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juin : calendrier du déroulement des trois phases de la recherche

Aujourd’hui, démarrage de la deuxième phase : les monographies légères : juillet à septembre 2000

Il s’agit de retracer le contexte général de chaque établissement sur les six dernières années et de reconstruire ainsi le processus du changement à deux niveaux, les sites et les services.

Les monographies légères sont réalisées à partir :

• d’un ensemble de documents écrits, défini lors des rencontres d’Aix-en Provence ; actuellement il manque encore pour certains sites quelques éléments : l’organigramme, le bilan des instances tels que les Commissions

l’attraction hospitalière (origine géographique de la clientèle) et sur les relations avec l’environnement extérieur. Ces deux dernières informations ne sont toutefois pas indispensables.

• d’interviews auprès de trois acteurs clefs par site, ayant si possible une vision contradictoire du changement ; Réunion du Groupe de Pilotage national à Paris : les 21 et 22 septembre 2000 Réunion du Groupe de Pilotage italien : fin septembre 2000

Restitution des résultats sur sites : septembre à octobre 2000

Entre le 19 et le 27 septembre pour l’Italie et entre le 23 et le 31 octobre pour la France. Un exposé d’une heure environ auprès des personnes interviewées sera suivi d’une discussion avec la section syndicale. Un document écrit de synthèse accompagnera la restitution orale. De nouveaux tris croisés par service et établissement seront présentés, notamment concernant les questions sur la participation et l’efficacité.

La troisième phase : les études de cas approfondies : octobre à décembre 2000

Deux services identiques sont choisis en France et en Italie afin que la comparaison puisse avoir lieu : l’Hôpital de jour à Metz-Thionville et le Laboratoire à St Nazaire ; ces deux mêmes services à Padoue en Italie. Cinq ou six interviews enregistrées d’acteurs clefs (responsables médicaux, infirmiers, administratifs...) pour chaque service sont prévues, avec éventuellement des focus-groupe avec des personnes représentatives des différents personnels.

Les interviews qui concerneront les changements mis en place dans les services, seront réalisées par les chercheurs, mais organisées au préalable par les militants syndicaux, qui choisiront les personnes à interroger et prépareront les visites.

La clinique Pasteur représentant le secteur privé fera également l’objet d’une étude, un peu moins poussée toutefois, que les sites précédents.

Discussion sur les modalités ultérieures de diffusion, valorisation, appropriation de la recherche

Du côté des chercheurs, outre les rapports de la DG12 qui sont rédigés régulièrement, la recherche fera aussi l’objet de publications scientifiques diverses.

Pour les syndicalistes, il apparaît la nécessité d’améliorer l’information et la communication auprès des salariés et des adhérents, de créer également des outils de gestion des changements qui vont perdurer dans les années à venir.

Réfléchir à de nouvelles stratégies devient indispensable pour les organisations syndicales, si elles veulent réellement rester représentatives des salariés et de leurs revendications.

Réunion du GIP du 23-02-2001 à Paris

Compte rendu

Le Rapport à deux ans

Envoyé à la fin du mois de janvier dernier comme prévu, le Rapport à deux ans a été lu et approuvé par les différents membres du comité de Pilotage. Anna Ponzellini le trouve efficace et estime son contenu suffisant dans l’actuelle phase de la recherche où on ne peut encore tirer de véritables conclusions.

Les monographies et les restitutions

Le point fait sur les monographies et les restitutions reprend la partie 2.2.2/ du Rapport à deux ans. En ce qui concerne les monographies, terminées à ce jour, les chercheurs sont d’accord pour dire que le travail de collecte de l’information a été à la fois important et globalement efficace ; cependant la cogestion avec les militants syndicaux aurait pu mieux fonctionner : d’une part les consignes du GIP ont pu paraître contraignantes aux Cs, d’autre part, le matériau adressé aux chercheurs a demandé un important travail de réécriture. Les interviews dans les sites ont été en général bien acceptées et bien préparées.

Giovanni Faverin s’est dit un peu surpris par certaines informations concernant l’hôpital de Padoue, notamment que le personnel y serait abondant et bien rémunéré. Il pense qu’il faut “ atténuer ” ces affirmations.

Quant aux restitutions, s’il a été constaté une faible participation des personnels aux séances, malgré les invitations massives envoyées par les militants syndicaux, les personnes présentes ont manifesté un réel intérêt pour le travail réalisé et les questions abordées par la recherche.

Les chercheurs soulignent l’importance du travail d’information et de communication que doivent fournir les militants syndicaux auprès des personnels, même si ceux-ci sont de plus

en plus difficiles à mobiliser en raison de multiples enquêtes, audits, questionnaires, ne répondant pas forcément, de manière concrète, aux attentes des individus.

