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CHAPITRE III : ANALYSE ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS

Courbe 6 : Courbe de l’analyse granulométrique par tamisage du verre broyé. 65

La courbe 6 présente les résultats de l’analyse granulométrique par tamisage du verre broyé. Nous constatons que la courbe est étalée ce qui explique que nous avons de refus sur tous les tamis.

0 AG par tamisage : verre broyés

verre broyé

3.2 Interprétation des résultats d’essais d’identification : Classification des matériaux

Selon la Norme NFP-11-300 (septembre 1992) et le « Guide des Terrassements Routiers, Réalisation des remblais et des couches de forme, LCPC, SETRA, 1992 » la classification du matériau sera basée essentiellement sur les paramètres de nature et conformément au tableau de classification présenté en annexe 5.

3.2.1 La terre de barre

Le diamètre maximal des grains étant 2mm inférieur au seuil de 50mm retenu et le tamisât à 80m étant 64% supérieur au seuil de 35% retenu : la terre de barre fait partie de la classe A indicatif des sols fins.

Par ailleurs l’indice de plasticité étant 20% compris entre la limite supérieure des sols faiblement argileux 12 et la limite supérieure des sols moyennement argileux 25 ; nous pouvons dire la terre de barre faire partie de la sous classe A2

Par contre en se référant à la valeur au bleu étant 0,69 inférieur à 2,5. La terre de barre utilisée est de type A1.

En d’autre terme On a : alluvionnaires, sables fins peu pollués argileux, limons, argiles et marnes peu plastiques, arènes peu plastiques.

En tenant compte des deux paramètres mesurant l’argilosité nous constatons que le sol est dans deux sous-classes.

D’après « LCPC, SETRA. (1992). ». l’Ip présente dans le cas des sols moyennement à très argileux quelques avantages sur la VBS. Il est un paramètre pour lequel on dispose d’une longue expérience dans l’interprétation. Ensuite il est plus sensible que la VBS dès que les sols deviennent vraiment argileux.

Enfin il est à la fois un paramètre d’identification, mais aussi de comportement.

Donc le matériau utilisé fait partie des sables fins argileux, limons, argiles et marnes peu plastiques arènes.

Son indice de consistance étant 1,8 est supérieur à 1,3 alors il s’agit d’un sol très sec : type A2ts. faire partie de la sous classe A4.

En d’autre terme : mécaniques des blocs stabilisés au ciment.

3.3.1.1 Résistance à la flexion trois points.

Graphe 1 : Résistance à la flexion trois points des blocs stabilisés au ciment.

Le graphe 1 présente les valeurs des résistances en flexion trois points pour les différents dosages d’ajouts à 7, 21 et 28 jours. On constate de façon générale que les résistances caractéristiques en flexion décroissent en fonction du dosage (verre + coquilles) quelque soit l’âge. La valeur maximale de la résistance 2,03MPa est obtenue à 28 jours pour le mélange témoin.

0,00

Résistances a la flexion trois points

dosage en verre + coquille

7 jours 21 jours 28 jours

5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 55% 60%

0%

Des remarques précédentes, on déduit que les résistances en flexion des blocs de terre stabilisée au ciment diminuent avec l’augmentation des dosages.

L’ajout fragilise les résistances à la flexion des blocs stabilisés au ciment, ce qui pourrait s’expliquer par la réduction de la cohésion entre les grains.

3.3.1.2 Résistance en compression

Graphe 2 : Résistance en compression des blocs stabilisés au ciment.

Le graphe 2 présente les valeurs des résistances en compression pour les différents dosages d’ajouts à 7, 21 et 28 jours.

On constate une augmentation de la résistance en compression en fonction du pourcentage d’ajout entre 0 et 15% et une diminution au-delà de 15%. Pour les taux d’ajout compris entre 5% et 20%, les résistances des blocs sont toutes supérieures à la résistance du bloc témoin à 28 jours. Jusqu’à un taux d’ajout de 55%, les résistances en compression sont toutes supérieures à la résistance limite en compression (2MPa) recommandé par les normes ARS 674 : 1996 et ARS

La résistance maximale est obtenue à 15% de dosage (verre + coquilles) à 28 jours soit 4,11MPa.

