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Support Imprimé

Le nom Le Figaro

Le format Grand format (le format berlinois est apparu en 2009)

Modèle économique Payant (5 francs)

Ancienneté Il a été fondé en 1826, ce qui en fait un des journaux les plus

vieux du monde.

La périodicité/temporalité Quotidien Cadre socio-géographique National

Slogan éditorial « Premier quotidien national français »

Pagination 32 pages

La Une La Une est presque entièrement en noir et blanc, seul le nom

des suppléments, situés sous le logo, est en rouge. Quatre iconographies la composent : deux photos légendées, une publicité et un dessin humoristique. Le bandeau, en haut, contient le logo entouré de deux petites publicités de part et d'autre. Les annonces d'articles sont imbriquées les unes par rapport aux autres pour la plupart en colonnes. Il n'y a pas un seul gros titre mais plusieurs avec un bref résumé pour chaque article et un renvoi vers les pages concernées. Une longue colonne de gauche qui s'étend sur toute la hauteur de la une quasiment est consacrée à un éditorial. La colonne en bas à droite annonce 3-4 articles sous la forme d'un surtitre, d'un titre informatif et d'un renvoi vers la page.

Les titres Les titres sont pour la plupart informatifs ou bien à la fois

incitatifs et informatifs.

Les rubriques Les rubriques, une quinzaine environ, sont inchangées d'un jour

à l'autre mais peuvent parfois être interverties au niveau de la pagination.

Voici la liste des rubriques dans l'ordre d'apparition dans le journal : « Opinions » (1 page), « La vie internationale » (5 pages), « Vie économique » (1 page), « Vie politique » (3 pages), « Notre vie » (2 pages), « Vie scientifique » (1 page), « Vie culturelle » (1 page), « Vie sportive » (4 pages) [le sport

fait l'objet d'un cahier spécial coloré à l'intérieur du journal, comme l'économie], « L'immobilier » (5 pages), « Le carnet »

(1 page), « La météo » (1 page), « La vie au masculin » (2 pages), « La vie des spectacles » (2 pages), « Télévision-

radio » (2 pages), « L'actualité » (1 page, dernière page). On remarque que quasiment chaque titre de rubrique contient le terme « vie ». Très souvent, deux rubriques peuvent se chevaucher sur une page. Par exemple, la colonne « en bref » de la rubrique « Vie politique » peut se retrouver sur la première page de la rubrique « Notre vie ». Lors d'un événement exceptionnel, comme la chute du mur de Berlin par exemple, le journal consacre alors toutes les premières pages à cet événement sous le nom de rubrique « L'événement ».

La page Chaque page est découpée en huit colonnes (sept parfois). Elle

est composée de 4-5 articles imbriqués de manières assez aléatoire en fonction de la taille de chaque article. Il peut arriver qu'un article ne soit que sur une colonne et s'étende ainsi sur une grande partie de la hauteur de la page. La plupart des rubriques ont également des brèves (une dizaine souvent) qui occupent une voire deux colonnes sur la dernière page de la rubrique.

Les genres journalistiques Ce sont pour la plupart des articles d'analyse ou des reportages.

L'iconographie Le journal laisse une grande place à l'iconographie en 1991. Il

y a au moins une illustration par page, souvent deux ou trois, toutes en noir et blanc. Elles représentent généralement une ou deux personnes qui sont citées dans l'article.

Les signatures Ce sont toujours les mêmes signatures qui reviennent. Chaque

journaliste écrit pour une rubrique en particulier. Certaines grandes plumes, notamment des académiciens, interviennent dans le journal pour des tribunes comme Jean d'Ormesson, qui a été directeur général du Figaro mais qui a démissionné en 1977, ou Hélène Carrère d'Encausse, par exemple.

Le discours rapporté Les articles utilisent de nombreuses citations mais qui sont parfois sourcées de manière anonyme comme c'est le cas pour l'affaire Omar Raddad.

L'interactivité Une colonne entière de la rubrique « Opinions » située dans les

premières pages du journal est consacrée au courrier des lecteurs qui peuvent donner leur avis sur un sujet évoqué par le journal dans les jours précédents. Il s'agit généralement de sujets très médiatisés.

Résumé

La couverture d'un fait divers par les médias telle qu'une affaire criminelle amène à se demander si les journalistes peuvent rester objectifs face à ce type d'événement qui suscite de vives émotions. Cette étude se concentre sur l'affaire Omar Raddad pour pouvoir répondre à cette question. Elle regroupe des caractéristiques qui en font un événement susceptible de faire naître une opinion chez les journalistes qui la traduiraient dans leurs articles : un meurtre violent dans une pièce fermée mais aussi la suspicion d'une erreur judiciaire une fois Omar Raddad, le jardinier marocain de la victime, reconnu coupable. L'analyse de la presse quotidienne nationale, à travers l'exemple du Monde et du Figaro, montre en effet que les médias se sont fortement impliqués dans cette affaire au point d'engendrer un emballement médiatique. Ils ont développé un point de vue qu'ils ne cachent pas avoir partagé, dans certains cas, avec leurs lecteurs. Ce fut le cas des chroniqueurs judiciaires qui ont couvert le procès. Cette opinion est principalement née de la présence de fortes personnalités, comme Jacques Vergès, un des avocats de la défense. Or, l'implication de la presse a participé à présenter Omar Raddad en tant que personne innocente voire même en tant que victime du système judiciaire. Car non seulement le verdict le reconnaissant coupable a été remis en cause mais une polémique est également née de l'impossibilité pour Omar Raddad de faire appel ; au point que les médias ont instrumentalisé l'affaire pour dénoncer les manquements du système judiciaire, se postant ainsi en « chiens de garde de la démocratie ».

Mots-clés : subjectivité, affaire criminelle, affaire Omar Raddad, presse quotidienne nationale,

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