2. LES TRANSPORTS EN COMMUN, LES DEPLACEMENTS ET LE STATIONNEMENT
3.2 L’armature commerciale de la CUS
3.3.2 A l’échelle de la CUS
3.3.2.1 L’ensemble des pôles commerciaux se consolident
L’examen des surfaces accordées en CDEC montre à la fois un rééquilibrage territorial par le renforcement des polarités existantes (tous les niveaux de pôles) et une augmentation du nombre et de la taille des grandes surfaces spécialisées.
Si l’on met à part l’implantation d’IKEA en frange de l’hypercentre (mais dans une localisa-tion centrale par rapport à l’aggloméralocalisa-tion) aucun nouveau pôle commercial n’a été créé au cours de ces dix dernières années. Le centre commercial "Passages de l’Etoile" dont le dossier a été accordé en CDEC n’est pas encore réalisé.
Les autres dossiers acceptés par la CDEC2 consolident principalement les pôles commer-ciaux périphériques :
- Parc commercial Strasbourg Nord : extension des magasins Fly et Atlas, création du lo-tissement commercial «Les Mercuriales», extensions et créations de jardineries, extension de Darty, etc. ;
- Ouest : centre commercial Auchan (extension de l’hypermarché) et extension de la zone commerciale le long de l’autoroute : Décathlon, ouverture d’un Lidl, etc. ;
- Zone commerciale du Baggersee (Sud) : ouverture d’un Norauto ; - La Vigie (restructuration et extension de la zone vers Ostwald) ;
Année Répartition
1999 en nombre d'habitants 25,7 15,9 18 40,3 1 026 120
2002
en surfaces d'hypermarchés 9,3 37,7 5,1 47,9 116 422
en surfaces de supermarchés (et maxi-
discompte) 19,3 14,7 14,5 51,4 197 196
en surfaces de grandes surfaces
spécialisées 24,6 32,7 6,4 36,3 683 269
en surfaces de petits commerces 33,9 13,7 13,6 38,8 853 900
en surfaces commerciales totales 27,1 21,4 11,7 39,8 1 857 787
1. Les grands magasins et magasins populaires ont été intégrés aux grandes surfaces spécialisées.
Les galeries marchandes sont par ailleurs comptabilisées avec le petit commerce avec une moyenne de 50 m² par cellule commerciale pour toutes les surfaces commerciales de moins de 300 m2).
Le petit commerce a été délimité sur la base de la nomenclature de la FNAU (codes APE retenus comme fai-sant partie du commerce). Pour le petit commerce, les surfaces de vente sont calculées en utilifai-sant une moyenne de 50 m² par établissement.
2. Les dossiers autorisés de 1990 à 2002 dans l'agglomération strasbourgeoise figurent en annexe.
- Enfin, la reconversion d’un ancien site industriel situé au coeur de la commune d’Illkirch-Graffenstaden a permis le transfert et la création d’un supermarché Atac de 1 800 m² et la création d’une galerie commerciale qui présente une vingtaine d’espaces commerciaux ; ce qui a permis de restructurer l’offre commerciale (pôle de proximité) d’une des plus importantes communes de la CUS (au sud de Strasbourg).
Tableau n° 20 : Les surfaces commerciales accordées en CDEC par commune1 en m² de 1990 à 2002 sur le territoire de la CUS
Source : surfaces accordées en CDEC2
1. Les lignes grisées correspondent à des communes de la CUS ne faisant pas partie de l’agglomération stras-bourgeoise au sens INSEE.
Commune 1990 1991 1992 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Total
Strasbourg (hors hyper-centre)
796 3 894 14 966 4 635 27 858 4 382 56 530
Lampertheim 2 800 350 6 324 5 130 985 120 15 709
Vendenheim 7 282 5 307 880 428 13 897
Strasbourg-centre 3 773 2 716 3 590 1 122 11 201
Illkirch-Graffenstaden 1 030 990 4 587 6 607
Geispolsheim 340 1 264 820 1 968 1 860 6 252
Ostwald 5 000 350 500 200 6 050
Souffel-weyersheim 2 813 242 3 055
Hoenheim 2 034 730 2 764
Mundolsheim 689 201 360 1 150 2 400
Mittelhausber-gen 1 979 1 979
Schiltigheim 850 630 450 1 930
Achenheim 1 200 300 1 500
Eckbolsheim 1 200 1 200
Lingolsheim 1 136 1 136
Eschau 969 93 1 062
Bischheim 794 794
Wolfisheim 500 500
Reichstett 413 413
Fegersheim 241 241
Total 5 500 2 800 1 380 1 330 5 785 1 614 24 047 30 228 14 996 36 726 4 575 6 237 135 218
2. Le seuil de soumission à un accord en CDEC a changé en 1996.
Les autorisations de création ou de d’extension de surfaces commerciales ne se concrétisent pas systémati-quement par des opérations sur le terrain.
