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traitant des droits et obligations des inspecteurs et inspec-trices des ruchers, une procédure de contrôle des ruchers, des mesures préventives, des mesures en cas d’épizooties et un code d’honneur. Ces documents font office de guides pour les inspecteurs et inspectrices dans leur travail de terrain et administratif.

A noter ici que pour la mise en vigueur de l’ordonnance sur les inspecteurs et inspectrices des ruchers, il a fallu procé-der à certaines modifications de l’arrêté du 9 février 1971 d’application de la législation fédérale sur les épizooties (AAE; RSF  914.10.11). La plus importante touchant l’article 11, qui stipule que c’est dorénavant la Direction et non plus le Conseil d’Etat qui arrête le nombre et la délimitation des cercles d’inspection des ruchers, et que les inspecteurs et ins-pectrices des ruchers ainsi que leurs suppléants sont nommés par la Direction et non plus par le Conseil d’Etat.

Plus qu’une simple mise à jour, ces modifications des bases légales permettent de régler de façon claire la relation entre l’Etat et ses inspecteurs et inspectrices des ruchers. L’absence de flou et d’imprécisions limite grandement les pertes de temps et d’énergie et permet d’améliorer l’efficacité des struc-tures mises en place.

3. Importation d’abeilles

Vu l’excellent niveau sanitaire de notre cheptel d’animaux de rente, les importations légales et surtout les importations illégales représentent un réel danger. Il en va de même pour les abeilles. En effet, en ce qui concerne les abeilles, la Suisse se trouve dans une situation très favorable. Très peu de pays ou régions étrangères sont en mesure de réellement remplir les conditions d’importation exigées par la Suisse. Il ne s’agit certes pas du varroa mais d’autres maladies, comme par exemple la loque européenne. Afin de ne pas nuire à l’api-culture indigène, il est par conséquent impératif de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’éviter l’importation d’animaux porteurs de maladies. Bien souvent, certains api-culteurs ou apicultrices, non conscients des risques, se pro-curent des colonies d’abeilles importées qui ne remplissent pas pleinement les conditions d’importation.

C’est à la suite d’importations massives d’abeilles non-conformes que les vétérinaires cantonaux romands se sont résolus à sévir et à renforcer les contrôles en la matière. Il a dès lors été décidé de mettre en place un système d’informa-tion entre les différents cantons et d’harmoniser les mesures à prendre après une importation d’abeilles. Ces procédés se sont entre temps généralisés à tous les cantons. Grâce à eux, le respect des conditions d’importation peuvent être contrô-lés plus efficacement. Cela renchérit certes les importations d’abeilles et, en cas de problèmes, des colonies seront pure-ment et simplepure-ment détruites. Mais c’est le prix à payer pour Concernant le financement, les frais du cours ont été

entiè-rement pris en charge par le SAgri, le SAAV et Sanima. Au final, les 5 cours et le cours de préparation pour les inspec-teurs et inspectrices de ruchers ont coûté 30 000 francs dont 20 000 francs ont été pris en charge par le SAgri, 7000 francs par le SAAV et 3000 francs par Sanima. A noter que le maté-riel de démonstration ainsi que les substances utilisées ont été fournis gratuitement par les maisons Bienen Meier, Kün-ten et Andermatt Bio Vet AG, Grossdietwil.

Nouvelle organisation de la remise de produits à prix réduit

Jusqu’en 2012, pour faire bénéficier les apiculteurs et apicul-trices du canton d’un prix plus avantageux sur les substances destinées au traitement du varroa, les commandes étaient groupées par district et passées en bloc par le commissaire apicole. Ceci permettait de pouvoir profiter de prix de gros.

Les factures étaient réglées par Sanima, qui refacturait les montants aux inspecteurs et inspectrices des ruchers. Ce procédé présentait plusieurs désavantages, dont un travail administratif important pour les inspecteurs et inspectrices des ruchers.

Afin d’améliorer le procédé, plusieurs alternatives ont été envisagées dont celle de la prise en charge des produits par l’Etat et de leur remise gratuite aux apiculteurs et apicul-trices. Pour des raisons de coûts et pour éviter un possible gaspillage de substances, cette idée n’a pas été retenue.

Finalement un arrangement a été trouvé avec la maison Bie-nen Meier, Künten qui vend les produits de lutte contre le var-roa aux apiculteurs et apicultrices du canton au prix de gros, avec un rabais supplémentaire de 20%. En 2013, cette offre est toutefois seulement valable pour celles et ceux qui ont suivi les cours de formation de ce printemps. Les apiculteurs se fournissent directement auprès de la maison Bienen Meier, respectivement chez son dépositaire fribourgeois, M. Schlä-fli, Posieux et règlent la facture eux-mêmes. Ceci permet à chaque apiculteur ou apicultrice de disposer en temps voulu des substances de traitement de son choix, tout en profitant d’un prix fort intéressant. De plus, la charge de travail admi-nistrative liée à cette procédure est quasi nulle.