Des remarques précédentes on obtient qu’un dosage de 15% permet d’avoir les meilleures résistances en compression des blocs stabilisés au ciment avec augmentation de 11%. Par ailleurs, un ajout allant jusqu’à 20% permet de valoriser les déchets (verre + coquilles) tout en maintenant les performances mécaniques comparables à celles des blocs témoins.

3.3.2 Influence de l’ajout (coquilles + verre) sur les caractéristiques mécaniques des blocs stabilisés par cuisson.

3.3.2.1 Aspect visuel

CCaV00 CCaV05 CCaV10

Photo 18 : Le cœur des blocs

Nous remarquons sur les blocs CCaV00, CCaV05, CCaV10 issues des essais de flexion trois points, une zone sombre qui apparait dans le cœur. On constate également que plus le dosage en ajout augmente, plus le cœur des blocs stabilisés par cuisson devient claire (Photo 18). Le degré de cuisson des blocs augmente donc en fonction du dosage en ajout, c’est-à-dire que la partie sombre dans le cœur des blocs disparait en fonction de l’ajout de verre+

coquille. L’ajout (verre + coquille) diminue donc la température de cuisson et permet par conséquent une économie d’énergie cuisson.

3.3.2.2 Résistances à la flexion trois points

Graphe 3 : Résistance en flexion des blocs stabilisés par cuisson.

Le graphe 3 présente les différents résultats obtenus en flexion pour les différents dosages des blocs stabilisés par cuisson. Nous constatons une augmentation progressive de la résistance des blocs stabilisés par cuisson pour un dosage de 0% à 15% et une diminution au-delà de 15%.

De plus les résistances des blocs en flexion pour des ajouts allant de 0 à 35% sont toutes supérieures à celle du bloc témoin qui est égale à 2,58 MPa.

La résistance maximale est obtenue à 15% d’ajout et est égale à 3,67 MPa.

Des remarques précédentes, nous pouvons retenir que le taux optimal de 15% d’ajout permet d’avoir les meilleures résistances en flexion des blocs cuits avec une augmentation de 42 % par rapport à la résistance en flexion des blocs témoins. De même l’ajout (verre+ coquilles) jusqu’à 35% permet de valoriser ces déchets sans craindre une quelconque diminution de la résistance en flexion des blocs par rapport au témoin.

0,00

Resistance en flexion trois points en Mpa

dosage coquille + verre Argile stabilisé par cuisson

60%

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 55%

3.3.2.3 Résistances en compression

Graphe 4 : Résistance en compression des blocs stabilisés par cuisson.

Le graphe 4 présente les résistances en compression pour les différents dosages des blocs stabilisés par cuisson.

Les résistances en compression des blocs stabilisés par cuisson augmentent entre 0 et 15% et diminuent au-delà de 15%. La résistance maximale est obtenue à 15% d’ajout et est égale à 13,23 MPa. L’ajout (verre + coquilles) a donc une influence positive sur la résistance en compression des blocs stabilisés par cuisson avec un taux d’augmentation de 53%. Remarquons que les résistances en compression des blocs cuits sont toutes supérieures à la résistance limite en compression (2MPa) recommandé par les normes ARS 674:

1996 et ARS 675 : 1996.

De tout ce qui précède les blocs stabilisés par cuisson ont de meilleures performances au dosage de 15%.

3.3.3 Etude comparative des performances mécaniques des blocs stabilisés au ciment et ceux stabilisés par cuisson.

Les courbes de comparaison des deux types de comparaison se présentent comme suit :

Graphe 5 : Résistance en flexion pour les blocs à chaud et à froid aux différents dosages

2,03

Graphe 6 : Résistances en compression des blocs à chaud et à froid aux différents dosages.

Comme le montrent les graphes 5 et 6, les résistances en compression et en flexion trois points des blocs stabilisés par cuisson sont largement supérieures à celles des blocs stabilisés au ciment. L’argile stabilisée par cuisson avec ajout (verre + coquilles) à 15% présente une performance acceptable pour être utilisée comme un matériau entrant dans la construction et résistant en flexion et en compression. Il en est de même pour la terre de barre stabilisée au ciment avec ajout (verre + coquilles) en compression.

3.3.4 Comparaison des résultats aux travaux effectués sur le verre

Les travaux ont été effectués sur le verre par C. ADISSIN. Il a remarqué que l’ajout du verre sur les blocs à froid a un effet néfaste sur la flexion trois point. La résistance maximale est obtenue à 0% Soit 2MPa ; mais améliore ses performances en compression à 10% de dosage en verre soit 5,3 MPa. Pour les blocs à chaud l’ajout a une influence positive sur les résistances à la flexion et à la compression. Les résistances maximales sont obtenues à 25% soient respectivement 8MPa à la flexion et 16,6 MPa à la compression.

