, neuf entretiens semi-directifs, d’une durée de 45 à 90 minutes, de mai à juillet 2009. Ceux-ci étaient réalisés auprès de l’animatrice socioculturelle en place dans l’institution, et auprès de huit membres des unités de soins. En août et en septembre 2009, j’ai retranscris puis analysé les différents entretiens réalisés afin de mieux comprendre les relations entre soins et animations et vérifier ainsi la seconde hypothèse de mon travail de recherche. Pour réaliser mes entretiens et effectuer une analyse synthétique des données recueillies, j’ai pu m’appuyer sur le manuel de recherche en sciences sociales de Quivy Raymond et Van Campenhoudt Luc92.

6.3. L’échantillon

Les personnes interrogées dans le cadre de la recherche sur la perception du champ hospitalier par l’animation socioculturelle se composaient des personnes suivantes : un responsable de la formation des animateurs socioculturels à la HES-SO, le coordinateur du

92QUIVY, Raymond, VAN CAMPENHOUDT, Luc.- Manuel de recherche en sciences sociales. Paris : Dunod, 1995 p. 194-205

secteur A de l’AVALTS, la présidente de Viva Anima, un membre du comité de la plateforme romande de l’animation socioculturelle et enfin la coordinatrice de la plateforme romande de l’animation. Enfin, pour compléter certains propos, j’ai également consulté le site de la plateforme romande de l’animation : www.anim.ch.

Les personnes interrogées à la clinique Ste-Claire étaient toutes des femmes bénéficiant déjà de plusieurs années de pratiques en milieu hospitalier. Toutes avaient déjà été sensibilisées à l’animation lors de formations complémentaires ou lors d’expériences préalables en établissements médico-sociaux ce qui permit d’avoir des échanges très riches.

Enfin, parmi les professionnels rencontrés, les niveaux de formation et les fonctions étaient très hétéroclites afin de constater d’éventuelles différences de perceptions. En résumé, ont participé à l’étude, outre l’animatrice socioculturelle de la clinique, les personnes suivantes : une infirmière chef de service, deux infirmières chefs d’unités, deux infirmières dont une clinicienne, deux assistantes en soins dont une en psychogériatrie, et enfin une aide soignante en cours de formation d’assistante en soin.

6.4. Les outils de recherche

Afin de mener à bien mes séries d’entretiens, j’ai réalisé deux grilles distinctes : l’une destinée aux professionnels de l’action socioculturelle sur leur perception du champ hospitalier et l’autre destinée aux professionnels de la santé, avec parfois quelques variations selon les formations afin de vérifier certaines sous-hypothèses. Enfin, dans le cas de l’animatrice socioculturelle de la clinique, j’ai dû adapter la grille réalisée pour les soins.

En ce qui concerne la grille soumise aux professionnels de l’animation socioculturelle, elle comportait quelques questions ciblées destinées à déterminer les contenus abordés par la formation et les associations d’animateurs socioculturels. De même, il était aussi question de pouvoir mieux apprécier le taux de représentation, dans les différentes associations, des animateurs socioculturels issus de milieux hospitaliers. Enfin, au travers de ces entretiens, il s’agissait aussi d’interroger les différents professionnels sur leurs perceptions liées au développement de ce champ.

Dans le cas des entretiens réalisés à la clinique Ste-Claire, les questions étaient d’ordre plus général afin de permettre aux professionnels d’évoquer aussi d’autres contenus et de bénéficier d’une marge de manœuvre quant au contenu abordé. Les questions étaient donc liées à six grandes thématiques abordées avec chaque professionnel : la définition de sa pratique afin de mieux comprendre le quotidien du professionnel, les enjeux et défis qu’il identifiait liés à sa profession, l’éventuel poids du contrôle institutionnel, la collaboration entre l’animation et les soins, la forme et les contenus de communication avec les autres acteurs de la structure et enfin les perceptions que les soins se faisaient de l’animation socioculturelle en terme de sens de l’intervention et de contenus communiqués.

