qu'il fit pour jeter son
manteau
Sur ses épaulestomba
de son siège à terre.Sa chute se fit en
deux
temps. Retenu par lajambe
droite entre letablierdu
siège et le siège lui-même, il ressentitune
violentedouleur dans le genou.
Tombé
à terre, son genou ne porta pas surle sol.Au
dire du malade le genou se gonfla immédiatement et ilatteignit rapidement
un
tel volume que quelques minutes après on dut couper son pantalon qui n'avaitpu
glisser sur larticulation.—
68—
Le malade qui avait
pu
après l'accident se traînerquelques pas futcondamné
aurepos. Il tint constamment sur l'articu-lation des compresses d'eau blanche.Huit jours après, il essaya de marcheravec des béquilles,
mais
comme
il éprouvait au moindremouvement
de vives douleurs il se décida à entrer àl'Hôtel-Dieu.Le 7 août au matin le genou droit est notablement plus gros que le gauche.
La
circonférencedu membre
au niveau de la rotule mesure 40 centimètres et celledu
genou sain 34 centimètres. Peau de colorationnormale.Le cul-de-sac sous-tricipital est distendu, mais si l'onveut aisément examiner l'articulation, il faut placerle malade de-bout.
On
constate alors très-nettement le choc rotulien ; en arrière,onsent dans lecreuxpoplitéun empâtement
profondet l'on perçoit parfois
une
fine crépitation tellequela donnentles épancbements sanguins.
Il nous a semblé à M. OUier et à moi que le fond
du
cul-de-sac sus-rotulien présentaitun
empâtement plus dur quelorsqu'il est seulement distendu par le liquide d'une hydar-throse.
Au
repos l'articulation malade n'est pas douloureuse.On
peutlapalper sans provoquer de douleur sice n'est toutefoisau niveau
du
ligament latéral interne, au niveau de ses in-sertions.Si, fixantla cuisse on cherche à porter la jambe en dehors on exagère la douleur; on produit ainsi d'ailleurs le
mouve-ment
qui a produit la distension de l'articulation.Le
membre
est très-douloureux, le malade peut à peine s'appuyer sur son pieddu côté malade.Le
membre
est enveloppé d'une couche épaisse de ouate depuis l'extrémité des orteils jusqu'à la partiemoyenne
de la cuisse.On
appliqueun
bandage roulé simple auniveaudu
genou.On
fait encore de la compression avec une bande de caout-chouc.[Nous ne savons pas ce qu'est devenu l'épanchement sanguin
citezcemalade;sonobservation présenteun grandintérêtaupoint de vuedes symptômes et c'est à ce titreseulement que nous la
pu-blions.)
—
69—
Observation XI.
Entorse dugenou avec épanchementsanguin.
—
Traitement parlaponction
—
Gîcérison en vingt-quatrejours.—
{Observation extraitedela thèsede M. Troncin.)Le 15 août1860,le
nommé
B. Louis, âgé de 19 ans,employé chezun
papetier, en s'arrêtantbrusquement
au bas d'un escarpement qu'il venait de descendre rapidementressen-tit une douleurassez vive dans le genou droit. Ilput marcher encore mais fort peu ; il ne cessade souffrir.
Le 14, il se présente à la consultation, onl'admet, et dans
la journée on lui
met un
cataplasme.Le 15, Jarjavay constate tous les signes d'un
épanchement
sanguin;il pratiquela ponction qui donneissue à trois quarts de verre environ d'une sérosité sanguinolente et noirâtre.Soulagement instantané, disparition de la douleur.
Com-presses d'eau froide maintenues par
un
bandage légèrement compressif.Le16, le blessé ne ressent aucune douleur; on continue le
bandage et les compresses. Le19, lemalade se lèveet
marche un
peu. Le 20, on constate laréapparitiond'unpeudeliquide probablementparce que le malade amarché un peu
trop tôt.Comme
le 28, cette petite quantitédu
liquide persistait encore, Jarjavay fait unedernièreponction qui nedonneissue, qu'àune très-petite quantité de sérosité. Le reposcompletest ordonné.Le2 septembre, le malade veut se lever malgré la présence d'un peu de liquide dans son articulation.
On
luiappliqueun
bandage roulé à demeure.Le8, on constate que la guérison estcomplète et le malade
sort deuxjours après.
Observation XII.
Entorse dugenouavecépanchementsanguin.
—
Traitementparla ponction.
—
Guérison en quatorze jours. [Observation ex-traite de la thèse deM.