0

Comparons les résultats de l’ajout ‘’verre’’ et ceux de l’ajout ‘’verre + coquille’’

Graphe 7 : Résistances optimales en flexion des deux ajouts

Graphe 8 : Résistances optimales en compression des deux ajouts 0 Résistances en flexion trois points

Verre Verre + coquille

En observant les graphes 7 et 8, les resultats obtenus pour le ‘’verre’’ sont tous supérieurs à ceux de ‘’verre + coquille’’.

Dès lors l’utilisation des déchets de coquilles réduit les performances des blocs avec ajout de verre. Toutefois les valeurs obtenues garantissent la possibilité d’utiliser ces blocs dans la construction de manière à valoriser les déchets de coquilles.

CONCLUSION GENERALE

Conclusion et suggestions

Dans le cadre de cette recherche, nous souhaitions valoriser et améliorer le comportement mécanique des matériaux localement disponibles, en vue de les rendre utilisables dans la construction des bâtiments. En effet, il était nécessaire de s’assurer que ces dits matériaux répondre aux propriétés physico-mécaniques.

C’est dans ce sens que cette étude a porté sur les BTC avec ou sans ajout de verre + coquille.

Des essais d’identification ont été réalisés afin de caractériser les matériaux de base. De cette caractérisation, il en ressort selon la norme NF P11-300 que l’argile utilisée appartient à la classe des argiles et argiles marneuses très plastiques et est de type A4. La Terre de barre utilisée, aussi appartient à la classe des sables fins argileux, limons, argiles et marnes peu plastiques, arène et de type A2. Ensuite, nous avons confectionnés et réalisés les essais mécaniques sur les blocs à froid (FCaV) et à chaud (CCaV).

Les résultats des essais mécaniques montrent que l’ajout réduit la résistance à la flexion des blocs à froid et améliore leurs résistances à la compression. Cette résistance maximale en compression est de 4.11 MPa et est obtenue à 15% de verre + coquilles.

En ce qui concerne les blocs stabilisés par cuisson, l’ajout de verre + coquille a un effet appréciable sur les blocs. Les résistances maximales sont obtenues à 15% d’ajout et égale respectivement à 3,67MPa et 13,23 MPa pour la flexion trois points et la compression.

Au vu des résultats obtenus nous pouvons dire que les meilleures formulations sont les suivantes :

 (85% mélange Terre de barre -ciment) + (15% Verre broyé) pour les BTC stabilisée au ciment avec un mélange (Terre de barre – Ciment = 90%

terre de barre + 10% ciment)

 (85% mélange Argile- Terre de barre) + (15% Verre broyé) pour les briques cuites avec un mélange (Argile – Terre de barre = 80% Argile + 20% Terre de barre)

D’après les différents aspects analysés par cette recherche, et en vue d’une utilisation rationnelle des matériaux composites, nous recommandons de :

 Etudier l’influence du dosage en ciment sur l’ajout de verre + coquille ;

 Etudier l’influence du taux de compactage sur les résistances mécaniques des blocs.

 Etudier les réactions chimiques qui se produisent au sein du mélange ;

 Faire une étude approfondie sur les éléments fondant qui se produisent au sein des blocs cuits ;

 Etudier l’influence de la teneur en eau sur les performances des blocs à froid et à chaud ;

 La caractérisation thermophysique des matériaux composite (détermination de la conductivité thermique, la diffusivité thermique, l’effusivité thermique)

Bibliographie

[1] GORNET Laurent « Généralités sur les matériaux composite ». Ecole d’ingénieur. 2008.< cel-00470296 v1 >

[2] HADDADI Manel « Etude numérique avec comparaison expérimentale des propriétés thermophysiques des matériaux composites à matrice polymère ».

Mémoire de fin de cycle de Mater en physique. Université EL Hadj Lakhdar BATNA (2011).

[3] Coquille (mollusque). Consulté le Aout 5, 2016, sur http://fr.m.wikipedia.org.

[4] Recyclagecoquille. Consulté le Aout 5, 2016, sur http://www.huîtreen -ligne.com.

