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jean-raphaël Bourge

Dans le document femmes violence (Page 73-77)

Doctorant en science politique LabTop Université Paris 8

Bibliographie : Ouvrages et articles :

BADINtER Élisabeth, Fausse route : réflexions sur 30 années de féminisme, Paris, Odile Jacob, 2003.

BARD Christine (dir.), Un siècle d’antiféminisme, Paris, Fayard, 1999.

BLAIS Mélissa & DuPuIS-DERI Francis (dir.), Le mouvement masculiniste au Québec : l’antiféminisme démasqué, Montréal (Canada), Les Éditions du remue-ménage, 2008.

BouCHARD Pierrette, « La stratégie masculiniste, une offensive contre le féminisme », avril 2003. [en ligne] : http://sisyphe.org/

spip.php?article329

CARDI Coline & PRuVoSt Geneviève (dir.), Penser la violence des femmes, Paris, La Découverte, 2012.

DALLAIRE yvon, La violence faite aux hommes, Une réalité taboue et complexe, Québec (Canada), option Santé, 2002.

DALLAIRE yvon, Homme et fier de l’être. Un livre qui dénonce les préjugés contre les hommes et qui fait l’éloge de la masculinité, Québec (Canada), option Santé, 2001.

DuPuy Georges, Coupable d’être un homme, Montréal (Canada), VLB, 2000.

DUSSOL Vincent, La domination féminine ; Réflexions sur les rapports entre les sexe, Paris, Jean-Claude Gawsewitch, 2011.

FASSIN Éric, « une enquête qui dérange », in CHEtCutI Natacha & JASPARD Maryse, Violences envers les femmes ; Trois pas en avant deux pas en arrière, Paris, L’Harmattan, 2007.

GABARD Jean, Le féminisme et ses dérives - Du mâle dominant au père contesté, Paris, Les Éditions de Paris, 2006.

GuILLot Patrick, La cause des hommes ; Pour une réelle équité sociale entre les sexes, ViaMedias Édition, 2005.

IACuB Marcela, Qu’avez-vous fait de la Libération sexuelle ?, Paris, Flammarion, 2002.

IACuB Marcela, Une société de violeurs ?, Paris, Fayard, 2012.

JASPARD Maryse (dir.), Les violences envers les femmes en France. Une enquête nationale. Paris, La Documentation Française, 2003.

PALMA Hélène, « La percée de la mouvance masculiniste en occident », 18 décembre 2009. [en ligne] : http://lgbti.un-e.org/spip.

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PoLoNy Natacha, L’homme est l’avenir de la femme : Autopsie du féminisme contemporain, Paris, JC Lattès, 2008.

SoRAL Alain, Vers la féminisation, Démontage d’un complot antidémocratique, éditions Blanche, 2004.

toRt Michel, Fin du dogme paternel, Aubier, 2005.

ZEMMouR Éric, Le Premier Sexe, Paris, Denoël, 2006.

Liens internet :

Homme Culture & Identité (blog) : http://www.homme-culture-identite.com/

Sisyphe.org : http://sisyphe.org/

Le site de l’association SoS Hommes Battus : http://soshommesbattus.over-blog.com/

SoS Hommes Battus (forum de discussion) : http://92274.forums.motigo.com/

Le site de l’association SOS Papas : http://www.sospapa.net/

clôture

L

es violences que subissent les femmes ne sont pas des « cas isolés ». Elles correspondent, bien enten-du, chacune à des histoires individuelles, doulou-reuses. Mais elles constituent aussi un fait politique et social, un système qu’il faut changer.

Les quelques phrases qui introduisent la loi espagnole résu-ment parfaiterésu-ment ce dont nous avons parlé aujourd’hui :

«La violence de genre n’est pas un problème qui affecte la sphère privée. Au contraire, elle représente le symbole le plus brutal de l’inégalité existant dans notre société. Il s’agit d’une violence qui est exercée sur les femmes en raison de leur simple condition de femmes, parce que leurs agresseurs considèrent qu’elles sont dépourvues des droits élémen-taires de liberté, de respect et de capacité de décision.»

C’est pourquoi tout le gouvernement, réuni en comité inter-ministériel le 30 novembre 2012, a décidé d’un plan global d’action dont les grandes lignes sont les suivantes :

- qu’il commence dès le plus jeune âge par une éducation à l’égalité filles / garçons,

- que, refuser les violences, c’est aussi bien sûr savoir sanctionner et prévenir la récidive en développant des pro-grammes de prise en charge des auteurs de violences, - qu’il s’agit aussi de réactiver l’ordonnance de protection : une femme victime de violences est une femme en danger.

Elle doit pouvoir obtenir du juge une protection immédiate, qu’elle soit victime de son conjoint ou de tout autre individu qui la menace,

- et, enfin, que l’accueil et la prise en charge adaptée et spé-cialisée des femmes victimes soient garantis en tout point du territoire.

A ce titre, je souhaite souligner l’importance de deux dispo-sitifs :

1er axe fondamental de progrès : la mise en place de la MIPROF

Décidée lors du Comité interministériel aux droits des femmes le 30 novembre 2012, la création de la nouvelle mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPRoF), a fait l’objet d’un décret présenté au Conseil des ministres le 3 janvier dernier. Ernestine Ronai, responsable de l’Observatoire départemental de Seine-Saint-Denis, a été chargée par la ministre des droits des femmes de contribuer à la mise en œuvre de ces objectifs.

Les données sur les violences faites aux femmes sont au-jourd’hui insuffisantes parce que les outils statistiques ne sont pas optimisés et parce que les enquêtes nécessaires n’ont pas été commandées. La MIPRoF assurera donc le recueil, l’analyse et la restitution des données utiles.

Pour que des partenariats se nouent entre les associa-tions, les collectivités territoriales et l’Etat au plus près du terrain, en partant des besoins des victimes, la MIPRoF animera, encouragera et développera les initiatives locales et les bonnes pratiques.

La MIPRoF sera enfin chargée de définir et de coordonner la mise en œuvre de plans de lutte contre la traite des êtres humains.

Elle travaillera avec l’ensemble des organismes, collectivi-tés, associations concernées. Elle sera chargée de mobi-liser toutes les administrations, sur l’ensemble du territoire de la République contre les violences faites aux femmes et contre la traite des êtres humains.

2ème axe fondamental de progrès : la forma-tion des professionnel-le-s

En 2010, au moment du vote de la loi qu’ils avaient rédi-gé contre les violences faites aux femmes, les député-e-s Danielle Bousquet et Guy Geoffroy mettaient l’accent sur la nécessaire formation, la qualifiant de « cruciale pour une mise en œuvre effective et efficace de la loi ».

Tout le monde s’accorde sur ce constat et pourtant, depuis le vote de la loi, dans ce domaine, les choses peinent à avan-cer.

Un rapport exhaustif réalisé par le Service des Droits des Femmes a montré que la formation des professionnel-le-s reste majoritairement le fait d’initiatives ponctuelles et lo-cales, souvent d’associations (ou de services déconcentrés du Ministère des Droits des femmes). Si certains secteurs ont avancé en intégrant de manière obligatoire des modules dans leurs formations initiales et continues, ils restent néan-moins des exceptions.

Un plan national de formation de l’ensemble des profes-sionnel-le-s est en cours de définition : le travail porte sur l’intégration dans toutes les formations initiales des secteurs

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