Troncin.)Le
nommé
G. Emile, cocher, entréà Beaujonle8 décembre.—
70—
raconte qu'en dansant, il ressentit une douleur subite dans
le genou gauche. Le maladeprésentedestraces de rachitisme assez marquées; la
jambe
gauche est plus courtequel'autre.Est-ce enportantbrusquementle poids
du
corps surlajambe gauche qu'un épanchement sanguin est survenu dans legenou. L'hypothèse est admissible.
En
tout cas,l'épanche-ment
existe. La douleur persiste.On
fait la ponction le 11.Issue d'une grande quantité de sang. Soulagementimmédiat.
Compresses d'eau froide.
Le 12 décembre, on constate que l'articulation a reprisson aspectnormal. Jusqu'au 19, on maintient le malade au repos et ce jour-là on lui permet de marcher
un
peu.Le 22, il sort guéri sans conserver aucune trace de son accident.
Observation XIIL
Fracture de la rotuleavec épanchement sanguin très-aiondant.
— r
épanchement estponctionné.— Au
bout de quatorzejours.,Varticulationne contient plus deliquide. [Observation extraite de la thèsedeM. Troncin.)
Le
nommé
Chenot Eugène, 30 ans, charretier, entré à l'hô-pital de la Pitié le 12 février 1873.Une
heure avant, il veutsauter en bas de sa voiture. Son pantalon s'accroche et il tombe àterre surlegenou gauche. Ilentre chez
un marchand
de vin, et constate lui-même qu'il s'est fracturé la rotule.Il fait
une
dizaine de pas dans la boutique, puis se décide à se rendre à l'hôpital de la Pitié.• Le lendemain, à la visite, le genou présente
un
énorme gonflement.On
prescrit des cataplasmes.Le lundi 3 mars, le gonflement persiste. Le genou donne la sensation de fluctuation. M. Labbé diagnostique
un épanche-ment
sanguin dans l'articulation, il pratique une ponction avec l'aiguille n" 2 (l™ 1|4) de l'appareil Dieulatoy, il ne sort pasune
goutte de liquide. Le malade est laisse en repos et laplaie recouverte de baudruche collodionnee.
Il se passe alors le fait suivant :
Quand
la visite a été finie, le malade regarde son genou et constate que la baudruche a étédétachée parun
peu de sang au^ suintait de la piqûre. Alors de lui-même il comprime son geiou et fait coulerdu
sang parla piqûre pendant une demi-heure etmême
trois quarts d'heure.-
71—
Le lendemain, il nes'est passé rien de particulier; pas de
fièvre.
Le 5, mercredi matin, le genou est toujours dans le
même
état.
M. Labbé pratique alors
une
ponctionavecla lancettesurle côté postéro-interne de l'articulation et par quelquescom-pressions de la
main
fait sortir une notablequantité de sang entremêlé de caillots.Le soulagement est immédiat cbez le blessé.
La
fracture delarotule devient manifeste.
Comme
pansement, après avoir fermé la plaie avec dela baudruche coUodionnée bien appli-quée, on entoure legenoud'une assezgrandequantité d'ouate et de bandes roulées assez serrées.On
le laisse ainsijusqu'au 10 mars, le genoun'estaucune-ment
douloureux. L'épancbement n'existe plus.On
appliqueun
appareil destiné àrapprocherles fragments de la rotule.Le 17 mars, on change l'appareil destiné à remédier à la fracture.Le genou estrevenu à son état naturel pour ce qui est de la cavité articulaire.
Reste la fracture de la rotule dontle traitement estdevenu plusfacile par la disparition de l'épancbement.
Observation XIV.
Entorse d%genouavecépanchement sanguin.—Ponctiontardive.
—Gtiérison.iOiservationextraite de la thèse de M. Troncin.) Brach Eugénie, domestique, 19 ans. Elle fit
un
faux pasle 23 août et sentit
un
craquement dans legenou. Aprèsune
demi-heure d'arrêt, elle put s'appuyer sur sajambe
et mar-cher; mais le lendemain elle est complètement arrêtée. Elle assure que sajambe s'est tournée en dedans.Un
médecin consulté a fait appliquer descompresses d'eau résolutive surle genou qui est très-gonflé. Le 29 août, elle est envoyée à
l'hôpital avecle diagnostic fracture dela rotule.
A
son entrée on constate une tuméfaction assez considé-rable du genou.La
rotule est soulevée, maisne
présente aucune fracture. Les culs-de-sacs supérieurs et inférieurs sont distendus et présentent de la fluctuationLes
mouvements
de flexion qui sont très-limitésdéter-minent de très vives douleurs. Pas de fièvre, état général, hon. Application de compresses résolutives.