2.2. Bases légales

En marge des réflexions liées au postulat Schläfli/Butty, il est apparu qu’il y avait lieu de procéder à un toilettage des bases légales. Il était surtout important de régler de manière claire le travail et la rémunération des inspecteurs et inspec-trices des ruchers. Avec l’entrée en vigueur au 1er janvier 2013 de l’ordonnance du 20 décembre 2012 sur les inspecteurs et inspectrices des ruchers (RSF  914.14.211), c’est maintenant chose faite. En parallèle, d’autres documents de référence ont été élaborés tels qu’un nouveau cahier des charges détaillé

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garantir une apiculture suisse saine et profitable à tout le monde.

4. Conclusion

Les différentes mesures prises, dont notamment le cours aux apiculteurs et apicultrices ont réellement amélioré la situa-tion de l’apiculture fribourgeoise, non seulement en matière de lutte contre le varroa, mais de manière générale sur le plan de la santé des abeilles.

Dans leur postulat, les députés Ruedi Schläfli et Dominique Butty constataient une diminution de 50% des colonies depuis 1989. Toutefois, si l’on considère les chiffres depuis 2007, l’on constate une diminution et une augmentation suc-cessives du nombre de colonies et d’apiculteurs et d’apicul-trices dans le canton.

Année 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Prov.

Colonies 9227 7854 8630 8133 8866 8011 8200 Apiculteurs 730 673 692 672 722 694 725

Si ce chiffre ne peut être mis en relation directe avec les effets des formations dispensées au printemps 2013, le Conseil d’Etat estime qu’après ce cours, le varroa n’aura plus la pos-sibilité de ravager l’apiculture aussi fortement que dans le passé.

Le Conseil d’Etat invite le Grand Conseil à prendre acte de ce rapport.

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Bericht 2013-DIAF-44 26. November 2013

des Staatsrats an den Grossen Rat

zum Postulat Nr. 2010.12

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Ruedi Schläfli/Dominique Butty Bekämpfung der Varroa-Milbe zum Schutz der Bienenvölker

1 Eingereicht und begründet am 3. Mai 2012, TGR September 2012 S. 1084; Antwort des Staatsrats vom 5. Juni 2012, TGR S. 1916 ff. ; Erheblicherklärung am 11. September 2012, TGR S. 1477 ff.

1. Ausgangslage

Die Verfasser des Postulats sind beunruhigt über die Situa-tion der Bienenzucht im Kanton Freiburg und stellen fest, dass die Zahl der Bienenstöcke zwischen 1989 und Mai 2012 von 15 000 auf 8140 gesunken ist, was einem Rückgang von fast 50% entspricht. Auf der Suche nach möglichen Gründen machen sie die parasitische Milbe Varroa destructor aus, die in den 80er-Jahren in der Schweiz aufgetaucht ist und sich in den Bienenvölkern stark verbreitet hat. Als Schlussfolgerung verlangen die Verfasser des Postulats von den zuständigen Behörden, dass die notwendigen Massnahmen ergriffen wer-den, um diese «Epidemie» unter Kontrolle zu bringen.

Bevor die von der Direktion der Institutionen und der Land- und Forstwirtschaft (ILFD) und dem Amt für Lebensmit-telsicherheit und Veterinärwesen (LSVW) eingeführten Massnahmen vorgestellt werden, scheint es sinnvoll, die Var-roatose kurz zu erläutern.

Die Varroatose ist eine Milbenkrankheit der Bienen, die durch die querovale, ca. 1.3 mm lange und 1.7 mm breite Milbe Var-roa destructor verursacht wird. Der ursprüngliche Wirt die-ses Parasiten ist die asiatische Biene Apis cerana mit der die Milbe in einem ausgeglichenen Verhältnis lebt. In den 50er-Jahren gelang der Varroa ein Wirtswechsel auf Apis mellifera, bei der es sich um unsere Biene handelt. Infolge des Handels und des Standortwechsels von Bienen verbreitete sich dieser Parasit äusserst rasch auf fast dem ganzen Planeten. In der Der Bericht, den wir Ihnen unterbreiten, ist wie folgt gegliedert:

1. Ausgangslage 5

2. Von der ILFD und dem LSVW ergriffene Massnahmen 6

3. Import von Bienen 7

4. Schlussfolgerung 8

Schweiz tauchte er erstmals 1984 auf und fünf Jahre später war er in nahezu allen Bienenvölkern der Schweiz verbreitet.

Diese Parasiten befallen vor allem die Bienenbrut und ernäh-ren sich von der Hämolymphe (Blutersatz der Gliederfüsser) der Larven. Die mit Parasiten befallenen Larven werden zu missgebildeten oder geschwächten Bienen. Solche Jungbie-nen sterben frühzeitig. Auch adulte BieJungbie-nen könJungbie-nen befal-len werden und werden durch den Verlust von Hämolym-phe geschwächt. Sie werden unruhig und pflegen ihre Brut schlecht, was zu einer Schwächung des Bienenvolkes führt.

