• Aucun résultat trouvé

III. Discussion

2. Interprétation des résultats du questionnaire

a. Les biais du questionnaire

i. Comparaison d’une proportion de vétérinaires avec une proportion de chiens

Dans cette étude, nous avons cherché à estimer la proportion de chiens en France ayant reçu une dernière injection vaccinale après 16 semaines entre 2013 et 2018. Ne trouvant pas de moyen réalisable d’obtenir ces données, nous avons donc décidé de rechercher une estimation de la proportion de vétérinaires en France effectuant une dernière injection de primovaccination après 16 semaines. Puis nous avons extrapolé cette proportion de vétérinaires à la proportion de chiens vaccinés en France. Nous sommes conscients que le biais est présent et s’exprime sur différents points.

- Cela implique que les vétérinaires vaccinent le même nombre de chiens en France, pour que chaque vétérinaire ait le même impact sur la population canine. Or, nous savons que cela est faux ;

- Cela implique que tous les individus soient présentés dès 8 semaines d’âge chez leur vétérinaire. En effet, même pour un vétérinaire pratiquant habituellement un protocole en deux injections à 8 et 12 semaines, si l’animal lui est présenté plus tard, il le vaccinera à un âge plus avancé, ce qui apporte également un biais à notre estimation.

ii. Représentativité de l’échantillon

La question de la bonne représentativité de l’échantillon se pose. En effet, nous avons obtenu les réponses de 247 vétérinaires qui vont donc représenter les pratiques vaccinales de tous les vétérinaires de France. Les mails ont été envoyés à une liste aléatoire de plus de 800 vétérinaires, ce qui permet de conserver un échantillon relativement homogène. Parmi ces 800 mails, 247 réponses ont été obtenues. Il est intéressant de se demander si les vétérinaires qui ont répondu au questionnaire représentent un panel « homogène » de la population de vétérinaires. En effet, on pourrait penser que les vétérinaires répondant à ce type de

122

questionnaire reçu par mail ou sur le site internet Vétofocus sont plus « connectés », plus jeunes, et donc également plus aptes à respecter les nouveaux protocoles vaccinaux.

Une étude menée en Australie en 2020 montre qu’un peu moins de 50% des vétérinaires respectent les nouvelles recommandations préconisant une dernière injection vaccinale à 16 semaines. Cet article donne des chiffres cohérents avec nos résultats, puisque 68,4% de notre échantillon de vétérinaires pratiquent le nouveau protocole en France en 2018 (Kelman et al. 2020).

Malgré les biais inhérents au questionnaire, il est important de noter qu’après 100 réponses environ, les pourcentages correspondant à chaque réponse restaient globalement stables. Un total de 247 réponses semble donc assez conséquent pour permettre d’avoir des données fiables sur lesquelles nous pourront nous appuyer pendant l’étude.

b. Interprétation des résultats obtenus et comparaison avec les données de pharmacovigilance

Malgré un manque de données important ne nous permettant pas de conclure avec certitude dans cette étude à une influence de l’âge à la primovaccination sur les manques d’efficacité de la vaccination contre la parvovirose, on remarque cependant sur l’année 2017 une différence significative entre la proportion de vétérinaires pratiquant une dernière injection vaccinale à plus de 16 semaines et la proportion de chiens issus de nos cas déclarés qui ont reçu cette dernière injection après 16 semaines. Pour cette année, la différence significative montre donc que la réalisation d’une dernière injection vaccinale à 16 semaines ou plus permet de diminuer les risques de manque d’efficacité du vaccin contre la parvovirose. Ces résultats sont en accord avec les données de la littérature et les dernières recommandations WSAVA.

Le nombre de déclarations de pharmacovigilance est encore trop faible pour pouvoir exploiter ces données avec la fiabilité voulue. Pourtant, toutes les déclarations de manque d’efficacité de la parvovirose ont été exploitées dans cette étude. Ainsi, on remarque l’intérêt et l’importance d’effectuer des déclarations de pharmacovigilance pour un vétérinaire pratiquant. En effet, plus le nombre de déclarations sera élevé, plus l’analyse et les conclusions ressortant de ces déclarations seront fiables et interprétables. Le suivi des médicaments vétérinaires ne pourra qu’en être fortement amélioré.

