Tresvaux du Fraval, Jeanne
[Mémoire -- Image imprimée. Paris. Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2019]
Collection inaccomplie de matières et fonctions éphémères ou pérennes / Jeanne Tresvaux du Fraval
; sous la direction de Aurélie Mathigot 2019
;1 vol. (79 p.) : ill. ; 28 cm + 1 feuillet volant et une pochette plastique
Réserve mémoires : M2019/65
Résumé : L'emballage c'est l'ombre de notre consommation, c'est le double de nos produits et c'est sans doute le vendeur silencieux de nos désirs.C'est celui qui protège, celui qui trie, celui qui conditionne, celui qui définit les quantités? C'est un outil de contenance, de protection, de conservation, de sécurité?Mais c'est à l'heure où nos poubelles saturent, où nous tentons de diminuer notre consommation que je souhaite questionner la valeur, la fonction et l'avenir de nos emballages.Pourquoi, dans notre société contemporaine occidentale, avons-nous empaquetés tous nos désirs? Comment, sommes-nous passés du vrac à l'emballage indispensable? Tous ces objets, ces couleurs, ces formes, ces matières que nous côtoyons chaque jour, ont été créés par l'homme dans un objectif de progrès, d'innovation et de confort. Je souhaite mettre en lumière ces contenants omniprésents que l'on ne regarde plus tant on les voit.Cette collection d'apparence abstraite, raconte des histoires, des fonctions, des instants. Elle questionne le besoin de posséder.Le packaging est à la croisée du design, de la mode, du design graphique, de l'architecture et de l'art. Je veux comprendre, quelle est la relation entre les êtres humain et les objets qui les entourent. Quels sont nos reflexes d'appartenance? Pourquoi, nous commettons ces choix? Et en quoi ces choix sont-ils liés à des idéologies sociales dessinées par le capitalisme? Cette recherche n'est pas une remise en question du packaging, mais plutôt un
questionnement autour de l'objet de protection et de sa fonctionnalité lorsqu'il n'est plus mis au service de la consommation. Car le conditionnement n'est pas qu'un vecteur de rentabilité et de capitalisation mais il est aussi un patronage finement pensé afin de trouver les solutions les plus adaptées aux
particularités de la marchandise.Nous nous dirigeons vers une société immatérielle via l'informatique.
Toutefois l'emballage continu toujours d'augmenter.
Ce parrallèle est étrange, car la dématérialisétion appelle la matérialisation. Acheter un téléphone implique, acheter un emballage.Mon
positionnenement se situe entre la nécéssité de ces contenants et le mépris de l'abondance. D'autre part, nous observerons les liens entre l'emballage et l'art.
Comme un renversement, il ne serait plus l'objet économique pauvre et invisible mais il deviendrait fascinant.Pourquoi Andy Warhol, Christo, Kader Attiaet tant d'autres artistes utilisent cette matière pauvre , pour créer? Si l'on replace l'emballage dans un autre contexte, y a-t-il une perte de la
fonctionnalité? Ou une valorisation de l'objet?Il s'agit alors de détourner cet objet, qui se situe entre design, rentabilité, confort, hygiène, consommation, afin de lui offrir une place d'objet unique. Nous verrons que packaging, même dans l'art, reste toujours un support de publicité. Au cours de mon développement, j'interrogerai la valeur de tous ces objets de consommation ainsi que l'avenir que nous leur donnons. Est-ce que ces derniers nous appartiennent? Nous serviront-ils plusieurs fois? Ou sont-ils monofonctionnels? Est-ce qu'ils sont dignes
d'être collectionnés? Est-ce nous qui consommons l'emballage, ou est-ce lui qui nous consomme? Il s'agit de définir la valeur même de l'emballage, au delà de sa valeur financière. A travers une collection d'emballages que je récolte depuis quelques années, nous traiterons de ces sujets. Ces emballages sont volontairement démunis de toutes marques ou supports commerciaux. Ce mémoire n'a pas pour volonté de mettre en lumière des marques. En revanche, il permettra de comprendre les formes et les matériaux qu'utilisent la publicité comme supports de communication. Ces objets d'emballages, sont ici présentés comme des objets abstraits car ils ont tous déjà rempli leurs fonctions d'emballer, de protéger,de contenir. Certains d'entre eux, vont servir à d'autres choses et d'autres encore, ne seront plus qu'objets de collection.