[5] SOSSA Enork « Caractérisation physique et mécanique des sols argileux de la commune de Lalo ». Mémoire de fin de cycle d’ingénieur à l’EPAC / Abomey- Calavi (2015).

[6] TRUCHE Camille « Caractérisation et quantification des minéraux argileux dans les sols expansifs par spectroscopie infrarouge aux échelles du laboratoire et du terrain ». Thèse présentée pour obtenir le diplôme de doctorat en minéralogie – spectroscopie infrarouge de l’Université de TOULOUSE (2010).

[7] Les Argiles. Consulté le Août 5, 2016, sur http://www.ecosociosystemes.fr/argiles.html.

[8] BERREHAIL Tahar « La terre un matériau de construction, une alternative pour une solution durable ». Thèse présentée pour obtenir le diplôme de magister en Architecture, Université MENTOURI CONSTANTINE (2009).

[9] MAHAMAT Saleh Ibrahim Yacoub « Etude comparative entre l’amélioration des briques en terre comprimée stabilisée par le ciment et la chaux éteinte». Mémoire de fin de cycle d’ingénieur à 2IE (2010).

[10] Un regard sur la durabilité des verres. Consulté le Aout 5, 2016, sur www.vgi-fiv.be.

[11] J-L. VIGNES et I. BEURROIES « une vie de verre : Expériences sur l’élaboration et les propriétés d’un matériau. Lycée la Martinière -69000 Lyon.

[12] MEUKAM Pierre « Caractérisation des matériaux locaux en vue de l’isolation thermique dans le bâtiment ». Université de YAOUNDE I, (2004).

[13] Guide des Terrassements Routiers (GTR), Réalisation des remblais et des couches de forme, LCPC, SETRA, 1992.

[14] AVAMASSE Sèfiou « Caractérisation thermomécanique des blocs de terres comprimés (BTC) avec ajout de sciure de bois ». Mémoire de fin de cycle d’ingénieur à l’EPAC / Abomey- Calavi, (2011).

[15] MILOHIN Gladys « Caractérisation de la terre de barre stabilisée au ciment et de l’argile cuite avec incorporation de cendre de bois en vue d’une utilisation en construction ». Pour l’obtention du Diplôme d’Etude Approfondie en Génie Civil à Université d’Abomey-Calavi, (2014).

[16] MADOUGOU L. « Caractérisation des blocs de terre stabilisés au ciment et des briques cuites avec incorporation du polystyrène expansé en vue de leur utilisation dans les bâtiments ». Pour l’obtention du diplôme d’ingénieur de conception en Génie Mécanique et Energétique à l’EPAC, (2012).

[17] CRATerre. (1989). « Traité de construction en terre ».

[18] AFNOR (Association Française de Normalisation) « Sols: reconnaissance et essais Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux par étuvage ». NF P 94-050, (1995, Septembre).

[19] AFNOR (Association Française de Normalisation) « Sols: reconnaissance et essais Analyse Granulométrique des sols Méthode par sédimentation ». NF P 94-05, (1992, Mai).

[20] AFNOR (Association Française de Normalisation) « Sols: reconnaissance et essais Détermination des Limites d'ATTERBERG » NF P 94-051, (1993, Mars).

[21] AFNOR (Association Française de Normalisation) « Sols: reconnaissance et essais Analyse Granulométrique par tamisage à sec après lavage ». NF P 94-056, (1996, Mars).

[22] Les températures de travail du verre. Consulté le Août 5, 2016, sur www.infovitrail.com/.../.52246.

[23] Composition de verre. Consulté le Août 5, 2016, sur amisverriers.e-monsite.com/…verr.

[24] AZONTONDE, Hessou Anastase. (1993). « Dégradation et restauration des terres de barres au sud du Bénin »

[25] V. RIGASSI 1994. « Blocs de terre comprimés », vol 1, Manuel de production, CRATerre, 63 p.

Annexes

Annexe 1 : Les tableaux montrant les résultats de l’analyse granulométrique par tamisage

A- Résultat de l’analyse granulométrique par tamisage de la Terre de barre

ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGE Date de l'essai 11/08/2016 Lieu de prélèvement Nature de l'échantillon Terre de barre Date de prélèvement Numéro de référence

9- 201600XY

Référence de la série de

tamis 14 40 170

Identification de la balance Identification de l'étuve

Température de séchage 105°c

B- Résultat de l’analyse granulométrique par tamisage du verre broyé

ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGE

Date de l'essai 10/08/2016

Nature de l'échantillon verres broyés

Numéro de référence 9 - 201600XY 14 40 170

Annexe 2 : Les tableaux montrant les résultats de l’analyse granulométrique par sédimentométie

A- Résultat de l’analyse granulométrique par sédimentométrie de la Terre de barre.