123

Conclusion

La vaccination contre la parvovirose est utilisée à grande échelle pour protéger les individus contre une maladie aux symptômes graves pouvant aboutir à la mort. Aujourd’hui en France, plusieurs millions de chiens et de chats sont vaccinés chaque année contre la parvovirose. Cependant, certains individus ne vont pas répondre à la vaccination. Le principal facteur d’échec, décrit depuis longtemps dans la littérature, est l’interférence avec les anticorps d’origine maternelle lors de la primovaccination du chiot et du chaton. Depuis de nombreuses années, pour limiter ces échecs vaccinaux, les fabricants de vaccins modifient leurs produits en augmentant le titre viral, la souche utilisée, ou encore la voie d’administration. Cependant, le moyen le plus efficace pour limiter cette interférence avec les AOM semble encore de reculer la dernière injection vaccinale à un âge plus avancé, la limite étant donnée actuellement à 16 semaines. Les dernière recommandations WSAVA préconisent même une injection supplémentaire à 6 mois afin d’écarter totalement ce risque. En France, il semble que les vétérinaires aient progressivement évolué vers ces nouveaux protocoles vaccinaux, et la majorité d’entre eux semble maintenant respecter la dernière injection de primovaccination à 16 semaines ou plus. Cependant, l’injection supplémentaire à 6 mois est encore très peu appliquée et semble difficilement justifiable aux yeux du propriétaire. Cette étude nous aura également permis de mettre en évidence une proportion importante de chats adultes déclenchant la parvovirose malgré la vaccination. La plupart du temps, les résultats obtenus chez le chien sont extrapolés au chat. Or, il est possible que dans le cadre de la vaccination contre la parvovirose, le chat réponde différemment et que la mémoire immunitaire mise en place suite à la vaccination soit d’intensité moins importante. Il faut toutefois retenir que le nombre de déclarations de manques d’efficacité de la vaccination reste très faible comparé au nombre de chiens et de chats vaccinés chaque année. Cette vaccination reste donc particulièrement efficace et doit continuer à être menée avec rigueur, notamment lors de la primovaccination.

125

Bibliographie

ALLISON, Andrew B., KOHLER, Dennis J., FOX, Karen A., BROWN, Justin D., GERHOLD, Richard W., SHEARN-BOCHSLER, Valerie I., DUBOVI, Edward J.,

PARRISH, Colin R. et HOLMES, Edward C., 2013. Frequent cross-species transmission of parvoviruses among diverse carnivore hosts. In : Journal of Virology. février 2013. Vol. 87, n° 4, pp. 2342‑2347. DOI 10.1128/JVI.02428-12.

ALLISON, Andrew B., ORGANTINI, Lindsey J., ZHANG, Sheng, HAFENSTEIN, Susan L., HOLMES, Edward C. et PARRISH, Colin R., 2015. Single Mutations in the VP2 300 Loop Region of the Three-Fold Spike of the Carnivore Parvovirus Capsid Can Determine Host Range. In : Journal of Virology. 30 décembre 2015. Vol. 90, n° 2, pp. 753‑767.

DOI 10.1128/JVI.02636-15.

ALTMAN, K.D., KELMAN, M. et WARD, M.P., 2017. Are vaccine strain, type or administration protocol risk factors for canine parvovirus vaccine failure? In : Veterinary

Microbiology. octobre 2017. Vol. 210, pp. 8‑16. DOI 10.1016/j.vetmic.2017.08.019.

ANSES, 2019 : Apport annuel 2018 « Surveillance des médicaments vétérinaires en post- AMM » octobre 2019

BARRS, Vanessa R., 2019. Feline Panleukopenia: A Re-emergent Disease. In : The

Veterinary Clinics of North America. Small Animal Practice. juillet 2019. Vol. 49, n° 4,

pp. 651‑670. DOI 10.1016/j.cvsm.2019.02.006.