Giovanni Faverin confirme cette impression générale en expliquant que c’est la législation, la réduction des coûts de prestation, le raccourcissement de la durée des séjour, qui pèsent surtout dans les décisions des directions des hôpitaux, les personnels n’étant pas associés à ces décisions.

Toutefois une action en cours à St Nazaire peut être considérée comme une retombée de Refipar. En effet, en janvier 2001, la section CFDT a lancé une enquête par questionnaires massive sur l’organisation du travail dans tout l’hôpital. Ce recueil d’informations permettra au syndicat de faire des propositions lorsque la RTT se mettra en place.

Les focus-groupes

Du côté italien, les chercheurs ont rencontré des difficultés sur le site choisi pour les focus-groupes, l’hôpital de Padoue. Depuis la passation des questionnaires, l’hôpital de Jour a été démantelé, il y a eu une rotation importante des syndicalistes, enfin, les personnels devant être interviewés ont été difficiles à mobiliser : sur les laboratoires, deux personnes seulement ont été rencontrées, tandis que sur l’hôpital de jour, elles ont été invitées mais ne sont pas venues.

Du côté français, la manque de disponibilité des salariés s’est également posé, en raison des effectifs limités dans les services. Trois aides-soignantes et une infirmière sur l’hôpital de jour de Thionville, six techniciens de laboratoires et deux infirmières pour les laboratoires à St Nazaire, ont pu être interrogés.

Philippe Mossé suggère que les chercheurs italiens concentrent leurs efforts sur le service des laboratoires où des changements importants ont eu lieu ces dernières années. Il semble en effet que les études de cas sur les hôpitaux de jour soient moins opportunes en termes de comparaison.

Giovanni Faverin propose de s’occuper personnellement de trouver plusieurs personnels des laboratoires pour organiser un focus-groupes avant le mois de mai.

Le travail de comparaison

Les monographies et les focus-groupes serviront de base d’information à ce travail d’analyse et de comparaison entre les deux pays.

Au cours de la réunion du Groupe de Pilotage à Florence, quatre thèmes de comparaison avaient été définis :

1) Rapport entre formes de financement (DRG) et organisation du travail ; 2) Rapport entre structure du personnel et répartition du travail ;

3) Rapport entre concurrence locale (entre le secteur public et privé ou entre les établissements publics) et choix des activités hospitalières ;

4) Rôle du syndicat dans la gestion de l’hôpital (même informel).

Il a finalement été décidé la répartition suivante : Apotema travaillera sur les thèmes 1et 4, le Lest sur les thèmes 2 et 3.

Afin que chaque participant à la recherche se fasse une idée précise des informations recueillies dans chaque pays, M.C. Jannin propose que tous les documents produits soient traduits, ce qui représentera vraisemblablement un coût total de 75 000F (500 pages à raison de 150F/page).

Dans un mois environ, les monographies et les interviews des focus-groupes devraient être entièrement traduites, ce qui permettra de présenter les premiers résultats non définitifs bien sûr, sous forme de transparents, au Groupe International de Recherche qui se réunira à Nice du 30 mai au 2 juin 2001. D’ici là, ce travail d’analyse et de comparaison méritera des échanges réguliers entre les chercheurs français et italiens, par “ e-mail ” notamment et éventuellement par un déplacement d’Hélène Marquis à Milan pour finaliser les premiers résultats.

Rencontres de Nice du 30 mai au 3 juin 2001 Ordre du jour

Mercredi 30 mai :

10H-17H : Groupe de Pilotage : le point financier, le point contact DG12, préparation du GIR ;

le soir : Accueil du Groupe de Recherche ; Jeudi 31 mai :

le matin : Présentation par les chercheurs des monographies et des focus-groupes, premiers résultats concernant les quatre points de comparaison entre les deux pays ;

l’après-midi : Travail en ateliers par thèmes, des correspondants syndicaux : réactions aux résultats ;

Vendredi 1er juin :

9H-11H : Présentation du travail des ateliers ; 11H-12H : Débat, discussion ;

l’après-midi : Evaluation de la collaboration à la recherche par les correspondants syndicaux ;

Samedi 2 juin :

• le matin : suite du travail et valorisation de la recherche ; Samedi 2 juin après-midi et dimanche 3 juin :

Journées libres.

L’ordre du jour prévoit le vendredi après-midi, une évaluation de la collaboration à la recherche, par les correspondants syndicaux. Cette intervention aura été préparée au préalable grâce à un questionnaire proposé par le GIP, envoyé dès maintenant aux militants syndicaux.

Questionnaire de préparation

1) Quelle évaluation faites-vous des contacts établis à l’occasion de cette recherche, avec les collègues et avec la direction ?

2) Sur le plan de l’organisation de la recherche, avez-vous rencontré des difficultés ?

3) Que vous a appris cette participation à la recherche sur votre propre activité syndicale et sur votre milieu de travail ?

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