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: IMU et trafic routier au rejet potentiel de chaleur anthropogénique

Dans le document IAU IDF (Page 42-47)

3.3 - Classification des îlots urbains et ruraux franciliens (IMU) en LCZ

Carte 11 : IMU et trafic routier au rejet potentiel de chaleur anthropogénique

Source : traitement SIG de l’IAU d’après les Emissions linéaires de CO2 du trafic routier d’Airparif, 2010 – IAU îdF / 2016

Rugo min Rugo max rugo moy Ad min Ad max Ad moy Alb min Alb max alb moy %

1 8 8 8 1100 2200 1650 0,1 0,2 0,15 15

2 6 7 6,5 1000 2200 1600 0,1 0,2 0,15 15

3 6 6 6 1000 2200 1600 0,1 0,2 0,15 15

4 7 8 7,5 1100 2000 1550 0,12 0,25 0,185 18,5

5 5 6 5,5 1000 2200 1600 0,12 0,25 0,185 18,5

6 5 6 5,5 1000 2200 1600 0,12 0,25 0,185 18,5

7 4 5 4,5 400 1800 1100 0,15 0,35 0,25 25

8 5 5 5 1000 2000 1500 0,15 0,25 0,2 20

9 5 6 5,5 1000 2200 1600 0,12 0,25 0,185 18,5

10 5 6 5,5 1000 2500 1750 0,12 0,2 0,16 16

A 8 8 8 1000 1800 1400 0,1 0,2 0,15 15

B 5 6 5,5 1000 1800 1400 0,15 0,25 0,2 20

C 4 5 4,5 1000 1800 1400 0,15 0,3 0,225 22,5

D 3 4 3,5 1000 1800 1400 0,15 0,25 0,2 20

E 1 2 1,5 1300 3000 2150 0,15 0,3 0,225 22,5

E.b 3 4 3,5 1150 2400 1775 0,15 0,275 0,2125 21,25

F 1 2 1,5 1000 1800 1400 0,2 0,35 0,275 27,5

G 1 1 1 1500 1500 1500 0,02 0,1 0,06 6

Classe de rugosité du terrain Surface admitance Albédo type

LCZ

Pour la composante des pertes potentielles de chaleur liées à l’industrie lourde (procédés…), les postes du MOS suivants ont été retenus : Electricité (poste 39) ; Gaz (poste 40) ; Pétrole (poste 41), Infrastructure autre (poste 42), Stations-Service (poste 51). Un IMU ayant pour MOS majoritaire ou secondaire l’un de ces postes d’occupation du sol est identifié.

Pour la composante de flux potentiels de chaleur anthropogénique liée au bâti, le choix a été fait de privilégier les consommations énergétiques du bâti tertiaire pour d’autres usages que la production d’eau chaude sanitaire et le chauffage en retenant tous les autres usages sans distinction entre climatisation, cuisson et autre électricité spécifique. Ces derniers sont potentiellement source de rejet de chaleur l’été à l’extérieur des bâtiments. Les données 2005 de l’étude préalable CENTER22 pour l’élaboration du SRCAE avaient été territorialisées finement grâce à la géolocalisation des emplois ; la méthodologie de l’étude CENTER de ventilation statistique des données modélisées de consommation énergétique du bâti en 2005 - modélisation énergétique d’AIRPARIF à l’IRIS puis ventilation des consommations au point adresse de l’entreprise en fonction du nombre de salariés - a été reprise. Elle a dû être réadaptée pour rapporter les données non pas à la maille régulière de 250m x 250m mais à l’IMU par croisement géographique. Les IMU dont la consommation énergétique pour l’usage climatisation, cuisson, autre électricité spécifique est comprise entre 1 500 et 10 000 MWh se voit attribués la note de 1, et ceux dont les consommations dépassent 10 000 MWh, la note de 2.

Un IMU pouvant être concerné par plusieurs sources de chaleur anthropique, l’addition des résultats est nécessaire. Afin de garder une certaine cohérence avec les travaux de Stewart et Oke, les valeurs standards de la propriété Flux de chaleur anthropogénique par type LCZ (Cf. Tableau 5, page 38) sont utilisées pour proposer une correspondance entre des valeurs moyennes annuelles exprimées en W/m² et des composantes de flux et des notes telles que nous les avons décelées. L’indice composite résultant de Flux de chaleur anthropogénique permet surtout de mettre en évidence les IMU pour lesquels la probabilité d’avoir de rejets de chaleur de source anthropique est importante ; il est purement indicatif de par sa construction mais permet de sensibiliser sur les rejets de chaleur de la combustion automobile, de la climatisation des activités tertiaires et des procédés industriels qui interviennent aussi dans l’augmentation de l’effet d’ICU (Cf. Carte 12).