Laborie, Louise
[Mémoire -- Image imprimée. Paris. Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2019]
Pourquoi et comment oublier et se faire oublier ? / Louise Laborie ; sous la direction de Mathew Staunton 2019
;1 vol. (135 p.) : ill. ; 19 cm Réserve mémoires : M2019/42
Résumé : L'oubli est un trou dans la mémoire, une information disparue pour une heure ou pour toujours. C'est parce qu'il efface nos souvenirs du vécu, nous donne l'impression de reculer, de déconstruire notre passé, de détruire notre travail que nous avons du mal à le considérer comme positif.
Pourtant l'oubli est une force. L'oubli est ce qui nous détourne du passé pour rouvrir les yeux sur un monde neuf, il nous donne la capacité de renaître et celle d'avancer. L'être humain s'est toujours battu contre l'oubli, cherchant sans relache à avoir une mémoire des plus infaillibles, en vain. Pourtant aujourd'hui, à l'heure où le moindre instant est immédiatement numérisé et archivé, l'oubli n'a jamais été aussi absent. Cet essai explique pourquoi nous devons d'urgence le reconsidérer et donne quelques clés pour tenter de lui redonner sa juste place au sein de nos vies.
Cabrit, Garance
[Mémoire -- Image imprimée. Paris. Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2019]
Akiko Kyoko Mao Kiara / Garance Cabrit ; sous la direction de Juliette Abensour
2019
;1 vol. (164 p.) : ill. ; 20 cm
Annexes sur vimeo https://vimeo.com/user98781913 Réserve mémoires : M2019/71
Résumé : Ce mémoire est une déambulation qui passe par le langage, qui débute par une rencontre avec la langue japonaise et son apprentissage, par le narrateur. Se prolonge par des rencontres avec quatre femmes japonaises et leurs rêves
d'émancipation. Une déambulation qui remonte le long de l'oubli et de la perte, descend vers là où le sens est mis en ruine, où les mots se font la malle devant une réalité contemporaine complexe.
Januhowski, Lauren
[Mémoire -- Image imprimée. Paris. Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2019]
The repossession of grammatical gender = = Se réapproprier le genre grammatical / Lauren Januhowski ; sous la direction de Marie Canet 2019
;1 vol. (86, 87 p.) : ill. ; 22 cm + 2 parties reliées par une couverture en leporello
Réserve mémoires : M2019/36
Résumé : Mon sujet est centré sur le genre des mots en la langue française et comment le genre des noms des objets pourrait affecter la façon dont nous percevons nos expériences et nous formulons nos histoires.
Bertin, Emma
[Mémoire -- Image imprimée. Paris. Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2019]
Voir / Emma Bertin Sanabria ; sous la direction de Anniessa Antar
2019
;1 vol. (97 p.) : ill. ; 17 cm Réserve mémoires : M2019/63
Résumé : Il est admis de tous que voir implique nécessairement l'usage des yeux. A travers un voyage dans le monde des aveugles et dans les profondeurs du cerveau, nous verrons que les images peuvent apparaître sans l'usage d'un appareil optique, et qu'il existe une multitude de manières de voir des images. De la vision des aveugles aux images mentales en passant par la synesthésie, nous nous intéresserons aux images qui naissent de l'intérieur.
