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Les habitats des marais salés imprégnés d’eau et les mares salées ou saumâtres au- au-dessus du niveau moyen des eaux marines non soumises aux marées (parties du

géolittoral) sont inclus dans les habitats marins et suivent donc la flèche « Oui » ; les habitats non salins au-dessus du niveau moyen des eaux non soumises à marée suivent la flèche « Non ». Les habitats du supralittoral drainés naturellement, contigus aux habitats marins, généralement affectés uniquement par les embruns, et les lignes de rivage caractérisés par des invertébrés terrestres suivent la flèche

« Non ».

(4) Les habitats occupant les côtes et caractérisés par leur proximité avec l’océan

(embruns, érosion par les vagues ou la glace), y compris les plages, falaises, dunes

côtières et dunes boisées côtières, mares des dépressions dunaires (flèche « Oui »),

sont séparés des autres habitats (flèche « Non »). Notez que les habitats occupant le

littoral mais non caractérisés par les embruns ou l’érosion par les vagues ou la glace

suivent la flèche « Non ». Notez également que les habitats qui sont caractérisés

prioritairement par la température (comme les garrigues et les phryganes) plus que

par leur proximité à la mer suivent la flèche « Non ».

(5) Les habitats d’eau libre (par exemple les rivières, les ruisseaux, les lacs et les mares) et des zones littorales (flèche « Oui ») sont séparés des autres habitats terrestres, y compris ceux qui présentent une nappe phréatique permanente en surface ou près de la surface, mais généralement sans eau libre. Notez que les habitats gorgés d’eau avec des mares permanentes sont considérée comme des complexes. Les eaux salées ou saumâtres littorales enclavées, sans connexion de surface permanente avec la mer mais avec une connexion de surface intermittente ou de subsurface (comme dans les lagunes) sont dans l’unité A Habitats marins ; les mares des lettes dunaires caractérisées par leur proximité à la mer sont dans l’unité B Habitats côtiers.

(6) Les habitats où la végétation dominante est, ou était jusque très récemment, des arbres avec une canopée couvrant au moins 10% de la surface, sont distingués (flèche « Oui ») des habitats dominés par d’autres types de végétation ou sans végétation ou dominés par des communautés animales. Les arbres sont typiquement à simple tige et sont normalement capables d’atteindre une hauteur de 5 m à maturité mais cette hauteur peut être moindre aux hautes latitudes ou longitudes. Notez que les alignements d’arbres, les taillis et les zones très récemment défrichées avec un couvert végétal préexistant, pas encore replantées et sans succession végétale de communauté rudérale suivent la flèche « Oui ».

Occasionnellement de grands arbustes, notamment quelques Aulnes (Alnus) et Saules (Salix) peuvent avoir une structure forestière et suivre la flèche « Oui ». Les landes boisées, par exemple les formations arborescentes d’Erica arborea suivent également la flèche « Oui ». Les zones sporadiquement boisées des prairies avec une canopée couvrant de 5 à 10 % de la surface, y compris les parcs et les zones défrichées présentant une communauté de succession boisée, suivent la flèche

« Non » et sont classés dans l’unité E Prairies et terrains dominés par des herbacées non graminoïdes, des mousses ou des lichens. Les haies qui peuvent être occasionnellement constituées de grands arbres suivent la flèche « Non » et sont classées dans l’unité F Landes, fourrés et toundras. Les arbres nains de la zone arctique et de la limite alpine des arbres (c’est-à-dire les « krummholz » à condition que les individus matures soient d’une hauteur de moins de 3 m) suivent la flèche

« Non ». Ceux-ci sont classés dans l’unité F Landes, fourrés et toundras. La couverture de la canopée de 10% et la hauteur de 5 m sont issues des définitions de la FAO TBFRA 2000 (Expertise des ressources des forêts tempérées et boréales 2000).

