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La grammatisation du lecteur et ses enjeux par Bernard STIEGLER

Dans le document Les métamorphoses numériques du livre (Page 120-142)

Philosophe, professeur à l’Université de technologie de Compiègne, Bernard Stiegler est directeur de l’Institut de recherche et d’innovation qu’il a créé au sein du Centre Georges Pompidou. Il a été directeur adjoint de l’INA, puis directeur de l’IRCAM. Il est président de l’association Ars Industrialis.

Publications (extrait)

Faut-il interdire les écrans aux enfants ?, avec Serge Tisseron, Mordicus, 2009 Pour une nouvelle critique de l'économie politique, Galilée, 2009

Le Design de nos existences à l'heure des technologies numériques, Mille et Une Nuits, 2008 Économie de l'hypermaterialité et Psychopouvoir, Mille et Une Nuits, 2008

Je ne travaille plus prioritairement sur le secteur du livre, même si je m'y intéresse toujours. Il fut un temps où j'étais beaucoup plus au fait de la réalité, notamment de la bibliothéconomie, de l'économie éditoriale, de la vie de la recherche au ministère de la Culture. Je vous préviens parce que vous ne me trouverez peut-être pas toujours en phase avec l'immédiate actualité. Ma réflexion portera sur les grammatisations. J'ai appelé ma conférence "La grammatisation du lecteur" mais je me suis dit en travaillant qu'il faudrait parler des grammatisations du lecteur. Je vais présenter un exposé très théorique, mais avec une finalité extrêmement politique et pratique. Je lance une question qui va peut-être vous paraître totalement démesurée et illégitime de la part de quelqu'un comme moi, qui n'est pas suffisamment compétent pour instruire : à quoi peuvent bien servir encore un éditeur et une bibliothèque à l'heure de Google ? C’est une façon un peu ridicule de poser le problème. Pour le dire de manière moins caricaturale : qu'est-il possible de faire dans une bibliothèque et chez un éditeur, ou par des réseaux de bibliothèques et d'éditeurs, qui permette d'accroître les processus de lecture attentive, intensifiée, ce que peut faciliter la numérisation sachant qu’elle peut aussi faire le contraire, c'est-à-dire détruire cette lecture attentive ?

À mon sens, de telles questions sont des préalables à la question de savoir comment négocier avec Google. Car aujourd'hui, la question ne se pose pas de savoir s'il faut négocier avec Google, mais de savoir comment. On ne peut pas faire autrement que de négocier avec Google. Ce qui fait pour le moment la force colossale de cette entreprise, c'est son algorithme ; c’est un problème industriel, tout comme le moteur Lenoir à la fin du XIXe siècle dans la métallurgie. Cette entreprise a une intelligence d'ensemble de la question, à partir du point de vue nouveau qu'a créé son invention. L'invention de Google et de son algorithme a totalement déplacé la question de ce qu’il en est de la lecture, de l'édition, de l'écriture... de l'enseignement même. Google le sait, évidemment, puisque Google a depuis dix ans la connaissance et la compréhension – plus ou moins claire d'ailleurs – des conséquences de sa conquête brevetée. Face à cela, un paquet

absolument lamentable de gens ne pensent pratiquement pas, essayant souvent de défendre de petites boutiques, alors que nous avons affaire à des bouleversements historiques, presque au- delà de l'historique. Parce que l'historique, c'est l'écriture ; et Google dépasse même l'ère de l'écriture.

