• Aucun résultat trouvé

On y joint sa carte de visite avec annotations manuscrites et signée de ses intimidables « GD »

150/200

« Je viens de lire votre livre sur les « Tuileries » que je vous remercie de m’avoir si aimablement envoyé. Il est fort intéressant. J’ai occupé pendant plus de deux ans ½ le Pavillon de Flore, en qualité de ministre des … , mais je n’y habitais pas. J’avais vu les ruines des Tuileries en 1881, quand je suis venu à Paris pour y faire mes études de droit. Le petit homme rouge ne devait pas s’être réfugié au Pavillon de Flore qui n’a pas porté malheur, comme les Tuileries, a ceux que l’ont occupé, depuis l’incendie et la démolition de ces dernières. Je vous prie d’agréer, cher Monsieur Lenotre l’assurance de mes meilleurs sentiments. ».

168. DOUMERGUE Gaston (1863-1937), président de la III

ème

République (1924-1931).

L.A.S. « Paul Doumer », Paris, 27 Novembre 1906, 1 p., in-8, à en-tête du la Chambre des Députés.

100/150

« Je n’ai pu vous avoir ce soir au téléphone. Sans attendre l’appel de demain matin, je veux vous prier de venir déjeuner chez Luca, demain à midi, au rez-de-chaussée.

Nous tacherons de déjeuner, et nous irons causer à côté, rue de monsieur P. Sinot, qui est venu me voir ce soir, se rendre chez lui à midi. »

169. DE GAULLE Charles (1890-1970), général et homme d’État, chef du gouvernement provisoire de la République Française (1944-1945).

Carte de visite signée « C.G. », adressée à monsieur Jean Rérolle, 82 boulevard des Batignolles, Paris, 2 décembre 1963.

80/100

Avec annotation manuscrite du général : « Merci de vos aimables vœux. Je vous adresse les miens, très sincères. » Voir la reproduction en page 4 de la plaquette

170. FALLIÈRES Armand (1841-1931), président de la III

ème

République (1906-1913).

L.A.S. « A. Fallières », adressé au Président, Paris, 14 Avril 1897, 1 ½ p., in-8, sur papier à en-tête du Sénat.

120/150

« Un censeur du Crédit foncier, Mr Harly-Perrand, vient de mourir. Il sera certainement remplacé par un administrateur, de la une vacance dans le Conseil. Permettez-moi d’ajouter par la présente, aux instances que vous avez bien voulu accueillir, vendredi dernier, dans votre cabinet, en faveur de votre ami. Ce serait le moment, si vous le pouvez, d’en parler au Gouverneur, et de lui dire l’intérêt personnel que vous attachez au succès d’une candidature, que je fais mienne, et que les circonstances semblent servir. J’espère qu’il vous sera possible d’agir, avant de quitter Paris. Sentiments affectueux et dévoués. »

171. FAURE Félix (1841-1899), président de la III

ème

République (1895-1899).

L.A.S. « Félix Faure », 7 Mars (1894 ou 1895), 1 ½ p., in-8, sur papier à en-tête du ministère de la Marine et des Colonies.

100/150

« Mon cher Monsieur, je vous oubliais si peu que juste au moment où je reçois votre lettre du 6 mars, j’allais vous écrire qu’après une…. et que lorsque vous en verrez en (…) »

172. GOUIN Félix (1884-1997), chef du gouvernement provisoire de la République Française (1946).

L.A.S. « Félix Gouin », adressée à monsieur Didier Muller, 56 avenue de Paris, Vincennes, 26 Novembre 1954, 1 p, in-4, a en-tête de l’assemblée nationale, avec enveloppe.

50/80

Monsieur Gouin offre un autographe de lui à monsieur Muller.

173. GRÉVY Jules (1807-1891), président de la III

ème

République (1879-1887).

L.A.S. « Jules Grévy », Versailles, 20 Mai, 2 p., in-8.

100/150

« Madame, Si votre condamnation est confirmée par la cour, vous pourrez selon votre intention vous pourvoir en grâce auprès de Mr le ministre de la justice et je ferai ce qui dépendra de moi pour que remise de l’emprisonnement vous soit faite. Votre demande doit être simple et courte elle n’est assujettie a aucune forme. Indiquant seulement votre âge et votre état de santé s’il n’est pas bon. Envoyez moi si vous le voulez cette demande et je la remettrai moi-même au ministre. Recevez madame l’assurance de mes sentiments dévoués. »

174. LEBRUN Albert (1871-1950), président de la III

ème

République (1932-1940).