3.3.2.2 Le parc de commerces a augmenté entre 1995 et 2002
Entre 1995 et 2002, le stock d’établissements1 relevant du commerce de détail (tous types de distribution confondus) a augmenté à Strasbourg et dans ses couronnes périphériques.
Seuls les commerces liés à l’équipement de la personne et les commerces alimentaires ont vu leur nombre diminuer entre ces deux dates, notamment dans l’hypercentre et sur le reste du territoire de la commune de Strasbourg.
Le nombre de services, à caractère commercial, liés à la restauration et à d’autres types d’activité tertiaire a par contre progressé dans la même période sur ces mêmes territoires.
Pendant cette période, on a également enregistré une hausse du nombre de grandes sur-faces alimentaires, principalement dans les zones les plus éloignées de Strasbourg (com-munes périphériques et villes moyennes du département). L’évolution du stock d’établissements confirme également le renforcement des polarités commerciales dans les localités plus éloignées de Strasbourg.
Tableau n° 21 : Nombre de commerces et services2 par secteurs géographiques du Bas-Rhin
Source : INSEE SIRENE 1995 et 2002
1. Le tableau des stocks d’établissements en 1995 et 2002 figure en annexe.
2. Correspondant à la nomenclature FNAU.
Année Type de commerce EQUIPEMENT SANTE - BEAUTE -
HYGIENE 39 84 62 50 146 381 EQUIPEMENT SANTE - BEAUTE -
HYGIENE 40 82 67 49 149 387
3.3.2.3 Les grandes surfaces spécialisées poursuivent leur développement
Le nombre total de commerces a certes augmenté, mais les surfaces de vente ont pro-gressé encore plus rapidement.
Cette progression1 est surtout importante pour les grandes surfaces spécialisées (GSS) dont les surfaces de vente se sont accrues de quelque 75 000 m2 ces dernières années (dans le Parc commercial de Strasbourg Nord : les GSS sont passées de 100 000 m2 à 130 000 m2).
Tableau n° 22 : Evolution des surfaces de vente dans les GSS de la CUS
Source : Inventaire des commerces de plus de 300 m² l’ODEC
Pour les grandes surfaces alimentaires, seuls les supermarchés connaissent encore une croissance significative de leurs surfaces de vente.
Tableau n° 23 : Evolution des surfaces des grandes surfaces alimentaires par commune2 et par type de grandes surfaces alimentaires3sur le territoire de la CUS
Sources : inventaire des commerces de plus de 300 m² de l’ODEC4
1. On trouvera en annexe un tableau détaillé sur l’évolution des GSS.
Janv-95 Janv-96 Janv-98 Janv-99 Janv-00 Mars-01 Janv-02 Juil-02 Total des surfaces de vente des GSS 365 869 372 440 411 786 413 959 448 033 445 945 444 278 439 641
Janv-95 Janv-96 Janv-98 Janv-99 Janv-00 Mars-01 Janv-02 Juil-02
Hypermarché
Strasbourg 11 045 11 045 10 822 10 822 10 822 10 822 10 822 10 822 Geispolsheim 10 010 10 010 10 010 10 010 10 010 10 010 10 010 10 010 Illkirch-Graffenstaden 12 500 12 500 12 500 12 500 12 500 12 500 12 500 12 500 Mundolsheim 14 780 14 780 14 780 14 780 14 780 14 780 14 780 14 780
Schiltigheim 7 565 6 653 6 653 6 653 6 653 6 653 6 653 6 653
Geispolsheim 600 600 600 600 600 600 600 600
Hoenheim 3 400 3 400 3 884 3 884 3 884 3 884 3 902 3 902
Illkirch-Graffenstaden 1 859 1 859 1 861 1 861 18 61 2 581 3 547 3 547
Lingolsheim 2 563 3 163 4 142 4 142 4 142 4 142 4 142 4 142
Vendenheim 600 600 593 593 593 593 593 593
Wolfisheim 1 200 1 200 1 200 1 200 1 200 1 200 1 200 1 200
Eschau 1 000 1 000 1 852 1 852 1 852 1 852 1 852 1 852
Wantzenau 600 600 593 593 593 593 593 593
Total des grandes surfaces alimentaires
114 911 117 587 121 625 121 974 122 631 123 085 124 498 124 758
2. Les lignes grisées correspondent à des communes membres de la CUS ne faisant pas partie de l’aggloméra-tion strasbourgeoise, au sens de l’INSEE.
3. La surface de vente totale des hypermarchés, supermarchés et hard - discompter (produits alimentaires et autres produits) est prise en compte.
4. Les quelques modifications à contretemps de l’inventaire des commerces de plus de 300 m² de l’ODEC (mi-se à jour du fichier : ajouts ou retraits tardifs d’établis(mi-sements dans le fichier, affinement des surfaces de vente) sont susceptibles d’introduire un biais dans l’analyse de l’évolution.