7. Le regard des animateurs sur le champ hospitalier 7.1. La prise en compte du champ hospitalier dans la

formation

7.1.1. La formation à l’heure actuelle

Tout d’abord, il paraît important de préciser que la formation de base des animateurs socioculturels est dispensée par la HES-SO pour l’ensemble de la Suisse romande et qu’elle peut être suivie sur une période de trois ans ou, en cours d’emploi, sur une période de quatre ans auprès des sites de la HES-SO Valais, de l’EESP de Lausanne, ou de l’IES de Genève. La formation se veut être une formation générique, axée en priorité sur l’acquisition de compétences métiers.

En première année, où les animateurs socioculturels partagent un tronc commun avec leurs collègues éducateurs et assistants sociaux, le champ hospitalier est brièvement présenté à l’occasion d’une demi-journée de cours. Cette présentation s’insère dans un cours destiné à présenter les différents champs du métier.

Ensuite, lors de la seconde moitié de la formation, l’existence de cours à option et la mise sur pied de modules spécifiques offre la possibilité aux étudiants intéressés de se spécialiser. Selon le responsable de la formation interrogé, c’est d’ailleurs durant cette seconde partie de formation que les étudiants peuvent se former à des thématiques propres au champ hospitalier. En effet, des modules sont notamment dispensés en lien avec la personne âgée, le handicap, les addictions et dépendances. De plus, le travail de mémoire offre également la possibilité aux étudiants intéressés d’approfondir leurs connaissances liées aux interventions en milieu hospitalier. publics, aux pathologies ou encore à des modes d’intervention spécifiques comme l’art-thérapie pour laquelle la réalisation d’un post-grade93 de deux ans est nécessaire et peut être réalisé sur le site de Lausanne. En effet, peu de formations continues sont par exemple pilotées par la HEVS, les sites de Genève et surtout celui de Lausanne offrant davantage de possibilités en termes de post-grades à effectuer.

Bref, bien que pour le responsable de formation rencontré, aucun module de la formation obligatoire ne traite du champ hospitalier, la seconde partie de formation contenant des modules à choix et aussi la formation continue, inévitable dans le domaine social, offrent des possibilités multiples afin de bénéficier d’apports pertinents en fonction du lieu de travail et de la population à prendre en charge. Par conséquent, la formation de base offre, selon lui, les outils nécessaires à une intervention en milieu hospitalier selon le responsable de la formation. Cet avis est d’ailleurs partagé par l’animatrice de Ste-Claire qui destine avant tout la formation à créer des généralistes de l’animation socioculturelle : « Après, c’est à nous d’aller chercher les outils spécifiques en fonction de la population que tu as.» Néanmoins, pour le responsable de formation, il est vrai que six mois de plus destinés à la spécialisation des travailleurs sociaux par orientation seraient les bienvenus. De son côté, l’animatrice socioculturelle de Ste-Claire relève l’importance d’une formation à la communication au sein de la formation de base et la nécessité de bénéficier d’outils d’analyses afin de « voir un peu les tenants, les aboutissants » liés à l’environnement de travail.

93Voir le site de l’EESP de Lausanne http://www.eesp.ch/ufc/offres/formations-longues.html

7.1.2. Projets de développement menés par l’école liés à l’animation socioculturelle

Actuellement, un des grands projets de l’école lié à l’animation socioculturelle passe par la promotion du métier dans différents champs, dont le champ hospitalier. A travers le développement d’une telle action, l’école espère notamment démarcher pour de nouvelles places de stages destinées à ses étudiants et également mieux faire connaître le métier.

Cette action a d’ailleurs lieu de concert avec un projet du secteur A de l’AVALTS qui a notamment réalisé la promotion du métier auprès des organismes employeurs et du grand public durant le mois d’octobre 2009 au travers de l’organisation de plusieurs journées de l’animation socioculturelle durant lesquelles il était possible de visiter plusieurs institutions employant des animateurs socioculturels.