Dieser Teufelskreis hat mit der Zeit zur Folge, dass das Bie-nenvolk zugrunde geht.

Nebst dem direkten Schaden ist das geschwächte Bienenvolk auch anfälliger für andere Krankheiten. Es ist sehr wahr-scheinlich, dass die Varroa-Milbe auch virale Erreger über-trägt, was eine zusätzliche Gefahr für das betroffene Volk darstellt.

Ein Bienenvolk erträgt eine kleine Anzahl Milben in der Regel gut. Es ist daher äusserst wichtig, dass sämtliche Massnahmen ergriffen werden, um die Menge der Milben zu beschränken, und zwar nicht nur bei den einzelnen Imkern, sondern auch auf regionaler Ebene (Kanton). Denn wie bereits in der Ver-gangenheit beobachtet werden konnte, ist dieser Parasit in der Lage, sich relativ rasch von einem Bienenstand auf den anderen zu verbreiten (Räuberei, Drohnen, wilde Schwärme und Übertragung durch das Imkereimaterial).

Geht man davon aus, dass es praktisch nicht mehr möglich ist, die Varroa-Milbe auszurotten, ist es wichtig und drin-gend, einen effizienten Umgang mit ihr zu lernen, wenn man verhindern will, dass die Bienenzucht eingeht. Dies umso

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onen von verschiedenen Behandlungsarten beizuwohnen und diese an verschiedenen Arten von Bienenständen selbst anzuwenden. Dieser Teil umfasste sechs verschiedene Posten zu je 25 Minuten. Jeder Posten beinhaltete einen speziellen Teil, wie zum Beispiel die Handhabung von Säuren (Risiken und Schutzmassnahmen), die Behandlung mit Ameisen-säure, die Behandlung mit Tymovar

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oder Apiguard

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sowie das Zählen der Milben.

Im dritten Teil des Kurses, der eine halbe Stunde dauerte, wurde ein neuer Faltprospekt zur Varroabekämpfung vorge-stellt und die abschliessende Diskussion abgehalten.

Für die Deutschsprachigen fanden die Kurse am Samstag, 6. April 2013 am Morgen und am Nachmittag im Landwirt-schaftlichen Institut Grangeneuve (LIG) statt, für die Franzö-sischsprachigen am Samstag, 20. April 2013 am Morgen und am Nachmittag ebenfalls im LIG. Angesichts der zahlreichen Anmeldungen wurde am Sonntag, 21. April ein zusätzlicher Kurs auf Französisch organisiert.

Der theoretische Teil wurde mit Hilfe der Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter des Zentrums für Bienenforschung der For-schungsanstalt Agroscope Liebefeld-Posieux ALP in Bern-Liebefeld zusammengestellt, die auch die Vorträge hielten.

Dank ihrer Fachkenntnisse waren qualitativ hochstehende Ausführungen und Unterlagen, die an die Teilnehmer abge-geben wurden, gewährleistet.

Die praktischen Arbeiten an den verschiedenen Posten wur-den von erfahrenen Bieneninspektorinnen und -inspektoren durchgeführt.

Im dritten Teil wurde den deutschsprachigen Kursteilneh-merinnen und -teilnehmern der neue Faltprospekt von sei-nen Verfassern präsentiert, nämlich vom kantonalen Bie-neninspektor der Urschweizer Kantone und vom kantonalen Bieneninspektor des Kantons Bern. In der französischen Ausgabe des dritten Teils stellte ein Imkereiberater aus dem Kanton Bern den Faltprospekt vor.

Am Schluss erhielten die Imkerinnen und Imker eine Kurs-teilnahmebestätigung, mit der sie Produkte zur Varroa-behandlung zu einem vorteilhaften Preis kaufen können (s. weiter unten).

Insgesamt nahmen 370 Imkerinnen und Imker an einem der fünf Kurse teil, das entspricht rund 50% der Imkerinnen und Imker im Kanton. Nach den Kursen zeigten sich viele Imke-rinnen und Imker sowohl mit dem theoretischen als auch mit dem praktischen Teil zufrieden. Die wenigen Kritiken betrafen vor allem die zu grosse Anzahl Teilnehmer pro Kurs und das als etwas zu überfüllt erachtete Programm. Hier als Beispiel eine Reaktion, die das LSVW nach dem Kurs per E-Mail erhalten hatte: «Mit dieser E-Mail möchte ich Ihnen für den Kurs vom letzten Samstag danken… Dieser Kurs hat es einem Anfänger wie mir ermöglicht, einen anderen mehr, als andere Bienenplagen, wie der kleine Beutenkäfer

(Aethina tumida), sich bereits vor den Toren Europas befin-den. Ein polyfaktorieller Ansatz ist daher notwendig (Pesti-zide, Krankheiten, Genetik).

Was die gesetzliche Situation angeht, ist die Varroatose als zu überwachende Tierseuche eingestuft (Art. 5 der Tierseu-chenverordnung vom 27. Juni 1995, TSV, SR 916.401). Die