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ALORISATION DES EXTRAITS

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ES HUILES ESSENTIELLES

Déjà 20 siècles av J.C., l'empereur de Chine Kwayg.T mentionne les propriétés de très nombreuses plantes. La civilisation humaine a, dès ses origines en Sumérie et Egypte, développé à côté de l'agriculture, la médecine par les plantes et la plupart des premiers grands médecins ont été des phytothérapeutes. Par la suite, dès le 20ème siècle, cette utilisation s'est appelée PHYTOTHERAPIE, puis AROMATHERAPIE grâce à Gattefossé en 1927.

Selon les époques, les caractéristiques médicinales ou aromatiques, ont prévalu (conservation des momies, aromatisation des bains, désinfection des plaies avec les onguents, parfums, vins aromatiques au moyen âge). Actuellement, bien que peu enseignée dans les écoles officielles, la science de l’aromathérapie se développe et s'accroît offrant un marché potentiel de plus en plus large.

Sevelinge est un de ceux qui ont eu le mérite de lancer, dès 1945, des spécialités pharmaceutiques naturelles, notamment avec des Huiles Essentielles en usage oral, à une époque très en opposition avec ses idées. Autre pionnier, Max Fesneau s'intéresse à l'utilisation des Huiles Essentielles poussant en 1925, avec Melin et Sevelinge, dans des congrès (inter)nationaux, au développement de l'aromathérapie, en France, mais également en Italie, en Suisse. Par la suite, Dr. Louis-Claude Vincent apporta avec la bioélectronique d'intéressantes ouvertures (Belaiche, 1979).

$ Propriétés fondamentales des huiles essentielles

Le rôle physiologique des essences aromatiques est aujourd'hui mis en lumière par le progrès scientifique.

La propriété antiseptique, c'est-à-dire microbicide. Elles s'affirment par endroit supérieures aux "antibiotiques" classiques parce qu'elles ont une action bactériolytique et non pas simplement bactériostatique.

La propriété de défloculation: les HE sont défloculantes (solvantes). C'est-à-dire qu'elles "lysent" colles (mucosités visqueuses) et cristaux (noyaux durs) issus des métabolismes et engendrés par les excès de viande et d'amidons, causes profondes de la plupart des maladies. Les huiles essentielles saponifient les viscosités insolubles et disloquent les congrégations

dures leur permettant d'être entraînées par les plasmas circulants. Elles normalisent ce qu'on appelle le terrain humoral en naturopathie.

La propriété de diurèse fait fonctionner la peau avec ses 3 glandes, reins, poumons et les intestins, facilitant drainage des déchets et résidus humoraux solubles et insolubles vers leurs émonctoires spécialisés : les "colles" vers le foie, la vésicule et l'intestin, ou encore vers les glandes sébacées, les diverses muqueuses et les "cristaux" vers les reins et les glandes sudoripares. Aussi, les essences aromatiques contribuent-elles à toutes les guérisons et en profondeur (propriété remarquable).

Le pouvoir osmotique s'emploie en cosmétique, en kinésithérapie, en balnéothérapie. Les HE employées contre les affections de la peau ont des propriétés cicatrisantes dues à leur activité physicochimique et leur action vasomotrice. Ce pouvoir osmotique s'exerce pleinement sur le système respiratoire, par la pénétration dans la voie pulmonaire au moyen de brouillard micronisé ; il apporte, ainsi, une voie originale de désinfection. Les HE sont dites vitalogènes (revitalisantes) par les "bombardements ultimatomiques" dont elles sont le siège, elles pénètrent profondément dans les tissus et cellules, atteignant même les "petits moteurs atomiques" où elles règlent la vitesse des électrons (chaleur), reconstituent les carences des orbites périphériques (négativation), nettoient les charges excédentaires (galvanismes) et régularisent la valse des électrons autour du noyau (magnétisme). Elles assurent en un mot une meilleure répartition des énergies intra-atomiques à l'intérieur des cellules de la matière vivante. C'est en ce sens que l'on a pu dire que les essences aromatiques étaient cytophylactiques (protectrices des cellules vivantes). Ainsi, dans cette même utilisation pulmonaire, la recherche fondamentale aux USA met en évidence l'intérêt de certaines chaînes aromatiques agissant sur le mental (relaxation, excitation..), et l'organisme en général. Le pouvoir bioélectronique mis en avant par Vincent en 1948 avec ses 3 mesures fondamentales qui sont recherchées dans les 3 liquides humoraux : sang, salive, urine.