Il devrait être noté que dans certaines zones, par exemple boréales, le point normal de séparation est de 30%. Les statistiques produites à une échelle régionale peuvent refléter cette divergence.

(7) Le critère sépare les habitats qui sont gorgés d’eau de ceux qui sont caractérisés

par la présence de permafrost et autres. Gorgé d’eau fait référence aux habitats qui sont

saturés, avec la nappe phréatique au niveau du sol ou au-dessus au moins une

moitié de l’année, par exemple les tourbières, les marais, les végétations

marécageuses. Permafrost se réfère aux habitats où le sol est à une température de

moins de 0°C tout au long de l’année. La flèche « Autres » doit être suivie dans le cas

où les habitats sont soit toujours secs ; mésiques, humides ou mouillés ; seulement

humides une partie de l’année ; régulièrement mais rarement inondés ou

occasionnellement inondés, sans drainage ; mouillés mais non gorgés d’eau ; avec

de la glace ou de la neige en permanence.

(8) Les habitats terrestres gorgés d’eau sont divisés selon le type de végétation dominante : Fourrés ou Autres. Notez que Fourrés se réfère aux espèces plus grandes comme les Saules (Salix spp.), mais des espèces d’arbustes nains (par exemple des espèces éricacées) suivent la flèche « Autres ». Notez également que les habitats dominés par des arbres (G) sont séparés plus tôt dans la clé (note 6).

(9) Les habitats avec moins de 30% de couverture végétale sont séparés de ceux qui ont plus de 30% de couverture végétale. Notez que les végétations chasmophytiques, des éboulis et des falaises suivent la flèche « < 30% ».

(10) Les habitats ayant une couverture de la végétation supérieure à 30% sont divisés selon le type de végétation dominante : Arbustes ou arbustes nains ; ou Autres herbacées et végétations non ligneuses (y compris pour les bryophytes et les lichens recouvrant plus de 30% de la surface). Notez que les habitats dominés par les arbres (G) sont séparés plus tôt dans la classification (note 6).

(11) Les habitats se maintenant uniquement par une exploitation fréquente, ou résultant d’un abandon récent de sols précédemment exploités, comme les champs cultivés ou les jardins (flèche « Oui »), sont distingués des habitats complètement artificiels (flèche « Non »), qui sont des installations d’origine humaine, de développement industriel, des transports ou des sites de stockage de déchets ou des eaux très artificialisées (avec un lit complètement construit ou des eaux fortement contaminées).

(12) Les habitats régulièrement cultivés sont séparés selon le type de végétation dominante : Vergers d’arbustes ; Pépinières d’arbres et Plantations forestières ; et les habitats dominés par une végétation cultivée d’herbacées (flèche « Herbacées »).

(13) Les habitats aquatiques d’eau douce, saumâtre ou salée construits comme les marinas, les ports, les lagunes industrielles, les marais salants, les canaux, les étangs et les eaux fortement artificialisées suivent la flèche « Oui ». Les habitats terrestres construits, y compris les bâtiments et les réseaux de transports suivent la flèche

« Non ».

(14) Les habitats aquatiques construits (comme les marinas, les ports, les canaux, les étangs, etc.) qui abritent une faune et une flore aquatique semi-naturelle suivent la flèche « Oui ». Les habitats aquatiques construits qui sont virtuellement démunis de vie animale et végétale ou qui ont une liste d’espèces anormalement restreinte ou encore qui sont dominés par des espèces exotiques suivent la flèche « Non ». Les habitats salés fortement artificiels comme les lagunes industrielles et les marais salants ou les habitats avec de l’eau fortement contaminée suivent la flèche « Non ».

(15) Les habitats marins construits comprenant une flore ou une faune

semi-naturelle (flèche « Oui »), sont séparés des habitats continentaux non marins d’eau

de surface comprenant une flore ou une faune semi-naturelle (flèche « Non ») (voir

note 3 pour une définition de « Marins »).

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