• Aucun résultat trouvé

Chapitre II : Résultat d’isolement de l’agent pathogène

I.2 Identification de Fusarium oxysporum f sp ciceris

Certains caractères microscopiques permettant d’identifier FOC ce sont les variationsconsidérablesdes micro and macro conidia (Figure 19). Les microconidiesont 0-1 septa, par contrelesmacroconidiesont entre 1-5 septa. En plus de la taille des conidies (Kaur et al. 2015).

Figure 19 : Observation microscopique de l'agent pathogène FOC (isolat TLM) (X400).

I.3 Confirmation de l’identité des isolats de FOC et de leur pathogénicité

I.3.1 Cinétique d’apparition des symptômes chez les plantes inoculées par la technique d’inoculation artificiel :

Nous avons observé l’évolution des symptômes jusqu’à 32 jours après l’inoculation.

Au13ème jour : les premiers symptômes apparaissent sur les plantules inoculées par l’isolat T9 ; un jaunissement est visible sur les feuilles inférieures, en revanche aucun symptômen’est observé sur lesplantulesinoculés avec l’isolat TLM (Figure20).

Au 20ème jour : Les plantules inoculées avec l’isolat T9 et l’isolat TLMflétrissement.Les plantules inoculées avec T9 montrent maintenant un jaunissement. Le flétrissement concerneles feuilles de la partie inférieure de la

Mycélium

plantule.Dans le cas des plantules inoculées par l’isolat TLM le flétrissement s’observe au niveau des feuilles situées au sommet (Figure 21).

Après 32 jours d’inoculation : les plantes de pois chiche inoculés avec les deux isolats de FOC (TLM, T9) sont toutes mortes. Les témoins ne montrent aucun symptôme de la maladie (Figure 22).

Figure 20 : Symptômes surplantules de pois chiche (ILC 482),13 jours d’inoculation avec les isolats de Fusarium oxysporum f. sp. ciceris (TLM et T9).

Figure 21 : Symptômes sur plantules de pois chiche (ILC 482) ,20 jours d’inoculation avec les isolats de Fusarium oxysporum f. sp. ciceris (TLM et T9).

T9 Témoin TLM

Figure 22 : Symptômes sur plantules de pois chiche (ILC 482) ,32 jours d’inoculation avec les isolats de Fusarium oxysporum f. sp. ciceris (TLM et T9).

III.1 Activité antagoniste des rhizobium vis-à-vis de FOC

La croissance des isolats de F.O.C (TLM, T9) est ralentie à distance par la présence des antagonistes quel que soit par la confrontation directe (Figure 23) ou indirecte (Figure 26)..

En effet, au 7 èmejourde confrontation, le rayon de croissance des deux isolats

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 R ay o n de croi ssanc e my lie n n e Les rhizobactéries

Figure 23 : Effet de rhizobactéries sur la croissance mycélienne de deux isolats de FOC (TLM, T9); en

confrontation directe

TLM T9

confrontés aux antagonistes est significativement inférieur à celui des témoins (TLM, T9) (Annexe 1, 2).

Le rayon de croissance de l’isolat TLM est varieentre 24 mm et 35 mm pour le traitement avec un rayon de 35 mm dans le cas de témoin (isolat TLM seul). Par contre, le rayon de l’isolat T9 est varie entre 26 mm et 36 mm pour le traitement et contre 38 mm pour le témoin (T9 non confronté à la bactérie).

Dans le cas de l’isolatl’isolat TLM, sa croissance est fortement inhibée sous l’action des bactéries Rb9 (26 mm) suivi par Rz28 (24 mm) contre 38 mm pour le témoin. (Figure 24).Une importante zone d’inhibition apparait entre les microorganismes confrontés.

Pour l’isolat T9 l’action la plus forte revient à la bactérie Rb5 (25 mm) (Figure 25).Comme pour TLM, on observe aussi une zone d’inhibition.

Figure 24 : Croissance mycélienne de l’isolat TLM confronté au bactéries antagonistes Rz28 et Rb9 par rapport à la croissance du témoin (sans antagoniste).