Par contre, aucun projet avec la filière santé n’est en cours actuellement, principalement à cause d’un manque de temps. Seule la recherche demeure commune aux deux filières au sein de l’institut santé social (ISS). Sinon, aucun rapprochement n’est réalisé par les étudiants. La présence des deux filières sur des sites différents rend sans doute plus difficile la possibilité d’opérer des rapprochements pour des modules ou des cours communs. Pour le responsable de formation, même s’il arrive encore que des professeurs collaborent entre eux à titre informel, il semble difficile d’opérer un tel rapprochement, compte tenu du temps à disposition et des contenus à aborder. Mais, dans l’idéal, un tel rapprochement permettrait de mieux se comprendre et de s’enrichir de la vision de l’autre. Travailler en pluridisciplinarité avec des futurs soignants serait une expérience enrichissante qui serait sans doute très profitable aux étudiants.

7.1.3. Synthèse de la présence du champ hospitalier dans la formation

La formation d’animateur socioculturel réalisable sur trois ans est une formation générique et donc n’intègre pas spécifiquement le champ hospitalier. Néanmoins, dans la seconde moitié de la formation de base, des modules spécifiques à choix et la réalisation d’un travail de mémoire de fin d’étude permettent aux étudiants intéressés d’approcher le champ hospitalier. De plus, plusieurs formations post-grade liées à ce champ peuvent être réalisées auprès de la HES-SO et notamment de son site de Lausanne. Enfin, la HES-SO Valais s’engage actuellement à promouvoir le métier d’animateur socioculturel et réalise également plusieurs démarchages afin de bénéficier de stages réalisables dans ce champ d’intervention à l’avenir. Par conséquent, le champ hospitalier semble donc relativement bien pris en compte dans la formation même si cela demande à se confirmer par la possibilité pour les étudiants de réaliser des stages dans ce domaine d’intervention.

7.2. La prise en compte du champ hospitalier au sein des associations de professionnels

7.2.1. L’exemple du secteur A en Valais

En Valais, 68 animateurs socioculturels ont été formés par le CFPS et la HES-SO Valais de 1994 à 2007. Dans le secteur A de l’AVALTS, une majorité d’animateurs est issue de centres de loisirs qui représentent 21 postes en Valais romand, dont bien sûr des gens formés dans d’autres cantons, et des gens non formés ne pouvant faire partie de l’association.

Les centres de loisirs et culture représentent donc des employeurs importants. Dans le Valais romand, le coordinateur du secteur A de l’AVALTS ne connaît que trois94 professionnels oeuvrant en milieu hospitalier, dont deux en gériatrie qui font partie de

94 Il est utile de préciser que la cotisation de l’AVALTS est de deux cents francs ce qui explique peut-être aussi une participation modérée des animateurs socioculturels au sein de l’AVALTS. Le secteur A, par contre, est un organisme juridiquement non défini et le coordinateur du secteur A pour l’AVALTS n’oblige donc pas ses membres à payer la cotisation de l’AVALTS.

l’AVALTS. Parmi ces trois personnes, une seule fait partie du secteur A, donc l’investissement des animateurs socioculturels en milieu hospitalier au sein de l’association demeure limité pour l’instant. Cependant, le secteur A a pour projet d’ouvrir ses activités aux autres champs afin de réaliser, en Valais, une promotion commune du métier. Les journées de l’animation socioculturelle ayant eu lieu du 17 au 31 octobre 2009 et organisées par le secteur A, ont donc concerné plusieurs champs de l’animation socioculturelle. De même, une vidéo sur les différents champs de l’animation socioculturelle publiée dans le cadre de la foire du Valais a également permis de promouvoir les spécificités du métier.

Néanmoins, il est intéressant de relever que du point de vue du secteur A, tout comme de celui du responsable de formation interrogé précédemment, le champ hospitalier fait partie du champ d’intervention socio-psycho-thérapeutique qui regroupe également les établissements médico-sociaux. Bref, apparemment, aucune distinction n’est donc faite entre le milieu médical et le milieu médico-social qui sont considérés comme une même forme d’intervention et qui connaissent donc une promotion non différenciée.