BATTILANI, Mara, BALBONI, Andrea, USTULIN, Martina, GIUNTI, Massimo,

SCAGLIARINI, Alessandra et PROSPERI, Santino, 2011. Genetic complexity and multiple infections with more Parvovirus species in naturally infected cats. In : Veterinary Research. 2 mars 2011. Vol. 42, pp. 43. DOI 10.1186/1297-9716-42-43.

BERGMANN, Michèle, SCHWERTLER, Stephanie, SPECK, Stephanie, TRUYEN, Uwe, REESE, Sven et HARTMANN, Katrin, 2019. Faecal shedding of parvovirus

deoxyribonucleic acid following modified live feline panleucopenia virus vaccination in healthy cats. In : Veterinary Record. 20 juillet 2019. Vol. 185, n° 3, pp. 83‑83.

DOI 10.1136/vr.104661.

BRAGG, Ryan F., DUFFY, Amanda L., DECECCO, Frank A., CHUNG, Donald K.,

GREEN, Maura T., VEIR, Julia K. et DOW, Steven W., 2012. Clinical evaluation of a single dose of immune plasma for treatment of canine parvovirus infection. In : Journal of the

American Veterinary Medical Association. 1 mars 2012. Vol. 240, n° 6, pp. 700‑704.

DOI 10.2460/javma.240.6.700.

BRUN, A, CHAPPUIS, G, PRÉCAUSTA, P et TERRÉ, J, 1979. Immunisation against

Panleucopenia: Early development of immunity. In : Comparative Immunology, Microbiology

and Infectious Diseases. 1 janvier 1979. Vol. 1, n° 4, pp. 335‑339. DOI 10.1016/0147-

9571(79)90034-1.

BUONAVOGLIA, C., TOLLIS, M., BUONAVOGLIA, D. et PUCCINI, A., 1992. Response of pups with maternal derived antibody to modified-live canine parvovirus vaccine. In :

Comparative Immunology, Microbiology and Infectious Diseases. 1 octobre 1992. Vol. 15,

126

CARMICHAEL, L. E., JOUBERT, J. C. et POLLOCK, R. V., 1980. Hemagglutination by canine parvovirus: serologic studies and diagnostic applications. In : American Journal of

Veterinary Research. mai 1980. Vol. 41, n° 5, pp. 784‑791.

CAVALLI, Alessandra, MARTELLA, Vito, DESARIO, Costantina, CAMERO, Michele, BELLACICCO, Anna Lucia, PALO, Pasquale De, DECARO, Nicola, ELIA, Gabriella et BUONAVOGLIA, Canio, 2008. Evaluation of the Antigenic Relationships among Canine Parvovirus Type 2 Variants. In : Clinical and Vaccine Immunology. 1 mars 2008. Vol. 15, n° 3, pp. 534‑539. DOI 10.1128/CVI.00444-07.

CHALMERS, W. S., TRUYEN, U., GREENWOOD, N. M. et BAXENDALE, W., 1999. Efficacy of feline panleucopenia vaccine to prevent infection with an isolate of CPV2b obtained from a cat. In : Veterinary Microbiology. 1 septembre 1999. Vol. 69, n° 1‑2, pp. 41‑45. DOI 10.1016/s0378-1135(99)00085-1.

CLAUS, Melissa A, LEVY, Julie K, MACDONALD, Kristin, TUCKER, Sylvia J et

CRAWFORD, P Cynda, 2006. Immunoglobulin concentrations in feline colostrum and milk, and the requirement of colostrum for passive transfer of immunity to neonatal kittens. In :

Journal of Feline Medicine and Surgery. 1 juin 2006. Vol. 8, n° 3, pp. 184‑191.

DOI 10.1016/j.jfms.2006.01.001.

CLEGG, S.R., COYNE, K.P., DAWSON, S., SPIBEY, N., GASKELL, R.M. et RADFORD, A.D., 2012. Canine parvovirus in asymptomatic feline carriers. In : Veterinary Microbiology. mai 2012. Vol. 157, n° 1‑2, pp. 78‑85. DOI 10.1016/j.vetmic.2011.12.024.