Zone d'inhibition

Le parasite

Antagoniste RB28 Antagoniste RB9

Figure 25 : Croissance de l’isolat T9 confronté à l’antagoniste Rb5 par rapport au témoin (à droite).

L’histogramme en dessus montre le ralentissement de la croissance mycélienne des deux isolats de F.O.C par rapport aux témoins causé par les substances volatiles excrétés par les antagonistes. Le rayon de croissance est varieentre 16 mm et 34 mm pour l’isolat de TLM et de 24 mm à36 mm pour l’isolat T9.

L’action la plus forte est obtenue avec l’antagoniste Rz28 avec un rayon de croissance du pathogène de16 mm, suivie par l’antagoniste Rb9 (20 mm), la bactérie Rz14 (23 mm) et Rz25 (24 mm) pour l’isolat TLM. 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 R ay o n d e la co lo n ie ( mm) Rhizobactéries

Figure 26: Effet des rhizobactéries sur la croissance mycélienne de deux isolats de FOC (TLM, T9), en

confrontation indirecte

Par contre, l’action sur l’isolat T9 est plus forte avec la bactérie Rb9 avec un rayon de croissance du pathogène de 24 mm, suivie de l’antagoniste Rz14 (26 mm) et la bactérie Rz22 (28 mm).

Figure 27 : la croissance mycélienne de l’isolat TLM confronté à l’antagonistes Rz14, Rb9, Rz25 et Rz28 par rapport au témoin sans antagoniste.

Figure 28 : la croissance mycélienne de l’isolat T9 confronté aux antagonistes les plus performants (Rb9, Rz14, Rz22) et leur témoin.

Les 15 bactéries sélectionnées ont toutes montré une action inhibitrice sur les isolats de F.O.C que ce soit par voie directe ou par les substances volatiles, cette action antifongique

Rz14 Rb9 Rz25 Rz28

ests’estexprimée par le ralentissement de la croissance de mycélium de l’isolat TLM et de l’isolat T9.

III.2 Effet sur la sporulation III.2.1 En confrontation directe

L’étude de la sporulation des isolats de F.O.C (TLM, T9) montre une réduction importante de la sporulation par rapport au témoin (TLM, T9 seul).

L’analyse statistique des résultats montre que la sporulation des isolats de F.O.C en présence des antagonistes est significativement inférieure à celle des témoins (Annexe 3, 4). La figure 29montreque le taux de sporulation du pathogène confronté aux bactéries est relativement faible par rapport au témoin non confronté.

Le nombre des spores pour TLM varie de 8.44 ×106spores/ml (Bactérie Rz28) à 52.02 ×106spores/ml (Rb17) dans le cas de la confrontation avec les bactéries antagonistes alors que dans le témoin il est de l’ordre de 84.33 ×106 ; Pourl’isolat T9 lenombre varie de 39,77×106spores/ml (Bactérie Rb5) à 73,2×106 spores/ml (Bactérie Rz25), en comparaison au témoin (85,11×106). 0 50 100 0 RB7 RB17 RB5 RB5 RB4 RZ24 RZ24 RZ27 RZ25 RZ25 RZ22 RZ14 RZ14 R Z8 RB9 RB9 RZ28 R Z21 R Z21 R Z20 R Z26 R Z26 TE MO IN 1

Figure 29 : Effet des antagonistes sur la sporulation de l'isolat TLM et T9, en comparaison aux témoins, technique de confrontation directe .

III.2.2 En confrontation indirecte

Les analyses statistiques dans le cas dela technique des substances volatiles montrent que la sporulation de l’isolat TLM et l’isolat T9 est significativement inférieure par rapport aux témoins (annexe 3).

Le nombre de spores chez l’isolat TLM varie entre 12X106 spores/ml (Bactérie Rz28) et71.11X106 spores/ml (Bactérie Rz8), en revanche il varie de 24x106 spores/ml (Rb9) et73.59X10^6 (Rz8) spores/ml pour l’isolat T9, dans le témoin T9 la sporulation est de 89.84X106 spores/ml.

Ces résultats montrent l’importante actionexercée par les susbtances volatiles sur la sporulation des isolats de F.O.C du parasite.