Peron, Caroline
[Mémoire -- Image imprimée. Paris. Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2019]
Le dessin est-il une danse ? / Caroline Péron ; sous la direction de Antoine Barjini
2019
;1 vol. (163 p.) : ill. ; 22 cm Réserve mémoires : M2019/52
Résumé : Le dessin est une ligne que l'on trace avec sa main et que l'on pense avec son âme. La danse représente pour moi le rythme d'un souffle, le tempo d'une valse, un corps rempli de musiques et de sonorités, le son d'un genoux qui craque, d'un dos qui se cambre, d'une expiration lente. Selon Léonard de Vinci nous dessinons avec ce que nous sommes, influencés par notre vécu, notre corps, nos lignes. Je me demande à quel point la danse investit mon dessin. Suis-je consciente de mon corps lorsque je dessine ? Dans ce mémoire, je parlerai de danse à l'aide de mon expérience et de mes émotions. Je raconterai la façon dont je la travaille, dont elle m'inspire, dont elle me touche et je chercherai les relations qu'elle entretient avec le dessin.
Gautier, Charline
[Mémoire -- Image imprimée. Paris. Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2019]
La bande de Diane / Charline Gautier ; sous la direction de Brice Dellsperger
2019
;1 vol. (137 p.) : ill. ; 18 cm Réserve mémoires : M2019/24
Résumé : Dans le cadre de ce mémoire, j'ai travaillé sur deux des thèmes qui constituent mon travail depuis trois ans : le féminisme et la mythologie gréco-romaine. Je le considère comme une expérimentation textuelle me permettant d'aiguiser mon regard sur des problématiques liées au
féminisme. Cela m'a permis de jouer avec les genres au sein du registre narratif. Dans les récits
mythologiques, le genre implique une binarité action/passivité, rôle majeur/rôle secondaire que l'on retrouve encore souvent dans les processus de narrations actuelles. J'y ai alors vu une occasion de
réactualiser les mythes et de concilier mes deux sujets d'intérêt.
Gallet, Paul
[Mémoire -- Image imprimée. Paris. Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2019]
Photonique / Paul Gallet ; sous la direction de Hiroshi Maeda
2019
;1 vol. (231 p.) : ill. ; 17 cm Réserve mémoires : M2019/22
Résumé : La photonique, c'est l'étude des photons. Il s'agit d'une branche de la physique qui étudie les phénomènes lumineux, mais cet essai se propose d'étudier la photonique du sensible. La lumière ne se réduit pas à des spéculations d'ordre purement scientifique, elle incarne à elle seule de nombreux aspects qui touchent au domaine de la
représentation, de la perception et de l'entendement.
Pour exister, il faut pouvoir être représenté. Et pour être représenté, faut-il encore être perceptible. La perception d'une image se construit, et la lumière fait partie intégrante des systèmes qui composent la visualisation du réel. Aussi, un élément a beau être visible, il n'en est pas pour autant compréhensible.
Ainsi, ce mémoire se propose d'aborder la façon dont une image, qu'elle soit physique ou mentale, peut se construire autour de notions propres à la lumière : le visible, l'invisible, l'aveuglement et l'ombre.
Choiselat-Meyohas, Thomas
[Mémoire -- Image imprimée. Paris. Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2019]
L'Autre mystérieux : quatre explorations de pulsions créatrices / Thomas Choiselat-Meyohas ; sous la direction d'Anne Ferrer
2019
;1 coffret contenant 5 cahiers cousus et un feuillet volant : ill. ; 20 cm
Réserve mémoires : M2019/11
Résumé : Voyage aux confins de la culture, là où les courants incertains des marges s'expriment avec sincérité, rage et dans une quête ultime d'un soulagement du corps. La pulsion, la folie, l'art brut comme chemin dérobé vers lequel peut-être comprendra t-on l'acte créateur. Pourquoi l'être humain s'est-il mis un jour à créer? Pour lui seul ou pour l'autre? L'Autre Mystérieux c'est celui qui guide l'acte créateur, nous découvre à nous-mêmes. Il est ce que nous avons toujours été: animal, inconscient, symbolisé. La pulsion créatrice est envisagée dans ce mémoire comme un accès à cet Autre Mystérieux, la Nuit de l'humain comme l'appelait Jean Cocteau.Ce mémoire est une base à la réalisation d'un dictionnaire de 26 pulsions.