Il me semble indispensable de passer par des réflexions théoriques pour l'instruction de ces questions. Je déplore vivement les articles publiés dans Le Monde du 27 octobre dernier, et ce qui constitue les éléments du problème selon ces articles, certains défendant la contractualisation avec Google, d'autres poussant des cris d'orfraie. Dans aucun de ces articles, il n’est question de la lecture et des lecteurs. Bien sûr, l'éditeur fait son petit couplet sur ses lecteurs, la BnF pose un peu la question… Monsieur Chartier, historien de la lecture, ne parle de la lecture qu’à travers les livres avec lesquels il travaille, c'est-à-dire qu'il demande de ne pas détruire les livres dont il a besoin. En tant qu'historien de la lecture, il devrait plutôt se poser la question des livres dont les autres ont besoin. Aucune intelligence des processus de grammatisation. Le terme "grammatisation" n’est pas de moi mais de Sylvain Auroux, qui a fait – pendant des années, avec une vingtaine de chercheurs du CNRS – un travail très important et très sérieux sur ces processus qui rendent possibles l'apparition de l'édition et des bibliothèques. C'est un travail à la fois historique, théorique et philosophique. Dans Le Monde, aucune analyse sur les rôles respectifs qu’ont joué l'économie, le monde éditorial, les institutions, les universités et les systèmes de transmission du savoir, tout au long de l’histoire de la grammatisation (qui a 4000 ans). Absolument rien. Pas une seule fois n'est posée, de manière raisonnée, systématique, la question de savoir ce que Google et le système qui se développe à travers lui – si ce n'avait pas été Google, c'en aurait été un autre, parce que ce processus de numérisation, qui est un mode particulier de la grammatisation, est absolument inéluctable, il est inscrit depuis les débuts de l'informatique, dans les années 1940-1950, dans les conséquences obligatoires de celle-ci –, pas une seule fois donc, n’est posée la question de ce que cela apporte aux lecteurs, ou de ce dont cela peut les priver.

Nous sommes confrontés à des questions qu’Alain Giffard et moi avons appelées, dans le livre que nous avons publié ensemble, des questions pharmacologiques. Ce terme nous vient d’un texte de Platon où Socrate condamne l'usage que les sophistes font de l'écriture, en expliquant qu'à travers l'écriture les sophistes produisent du temps de cerveau disponible pour les jeunes Athéniens ambitieux – je résume de manière évidemment caricaturale et anachronique. Autrement dit, l'écriture détruit l'idéal philosophique, à savoir le développement de l'anamnésie, du penser par soi-même, de la mémoire de soi... Socrate dit que l'écriture est également un acquis de la civilisation. Il se réfère à la mythologie égyptienne en considérant que la civilisation grecque repose sur la civilisation égyptienne, qui repose elle-même sur l'invention de l'écriture. Il ne dit pas que l'écriture est un poison, mais un pharmakon, le mot en grec signifiant poison, mais aussi remède. Son troisième sens est bouc émissaire ; Platon ne le référence pas, mais il est très important. Chaque fois que les gens ne comprennent pas un problème, ils se trouvent un bouc émissaire… Face à l’hégémonie dangereuse de l'entreprise Google, nous sommes confrontés à

une question de pharmacologie de très haute volée, qui pose deux problèmes qu'il faut savoir bien distinguer, puis agencer.

Premièrement, comment faut-il faire évoluer le pharmakon ? Quelle politique de développement technologique des techniques industrielles de la lecture faut-il avoir quand on est l'État français, l'Union européenne, l’OCDE ou je ne sais quoi, pour faire en sorte que l'actif de lecture attentive, intensifiée par la numérisation, soit plus important que le passif de la dispersion de l'attention ou de la destruction que produit aussi la lecture industrielle ? C'est la première question. Quelle est la politique de recherche technique, scientifique, technologique, industrielle à mettre en œuvre avec des bibliothécaires, des écrivains, des éditeurs ? Aujourd'hui, les gens – dont je fais partie – qui travaillent sur ce sujet à l'INRIA ne sont absolument pas encouragés à faire ce type de connexions. Deuxième question : quelle prescription thérapeutique faut-il recommander par rapport à cette pharmacologie ? Quand il y a des pharmaka (des médicaments), il ne faut jamais laisser les pharmaciens faire les prescriptions parce qu’ils vous disent toujours qu’il faut en prendre plus. Un pharmacien qui n’a pas quelqu'un en face s'appelle un dealer. Il faut veiller à avoir une politique de séparation des pouvoirs. C'est un des grands problèmes avec Google, qui est en position hégémonique. Je n'accuse pas Google de quelques mauvaises intentions que ce soit, ce n'est pas du tout le problème. Quand l’exécutif absorbe le législatif – on connaît la chanson ici en ce moment –, cela peut se faire avec de très bonnes intentions, mais c'est intrinsèquement toxique. Montesquieu nous a bien expliqué tout cela... Et c'est d'ailleurs ce que dit Darnton à propos de Google : le problème n’est pas de savoir s’ils sont bien intentionnés ou pas...