Discussion

Les tests d'identification et les observations effectuées montrent une légère prédominance des Pseudomonas, ceci rejoint l’observation faite par Di Battista-Leboeuf et al. (2003) qui a notéque Pseudomonas spp avaient une densité plus élevée dans la rhizosphère que dans le sol nu, plus précisément au niveau de la zone d’élongation des racines et des poils absorbants.

La gélose King B favorise la production de pyoverdine qui inhibe la production de pyocyanine. La fluorescéine produite par les Pseudomonas est un pigment jaune vert fluorescent qui est facilement détecté sur ce milieu (Biokar.D., 2016).

L’inoculation du pathogène aux plantules du pois chiche (ILC 482) a montré deux types de symptômes selon l’isolat utilisé, un flétrissement ou un jaunissement. Nous sommes en présence de pathotypes différents. Selon Trapero-Casas et al. (1985) deux pathotypes sont distingués chez le Fusarium oxysporum f. sp. ciceris en se bassant sur les syndromes de jaunissement ou de flétrissement.

Selon Kamel Dev Sharma (2007), il existe huit races physiologiques de l’agent pathogène (0, 1A, 1B/C, 2, 3, 4,5 et 6).

Les tests d’antagonismes in vitro révèle qu’il y a une influence sur la croissance mycélienne et sur la sporulation de F.O.C , selon Maslouhy 1989, l’action inhibitrice de la sporulation due à une lyse du mycélium et des spores du parasites, il confirme qu’il existe un aplatissement des colonies du parasites du côté de l’antagoniste et le mycélium devient plus rasant et moins épais, donc il s’agit d’un phénomène d’antibiose lié à la production par les antagonistes de substance inhibitrices qui agissent sur la croissance, la sporulation et la germination du parasite.

En effet, les pseudomonas ssp.fluorescents possèdent une multitude de mécanisme d’action qui peutêtreattribuer à la synthèse d’antibiotique et d’autres types de métabolites à effet d’antibiose exercés directement ou indirectement. Les métabolites intervenant dans les processus d'antagonisme sont nombreux et de spectres d'action variables, à l'exemple de chélateurs des ions ferriques, les composés antibiotiques et des substances volatiles (Messaoud BENCHABANE et al ; 2006). Elles peuvent aussi la protéger contre les microorganismes pathogènes en stimulant lesmécanismes de résistance intrinsèque de la

plante, en sécrétant des composés antibactérienset antifongiques et/ou par la compétition vis- à-vis de certains nutriments (Mezaache, 2010).

Le pouvoir antagonistes des pseudomonas fluorescents lié essentiellement à leur capacité de synthétiser abondamment des pigments fluorescents selon Misaghi et al ; (1982) qui étudiant l’action antagoniste des pseudomonas fluorescents sur Pythiumaphanidermatum et montré une corrélation entre la quantité de pigment fluorescents et le pouvoir antagoniste de ce genre de bactérie, plus la quantité de ces pigments est importante plus l’antagonisme est accentué. Ce résultat semble confirmer celui obtenu par les bactéries Rz28, Rz25, Rb5. Toutefois, selon Digat (1983) il existe des pseudomonas fluorescents qui produisent une très faible fluorescents sur le milieu King B mais exerce une action antagoniste très forte sur Pythiumultimum et Rhizoctoniasolani,ceci est confirmé par les bactéries Rb9 et Rz14 qui possède une faible fluorescence sur ce milieu.

Les Pseudomonas fluorescents constituent le groupe le plus important des rhizobactériesfavorisant la croissance des plantes et impliqués dans le biocontrôle des maladies des plantes grâce à différentes propriétés, incluant, la colonisation efficace des racines, des tubercules,etc. et à la capacité d'utiliser un grand nombre de substrats organiques. Les Pseudomonassontgénéralement rencontrés au niveau des racines et sèment des exsudats ; relativementfacilesàcultiver dans les conditions de laboratoire, la production de variété de métabolites secondairesqui empoisonnent les bactéries et les champignons pathogènes et la compatibilitédesplantesavec les pesticides généralement utilisés comme agents de bio contrôle.Suryakalaet al. (2004) ont rapporté que Pseudomonas fluorescensisolé de la rhizosphère était antagoniste à Fusarium oxysporum.