Cohen, Tilai
[Mémoire -- Image imprimée. Paris. Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2019]
Avant que le Nil se jette dans la mer / Tilaï Levana Cohen ; sous la direction de Mathieu Staunton 2019
;1 vol. (109 p.) : ill. ; 20 cm Réserve mémoires : M2019/12
Résumé : C'est le récit d'une femme qui à la fin de sa vie se raccroche aux quelques images qui lui restent de sa jeunesse. C'est l'histoire du souvenir et surtout de l'oubli. C'est le doute qui règne lorsque les images restantes ne sont pas celles auxquelles on s'attendait.
L'image photographique marque le temps, elle montre dès lors qu'elle est prise, un moment du passé. C'est l'histoire de mille et une personnes, qui ont décidé de laisser derrière eux leurs histoires. Le
récit de souvenirs oubliés. Quand les mots ne sont plus, il ne reste que des images qui tentent en vain de parler d'un temps, d'une vie mais les images montrent juste, ce sont les souvenirs qui parlent. Je m'interroge, je cherche à découvrir la part de vérité qui peuple ces photographies qui sont parfois les seules traces qui perdurent.
Hachem, Line
[Mémoire -- Image impimée. Paris. Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2018]
Eloges(s) de l'ombre / Line Hachem ; sous la direction de Christophe Naux
2018
;1 vol. (105 p.) : ill. ; 21 cm Réserve mémoires : M2018/36
Résumé : En 1933, dans l'Éloge de l'Ombre, Junichiro Tanizaki souligne la place de l'ombre dans
l'esthétique japonaise traditionnelle et comment celle-ci se retrouve mise en péril par la modernité. Cette réflexion entre en résonance avec des problématiques contemporaines pointant l'évolution inquiétante des nouvelles technologies vers toujours plus de lumière et de transparence. Contre une lumière qui
rationalise, optimise et contrôle, ce mémoire se propose de réhabiliter l'ombre, tout en questionnant sa place dans le monde technologique contemporain.
Le Squer, Fanny
[Mémoire -- Image imprimée. Paris. Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2018]
De tout temps l'hom [sic] / Fanny Le Squer ; sous la direction de Philippe Parodi
2018
;1 vol. sous bandeau, couv. toilée (319 p.) : ill. ; 28 cm + 5 illlustrations sur calque dans des pochettes reliées entre les pages.
Réserve mémoires : M2018/43 Cuny-Le Callet, Valentine
[Mémoire -- Image imprimée. Paris. Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2018]
Un instant à la fois / Valentine Cuny-Le Callet ; Renaldo McGirth, correspondant ; sous la direction de Mathew Staunton
2018
;1 vol. sous chemise à rabats (4-4 f., [9 liasses de 8 f.] et [22 cartes à jouer] dans 9 enveloppes décachetées) : ill. ; 24 cm
La présentation matérielle est inspirée du protocole de correspondance destinée aux prisonniers.
Réserve mémoires : M2018/18
Résumé : Le premier titre que j'ai donné à mon projet de mémoire était I am my number and much more ( Je suis mon matricule, et beaucoup plus que cela ).
Cette phrase figurait sur l'une des oeuuvres d'un détenu de la prison américaine de Stateville, Illinois, à côté de sa signature et de son numéro d'écrou. Il s'agissait d'une partition de performance intitulée Performance de la douche, exposée dans une des galeries de la School of the Art Institute of Chicago, par l'association Prison and Neighborhood Art Project.
[...]. Depuis longtemps, je souhaitais travailler sur les pratiques artistiques en milieu carcéral : la manière dont elles sont envisagées par l'administration pénitentiaire et par les détenus, les limites auxquelles elles sont soumises. Dans cette optique, j'ai suivi un cours d'Art Therapy au sein de la School of the Art Institute of Chicago, j'ai rencontré des professeurs d'art et des éducateurs participant à des programmes en prison. Je suis aussi entrée en contact avec un ancien détenu de la prison de Stateville, innocenté après vingt-trois ans de détention. J'envisageais également d'intégrer à mon mémoire des éléments
relevant d'une expérience plus personnelle. En mai 2016, je me suis engagée auprès de l'ACAT (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture), pour correspondre avec une personne condamnée à mort.
