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Intervention nécessaire

Dans le document GUIDE SUR LA SÉCURITÉ INCENDIE (Page 67-0)

Section 4  Gestion du risque en sécurité incendie 57

4.3 Intervention nécessaire

Lorsque le risque est toujours présent et que la première analyse des données n’a pas permis de trouver des solutions permettant d’évacuer les résidents de façon sécuritaire, les responsables désignés dans le cadre de la GRSI par les établissements procéderont à une analyse plus approfondie de la situation. Ces derniers vous offriront l’expertise nécessaire pour trouver des solutions adaptées à votre situation (voir la section 3.6 L’analyse des résultats de l’exercice). Conséquemment, ils travailleront en étroite collaboration avec les services de sécurité incendie concernés.

Différentes solutions peuvent vous être proposées selon le type de milieu de vie (RPA, RI, RTF, autres).

Relocalisation de résidents dans un autre secteur de la résidence qui permettra de les sortir plus rapidement et en toute sécurité;

Ajout d’équipement qui viendra compenser l’incapacité de la personne à évacuer;

Modification mineure au bâtiment afin de faciliter l’évacuation et de sécuriser les déplacements;

Ajout de personnes désignées, si possible, selon les heures de couverture et les besoins confirmés;

Modifications de l’offre de service et/ou ajustement en fonction de la limite d’accueil ou du profil des résidents accueillis (choix d’affaires);

Relocalisation de résidents dans une autre résidence ou installation mieux adaptée à leurs besoins;

Changement d’usage du bâtiment afin de le rendre plus sécuritaire, permettant ainsi d’offrir plus de temps et de protection aux personnes désignées pour évacuer les résidents présentant des limitations à l’évacuation.

L’approche de la GRSI mise sur :

une intervention personnalisée et adaptée à votre situation;

la collaboration, l’accompagnement et le soutien des divers intervenants concernés par la sécurité incendie, dont le gestionnaire, les personnes désignées, les résidents, le SSI et l’établissement;

un partage d’expertise et d’outils;

une uniformisation des pratiques permettant, entre autres, un suivi efficace des situations à risque.

Renseignements disponibles à ce sujet sur le site Internet www.prevenirlefeu.com.

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Procéder à un exercice

d’incendie

Procéder à un exercice

d’incendie Délai non respecté

Délai non respecté Efficacité démontrée du plan de sécurité incendie

Procéder aux ajustements requis

au besoin Effectuer

une analyse préliminaire 4.1

Suivi systématique

4.2 Vérification des situations

à risque

4.3 Intervention

nécessaire

Rencontre des partenaires pour recherche de solutions

Mettre en place les mesures nécessaires

et en assurer le suivi

Gestion du risque en sécurité incendie

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Proposer un choix d’affaires

Changement d’usage du

bâtiment

Retour à la section 2 du

guide (PSI)

Retour à la section 2 du

guide (PSI) Relocalisation et/ou

modification de l’offre de service Délai non respecté

Rencontrer les partenaires avec la RBQ pour établir les mesures supplémentaires à mettre en place, au besoin, en attendant

que les travaux soient réalisés

Assurer le suivi de la mise en place des mesures supplémentaires et de l’avancement des travaux

Gestion du risque en sécurité incendie (suite)

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Conclusion

Le plan de sécurité incendie contient l’ensemble des mesures et des moyens que le gestionnaire, en collaboration avec les acteurs concernés, a mis en place dans sa résidence afin de rehausser la sécurité des résidents.

La protection de la vie des personnes est au cœur de la culture de la sécurité incendie et la base de la réflexion entourant la réalisation du PSI. Ainsi, l’union des forces concernées par le bien-être des personnes présentant des limitations à l’évacuation, la responsabilisation de tous les acteurs visés, la sensibilisation des résidents et des personnes désignées à leurs rôles et leurs responsabilités, de même que la mise en place de mécanismes de coordination et de prise de décision constitueront des leviers essentiels pour renforcer et promouvoir cette culture.

Plus on parlera de sécurité incendie, plus cela fera partie du quotidien et mieux seront intégrés les différents éléments à mettre en place.