Enfin, l’AVALTS réalise trois à quatre fois par année des rencontres qui donnent lieu, par la suite, à la constitution de groupes de travail qui oeuvrent sur des thématiques spécifiques.

Généralement, les groupes ainsi constitués se réunissent une fois par mois. En ce qui concerne l’animation socioculturelle, le groupe le plus actif travaille justement sur la promotion du métier, déjà maintes fois évoquées ci-dessus. Enfin, en ce qui concerne les interventions et les conférences mises sur pied, ces dernières se réalisent en fonction des besoins des membres et des demandes formulées. Par conséquent, vu que les animateurs socioculturels oeuvrant en milieu hospitalier sont en petit nombre au sein du secteur A, peu de questionnements liés à ce champ émergent. Mais, en théorie, les thématiques des conférences pourraient être autant variées que les pratiques de la profession et traiter de toutes sortes de préoccupations des professionnels : recherche de fonds, violence, implication des politiques…

7.2.2. L’exemple de Viva Anima

Mon intérêt pour Viva Anima provient du fait que le coordinateur du secteur A avait émis l’hypothèse que les animateurs socioculturels oeuvrant en milieu hospitalier devaient davantage se reconnaître au travers de Viva Anima qui rassemble de nombreux animateurs d’EMS. A titre d’exemple, l’animatrice socioculturelle de Ste-Claire reconnaissait appartenir à Viva Anima lors de notre entretien, se sentant apparemment plus proche de cette association que du secteur A. Cependant, une fois ces éléments recueillis, j’appris, suite à un entretien téléphonique avec la présidente de l’association que le nombre d’animateurs socioculturels appartenant à l’association et oeuvrant en milieu hospitalier demeure faible.

En effet, sur trente-cinq EMS représentés parfois par plusieurs animateurs, seuls deux centres hospitaliers sont représentés au sein de l’association par deux animatrices socioculturelles.

En dehors d’une assemblée générale par année, Viva Anima réalise environ quatre réunions par année afin de traiter de thématiques diverses : des pathologies comme l’Alzheimer, des interventions comme la zoothérapie et enfin des activités comme des bricolages. Enfin, il est intéressant de relever ici que des discussions liées aux pathologies ou aux diverses formes d’intervention, ou encore dans une moindre mesure aux activités peuvent être d’un certain intérêt pour des animateurs socioculturels oeuvrant en milieu hospitalier.

7.2.3. L’exemple de la plateforme romande de l’animation

Au niveau romand, depuis la création d’anim.ch en 2003, des rencontres ont lieu une fois par année. Le reste de l’année est animé par la mise sur pied de nombreuses conférences. Sur le site, des forums par thématiques permettent d’ailleurs de retrouver de courtes synthèses de toutes les conférences ayant eu lieu jusqu’à aujourd’hui.

Une grande préoccupation de la plateforme romande concerne également la prise en charge de notre population vieillissante. Nombreux sont les sujets abordés par les animateurs de la plateforme qui sont liés à la prise en charge de la personne âgée, ou à l’intervention de professionnels dans un cadre gériatrique. Depuis 2006, cet intérêt a débouché sur

l’organisation annuelle d’une journée romande des animateurs auprès des personnes âgées.

Cependant, là aussi, les animateurs en milieu hospitalier se fondent dans la masse des animateurs en EMS à laquelle ils semblent d’ailleurs s'identifier, comme en témoigne la remarque de l’animatrice socioculturelle de Ste-Claire « je suis allée à ces journées de la plateforme où c’était spécifique pour la personne âgée et, je trouve ça très intéressant ».

En général, durant cette journée, les interventions sont portées par des animateurs qui viennent y partager leur expérience. Comme le précise d’ailleurs le membre du comité de la plateforme interrogé, celle-ci fonctionne de façon autonome, chacun proposant et organisant

En général, durant cette journée, les interventions sont portées par des animateurs qui viennent y partager leur expérience. Comme le précise d’ailleurs le membre du comité de la plateforme interrogé, celle-ci fonctionne de façon autonome, chacun proposant et organisant

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