Conclusion

Les travaux présentés dans ce thème visaient l'élaboration d'une stratégie de lutte envers Fusarium oxysporum f. sp. ciceris, par une approche exploitant l'effet bénéfique de rhizobactéries.

L’action antagoniste exercée par les microorganismes isolés de solsportant des cultures de pomme de terre de la région Mostaganem s’est révéléeintéressante.

Une activité antagoniste, de nature antibiotique ou via des composés volatils, a été notée chez toutes les bactéries lorsqu’elles sont confrontées par la méthode directe ou indirecte auFusarium oxysporum f. sp. ciceris.

Dans ce contexte, la lutte biologique contre le flétrissement vasculaire du pois chiche à l’aide de rhizobactéries antagonistes nous semble être une alternative prometteuse à l’emploi de fongicides dont d’ailleurs l’efficacité reste à démontrer.Notre travailapporte des données encourageantes sur l’emploi desbactériesantagonistes comme bio-fongicides. Il est intéressant de poursuivre ces recherchespour isoler d’autres antagonistes potentiels à partirde la rhizosphère de la pomme de terre et du pois chiche au niveau de différentes régions du pays. Les bactéries intéressantes doivent être identifiées.

Des essaisseront conduits in situpour confirmer l'effetdes bactéries antagonistes afin de sélectionner les plus performantes.

La lutte biologique ne sera couronnée de succès que si l'utilisation desmicroorganismes antagonistes est intégrée dans un concept global de production avec une approche englobant le concept d'agriculture durable.

1. AAC, 2004. Pois chiche: Situation et perspectives. Le bulletin bimensuel, 17(15) ; 4 p. 2. AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada). (2006). Le Bulletin bimensuel ; Vol 17;15;

4 pages. Pois chiche: Situation et perspectives

3. ABED Hanane; Dépistage et utilisation des rhizobactéries antagonistes (Pseudomonas et Bacillus) dans la lutte biologique contre la fusarium du pois chiche induite pa Fusarium oxysporum f.sp. ciceris. Laboratoire de Microbiologie Appliquée- UFAS Sétif-1. 35; 36) 4. Ahmad F., Slinkard A.E. and Scoles G.J., 1988 . Investigations into the barrier to

interspecific hybridization between Cicer arietinum L. and eight other annual Cicer species. Plant Breeding, 100 : 193–198.

5. Ahmad F., Gaur P.M. and Slinkard A.E., 1992 . Isoenzym polymorphism and phytogenetic interpretations in the genus Cicer L. Theoritical Applied Genetics . 83 : 620- 627.

6. Allali H, Boussouar K (2007) Etude des besoins en eau de la culture de pois chiche (Cicer arietinum) dans la région de Sidi Bel Abbés mémoire de fin d’étude de DES biologie et physiologie végétale.

7. Anonyme 1, 2006. Pois chiche. Bulletin bimensuel. 19(13), pp: 2-4. ‹‹manualzz.com/doc/18249441/le-bulletin-bimensuel-pois-chiches-situation-et-perspec››. 8. Anonyme (2005)., Profil du pois chiche au Canada, (2005). Préparé par : Programme de

réduction des risques liés aux pesticides, Centre pour la lutte antiparasitaire, Agriculture et Agroalimentaire Canada Pulse Canada, Chickpeas Market

Information.

9. Anonyme, (2003). Bactériologie DCEM1, Service de Bactériologie. Université Paris-VI, Pierre et M. Curie, 77p.

10. Anonyme, (2008). LNPV, Laboratoire National de la Protection des Végétaux, Directive générale mycologie (2008). Toutes céréales, détection et identification des espèces de

Fusarium spp. Et microdochium nivale sur grains de cereales par isolement mycologique semi-selectif et etude microbiolgique. Ministère de l‘Agriculture et de la Pêche de France.P11. 11. Anonyme, (2009). Introduction au travaille dans le labo de microbiologie. Microbiologie, 12. 77p.http://mysite.science.uottawa.ca/jbasso/microlabo_09/exercises_09/Manuel_micro_2009. 13. Anonymous (2004b). Characteristics of powdery mildew. Cooperative reseach centre