Pour en revenir à ce dossier du Monde qui m'a mis dans une rage noire, la question du livre électronique n'est pas compréhensible ni même abordable indépendamment de tout ce qui se produit avec la traçabilité généralisée, qui dépasse très largement le problème du livre : les réseaux numériques en général, ce que l'on appelle l'Internet des objets – sur lequel on a fait un colloque la semaine dernière à l'IRI –, et l'énorme mutation à l'intérieur de laquelle se développent des pratiques comme Wikipédia, le logiciel libre, et tant d'autres choses… nous faisant passer du "temps carbone", qui était l'organisation typique de l'industrie du XXe siècle, à ce que l’on appelait déjà le "temps lumière" dans l'exposition Mémoires du futur sur le XXIe siècle. On ne s’est pas trompé : on est aujourd’hui au XXIe siècle et le problème n’est plus l’économie du carbone. Dans ce contexte se forme une nouvelle culture, la culture numérique. Ce que j'appelle ainsi, ce n'est pas seulement la culture livresque, ni même la culture en général (le théâtre, la danse, la musique…), les arts et les traditions populaires, les nouveaux modes de vie du musée, de la publicité ou je ne sais quoi. Une culture, c'est d'abord des organisations. Il s’agit donc de nouveaux modes organisationnels, de nouvelles organisations du travail, de nouveaux modes économiques... C'est une autre "civilisation", comme dirait le Président de la République, dans laquelle les sociétés de demain vont devoir se développer en valorisant l'activité de chacun. Car il faut avoir une activité, être engagé dans le monde, pour être responsable. Il s’agit d’encourager cette activité, de la former, de la valoriser selon ce que Amartya Sen, missionné par le Président de la République, appelle des capabilités. Voilà le sujet de la bibliothèque de demain. Ce n’est pas de défendre la chaîne du livre. Il faut bien entendu protéger la chaîne du livre française, comme dit

le Président de la BnF, mais pas seulement française parce que les livres ne sont pas que français. La République des Lettres n'est pas française ni européenne, elle est universelle. Toutes les bibliothèques devraient devenir des lieux de capabilités, de la bibliothèque nationale à la moindre bibliothèque de quartier ou de comité d'entreprise. Mais cela suppose une mutation du système rétentionnel – pardonnez-moi ce terme technique, je vais le développer.