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Diagramme résumant la démarche du plan de sécurité incendie

Fiche 1

1.1 Le gestionnaire de la résidence 1.2 Les personnes désignées 1.3 Le résident

1.4 Le service de sécurité incendie ou son représentant 1.5 L’établissement de santé et de services sociaux 1.6 Le ministère de la Santé et des Services sociaux 1.7 Le ministère de la Sécurité publique

1.8 La Régie du bâtiment du Québec

SECTION 2

Compléments d’information 5

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Complément – Fiche 1 : Mesures particulières d’aide à l’évacuation

Guide d’analyse de la capacité à évacuer des résidents

Questionnaire d’analyse de la capacité à évacuer des résidents

Exemples d’analyse de la capacité à évacuer des résidents

Analyse de la capacité à évacuer

Complément – Fiche 6 : Informations sur le bâtiment et les équipements de protection contre l’incendie

Informations sur le bâtiment et les équipements de protection contre l’incendie

Complément – Fiche 8 : Entente pour obtenir de l’aide

Entente pour obtenir de l’aide

Programme Voisins secours

Complément – Section 3.2 Les activités de sensibilisation à la sécurité incendie

Article 2.8 du Code national de prévention des incendies (CNPI) 2010 mod. Québec

Formation et information sur la sécurité incendie

Registre des activités de prévention incendie

Complément – Section 3.4 La tenue de l’exercice d’incendie avec déplacement des résidents

Uniformisation des exercices d’incendie

Exercices d’incendie lors de situations exceptionnelles

Complément – Section 4.1 Suivi systématique annuel

Tableau des interventions du service de sécurité incendie

D’autres outils sont disponibles gratuitement sur le site www.prevenirlefeu.com.

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Complément – Fiche 1 : Guide d’analyse de la capacité à évacuer des résidents

C’est dans une perspective de sécurité incendie qu’est utilisé le tableau « Analyse de la capacité à évacuer ». La personne qui remplit ce tableau doit se placer dans un contexte d’urgence où la vie est en danger.

Ce tableau peut être rempli par l’une des personnes suivantes.

Les gestionnaires de résidences qui accueillent des personnes avec limitations à l’évacuation (sauf en RI-RTF) afin de leur permettre de déterminer les mesures d’aide nécessaires pour évacuer chaque personne advenant un sinistre et de les indiquer au plan de sécurité incendie;

L’établissement de santé et de services sociaux, pour les mêmes fins, dans le cas d’usagers hébergés dans une ressource intermédiaire ou de type familial (RI-RTF);

L’équipe de gestion du risque en sécurité incendie (GRSI) de l’établissement de santé et de services sociaux, avec la collaboration du gestionnaire et/ou de collègues pour répondre aux questions, dans certaines circonstances particulières telles qu’un changement d’usage du bâtiment.

L’analyse de la capacité à évacuer est réalisée pour chacun des résidents.

On indiquera le numéro de la chambre ou du logement où habite le résident dans la première colonne.

Le nom du résident sera inscrit dans la seconde colonne.

La colonne « Problématiques » nous permet de préciser la ou les problématiques que présente le résident (en cochant la ou les cases correspondantes) et détermine quelles seront les questions auxquelles on devra répondre.

Toute information qui pourrait aider à mieux comprendre ou nuancer les réponses aux questions devra être inscrite dans la colonne « Précisions » ainsi que les équipements nécessaires à l’évacuation du résident.

On répond ensuite oui (O) ou non (N) aux questions du questionnaire en lien avec les problématiques que présente le résident.

Notes importantes

1. Répondre seulement aux questions en lien avec les limitations (problématiques) du résident.

Exemple : Si ce dernier présente uniquement des problèmes concernant sa mobilité, répondre seulement aux questions en lien avec la mobilité.

2. Lorsqu’on doute de la capacité du résident ou que l’incapacité varie dans le temps, considérer la pire situation.

Exemple : Une personne a la sclérose en plaques et, lors d’un épisode aigu de la maladie, elle n’est pas en mesure de se déplacer. Il faut donc tenir compte de l’état le plus invalidant.

3. Si le résident présente plus d’une problématique, répondre aux questions en lien avec une problématique sans tenir compte des autres.

Exemple : Un résident présente des limitations relatives à la surdité ainsi qu’à la compréhension et au jugement. Lorsqu’on demande si le résident réagit à l’alarme, ne pas répondre non en raison du fait qu’il n’entend pas. On veut savoir s’il comprend et/ou réagira au son de l’alarme. Lorsqu’on répondra ensuite aux questions en lien avec la surdité, on ne tiendra pas compte de ses limitations quant à la compréhension et au jugement.

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En dépit d’une incapacité, il arrive que des aides techniques permettent l’évacuation autonome sans l’aide d’une autre personne.