—
72—
Le 7 septembre, pas dechangement dans l'état
du
genou.Ponction dans le cul-de-sac supérieur externe avec l'appa-reil Dieulafoy qui se remplit au-delà de la moitié de liquide sanguinolent. Appareil compressif silicaté.
Lesjours suivants pas de douleurs, pas de fièvre.
Le
27, l'appareil est retiré. Le genou quoique très-dégonflé contient encorede la sérosité. Lesmouvements
sont toujours très-douloureux.Application de
deux
vésicatoires mis à deux jours d'inter-valle au-dessus et au-dessous de larotule.Le 8 octobre, le liquide a disparu, mais il
y
a toujoursun peu
de douleur, la malade se plaint de sentir sa jambe se tourner. Compression avecune bande lâche.Le
U,
sensation d'un peu de liquide vésicatoire volant.Le 19, plusde liquide, la marche est possible. Genouillère.
Le 20guérison; sortie de lamalade.
EXPÉRIENCES
EXPÉRIENCES
Nous donnons ici le tableau des lésions que nous avons observées à la suitedes mouvements,forcés d'extension, de latéralité et de rotation dé
l'articulation dugenou.
—
Cette énumération, forcément très-aride, justiGe ceque nous avons ditsur le degré de fréquence et le mode de groupement des lésions que l'entorsedu genoupeut entraîner avec elle, et c'est à cetitre seulement que nousavons cru devoir la publier.
Lésions produites parl'extension forcée de la jambe sur la cuisse.
Seiie genouxontété soumis à l'extension forcée.
Surles sixpremiers (sfemmes) nous avons cessé l'extension dès les pre-miers craquements perçuset bien avant que lajambe fît avec la cuisse un angle droitouv«rten avant.
l""^ge7iou :
—
Arrachement très-peu étendu del'extrémité supérieure duligament croisé antérieuravec petite plaie du tissu osseux fémoral.
—
Pasd'autres.lésionsarticulaires.
—
Pas demouvements anormaux.2° et3*^ genoux :
—
Même arrachement de l'extrémité supérieure du liga-ment croisé antérieur.—
Désinserlion peu étendue de l'extrémité inférieure du ligamentcroisé postérieur. (La surface tibiale correspondante est commeriiginée, le ligament eu s'arrachant n'a pas brisé la lame osseuse sous-ja-cente.)
—
Pas demouvements anormaux.4'', 5" et 6*^genoux :
—
Lésions analogues du côté des ligaments croisés, etdeplusrupture duligamentpostérieurauniveaudeses attachesfémorales sus-condyliennes internes.Surdix genoux nous avons poussé l'extension jusqu'à l'angle droit.
—
Sur deux vieillards nous n'avons pu déterminer aucun désordre articulaire.
—
Dans les 4 expériences nousavons fracturé les deux osde lajambe.—
Nous avons obtenu le même résultat sur le genou droit d'une femme de 20 ans.
Lescinq autres genoux appartiennentà des adultes, voici les lésions ob-servées :
1°'et 2° genoux:
—
Désinserlion presque complète del'extrémité inférieure duligament croisé postérieur.—
Arrachement peu étendu du tissu osseuxfémoral correspondant a l'insertion supérieure des deux ligaments croisés
-
Déchirure du l.gament postérieur à sa partie moyenne-
Arrachemen;de l'inser .on f morale du ligament latéral externe.
-
Mouvemen sanor-maux de latéralité et de rotation.
3«^e«o« :
-Mêmes
lésions du c5tédu ligament postérieuretdel'insertion supérieure des ligaments croisés.- Rupture complète du ligament adipeux—
Arrachement del'insertionsupérieuredu ligament latéralinterne.4 gettou :
—
Arrachementassez étendu del 'insertionsupérieure duliga-ment croise antérieur.
—
Déchirure du ligamentpostérieur.—
Arrache-ment de1insertion inférieuredu ligament latéralexterne.
-
Rupturecom-plètedu ligament adipeux.
5«genou
—
Homme de SO ans:—
Fracture del'extrémité inférieure du lemur.—
Pas de lésions articulaires.Dans aucunedes eipérieuces précédentes nous n'avons observé de lésion appréciable ducôté des vaisseaux et nerfs poplités, ni du côté des
mus-cles.