14. forviticuture.http://www.dtfwid.qld.gov.au/

16. http://www.csiro.au/files/files/p2jb.pdf

17. Anonymous (2005). Canada‘s bulletin on ecological pest management, biocontrol files. 18. Allali H, Boussouar K (2007) Etude des besoins en eau de la culture de pois chiche (Cicer

arietinum) dans la région de Sidi Bel Abbés mémoire de fin d’étude de DES biologie et pEl Aoufir A. (2001). Étude du Flétrissement Vasculaire du Pois Chiche (Cicer arietinum)

Causé par le Fusarium oxysporum f. sp. ciceri. Evaluation de la Fiabilité de L‘analyse Isoenzymatique et de la Compatibilité Végétative pour la Caractérisation des Races Physiologiques. Thèse de doctorat, Université Laval, Canada, 161 pp.

19. El Aoufir A. , (2001). Etude du flétrissement vasculaire du pois chiche (Cicer arietinum) cause par le Fusarium oxysporum f.sp. ciceris, Evaluation de la fiabilité de l‘analyse isoenzymatique et de la compatibilité végétative pour la caractérisation des races physiologiques. Thèse de Doctorat Université Laval, P161.

20. El Aoufri A.,(2001). Etude du flétrissement Vasculaire du pois chiche ( Cicer arietinum) cause par le Fusarium oxysporum f ;sp. Ciceri. Evaluation de la fiabilité de l‘analyse isoenzymatique et de la compatibilité végétative pour la caractérisation des races physiologiques, thèse de Doctorat, Université Laval,P 161.

21. El Aoufir A. 2001. Etudie du flétrissement vasculire du pois chiiche (cicer arietinum) causé par le Fusarium oxysporum f.sp. ciceris. Evalution de la fiabilité de l'analyse isoenzymatique et de la compatibilité végétative pour la caractérisation des Races physiologique. Thèse de doctorat, université Laval, Canada, 161pp.

22. Boudmagh, 2007.

23. Bunyamin T., 2015. Pois chiche. Historica Canada. 24. (Belabid et al; 2004).

25. Booth C., (1971). The genus Fusarium. Common wealth Mycological Institue. Kew. Surrey, england.237P.

26. Braun Ph., Planquaert Ph. et Wery J., 1988. Le pois chiche : Utilisation. Ed. ITCF, Montpellier, France ; 11 p.

27. Babar B. M., Shah T. M., Abbas G. et Ahsanulhaq M., 2009. Genotype X environment interaction for seed yield in Kabuli chickpea (Cicer arietinum L.) genotypes developed through mutation breeding. Pakistan Journal of Botany. 4, 1883p.

28. Berger J., Abbo S. and Turner N.C., 2003. Ecogeography of annual wild Cicerspecies: The poor state of the world collection. Plant GeneticResources. CropSci., 43:1076-1090.

29. Beddar N., 1990. Influence de l’effet inoculation par différentes souches de rhizobium sur l’élaboration du rendement chez le pois chiche ( Cicer arietinum L.), Variété ILC 3279. Mémoire d’ingénieur agronome, Sétif ; 81 p.

30. Ben Mechlia, N. 1998. Manuel de Formation: Application des Données Climatiques à la Planification et à la Gestion Efficace de l’Irrigation. Projet INAT - CGRE. Mise au point d’un système d’irrigation; 193 pages.

31. Benabdeli K., Louissi M. et Belhadi A., 2010. Impact de la gestion négative des ressources naturelles (sol et eau) sur les potentialités alimentaires dans le monde arabe : cas de l’Algérie. Séminaire international sur la sécurité alimentaire et le libre-échange. AMAECO Rabat (Maroc) 25-26 juin 2009.

32. Belhassen, E., D. This, et P. Monneveux, 1995. L’adaptation génétique face aux contraintes de sécheresse. Cahiers Agriculture; 4, 251-261.