Exemple : Un résident qui fait lui-même ses transferts au fauteuil roulant et qui se mobilise seul et dont la chambre est située au rez-de-chaussée peut être en mesure d’évacuer seul. On attribuerait un code vert à ce résident. Ce même résident serait à l’étage et aurait besoin d’aide pour descendre, on lui attribuerait un code jaune. Finalement, s’il n’est pas en mesure de se transférer seul, un code rouge lui serait attribué.

Les deux dernières colonnes sont utilisées à des fins de gestion du risque en sécurité incendie. On y précise les éléments suivants.

Un résumé des problématiques que présente le résident pour évacuer;

L’emplacement de la chambre ainsi que les éléments qui pourraient favoriser une évacuation sécuritaire.

Par exemple, on pourrait noter « Au niveau du sol et à proximité d’une séparation coupe-feu »;

Des conseils spécifiques au soutien requis ou les mesures compensatoires suggérées ou présentes. Par exemple : « Le personnel doit maîtriser la technique de transport avec drap », « Prévoir un équipement qui compense la surdité  afin d’augmenter son autonomie à l’évacuation », « Prévoir un fauteuil roulant à proximité pour accélérer le déplacement » ou « Stroboscope présent »;

Le code de couleur associé à la condition de la personne, en tenant compte des différentes informations recueillies (problématiques, précisions, emplacement, équipements disponibles, etc.);

La ou les mesures d’aide à l’évacuation. Par exemple : « Lever », « Transférer au fauteuil roulant », « Diriger »,

« Accompagner en lieu sûr », etc.

 Vert  Le résident peut se déplacer sans l’aide d’une autre personne dans un lieu sécuritaire.

 Jaune  Le résident peut, avec l’aide d’une personne, se rendre en lieu sécuritaire.

 Rouge  Le résident a besoin d’un accompagnement soutenu et/ou de mesures spéciales pour être transporté en lieu sécuritaire.

Mesures spéciales : Si le déplacement en lieu sûr requiert qu’un membre du personnel utilise un équipement particulier d’aide à l’évacuation ou si deux membres du personnel sont requis pour effectuer le déplacement.

Le tableau est mis à jour chaque fois que la capacité à évacuer d’un résident est modifiée et à l’arrivée d’un nouveau résident.

La mesure d’aide à l’évacuation requise et le code de couleur s’y rattachant seront retranscrits dans la fiche 1

« Mesures particulières d’aide à l’évacuation » du plan de sécurité incendie de la résidence.

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Complément – Fiche 1 : Questionnaire d’analyse de la capacité à évacuer des résidents

 Vert  Le résident peut se déplacer sans l’aide d’une autre personne dans un lieu sécuritaire.

 Jaune  Le résident peut, avec l’aide d’une personne, se rendre en lieu sécuritaire.

 Rouge  Le résident a besoin d’un accompagnement soutenu et/ou de mesures spéciales pour être transporté en lieu sécuritaire.

PROBLÉMATIQUES D’ÉVACUATION

QUESTIONS À SE POSER

(raison pour laquelle un résident pourrait ne pas évacuer dans le délai)

MESURES D’AIDE À L’ÉVACUATION

(à retranscrire dans la fiche 1 du PSI) CONSEILS/MESURES COMPENSATOIRES

1 – MOBILITÉ

A. Le résident est-il en mesure de passer de la position couchée à assise seul ? B. Le résident est-il en mesure de se lever debout

ou d’effectuer ses transferts seul ? C. Si non, est-ce que le transfert requiert un

équipement particulier ?

D. Le résident peut-il se déplacer seul jusqu’à un lieu sécuritaire (ex. : la cage d’escalier) ? E. Le résident est-il capable de monter ou

descendre l’escalier seul ?

F. Si non, pourrait-il le faire en s’asseyant sur les fesses ?

G. Si non, serait-il en mesure de le faire avec l’aide d’une autre personne ?

H. Est-ce que le résident est totalement dépendant d’un apport supplémentaire en oxygène ? (bombonne ou concentrateur)

Le personnel et les remplaçants doivent maîtriser la technique de transport avec drap lorsqu’un résident requiert un transfert avec équipement.

Placer un fauteuil roulant à proximité de la chambre ou du logement pour accélérer le déplacement en lieu sûr lorsqu’un résident se mobilise difficilement.

Voir si le résident pourrait descendre lentement de côté en tenant la rampe à deux mains ou assis sur les fesses.