• Le pH ou mesure acido-basique qui, pour les Huiles Essentielles, est presque toujours acide, ce qui contrarie le développement pathogène évoluant toujours dans des milieux alcalins.

• L'oxydoréduction, ce paramètre indique la tendance ou non des cellules à s'oxyder, et donc à former des radicaux libres. Or, les HE sont presque toujours dans des valeurs réductrices s'opposant à l'oxydation.

• La résistivité ou résistance ionique (conducto-résistivité) permet de savoir si les électrolytes (minéraux) sont suffisants ou non pour permettre le passage normal des courants électromagnétiques qui circulent dans l'organisme.

En conséquence, l'usage des Huiles Essentielles, par ces 3 actions, réduit les atteintes virales et microbiennes, réduit l'oxydation des cellules et augmente la vitalité de l'organisme. Chaque HE possède une action unique, car elle peut avoir de multiples fonctions : antiseptique, diurétique, tonique, antispasmodique, antirhumatismale, antitussive, apéritive...etc et ceci du fait de ses éléments chimiques variés. Elle possède cependant une indication majeure due à l'importance éminente d'un principe actif ou chémotype ou chimiotype.

On admet désormais, que cette multitude d'Huiles Essentielles pures, savamment dosées et préparées parfois en mélange, sont d'un grand secours à l'organisme, si elles sont de qualité, et prescrites de manière avisée. Postulat essentiel : en effet, si les Huiles Essentielles possèdent des qualités extraordinaires, il convient d'être prudent dans leur maniement en usage interne : insolubles dans l'eau, elle peuvent être cause de brûlures buccales et gastriques sérieuses, et même être toxiques en raison de certaines fonctions chimiques, ou même être caustiques en usage externe.

$$ Marché des huiles essentielles et son évolution

Jusqu’à il y a preque plus d'un siècle, les produits aromatiques étaient presque exclusivement destinés à la parfumerie disposant ainsi d'un quasi monopole. Or, en ce domaine, la considération du prix de revient a, au tout premier rang, conditionnée le marché. Le principal souci a été d'abaisser le prix de revient souvent élevé et parfois prohibitif. Chez les industriels de la parfumerie, les normes de qualité ne visaient pas la recherche de pureté ni l’obtention d’un produit naturel ; seul comptait le souci d'une impression olfactive stable. Cet impératif lié à celui de rentabilité a conduit à abaisser le prix de revient : augmentation du rendement en utilisant des extractions par solvants ou en admettant des substances composés de produits chimiques de synthèse. En l'espace de vingt ans, devant un engouement du public pour les médecines naturelles, malgré les réticences de la médecine officielle à reconnaître la valeur thérapeutique des huiles essentielles, ce marché "médical" s'est considérablement développé. Des laboratoires commerciaux diffusants ces produits se sont particulièrement multipliés. A titre indicatif, le prix d’une huile essentielles classée biologique du bois du cèdre atlantique extraite par entraînement à la vapeur est de 40€/100ml autour de 60€/100ml pour des huiles moins abondantes ou difficiles à extraire tel l’huiles essentielle du bois du pin sylvestre (prix moyens calculés à partir des prix proposés sur le marché actuel).

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ES TERPENES

Les terpènes ne sont généralement pas seulement utilisés à l’état brut pour leurs propriétés fongicides et insecticides mais elles subissent aussi certaines transformations chimiques. En milieu acide, le phénol se combine aux terpènes et aux alcools terpéniques pour former un produit résineux, ces résines terpène-phénoliques sont utilisées pour la fabrication de certains types d’encres (offset), des vernis, mais aussi comme constituants d’adhésifs (en combinaison avec les polyisocyanates) (Blayo ; 2003).

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