Lésions produites par les
mouvements
forcés de latéralité'CiHy genouxont été soumis à l'expérience.
—
Sur lepremier nous avons fracturé l'extrémité inférieure du fémur.—
C'était l'adduction forcée que nouscherchions à produire.—
L'articulation estrestée absolument indemne.—
Il s'agissait d'un vieillard.Voici les résultats obtenus sur les quatre autres genoux :
l*""genou.
—
Femmede 30 ans :—
Adduction forcée, lomembre étantdans l'extension complète.
—
Dès les premierscraquements perçus, nous sus-pendons l'expérience.— A
l'ouverture de l'articulation, nous consta-tons l'arrachement de l'insertion inférieure du ligamentlatéral externe et l'arrachement de l'extrémité inférieure du ligament croisé postérieur sansfracturede la lamecompacte.
2^genou.
—
Mêmesujet :—
Même direction du traumatisme.—
Mais l'adduction est portée assez loin pour que lajambe fasse avecla cuisse uu angle presque droit ouvert en dedans.—
Au milieu de notre expérienceilnôus a été difficile de maintenir le membre inférieur en état d'extension, la
jambes'est invinciblement portée dans la rotation en dehors, avec flexion légère sur lacuisse. Elle a conservécette situation après letraumatisme.
—
Comme lésions nous avons constaté : l'arrachement de l'insertion inférieure
duligament latéral externe,l'arrachement de l'insertion supérieure du
liga-ment croisé antérieur et (lésion très-rare) ladéchirure du ligament croisé à sa partie moyenne.
—
Le ligament postérieur était déchiré à sa partie moyenne; le ligament adipeux rompuet quelquesfibres du muscle poplité etdujumeauexterne déchirées.—
Mouvementsanormaux très-étendus.3° genou»
—
Hommede io ans:—
Abduction forcée, le membre étant dans l'extension complète.—
L'expérience estsuspendue dès les premiers cra-quements.—
Arrachement peu étendu de l'insertion fémorale duligament latéral interne.—
La synoviale absolument intacte empêche toutecommu-nication entre la petite plaie osseuse et l'intérieurde la jointure.
4* genou.
—
Me'mesujet.—
Abduction forcée, poussée assez loinpour quela jambeet lacuisse fassent un angledroit, ouverten dehors.
—
Au cours de—
77—
l'expérience lajanabe se portedans la rotation en dedansavec flexion légère.
—
Arrachement très-étendu de l'insertion fémorale duligament latéral in-terne, les aréoles spongieuses du fémur communiquent largement avec l'in-térieur del'articulation.—
Arrachement de l'insertion supérieuredu liga-ment croisé antérieur.—
Désinsertion de l'extrémité inférieure du croisé postérieur,sans arrachement de la lame compacte sous-jacente.—
Rupture complète du ligament adipeux.—
Déchirure du ligament postérieur, du jumeau interneetdu poplité.11 est à peine besoind'insister sur l'étendue des mouvements anormaux
qu'il est possible d'imprimer àun genou lorsqu'il a été soumis à de pareils délabrements.
Lésions produites par les nioiiveiiieiKs forcés de rotation imprimésà la junibe alors qu'elle est étendue,niodérémeiit fléchie ou fléchieù angle droit.
A. LÉSIONSPRODUITES PAR LA ROTATIONENDEDANS, LE MEMBRE INFÉRIEUR ÉTANT DANS l'extENSION.
genoii.
—
Hommeadulte.—
Genoudroit:—
Après un effortconsidé-rable et plusieurs fois répétéunléger craquementse produit.
—
Arrache,ment très-peu étendu de l'extrémité supérieure duligamentlatéral externe.
Le cul-de-sac synovial sous-jacent resteintact.
2* genou,
—
mêmesujet.— Genougauche :—
L'extrémité supérieure du ligament latéral interne estcomme désinséréede bas enhaut.—
La syno-viale estdéchirée aupoint correspondant. Arrachement del'insertioninfé-mure du ligament latéral externe.
-
La .synoviale est complètement indemnepas aveca ce niveau et la petite plaie osseuse du péroné ne communiquel'intérieur de la jointuré.
^
3« et 4egenoux
-Femme
de 60 ans:-
Sur le genou droit et sur le nenou gauche, pas delésion articulaire etfracture de l'extrémité supérieur dupé"delàLeti"lrtut:ir:
'''''
^
P-du^;igf=i:t£r::;^r-'sy;;vt;rî=^ iwtion
supérieurB. LÉSIONS PRODUITES PAR LA ROTATION PORCÉB EN DEDANS, LA JAMBE ETANT MODÉRÉMENTFLÉCHIE.