DAWSON, S, WILLOUGHBY, K, GASKELL, Rm, WOOD, G et CHALMERS, Wsk, 2001. A Field Trial to Assess the Effect of Vaccination against Feline Herpesvirus, Feline

Calicivirus and Feline Panleucopenia Virus in 6-Week-Old Kittens. In : Journal of Feline

Medicine and Surgery. mars 2001. Vol. 3, n° 1, pp. 17‑22. DOI 10.1053/jfms.2000.0154.

DAY, M. J., HORZINEK, M. C., SCHULTZ, R. D. et SQUIRES, R. A., 2016. WSAVA Guidelines for the vaccination of dogs and cats. In : Journal of Small Animal Practice. 2016. Vol. 57, n° 1, pp. E1‑E45. DOI 10.1111/jsap.2_12431.

DAY, Michael J. et SCHULTZ, Ronald D., 2014. Veterinary Immunology: Principles and

Practice, Second Edition. S.l. : CRC Press. ISBN 978-1-4822-2462-7.

DE CRAMER, K.G.M., STYLIANIDES, E. et VAN VUUREN, M., 2011. Efficacy of vaccination at 4 and 6 weeks in the control of canine parvovirus. In : Veterinary

Microbiology. avril 2011. Vol. 149, n° 1‑2, pp. 126‑132. DOI 10.1016/j.vetmic.2010.11.004.

DECARO, N., DESARIO, C., MICCOLUPO, A., CAMPOLO, M., PARISI, A.,

MARTELLA, V., AMORISCO, F., LUCENTE, M. S., LAVAZZA, A. et BUONAVOGLIA, C., 2008. Genetic analysis of feline panleukopenia viruses from cats with gastroenteritis. In :

The Journal of General Virology. septembre 2008. Vol. 89, n° Pt 9, pp. 2290‑2298.

DOI 10.1099/vir.0.2008/001503-0.

DECARO, Nicola et BUONAVOGLIA, Canio, 2012. Canine parvovirus--a review of epidemiological and diagnostic aspects, with emphasis on type 2c. In : Veterinary

127

DECARO, Nicola et BUONAVOGLIA, Canio, 2017. Canine parvovirus post-vaccination shedding: Interference with diagnostic assays and correlation with host immune status. In :

The Veterinary Journal. mars 2017. Vol. 221, pp. 23‑24. DOI 10.1016/j.tvjl.2017.01.020.

DECARO, Nicola, CRESCENZO, Giuseppe, DESARIO, Costantina, CAVALLI, Alessandra, LOSURDO, Michele, COLAIANNI, Maria Loredana, VENTRELLA, Gianpiero, RIZZI, Stefania, AULICINO, Stefano, LUCENTE, Maria Stella et BUONAVOGLIA, Canio, 2014. Long-term viremia and fecal shedding in pups after modified-live canine parvovirus

vaccination. In : Vaccine. 24 juin 2014. Vol. 32, n° 30, pp. 3850‑3853. DOI 10.1016/j.vaccine.2014.04.050.

DECARO, Nicola, DESARIO, Costantina, CAMPOLO, Marco, ELIA, Gabriella,

MARTELLA, Vito, RICCI, Dominga, LORUSSO, Eleonora et BUONAVOGLIA, Canio, 2005. Clinical and Virological Findings in Pups Naturally Infected by Canine Parvovirus Type 2 Glu-426 Mutant. In : Journal of Veterinary Diagnostic Investigation. 1 mars 2005. Vol. 17, n° 2, pp. 133‑138. DOI 10.1177/104063870501700206.

DECARO, Nicola, DESARIO, Costantina, ELIA, Gabriella, MARTELLA, Vito, MARI, Viviana, LAVAZZA, Antonio, NARDI, Manuela et BUONAVOGLIA, Canio, 2008. Evidence for immunisation failure in vaccinated adult dogs infected with canine parvovirus type 2c. In : The New Microbiologica. janvier 2008. Vol. 31, n° 1, pp. 125‑130.