L.A.S. « A. Lebrun », adressée à un Colonel, Paris, 21 Octobre 1916, 2 ½ p., in-8.

120/150

« Je vous serais tout particulièrement reconnaissant de vouloir bien examiner avec bienveillance la situation d’un soldat de votre régiment M. Charles Picard, de la 18ème compagnie. Ce soldat, qui appartient à la classe 1898 a eu quatre garçons, il en a perdu un. Il a eu deux frères tués à l’ennemi (Picard – Menandre – soldat au 245ème d’Infanterie, disparu en Belgique le 22Aout 1914 et Picard, Emile, soldat au 39ème d’Infanterie, disparu dans la Marne le 16 février 1915.) Il a eu en outre un beau-frère, le soldat Maurice Herril sergent au 51ème d’infanterie tué à Beauséjour le 26 février 1915. Malgré ces deuils qui l’ont successivement frappé, il ne rentre dans aucune des catégories qui, à proprement parler, lui donnent le droit de demander à être affecté aujourd’hui à un poste moins rapproché. Je viens donc faire appel à votre bienveillance et vous demande, en raison de la situation digne d’intérêt de la famille, s’il ne vous serait pas possible de lui donner une affectation où il pourrait faire tout son devoir tout en courant moins de dangers. Veuillez agréer, mon Colonel, l’assurance de ma considération très distinguée. Ps, a titre d’indication, je me permets de vous signaler que le soldat Picard, exerce le métier de bucheron, charpentier.»

175. LOUBET Émile (1838-1929), président de la III

ème

République (1899-1906).

L.A.S. « Emile Loubet », adressée à Monsieur Léon Say, le 1

er

octobre 1892, 1 ½ p., in-8, sur papier à en-tête de la mairie de Montélimar.

150/200

« Je reçois à l’instant votre lettre ne comprenant peu votre inquiétude. Monsieur Paul votre nouveau préfet ne fera pas …le bien, une politique qui pourrait vous être nuisible ou seulement désagréable. Je veux pas un préfet a combat contre les modérés loin de là. D’ailleurs il aura des instructions particulières vous pourrez y compter.

Avouez vous qui connaissez les difficultés du gouvernement, qu’il n’est pas facile de satisfaire tout le monde et même les amis. Je fais pour le mieux mais je n’ai pas la prétention de réunir d’une façon absolue. A la rentrée je m’attends bien à un assaut de la part des radicaux qui me trouvent trop modéré, ni ceux-ci me trouvent trop radical. Libre à eux mais je doute qu’ils puissent faire mieux…Recevez cher Léon Say, l’assurance de mes meilleurs sentiments. »

176. MAC-MAHON Patrice, duc de Magenta (1808-1893), maréchal de France, président de la III

ème

République (1873-1879).

L.S. « Mac-Mahon », à en tête de la Présidence de la République, destinée à Monsieur de Keronel, Paris, 12 décembre 1876 (jour de la Constitution du Calicot Jules Simon), 1 p, in-8. En février 1876, le pays élit une chambre de gauche, le Président Mac-Mahon confie le gouvernement à Dufoure qui refuse en décembre, alors il le confie à Jules Simon, légèrement plus modéré que l’ensemble de la chambre.

100/150

« Je désirerais vous voir à l’Elysée le plus tôt possible pour une affaire très importante. Veuillez agréer l’assurance de mes sentiments les plus affectueux »

177. MILLERAND Etienne Alexandre (1859-1943), président de la III

ème

République (1920-1924).

L.A.S. « Millerand », sur papier à en-tête de la République Française, adressée à son conseiller, Paris, 25 juillet 1899, 1 p., in-12.

100/150

« Voulez-vous me permettre de vous rappeler que la question des décrets sur les conditions du travail est inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée générale le jeudi ? Je vous serais très reconnaissant s’il vous était possible d’y assister. Merci d’avance et bien cordialement à vous. »

178. CASIMIR-PERIER Jean Paul Casimir (1847-1907), président de la III

ème

République.