—
78—
4.
—
Genougauche:—
Mômeslésions que dans l'expérience précédente etde plus rupture desfibresligamenteuses antérieures del'articulation péro-néo-tibiale supérieure.5.
—
Homme de SO ans.—
Genou droit:—
Avecun effortpeu considé-rable nous obtenons un légercraquement.—
Notrelésion existe seule et complète.C.
—
Genougaucliedu même sujet :
—
Notre lésion tibiale existe, mais elle estincomplète, les aréoles spongieuses du tibia necommuniquent pas avec l'intérieurde l'articulation.—
Leligament latéral [externe est arraché au niveau de son insertioninférieure,la synoviale estintacte et empScbe toute communication avec l'intérieur delajointure.7.
—
Femmeadulte.—
Genou droit:—
Fissure tibialeen arrière du tuber-culede Gerdy, complète.—
Ilexiste en même tempsun arrachement trèspeu étendu de l'extrémité supérieuredu ligamentlatéral interne.
8.
—
Genou gauche:—
Après un effort detorsion très faible,un léger craquementse faitentendre.
—
Nousne trouvons pas d'autre lésion articulaireque notre fissure tibialemaiselle estincomplète, iln'y a pas de communica-tion entre lajointure et laplaie osseuse.
9.
—
Hommede SS ans.—
Genou droit:—
Efforts considérableset long-tempsrépétés.—
Arrachement peuétendu de l'extrémité supérieureduliga-ment latéral externe.
—
La synoviale est intacte.—
Notre lésion tibialeexiste.
—
Elle est complète.11.
—
Genou gauche :—
Pas d'autre lésion qu'un arrachement très peu étendu au niveau de l'insertion supérieure du ligament latéral externe.Synoviale intacte.
12et13.
—
Femmede40 ans.—
Sur le genoudroit et sur le genou gaueh deseffortspeu considérables déterminent rapidementun léger craquement.Notre lésion tibialeexiste seule et complète surles deux genoux.
14.
—
Femme de SO ans.—
Genoudroit'—
Fracture desdeux os de 1jambe sanslésion articulaire.
15.
—
Genou gauche:—
Arrachement del'insertion supérieuredu ligamen croisé antérieur avecplaie spongieuse.—
Arrachement de l'extrémité sup rieuredu ligamentlatéral externe.C. LÉSIONS PRODUITES PAR LA ROTATION FORCÉE EN DEDANS, LA JAMES ÉTANT FLÉCHIE A ANGLE DROIT SUR LA CUISSE.
1.
—
Homme adulte.
—
Genoudroit:—
Notrelésion tibialeexiste mais elle estincomplète.—
La plaie osseuse ne communique pas avec l'intérieur de la jointure.—
Déchirure complète du ligament adipeux.2—
Genou gauche:— Léger arrachement de l'insertion supérieure duliga-mentcroisé antérieur.
—
Désinserlion peuétendue de l'extrémité inférieure du ligament croisé postérieur.—
Rupture complète du ligament adipeux.3,_ Yieiiiard.— Genou droit:
—
Fracture de l'extrémité supérieuredu péroné.—
Le trait dela fracture passe à 1centimètre au-dessous del'arti-culation péronéo-tibiale. j x x
i—Qenou gauche:— Fracture dutibia àlapartie moyenne etdupéroné
àla partie supérieure.
5.— Homme adulte.— Genoudroit:
—
Arrachementde 1insertion supé-rieure du ligament croisé postérieur.—
Rupture complète du ligamentadipeux.
—
79—
. 5.—Genou gauche :
—
Même lésion duligament croisé.—
Rupturein-complète du ligament adipeux.
T,— Femmede SO ans.
—
Genou droit:—
Fissureiibialecomplète au-dessus et en arrièredu tubercule do Gerdy etruptuie incomplète du ligament adi-peux.: 8.
—
Genou gauche:—
Mêmelésion du tibia et du ligament adipeux.—
Arrachement de l'insertion supérieure du ligament latéral externe avec rupture delasynoviale.
. 9.
—
Homme de SO ans, très rebuste.—
Genou droit:—
Arrachementde l'insertion supérieure du ligament croisé anlérieur et de rinsertion supé-rieure duligament latéral interne.—
La synoviale est déchiréeauniveau de ce dernier arrachement.10.
—
Genougauche-—
Mêmeslésionsetrupture du ligament adipeux.10.