Un équipement d’évacuation pourrait être requis dans certaines situations. Des exemples sont disponibles sur le site prevenirlefeu.com.

Indiquer la présence de bombonnes d’oxygène dans une pièce (plan d’évacuation). Évaluer la pertinence de prendre une telle bombonne en évacuation (danger imminent, temps disponible, etc.).

A. Est-ce que le résident réagit au son de l’alarme ? B. Est-ce qu’il sort de sa chambre au son de

l’alarme ?

C. Si non, a-t-il des comportements opposants qui nécessiteraient une intervention particulière ? D. Est-ce qu’il sait par où se diriger ?

E. Est-ce qu’il suivrait plutôt les résidents que les consignes ?

F. Est-ce que la personne prend des médicaments qui pourraient compromettre son évacuation ?

Entraide balisée : Si un résident a la capacité et le désir d’aider, qu’il passe devant la chambre de la personne désorientée pour se rendre en lieu sécuritaire et qu’il ne voit pas de fumée ou de feu, il peut frapper à sa porte et l’accompagner en lieu sûr ou à l’extérieur.

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Complément – Fiche 1 : Questionnaire d’analyse de la capacité à évacuer des résidents (suite)

PROBLÉMATIQUES D’ÉVACUATION

QUESTIONS À SE POSER

(raison pour laquelle un résident pourrait ne pas évacuer dans le délai)

MESURES D’AIDE À L’ÉVACUATION

(à retranscrire dans la fiche 1 du PSI) CONSEILS/MESURES COMPENSATOIRES

3 – SURDITÉ Appareils auditifs (jour et nuit) Autres

A. Est-ce que le résident entend l’alarme ? B. Est-ce qu’il entend parce qu’il a des appareils

auditifs ?

C. Si oui, porte-t-il ses appareils auditifs la nuit ? D. Y a-t-il un équipement qui compense le problème

d’audition lorsqu’il n’a pas ses appareils ?

A. Non =  Aller aviser  B. Oui = voir C C. Non =  Aller aviser 

D. Non =  Équipement à prévoir 

Vérifier le niveau de décibels que produit la cloche à partir de la tête du lit d’une chambre (75 Db) ou de l’autre côté de la porte du logement (85 Db).

Faire installer un stroboscope (lumière intense qui clignote) dans la chambre et dans les autres aires de vie au besoin et/ou un pad qui vibre sous le matelas (si le résident porte des appareils de jour) et sous le fauteuil (si absence d’appareils). Ces appareils peuvent être remboursés par la RAMQ avec prescription du médecin.

4 – VISION Aveugle Autres

A. Est-ce que le résident est autonome dans ses déplacements en temps normal (dans son quotidien) ?

A. Oui =  Près d’une issue  ou  Diriger au besoin 

A. Non =  Accompagner  Faire le trajet régulièrement avec la personne jusqu’à l’issue la plus près; lui indiquer le nombre de paliers à descendre ou monter ainsi que la localisation de la sortie extérieure.

Si la chambre est située loin d’une issue, il faudra peut-être diriger le résident vers l’issue la plus sécuritaire en situation d’urgence.

Entraide balisée possible (voir libellé ci-dessus).

Signature :   Date :

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Complément – Fiche 1 : Exemples d’analyse de la capacité à évacuer des résidents

*** IMPORTANT ***

Ne répondre qu’aux questions en lien avec la ou les incapacités du résident.

Lorsque vous répondez aux questions en lien avec une incapacité, ne pas tenir compte des autres incapacités. LÉGENDE : O = Oui N = Non

Chambre

Nom du

résident Problématique Précision

Raisons pour lesquelles la personne n’a pas respecté

ou pourrait ne pas respecter le délai d’évacuation Pour les besoins de la GRSI

Mobilité Compréhension Surdité Vision relocaliser au niveau du sol (code vert). Sensibiliser

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Complément – Fiche 1 : Exemples d’analyse de la capacité à évacuer des résidents (suite)

*** IMPORTANT ***

Ne répondre qu’aux questions en lien avec la ou les incapacités du résident.