L.S. « Casimir Perier », Paris, 27 janvier, 2 ½ pp, in-8.

120/150

« Cher Monsieur, Mes désirs pourront-grâce à vous se réaliser et la Conférence qui est faite annuellement le jour de l’Assemblée Générale des Amis de l’Université, sera, cette année, celle que vous voulez bien nous offrir. Vous me verrez, je présume, qu’avantage à ce qu’on annonçant votre conférence nous vous donnions votre qualité de correspondant du Temps. Il est bon de faire savoir à ceux qui pourraient l’ignorer que vous n’êtes pas un homme d’imagination parlant de chic de ce qu’il n’a pas vu, mais que vous faites la relation de choses dont vous avez été le témoin. Je vous finirai prochainement sur la date de votre Assemblée Générale, mais je pense qu’elle aura bien fin Mars ou les tout premiers jours d’avril. Agréez, cher Monsieur, avec mes très sincères remerciements, l’expression de mes meilleurs et dévoués sentiments. »

179. PÉTAIN Philippe (1856-1951), maréchal, chef du gouvernement de Vichy de 1940 à 1944.

L.A.S. « Ph. Pétain », adressée au général Laure, et donnée par Charie-Marsaines, 7 décembre 1926, à en-tête de son domicile, 1 p., in-8.

100/150

« Mon cher Laure. Vous seriez très aimable de venir dîner à la maison jeudi soir (9 octobre) tout à fait sans cérémonie avec madame Laure. Sentiment affectueux. » PROVENANCE : cabinet Pierre Cornuau, expert en Autographes à Paris.

Voir la reproduction en page 4 de la plaquette

180. POINCARÉ Raymond (1869-1934), président de la III

ème

République (1913-1920).

L.A.S. « Poincaré », Paris, 1 p., in-8, à en-tête de son domicile.

100/150

« Je regrette bien votre absence. J’en regrette plus encore le motif. Je vous adresse mes meilleurs vœux et prompts rétablissements. Veuillez présenter à Madame …mes respectueux hommages et les affectueux souvenirs de ma femme et croyez, cher amie et ami, à mes dévoués sentiments. »

181. POMPIDOU Georges (1911-1974), président de la V

ème

République (1969-1974).

L.S. « Pompidou » adressée à M. Marc Chesneau, président honoraire de l’Union des français de Suède, Paris, 11 Mai 1971, 1 p, in-folio. Sur papier à en-tête de la présidence de la République, avec enveloppe.

100/150

Il remercie M. Chesneau de lui avoir envoyé son livre, Troisième Fragment Poétique d’une Ame. On sait que Georges Pompidou a écrit une Anthologie de la Poésie Française.

182. THIERS Louis-Adolphe (1797-1877), président de la III

ème

République (1871-1873).

L.A.S. « A.Thiers », Versailles, 31 Juillet 1830, 1 p., in-8.

100/150

« Je suis fort en retard avec vous, et fort au regret de ne vous avoir pas encore remercié … autographe de famille que vous m’avez envoyé en Septembre dernier. C’est un souvenir précieux d’un oncle maternel qui avait été très bon pour moi dans mon enfance, et que je suis heureux d’avoir retrouvé. Je vous suis très reconnaissant de cette attention délicate, et je serai heureux de pouvoir vous en témoigner ma gratitude. »

183. THIERS Louis-Adolphe (1797-1877), président de la III

ème

République (1871-1873).

L.A.S. « A. Thiers », adressée à monsieur qui lui a fait parvenir des documents de famille sur son oncle maternel, Versailles, 21 décembre 1872, 1 p., in-8. On y joint un portrait photographique le représentant par Nadar.

80/100

184. THIERS Louis-Adolphe (1797-1877), président de la III

ème

République (1871-1873).

L.S. « A Thiers », adressée à Monsieur de Gisors, à Paris, 19 mars 1842, 1 p., in-8.

120/150

« Monsieur, Par votre lettre du 28 février vous voulez bien m’offrir de m’accompagner dans la visite que je pourrais faire au Palais du Luxembourg, où les travaux que vous avez dirigés, sont terminée aujourd’hui. Je vous demanderai un de ces prochains jours de me donner votre matinée ; je vous remercie bien, en attendant, et de votre offre et des sentiments que vous me témoignez. ».

Documents relatifs