FREISL, M., SPECK, S., TRUYEN, U., REESE, S., PROKSCH, A.-L. et HARTMANN, K., 2017. Faecal shedding of canine parvovirus after modified-live vaccination in healthy adult dogs. In : The Veterinary Journal. janvier 2017. Vol. 219, pp. 15‑21.

DOI 10.1016/j.tvjl.2016.11.011.

FRIEDRICH, K. et TRUYEN, U., 2000. Efficacy of parvovirus vaccines and effectiveness of two vaccination protocols. In : Praktische Tierarzt. 2000. Vol. 81, n° 12, pp. 988‑994. GAMOH, K., SENDA, M., INOUE, Y. et ITOH, O., 2005. Efficacy of an inactivated feline panleucopenia virus vaccine against a canine parvovirus isolated from a domestic cat. In :

Veterinary Record. 3 septembre 2005. Vol. 157, n° 10, pp. 285‑287.

DOI 10.1136/vr.157.10.285.

GAMOH, K., SHIMAZAKI, Y., SENDA, M., MAKIE, H., ITOH, O. et INOUE, Y., 2003. Antigenic type distribution of parvovirus isolated from domestic cats in Japan. In : Veterinary

Record. 13 décembre 2003. Vol. 153, n° 24, pp. 751‑752. DOI 10.1136/vr.153.24.751.

GAYKWAD, C., GARKHAL, J., CHETHAN, G. E., NANDI, S. et DE, U. K., 2018. Amelioration of oxidative stress using N‐acetylcysteine in canine parvoviral enteritis. In :

Journal of Veterinary Pharmacology and Therapeutics. février 2018. Vol. 41, n° 1, pp. 68‑75.

DOI 10.1111/jvp.12434.

GLICKMAN, L. T., DOMANSKI, L. M., PATRONEK, G. J. et VISINTAINER, F., 1985. Breed-related risk factors for canine parvovirus enteritis. In : Journal of the American

Veterinary Medical Association. 15 septembre 1985. Vol. 187, n° 6, pp. 589‑594.

GODDARD, Amelia et LEISEWITZ, Andrew L., 2010. Canine Parvovirus. In : Veterinary

Clinics of North America: Small Animal Practice. 1 novembre 2010. Vol. 40, n° 6,

128

GORDON, J. C. et ROGERS, W. A., 1982. Field evaluation of a canine parvovirus vaccination program, using feline origin modified live virus vaccine. In : Journal of the

American Veterinary Medical Association. 15 juin 1982. Vol. 180, n° 12, pp. 1429‑1431.

GRAY, Lauren K., CRAWFORD, P. Cynda, LEVY, Julie K. et DUBOVI, Edward J., 2012. Comparison of two assays for detection of antibodies against canine parvovirus and canine distemper virus in dogs admitted to a Florida animal shelter. In : Journal of the American

Veterinary Medical Association. 1 mai 2012. Vol. 240, n° 9, pp. 1084‑1087.

DOI 10.2460/javma.240.9.1084.

GREENE, Craig et SYKES, Jane, 2011. Infectious Diseases of the Dog and Cat - 4th Edition. In : [en ligne]. 2011. [Consulté le 21 mars 2020]. Disponible à l’adresse :

https://www.elsevier.com/books/infectious-diseases-of-the-dog-and-cat/sykes/978-1-4160- 6130-4.

GREENWOOD, N. M., CHALMERS, W. S., BAXENDALE, W. et THOMPSON, H., 1995. Comparison of isolates of canine parvovirus by restriction enzyme analysis, and vaccine efficacy against field strains. In : The Veterinary Record. 21 janvier 1995. Vol. 136, n° 3, pp. 63‑67. DOI 10.1136/vr.136.3.63.

HERNÁNDEZ-BLANCO, Beatriz et CATALA-LÓPEZ, Ferrán, 2015. Are licensed canine parvovirus (CPV2 and CPV2b) vaccines able to elicit protection against CPV2c subtype in puppies?: A systematic review of controlled clinical trials. In : Veterinary Microbiology. octobre 2015. Vol. 180, n° 1‑2, pp. 1‑9. DOI 10.1016/j.vetmic.2015.07.027.