Outre l’intelligence de ses fondateurs et de son équipe – et je sais, pour avoir quelques étudiants qui y travaillent, que c’est une boîte extraordinaire en terme de culture d’entreprise –, la force de Google repose sur deux choses. Premièrement, un procédé breveté. Un jour, un ingénieur qui s'appelait Lenoir a inventé le moteur à explosion. Un jour, deux types de Stanford ont inventé l'algorithme Google. C’est de la même nature. Et il faut avoir les yeux en face des trous : à partir du moment où le moteur Lenoir existe, on peut s'appeler James Watt et défendre la machine à vapeur, mais cela n'a plus aucun sens. Cela ne signifie pas que les machines à vapeur disparaissent, puisqu’il y en a jusqu'en 1860 sur les rails Paris-Nord. Tout ne va pas disparaître, mais le dispositif de développement industriel ne se joue plus là. Le moteur Lenoir a été l'origine de la métallurgie fordiste ; sans Lenoir, il n'y a pas Ford. Aujourd'hui, sans Google, il n'y a pas la civilisation qui est en train d’émerger. Et Google a une protection sur cet algorithme pour un certain nombre d'années, il faut l'intérioriser une bonne fois pour toutes. Cela ne changera pas, et c'est ridicule de vouloir faire un moteur de recherche qui se substitue à Google, cela n'a absolument aucun sens. C'est comme si l'on voulait faire un autre moteur à explosion que Lenoir. C'est complètement crétin ! Or c’est ce qui a été la politique nationale, portée par le Président de la République précédent, par la BnF et par un certain nombre d'autres. Deuxièmement, Google a l’avantage qu'aux États-Unis, les pouvoirs publics et privés – qui travaillent souvent ensemble – ont une capacité de soutien à long terme, contrairement à ce qu'on dit. Aux États-Unis, ce n'est pas le marché qui soutient la politique de recherche industrielle – il s’agit là d’une légende absolument fausse qui repose sur ce que disent tous les technocrates européens ou français : il faut laisser faire le marché comme aux États-Unis. C'est la raison pour laquelle l'équipe de Google a pu pendant des années porter son algorithme sans avoir de retour sur investissement. Aux États- Unis, des gens qui ont des réflexions et des stratégies industrielles ont reconnu dans Google une révolution industrielle et accepté de mettre de l’argent à perte pendant des années pour le soutenir. C'est ce dont l'infrastructure et la technostructure françaises et européennes sont absolument incapables. Le problème de l'édition française est d’abord l’absence totale de vision, bien avant d'être un problème d'édition à proprement parler. Les protagonistes discutent de Google, qu'ils soient pour ou contre, sans aucune vision, mais avec une hostilité farouche vis-à-vis de tous ceux qui en développent. Nous en avons fait les frais tous les deux, précisément en 1993, quand nous avons été virés de ce sujet ; le web n'existait même pas à l’époque où nous avons commencé à développer des outils d'annotation au service des moteurs de recherche. C'est ce que fait toujours l'IRI aujourd'hui dans d'autres domaines que la lecture.

Un des grands problèmes qui se posent, quand on a des transformations de ce type et qu'il faut développer une pharmacologie et une thérapeutique, c'est que le malade en général refuse de se soigner. La société du livre est gravement malade – pour parler comme Edgar Morin, paraphrasé plus ou moins mal par le Président de la République. Démocratie devenue télécratie, école en ruine, presse en faillite… l’université, n’en parlons même pas ! Le Monde va être racheté par Lagardère, la presse est absorbée par les industries culturelles qui elles-mêmes s'effondrent, les acteurs économiques et politiques sont discrédités, TF1 va très mal, tout comme la philosophie, les sciences, la littérature… La société n'a plus confiance dans les scientifiques, dans les ingénieurs, dans les politiques, dans les investisseurs, ni même dans les artistes. Tout ça se porte très mal et tout ça est lié au destin des bibliothèques, parce que cette société s'est constituée autour des bibliothèques : l'Académie de Platon, le Lycée d'Aristote, Alexandrie, François Ier, la République des Lettres… Les pères fondateurs américains, c'est une culture protestante de la bibliothèque. Face à cette situation, les rôles respectifs de l'industrie, du monde éditorial et des institutions sont en train de changer radicalement. Nous entrons dans une époque caractérisée par de nouveaux types de dispositifs rétentionnels.

Qu'est-ce qu'un dispositif rétentionnel ? C'est un dispositif qui contrôle les traces, les engendre, les suscite, les sélectionne, les diffuse ou les rend inaccessibles, les refoule, les censure éventuellement... Il n'existe aucune société sans contrôle des traces, y compris celles appelées "premières". Par exemple, un chaman contrôle les traces. Dans les civilisations de l'écriture, ce sont les institutions. Et ces institutions jouent avec d'autres organisations sociales – aujourd’hui, les industries et d’autres acteurs – à contrôler l'organisation, la sélection et l'intériorisation ainsi que la circulation de ce que j'appelle les rétentions tertiaires.