Pourcentage de passant au tamis de 80 μm (%) Mesuré Conventionnel

B- Résultat de l’analyse granulométrique par sédimentométrie de l’argile.

ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR SEDIMENTATION

Date de l'essai Lieu de prélèvement Tori – sékoué

Nature de

l'échantillon Argile Date de prélèvement

Numéro de référence Operateur Rose et charlie

Client

Masse volumique des particules solides

Pourcentage de passant au tamis de 80 um (%) Mesuré Conventionnel

Annexe 3 : Les tableaux montrant les résultats de limite d’Atterberg A- Résultat de limite d’Atterberg de la Terre de barre.

ESSAI DE LIMITE D'ATTERBERG

Hauteur de chute de la coupelle h= 10mm Nature de

l'échantillon Terre de barre Largeur de la pointe de l'outil à

rainurer b1 = 2mm Lieu de

prélèvement HEVIE Masse introduite dans la coupelle m1 = 304,6

g Référence G-201600XY

Epaisseur requise de la pate f =16 mm Balance N°: M-BA-D-2 ESSAI

Date essai : 11 / 08 / 2016 limite de liquidité

limite de plasticité

Nombre de coups 16 22 28 34

Masse totale humide (g) 62,773 69,27 67,426 56,36 56,332 58,412 Masse totale sèche (g) 60,606 66,77 65,08 54,045 56,153 57,782 Masse de l'eau (g) 2,167 2,5 2,346 2,315 0,179 0,23 Masse du sol sec (g) 4,517 5,382 5,183 5,189 0,715 0,828 teneur en eau W (%) 47,97 46,45 45,26 44,61 25,03 27,78

Limite de liquidité WL = 46% Limite de plasticité WP = 26

%

Indice de plasticité Ip=20%

B- Résultat de limite d’Atterberg de l’argile.

ESSAI DE LIMITE D'ATTERBERG Hauteur de chute de la coupelle h= 10mm Echantillon : Argile Largeur de la pointe de l'outil à

rainurer b1 = 2mm Date de prélèvement

Masse introduite dans la coupelle m1 = 318,1 g Lieu de prélèvement Tori - sékoué Epaisseur requise de la pate f =17 mm Référence

ESSAI

C- Tableaux de degré de plasticité en fonction de l’indice plasticité Indice de plasticité Degré de plasticité

0 < IP < 5

Sol non plastique

(l’essai perd sa signification dans cette zone de valeurs).

5 < IP < 30 Sol peu plastique 30 < IP < 50 Sol plastique

50 < IP Sol très plastique

Annexe 4 : Tableau montrant les résultats de la teneur en matière organique.

A- Résultats de l’essai de la teneur en matière organique de la Terre de barre

DERTERMINATION DE LA TENEUR EN MATIERE ORGANIQUE

Lieu de prélèvement Carrière de HEVIE

Nature de l'échantillon Terre de barre

Opérateur

Identification de la balance H-BA-LERGC-1

Date de l'essai 18/08/2016

N° Creuset B4 A7

Masse Creuset (m0) (g) 130,7 131,6

Masse Creuset +échantillon (m1) (g) 230,7 231,6

Masse Creuset +échantillon après calcination (m2) (g) 224,8 225,5

Masse échantillon après calcination (g) 94,1 93,9

Teneur en matières organiques (%) CMOC = 100 x (m1-m2) / (m1-m0) 5,9 6,1

Moyenne des teneurs (%) CMOC = (1/2) 100 x (m1-m2) / (m1-m0) 6

B- Résultats de l’essai de la teneur en matière organique de l’Argile

DERTERMINATION DE LA TENEUR EN MATIERE ORGANIQUE

Lieu de prélèvement Tori - sékoué

Nature de l'échantillon Argile

Opérateur François et charlie

Identification de la balance H-BA-LERGC-1

Date de l'essai 19/08/2016

N° Creuset B20 B7

Masse Creuset (m0) (g) 132,6 132,2

Masse Creuset +échantillon (m1) (g) 232,6 232,2

Masse Creuset +échantillon après calcination (m2) (g) 223,4 222,6

Masse échantillon après calcination (g) 90,8 90,4

Teneur en matières organiques (%) CMOC = 100x (m1-m2)/

(m1-m0) 9,2 9,6

Moyenne des teneurs (%) CMOC = (1/2) 100x m2)/

(m1-m0) 9,4

C- Tableau de Classification des sols selon leur teneur en matière organique Teneur en matière organique Qualification