HOARE, Christopher M., DEBOUCK, Patrick et WISEMAN, Alasdair, 1997.

Immunogenicity of a low-passage, high-titer modified live canine parvovirus vaccine in pups with maternally derived antibodies. In : Vaccine. février 1997. Vol. 15, n° 3, pp. 273‑275. DOI 10.1016/S0264-410X(96)00184-3.

HOUSTON, D. M., RIBBLE, C. S. et HEAD, L. L., 1996. Risk factors associated with parvovirus enteritis in dogs: 283 cases (1982-1991). In : Journal of the American Veterinary

Medical Association. 15 février 1996. Vol. 208, n° 4, pp. 542‑546.

HUEFFER, Karsten, PARKER, John S. L., WEICHERT, Wendy S., GEISEL, Rachel E., SGRO, Jean-Yves et PARRISH, Colin R., 2003. The Natural Host Range Shift and Subsequent Evolution of Canine Parvovirus Resulted from Virus-Specific Binding to the Canine Transferrin Receptor. In : Journal of Virology. février 2003. Vol. 77, n° 3, pp. 1718‑1726. DOI 10.1128/JVI.77.3.1718-1726.2003.

IGOHO-MORADEL, Michaella, 2017. Près d’un chien sur deux vacciné CHPPiL et un chat sur quatre protégé contre le typhus - La Semaine Vétérinaire n° 1820 du 20/09/2019. In : [en ligne]. [Consulté le 11 novembre 2020]. Disponible à l’adresse :

https://www.lepointveterinaire.fr/publications/la-semaine-veterinaire/article/n-1820/pres-d- un-chien-sur-deux-vaccine-chppil-et-un-chat-sur-quatre-protege-contre-le-typhus.html. IKEDA, Yasuhiro, MOCHIZUKI, Masami, NAITO, Risako, NAKAMURA, Kazuya, MIYAZAWA, Takayuki, MIKAMI, Takeshi et TAKAHASHI, Eiji, 2000. Predominance of Canine Parvovirus (CPV) in Unvaccinated Cat Populations and Emergence of New Antigenic Types of CPVs in Cats. In : Virology. 5 décembre 2000. Vol. 278, n° 1, pp. 13‑19.

129

IRIS KALLI, S. LEONTIDES, Leonidas, E. MYLONAKIS, Mathios, ADAMAMA- MORAITOU, Katerina, RALLIS, Timoleon et F. KOUTINAS, Alexander, 2010. Factors affecting the occurrence, duration of hospitalization and final outcome in canine parvovirus infection. In : Research in Veterinary Science. 1 octobre 2010. Vol. 89, n° 2, pp. 174‑178. DOI 10.1016/j.rvsc.2010.02.013.

JAKEL, Verena, CUSSLER, Klaus, HANSCHMANN, Kay M, TRUYEN, Uwe, KÖNIG, Matthias, KAMPHUIS, Elisabeth et DUCHOW, Karin, 2012. Vaccination against Feline Panleukopenia: implications from a field study in kittens. In : BMC Veterinary Research. 2012. Vol. 8, n° 1, pp. 62. DOI 10.1186/1746-6148-8-62.

KELMAN, M., BARRS, V. R., NORRIS, J. M. et WARD, M. P., 2020. Canine parvovirus prevention and prevalence: Veterinarian perceptions and behaviors. In : Preventive Veterinary

Medicine. janvier 2020. Vol. 174, pp. 104817. DOI 10.1016/j.prevetmed.2019.104817.

KING, Andrew MQ, LEFKOWITZ, Elliot, ADAMS, Michael J. et CARSTENS, Eric B., 2011. Virus Taxonomy: Ninth Report of the International Committee on Taxonomy of Viruses. S.l. : Elsevier. ISBN 978-0-12-384685-3.

KRUSE, D. B., 2010. Prognostic Factors in Cats with Feline Panleukopenia - Kruse - 2010 - Journal of Veterinary Internal Medicine - Wiley Online Library. In : [en ligne]. 2010.