Qu'est-ce qu’une rétention tertiaire ? C'est un concept que j'ai fabriqué pour essayer de compléter – et un peu critiquer – la théorie de Husserl, le philosophe allemand, sur les rétentions primaires et secondaires, c’est-à-dire des analyses phénoménologiques de l'activité de l'esprit confronté à sa propre temporalité.

Qu'est-ce qu'une rétention primaire ? C'est ce qui se produit en ce moment, pendant que vous m'écoutez parler. Par exemple, tandis que je rapporte un verbe à un sujet qui précédait ce verbe, que je reprends éventuellement ce sujet d'abord énoncé nominalement avec un impersonnel – ce qui s'appelle un anaphorique en linguistique –, vous maintenez l'anaphorique et vous agencez le verbe avec le sujet. Avec ce verbe et ce sujet, qui vont former une proposition principale, je vais rajouter une subordonnée ou une circonstancielle. Vous allez additionner tout cela, le synthétiser dans votre esprit – comme dirait un philosophe comme Aristote –, c'est-à-dire fabriquer du sens. C'est vous qui faites le sens, ce n’est pas moi. Moi, j'énonce un certain nombre de phrases, avec lesquelles je ne fabrique peut-être pas le même sens que vous. Vous allez conjuguer le sujet au verbe, et compléter cette conjugaison avec un complément d'action... À travers ces rétentions, vous allez construire progressivement ces choses que vous retenez – et vous ne retenez pas tous la même chose – dans ce que je suis en train de dire. Vous allez construire ce que l'on appelle des protensions. Si vous m’avez déjà entendu parler, vous essayez d’anticiper la suite ; si vous ne

m’avez jamais entendu parler, vous essayez de comprendre où je veux en venir. Quel est le rapport entre tout ça et les bibliothèques ? À travers ces protensions, j'essaie de produire de l'attente chez vous, de l’attention, de vous rendre attentifs. Si on traduit "l'agencement de rétentions et de protensions" en français, cela donne "de l'attention". Vous agencez des rétentions avec des protensions, vous produisez de l'attention. En allemand, ça ne marche pas parce que l'attention n’est pas un mot allemand. Donc Husserl, qui a pourtant écrit des livres sur l’attention, n'a pas pu faire cette projection : la rétention et la protension donnent l'attention. C'est le privilège de la langue française de permettre de poser ce problème. Husserl étudie ces questions non pas dans le discours, mais dans la musique ; il étudie comment se construit l'unité d'une mélodie qu’on écoute, par exemple un quintet de Schubert qui comporte une centaine de mesures. Selon lui, la première mesure se rejoue dans la dernière mesure, surtout si c'est une sonate. Tout ce qui a été joué entre ces deux mesures, la tension qui constitue le principe d'une sonate, va se résoudre finalement dans cette dernière mesure. Donc pour que la dernière note de la sonate sonne, il faut que l’auditeur ait retenu toutes les notes qui relient la première note à la dernière. Ces notes apparemment absentes sont en réalité toujours présentes dans ma conscience. Évidemment, si je ne suis pas un très bon musicien, si je n’ai pas une oreille très musicale, je vais en perdre les trois quarts, voire plus. Un grand interprète de Schubert, c'est celui qui vous fait sentir en plaquant le dernier accord la résonnance de la mélodie tout entière.

Husserl précise qu’il ne faut pas confondre les rétentions primaires avec les rétentions secondaires. Les rétentions secondaires sont des souvenirs. En général, une rétention secondaire a d'abord été une rétention primaire. Par exemple, vous vous remémorerez demain ce que j’ai

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