MO ≤ 3 Non organique

3<MO ≤10 Faiblement organique

10 < MO ≤ 30 Moyennement

organique

à matrice organique amorphe à matrice organique semi- fibreux

à matrice organique fibreux

MO > 30 très organique

à matrice organique amorphe à matrice organique semi- fibreux

à matrice organique fibreux

Annexe 5 : Norme française P 11-300

classe A Tableau 1 : classification des sols fins

Classement selon la nature Classement selon l'etat hydrique

Paramètre de

ou 6 < VBS ≤ 8

argiles et argiles marneuses, limons

très plastiques

1 < IPI (*) ≤ 3 ou 0,8 ≤ Ic (*) < 1 ou 1,2 W oPN ≤ Wn < 1,4 W oPN A3 h 3 < IPI ≤ 10 ou 1 < Ic ≤ 1,15 ou 0,9 W oPN ≤ Wn < 1,2 W oPN A3 m 1,15 < Ic ≤ 1,3 ou 0,7 W oPN ≤ Wn < 0,9 W oPN A3 s

Ic > 1,3 ou Wn < 0,7 WoPN A3 ts

Ip > 40 (*) ou VBS > 8

A4 argiles et argiles

marneuses, très plastiques

Valeurs seuils des paramètres d'état, à définir à l'appui d'une étude spécifique

A4 th A4 h A4 s A4 ts

Annexe 6 : Tableau montrant les résultats de l’essai au bleu de méthylène.

A- Résultats de l’essai au bleu de méthylène de la terre de barre

ESSAI AU BLEU DE METHYLENE

Lieu de prélèvement HEVIE Date de prélèvement

Référence de l'échantillon G-201600XY Date de réception 11/08/2016

Nature de l'essai Terre de barre Balance N° M-BA-LERGC-1

Dimension maximale des plus gros éléments contenus

dans le matériau (mm) Dmax = 2 mm

Masse humide de l'échantillon constituant la 1ere prise

d'essai Mh1 (g) Mh1 = 200

Masse humide de l'échantillon constituant la 2eme prise

d'essai Mh2 (g) Mh2 = 500

Masse sèche de l'échantillon constituant la 2eme prise

d'essai Ms2 (g) Ms2 = 491

Teneur en eau W (%) W=100*(Mh2-Ms2) Ms2 = 1,83

Masse sèche de la prise d'essai M1 (g) Mo = Mh1 / (1+W/100)=196,41 volume total de solution de colorant injectée (ml) V= 135

Masse de bleu introduite B = V*0,01 = 1,35

Pour le matériau dont le Dmax est inférieur à 5mm- valeur de bleu (exprimée en grammes de bleu pour 100g de matériau sec)

VBS = (B/MO)*100 = 0,69

B- Résultats de l’essai au bleu de méthylène de l’argile.

Nature de l'essai Argile Balance N° M-BA-LERGC-6

Dimension maximale des plus gros éléments contenus dans

le matériau (mm) Dmax = 2 mm volume total de solution de colorant injectée (ml) V= 760

Masse de bleu introduite B = V*0,01 = 7,6

Pour le matériau dont le Dmax est inférieur à 5mm- valeur de bleu (exprimée en grammes de bleu pour 100g de matériau sec)

VBS = (B/MO)*100 = 12,46

C- Tableau de seuil de sensibilisation d’une argile au retrait- gonflement.

Chassagneux et al (19966)

Valeur de bleu VBS Sensibilité

< 2 ,5 faible

2,5 - 6 Moyen

6 - 8 forte

> 8 Très forte

Annexe 7 : Disposition des blocs dans le four

Annexe 8 : Photos des blocs stabilisés par cuisson

*Les blocs CCaV avant cuisson

Blocs CCaV 10 après cuisson Blocs CCaV 15 après cuisson

Blocs CCaV 10 après cuisson Blocs CCaV 15 après cuisson

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