L’ensemble, typologie et propriétés LCZ, pour chaque IMU francilien précise ainsi l’interaction potentielle des formes d’urbanisme et d’occupation des sols avec le climat, rendant compte, en particulier, des déterminants actuels propices ou non à la formation et au renforcement de l’effet d’ICU à l’échelle de l’îlot sur toute l’Ile-de-France.

Illustration cartographique de quelques propriétés LCZ

Carte 12 : Représentation des « Flux de chaleur Carte 13 : Représentation de la Hauteur anthropogénique », indice composite (IAU îdF) moyenne pondérée des immeubles (IAU îdF)

22 CENTER : Consommations ENergétiques TERritorialisées - Elements méthodologiques - Janvier 2012, IAU îdF & AIRPARIF pour LE Conseil régional d’Île-de-France, la DRIEE et l’ADEME

Carte 14 : Représentation du « Facteur de vue du ciel (SVF) » par IMU en Ile-de-France (IAU îdF)

Carte 15 : Représentation de l’« Indice de rue canyon » par IMU en Ile-de-France (IAU îdF)

Carte 16 : Représentation de Hauteur moyenne des arbres d’après l’indice de végétation (IAU îdF)

Carte 17 : Représentation des « Pourcentage des surfaces d’emprises bâties et de voiries revêtues » d’après le taux d’imperméabilisation des sols par IMU en Ile-de-France (IAU îdF)

NB : cette carte ne rend compte que des valeurs d’imperméabilisation des IMU ; les infrastructures de transports et les cours d’eau qui ont servi à la délimitation des IMU ne sont pas traités (en blanc)

Carte 18 : Représentation des « Classes de rugosité du terrain » par IMU en Ile-de-France (IAU îdF)

Résultats statistiques de la distribution des types LCZ selon les départements

La constitution d’une banque de données géographiques à l’IMU des types et propriétés LCZ ouvre la voie aux représentations cartographiques et aux analyses statistiques des résultats à toutes les échelles : de l’îlot à la région Île-de-France.

L’analyse des résultats de la classification LCZ dominante des IMU - le « LCZ1 » est un premier enseignement. Si nous observons un certain équilibre entre le nombre d’îlots de type construit (LCZ de 1 à 10, « building types ») et le nombre d’îlots de type ouvert (LCZ A à G, « Land cover types), a contrario, la différence est tangible pour ce qui concerne la surface associée (Cf. Tableau 7). Les IMU de type « pâté de maisons » sont cinq fois plus petits en moyenne (1,5 ha) que les IMU d’espaces ouverts (7,4 ha).

Tableau 7 : Nombre et surface d’îlots par catégories LCZ urbain/ouvert en Ile-de-France (IAU îdF)

Le détail de l’ensemble des types « LCZ1 » est présenté dans les tableaux page suivantes (Cf.

Tableaux 8 et 9). Pour la catégorie urbaine, il est intéressant de constater la primauté en nombre et en surface des îlots de maisons individuelles espacées et dispersées (LCZ 6 et 9) et la surface que représentent les îlots de grandes emprises tertiaires bâties bas (LCZ 8). Pour les espaces ouverts, le type D (pelouses, prairies) qui comprend notamment une partie des surfaces cultivées est largement représenté. Le LCZ complet (« LCZ1 » et « LCZ2) permet d’affiner ce diagnostic (Cf. Annexe 10).

Nb d'IMU Surface (ha) Nb ha moyen par LCZ

Building types 102 158 156 078 1,5

Land cover types 135 003 993 767 7,4

Total 237 161 1 149 845 4,8

Total LCZ (Standard Set) des IMU - Ile-de-France

Tableau 8 : Nombre et surface d’îlots pour la catégorie LCZ « urbain » en Ile-de-France (IAU îdF)

Tableau 9 : Nombre et surface d’îlots par catégories LCZ « ouvert » en Ile-de-France (IAU îdF) LCZ1 Nb d'IMU Surface (ha) Nb ha moyen %

1 6 33 5,5

Ile-de-France LCZ1 Nb d'IMU Surface (ha) Nb ha moyen % Type A = Dense trees

(forêt, bois) A 30 676 268 483 8,8

22,7 Type B = Scattered trees

(végétation arbres éparses) B 31 674 58 098 1,8

23,46 Type C = Bush, scrub

(buisson, broussaille) C 16 677 27 945 1,7

12,35 Type D = Low plants

(pelouse, prairies) D 39 914 614 676 15,4

29,57 Type E = Bare rock or paved

(roche nue ou pavés) E 10 348 11 214 1,1

7,67

*cimetière végétalisé E.b 826 1 147 1,4

0,61

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