J'ai été mise en contact avec Renaldo McGirth, vingt-huit ans, condamné à mort alors qu'il avait vingt ans, en Floride. Depuis deux ans que dure cette
correspondance, nous avons échangé une centaine de lettres. J'ai rendu visite à Renaldo, à la Union Correctional Institution, les 10, 11 et 12 novembre 2017, de 9 heures à 15 heures. Les visiteurs ne peuvent pas entrer en prison avec un téléphone portable, un appareil photo ou même un carnet et un crayon. J'écrivais donc tout ce que j'avais retenu de la journée, chaque après-midi, en sortant de la prison. Je pensais, au départ, intégrer à mon mémoire une partie de ces notes. Mais, au fur et à mesure que je les mettais en forme, j'ai compris qu'elles pouvaient constituer le début d'un projet à part entière. C'est pourquoi j'ai provisoirement laissé de côté le projet plus académique d'une étude des pratiques artistiques en milieu carcéral, pour écrire un récit de non-fiction centré sur ma correspondance avec Renaldo. Cette correspondance révèle bien, je crois, à quel point la pratique de l'écriture et du dessin peut être essentielle et même vitale pour certains détenus. Tout ce que j'ai écrit est véridique.
La seule liberté que j'ai prise est de ne pas signaler certaines coupures dans les citations, afin de préserver la fluidité du texte, mais en respectant toujours, je l'espère, l'esprit des phrases citées. Les noms des personnes ont été changés, à moins qu'elles n'aient donné leur accord. Renaldo m'a également donné son accord pour tous les éléments personnels le concernant qui apparaissent dans le récit.[...] Cet objet d'édition respecte les règles de la correspondance édictées par la prison [...] ;the title I first gave to my thesis project was I am my number and much more. This sentence was written on a piece made by an inmate of Stateville prison, Illinois, next to his signature and number. This piece was a performance score entitled Shower Performance, displayed in a gallery of the School of the Art Institute of Chicago by the association Prison and Neighborhood Art Project. [...]. I wanted to work on art practices in prison for a long time : the way they are considered by the penitentiary administration and by the inmates, the limits they are subjected to. With this perspective, I followed Art Therapy classes in the School of the Art Institute of Chicago, I met art teachers and educators participating in programs in prison. I got in touch with a former inmate of Stateville prison, who was found innocent after twenty three years of detention. I was thinking about incorporating in my thesis elements of a more personal experience. In May 2016, I got involved with the association ACAT (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture), to correspond with a person on death row in the US. I was put in touch with Renaldo McGirth, twenty eight years old at the time, condemned to death when he was twenty years old, in Florida. We are still writing each other today. We shared more than a hundred letters so far. I visited Renaldo at the Union Correctional Institution on the 10th, 11th and 12th of November, 2017, from 9 am to 3 pm. Visitors can not enter the prison with a cell phone, a camera or even a notebook and a pencil.
After each day of visit, I wrote everything I could remember. At first, I thought to put some of these notes in my thesis. But as I was shaping them, I understood they could be the start of a full literary project. I temporary put aside the more academic project of a study of art practices in prison, in order to write a non-fiction story centered on my correspondence with Renaldo. I think this
correspondence reveals how art and writing practices
can be essential, and even vital for some inmates.
Everything I wrote is true. The only freedom I took is not notifying every cut in the quotes, to preserve the fluidity of the text, though I hope I always respected the spirit of the sentences. The names of the characters were changed, unless they gave me their consent. Renaldo also gave me his permission for all the personal elements that appear in the story. [...]
This object respects the correspondence rules established by the prison [...]
Domenech, Agathe
[Mémoire -- Image imprimée. Paris. Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2018]
1. soulever 2. agiter / Agathe Domenech ; sous la direction de Mathew Staunton
2018
;1 vol. (60 p.) présenté comme un journal tenu par un manche de bois : ill. ; 35 cm
;1 vol. (60 p.) présenté comme un journal tenu par un manche de bois : ill. ; 35 cm