[Consulté le 23 mars 2020]. Disponible à l’adresse :

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/j.1939-1676.2010.0604.x.

LAMM, Catherine G. et REZABEK, Grant B., 2008. Parvovirus Infection in Domestic Companion Animals. In : Veterinary Clinics of North America: Small Animal Practice. 1 juillet 2008. Vol. 38, n° 4, pp. 837‑850. DOI 10.1016/j.cvsm.2008.03.008.

LING, Monika, NORRIS, Jacqueline M., KELMAN, Mark et WARD, Michael P., 2012. Risk factors for death from canine parvoviral-related disease in Australia. In : Veterinary

Microbiology. août 2012. Vol. 158, n° 3‑4, pp. 280‑290. DOI 10.1016/j.vetmic.2012.02.034.

MACARTNEY, L., THOMPSON, H., MCCANDLISH, I. A. et CORNWELL, H. J., 1988. Canine parvovirus: interaction between passive immunity and virulent challenge. In : The

Veterinary Record. 11 juin 1988. Vol. 122, n° 24, pp. 573‑576. DOI 10.1136/vr.122.24.573.

MANTIONE, Nina L. et OTTO, Cynthia M., 2005. Characterization of the use of antiemetic agents in dogs with parvoviral enteritis treated at a veterinary teaching hospital: 77 cases (1997–2000). In : Journal of the American Veterinary Medical Association. 1 décembre 2005. Vol. 227, n° 11, pp. 1787‑1793. DOI 10.2460/javma.2005.227.1787.

MARTELLA, V., CAVALLI, A., DECARO, N., ELIA, G., DESARIO, C., CAMPOLO, M., BOZZO, G., TARSITANO, E. et BUONAVOGLIA, C., 2005. Immunogenicity of an

Intranasally Administered Modified Live Canine Parvovirus Type 2b Vaccine in Pups with Maternally Derived Antibodies. In : Clinical and Vaccine Immunology. 1 octobre 2005. Vol. 12, n° 10, pp. 1243‑1245. DOI 10.1128/CDLI.12.10.1243-1245.2005.

MARTIN, Virginie, NAJBAR, Wojciech, GUEGUEN, Sylvie, GROUSSON, Dominique, EUN, Hyone-Myong, LEBREUX, Bernard et AUBERT, André, 2002. Treatment of canine parvoviral enteritis with interferon-omega in a placebo-controlled challenge trial. In :

Veterinary Microbiology. 22 octobre 2002. Vol. 89, n° 2, pp. 115‑127. DOI 10.1016/S0378-

130

MILA, Hanna, GRELLET, Aurélien, DESARIO, Costantina, FEUGIER, Alexandre, DECARO, Nicola, BUONAVOGLIA, Canio et CHASTANT-MAILLARD, Sylvie, 2014. Protection against canine parvovirus type 2 infection in puppies by colostrum-derived antibodies. In : Journal of Nutritional Science. 2014. Vol. 3, pp. e54.

DOI 10.1017/jns.2014.57.

MIRANDA, C. et THOMPSON, G., 2016. Canine parvovirus in vaccinated dogs: a field study. In : Veterinary Record. 16 avril 2016. Vol. 178, n° 16, pp. 397‑397.

DOI 10.1136/vr.103508.

MIRANDA, Carla et THOMPSON, Gertrude, 2016. Canine parvovirus: the worldwide

occurrence of antigenic variants. In : Journal of General Virology. 1 septembre 2016. Vol. 97, n° 9, pp. 2043‑2057. DOI 10.1099/jgv.0.000540.

MITTAL, Mitesh, CHAKRAVARTI, Soumendu, MOHAPATRA, J. K., CHUG, P. K., DUBEY, Rahul, UPMANUYU, Vikramaditya, NARWAL, P. S., KUMAR, Anil, CHURAMANI, C. P. et KANWAR, N. S., 2014. Molecular typing of canine parvovirus strains circulating from 2008 to 2012 in an organized kennel in India reveals the possibility of vaccination failure. In : Infection, Genetics and Evolution. 1 avril 2014. Vol. 23, pp. 1‑6. DOI 10.1016/j.meegid.2014.01.015.