33. Bo Guang Zhao, Kazuyoshi Futal, Jack R. Sutherland et Yuko Takeuchi, Pine Wilt Disease, Tokyo, Springer, 2008.

34. Bouzerzour ,H., A. Djekoune, A. Benmhammed et L. Hassous, 1998. Contribution de la biomasse aérienne, de l’indice de récolte et de la précocité au rendement en grain de l’orge (H. vulgare L.) en zone semi-aride d’altitude.Cahiers Agricultures;7, 307 -317.

35. Brayford D (1998) Fusarium oxysporm f.sp. ciceris. IMI Descriptions of fungi and bacteria No. 1113.

36. Camporta P., 1985. Antagonisme in vitro de Trichoderma spp. vis-à-vis de Rhizoctonia solani Kuhn. Agronomie. 5(7), pp: 613-620.

37. Chakraborti D., Sarkar A., Gupta S. and Das S., 2006. Small and large scale genomic DNA isolation protocol for chickpea (Cicer arietinum L.), suitable for molecular marker and transgenic analyses. African Journal of biotechnology., 8: 585-589.

38. Clavel, D., N.K. Drame, N.D. Diop et Y.Zuily-Fodil, 2005. Adaptation à la sécheresse et création variétale : le cas de l’arachide en zone sahélienne (Première partie : revue bibliographique). OCL Vol. 12 (3) Mai-juin ; pages 248-260.

39. Chérif M., Arfaoui A. et Rhaim A., 2007. Phenolic compound and their rol in Biocontrol and resistance of chickpea to fungal pathogenic attacks. Tunisian Journal of Plant protection. 2(1), pp: 7-21

40. Coutum poeaudier, Y. and C. Alabouvette, 1990 Survival and inoculum potential of conidia and clamydospores of Fusarium oxysporum f.sp. lini in soll. Can. J. Microbiol. 36: 551 -556. 41. Dennis et Webster 1980

42. Di Battista-Leboeuf, C., Benizri, E., Corbel, G., Piutti, S., Guckert, A. 2003. Distribution of Pseudomonas sp. Population in relation to maize root location and growth stage. Agronomie, 23, pp. 441-446

43. Delarras C ,2007. Microbiologie pratique pour le laboratoire d’analyses ou de contrôle sanitaire: Aliments, produits cosmétiques, eaux, produits pharmaceutiques. Éditions Médicales Internationales, Lavoisier 476 p.

44. Dennis C. et Webster J., 1980. Antagonistic Properties of Species-Groups of Trichoderma. I. Production of Non-Volatile Antibiotics. Trans. Br.Mycol. Soc. 84, pp: 25-39.

45. David J. et Khan K. S., 2001.Effect of nitrogen application on nodulation in inoculated chickpea (Cicer arietinum L.). Online Journal of Biological Sciences. 1(3), pp: 87-89.

46. Ellis, R.H., R.J. Lawn, R.J. Summerfield, A. Qi, E.H. Roberts, P.M. Chays, J.B. Brouwer, J.L. Rose, S.J. Yeates et S. Sandover 1994. Towards the reliable prediction of time to flowering in Fiddaman et Rossall 1995

47. Fang Z.D.1998. Plant Pathology Technology. 3rd ed. Beijing: Chinese Agriculture Press; 243pp. (in Chinese)

48. Fraval, 2005

49. FAO (2015). Food and agriculture organization of the united nations database. FAOSTAT agriculture.

50. FAO, (2007). Food and agriculture organization of the united nations database. FAOSTAT agriculture. six annual crops: V. Chickpea (Cicer arietinum L). ExpAgric 30: 271–282.

51. FAOSTAT, 2016: base de données de l'organisation mondiale de l'agriculture et de l'alimentation wwvv. raostatoru 'chickpea-statical.

52. Gillet, M., 1980. Les graminées fourragères. Description, fonctionnement, application à la culture de l’herbe. Gauthier - Villars, éditeur, 306 pages.

53. Guignard J.L., 1980. Abrégé de botanique. 4ème ed. Masson, Paris. 259 p.

54. Handelsman JO, Raffel S, Mester EH, Wunderlich L, Grau CR, (1990). Biological control of damping-off of Alfalfa seedlings with Bacillus cereus UW85. App. Environ. Microbiol., 56: 713–718.