Lorsque vous répondez aux questions en lien avec une incapacité, ne pas tenir compte des autres incapacités. LÉGENDE : O = Oui N = Non

Chambre

Nom du

résident Problématique Précision

Raisons pour lesquelles la personne n’a pas respecté

ou pourrait ne pas respecter le délai d’évacuation Pour les besoins de la GRSI

Mobilité Compréhension Surdité Vision Niveau 3 – Entre deux cages d’escaliers

Faire le trajet régulièrement jusqu’à l’issue la plus près avec le résident

Note : Pourrait avoir un code vert si à côté d’une issue et ne suit pas les consignes ou les autres

Niveau 2 – À proximité d’une sortie extérieure

Prévoir un fauteuil roulant pour accélérer l’évacuation

Aller chercher et accompagner en lieu sûr

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Complément – Fiche 1 : Analyse de la capacité à évacuer des résidents

Nom de la résidence :

Nom du répondant ou de l’intervenant :

Date de l’analyse : Numéro de téléphone :

Chambre ou Logement

Nom du

résident Problématiques Précisions

Raisons pour lesquelles la personne pourrait

ne pas évacuer dans le délai Pour les besoins de la GRSI

Mobilité Compréhension Surdité Vision

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Complément – Fiche 6 : Informations sur le bâtiment et les équipements de protection contre l’incendie

Les types de construction du bâtiment

Il existe deux grandes catégories de composition des structures des bâtiments : la construction combustible et la construction incombustible.

• Construction combustible : la charpente du bâtiment est en bois. La finition intérieure est normalement en gypse sur des montants en bois. Le revêtement extérieur peut être en brique, en pierre, en déclin de vinyle ou en bois.

• Construction incombustible : la charpente du bâtiment est constituée, entre autres, de poutres de métal, de colonnes d’acier et de dalles de béton (matériaux incombustibles). La finition intérieure est normalement en gypse sur des montants en métal.

Les moyens de limiter la propagation des incendies

Ces moyens incluent les réseaux de gicleurs (extincteurs à eau), les séparations et les murs coupe-feu (compartimentation).

• Réseau de gicleurs : il permet de circonscrire un début d’incendie à sa pièce d’origine et vise à maintenir des conditions de survie dans celle-ci afin que les occupants puissent évacuer. Pour être efficace, ce réseau doit être installé dans l’ensemble d’un bâtiment, selon toutes les normes applicables.

Afin que le réseau de gicleurs puisse être pris en compte comme moyen de protection dans l’élaboration de la stratégie d’évacuation (fiche 10 « Détermination des stratégies et du délai d’évacuation »), il doit protéger le bâtiment en entier.

• Séparation coupe-feu : c’est une construction, avec ou sans degré de résistance au feu, destinée à retarder la propagation du feu. Elle peut être de construction combustible ou incombustible selon les exigences de construction du bâtiment où elle se trouve. Elle doit être continue, étanche à la fumée et toutes ses ouvertures doivent être protégées par un dispositif d’obturation conforme.

• Mur coupe-feu : il s’agit d’une construction incombustible (généralement en béton ou en brique ou d’autres matériaux acceptables avec des portes en métal ayant la résistance au feu requise), qui sépare le bâtiment en deux parties complètement distinctes. Il doit être continu de la fondation jusqu’au platelage du toit et dépasser celui-ci d’au moins 15 cm (6 po). Le mur offre un degré de résistance minimal au feu de deux heures. S’il y a une porte, elle doit avoir une résistance au feu d’au moins 90 minutes (plaque d’homologation visible).

Les types d’équipements de détection et d’alarme

Pour assurer une surveillance continue dans un bâtiment, les équipements de détection et d’alarme incendie doivent être prévus. Ces équipements diffèrent selon la capacité et l’usage du bâtiment et peuvent être, entre autres, des avertisseurs de fumée ou des systèmes de détection et d’alarme incendie.

Note : Pour avertir les services d’urgence rapidement d’un incendie et accélérer l’arrivée des secours, le MSP recommande fortement que le système de détection et d’alarme incendie ou que les avertisseurs de fumée soient liés par une connexion téléphonique à un centre d’appel d’urgence. De même, un avertisseur de fumée (ou un détecteur de fumée à base audible, là où c’est possible) est recommandé dans chacune des pièces où dorment des personnes. Selon la réglementation en vigueur, ces recommandations peuvent s’avérer obligatoires.

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• Avertisseur de fumée : cet appareil émet un signal sonore, visuel ou vibratoire local (seulement dans la pièce où il est installé). Il peut être alimenté par une pile ou relié électriquement. Dans les corridors

• Avertisseur de fumée : cet appareil émet un signal sonore, visuel ou vibratoire local (seulement dans la pièce où il est installé). Il peut être alimenté par une pile ou relié électriquement. Dans les corridors

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