MOHR, Albert J., LEISEWITZ, Andrew L., JACOBSON, Linda S., STEINER, Jörg M., RUAUX, Craig G. et WILLIAMS, David A., 2003. Effect of Early Enteral Nutrition on Intestinal Permeability, Intestinal Protein Loss, and Outcome in Dogs with Severe Parvoviral Enteritis. In : Journal of Veterinary Internal Medicine. 2003. Vol. 17, n° 6, pp. 791‑798. DOI 10.1111/j.1939-1676.2003.tb02516.x.

NAKAMURA, K., SAKAMOTO, M., IKEDA, Y., SATO, E., KAWAKAMI, K.,

MIYAZAWA, T., TOHYA, Y., TAKAHASHI, E., MIKAMI, T. et MOCHIZUKI, M., 2001. Pathogenic potential of canine parvovirus types 2a and 2c in domestic cats. In : Clinical and

Diagnostic Laboratory Immunology. mai 2001. Vol. 8, n° 3, pp. 663‑668.

DOI 10.1128/CDLI.8.3.663-668.2001.

NELSON, Richard W. et COUTO, C. Guillermo, 2014. Small Animal Internal Medicine - E-

Book. S.l. : Elsevier Health Sciences. ISBN 978-0-323-24300-1.

NEUERER, Felix F., HORLACHER, Karin, TRUYEN, Uwe et HARTMANN, Katrin, 2008. Comparison of different in-house test systems to detect parvovirus in faeces of cats. In :

Journal of Feline Medicine and Surgery. 1 juin 2008. Vol. 10, n° 3, pp. 247‑251.

DOI 10.1016/j.jfms.2007.12.001.

PARKER, J. S., MURPHY, W. J., WANG, D., O’BRIEN, S. J. et PARRISH, C. R., 2001. Canine and feline parvoviruses can use human or feline transferrin receptors to bind, enter, and infect cells. In : Journal of Virology. avril 2001. Vol. 75, n° 8, pp. 3896‑3902.

DOI 10.1128/JVI.75.8.3896-3902.2001.

PARRISH, C. R., 1995. Pathogenesis of feline panleukopenia virus and canine parvovirus. In : Bailliere’s Clinical Haematology. mars 1995. Vol. 8, n° 1, pp. 57‑71.

PARRISH, Colin R, 1999. Host range relationships and the evolution of canine parvovirus. In : Veterinary Microbiology. 1 septembre 1999. Vol. 69, n° 1, pp. 29‑40.

131

PATTERSON, Erin V., REESE, Michael J., TUCKER, Sylvia J., DUBOVI, Edward J., CRAWFORD, P. Cynda et LEVY, Julie K., 2007. Effect of vaccination on parvovirus antigen testing in kittens. In : Journal of the American Veterinary Medical Association. 1 février 2007. Vol. 230, n° 3, pp. 359‑363. DOI 10.2460/javma.230.3.359.

POLLOCK, R. V., 1982. Experimental canine parvovirus infection in dogs. In : The Cornell

Veterinarian. avril 1982. Vol. 72, n° 2, pp. 103‑119.

POLLOCK, R. V. et CARMICHAEL, L. E., 1982a. Dog response to inactivated canine parvovirus and feline panleukopenia virus vaccines. In : The Cornell Veterinarian. janvier 1982. Vol. 72, n° 1, pp. 16‑35.

POLLOCK, R. V. et CARMICHAEL, L. E., 1982b. Maternally derived immunity to canine parvovirus infection: transfer, decline, and interference with vaccination. In : Journal of the

American Veterinary Medical Association. 1 janvier 1982. Vol. 180, n° 1, pp. 37‑42.

PORPORATO, Frederico, 2018. Survival estimates and outcome predictors for shelter cats with feline panleukopenia virus infection | Journal of the American Veterinary Medical Association | Vol 253 , No 2. In : [en ligne]. 2018. [Consulté le 23 mars 2020]. Disponible à