55. Harlan J.R. and Wet J.M.J., 1971. To warda rational classification of cultivated plants. Taxonomy, 20: 509- 517.

56. Heller, R., R. Esnault, et C. Lance, 1996. Physiologie végétale ; Nutrition ; 5ème édition (Eds Masson) Paris; 294 pages.

57. Haware MP, Nene YL & Mathur SB (1986) Seed-borne diseases of chichpea. Danish Government institute of Seed Pathology for Developing Countries, Technical Bulletin No, 1 58. IOOS R., (2001). Comparaison de deux techniques de détection des Fusarium spp. sur grains

de céréales et premières descriptions d‘infections multiples par Fusarium spp. Et

Microdochium sp. au niveau du grain. Annales du 5e congrès de la S.F.P., Angers, mars

59. ITGC., 2003 – “Céréaliculture” revue de l’Institut Technique des grandes Cultures N°40.Jaiswal R. et ITGC, 2013. La culture du pois chiche (Cicer arietinum L.).

60. ITGC, AlgérieGate, P. 1995. Ecophysiologie du blé. Ed. Technique et Documentation. Lavoisier Paris, 429 pages.

61. Jimenez-Gasco, M.M., J.A. Navas-Cortes and R.M. Jimenez-Diaz, 2004.The Fusarium oxysporumf.sp. ciceris/Cicer arietinum pathosystem: a case study of the evolution of plant- pathogenic fungi into races and pathotypes. Int. Microbiol., 7: 95-104.

62. Kaur R. Singh R. S. and C. Alabouvette, (2007). Anagonistic activity of selected isolates of 63. fluorescent Pseudomonas against Fusarium oxysporum f. sp. Ciceri. Asian Journal of Plant

Sciences 6 (3) : 446-454.

64. Kashiwagi, J., L. Krishnamurthy, P.M. Gaur, S. Chandra, et H.D. Upadhyaya, 2008. Estimation of gene effects of the drought avoidance root characteristics in chickpea (C. arietinum L.). Field Crop Res. 105, 64-69.

65. Khan H., Zeb A., Ali Z. et Shah S. M., 2009. Impact of five insecticides on chickpea (Cicer arietinum L.) nodulation, yield and nitrogen fixing rhizospheric bacteria. Soil and environement. 1, pp: 56-59.

66. KING, E.O.; M.K. WARD and D.E. RANEY. 1954. Two simple media for demonstration of pyocyanin and fluorescein. Journal of Laboratory and Clinical Medicine 44n 301-7.

67. Krishnamurthy, L., C. Johansen, et S.C. Sethi, 1999. Investigation of factors determining genotypic differences in seed yield of non-irrigated and irrigated chickpeas using a physiological model of yield determination. J. Agron. Crop Sci. 183, 9–17.

68. Landa. B.B., Navas-cortes J.A. and Jimenez-Diaz R.M., (2004). Integreated management of Fusarium Wilt of chickpea Wilt sowing date, hot resistance, and biological control. Phytopathology., 94 :946- 960.

69. Landa BB, Navas-Cortés JA, Hervás A, Jiménez-Díaz RM, (2001). Influence of

temperature and inoculum density of Fusarium oxysporum f. sp. ciceris on suppression of Fusarium wilt of chickpea by rhizosphere bacteria. Phytopathology 91 : 807–16.

70. Ladizinsky G., l987. Pulse domestication before cultivation. Econ. Bot ., 41: 60-65.

71. Labdi M., 1995. Etude de la résistance à l’anthracnose ( Ascochytarabiei (Pass.) Lab.) chez le pois chiche ( Cicer arietinum L.). ThèseDoctorat, ENSA, Montpellier, France ; 155 p.

72. Ladizinsky G. and Alder A., 1976. Genetic relationships among annual species of Cicer arietinum L. Theoritical Applied Genetics, 48: 197-204.

73. Ladizinsky G., l989. Pulse domestication: Fact and Fiction. Econ. Bot . 43: 131-133.

74. Laumont P., et Chevassus A., 1956. Note sur l'amélioration du pois chiche en Algérie.

Documents relatifs