• Aucun résultat trouvé

APPLICATION DU MODELE « Pricing To Market » AU CAS MALGACHE

FONCTION DE REPONSES NON CUMULEE

fonction de réponse dti to IS shock

1967197019731976 1979198219851988199119941997 200020032006 -5

19671970 19731976197919821985 19881991199419972000 20032006 -2

19671970197319761979198219851988 199119941997200020032006 -0.8

19671970197319761979198219851988 199119941997200020032006 -1.6

D’après ce schéma, le niveau du taux d’inflation se stabilise à long terme que ce soit sous le choc de l’offre ou sous le choc de la demande de biens et de services. La répercussion du choc de la demande est plus significative dans l’ordre économique.

Les anticipations de la demande des agents face au prix reflètent les impacts négatifs dans le futur. En guise d’exemple, l’augmentation de la demande de monnaie pour l’acquisition d’un bien induit à l’inflation par la demande. Dans notre étude, les anticipations de change entraînent une dépréciation qui renforce la hausse du prix à court terme et laisse le prix en baisse à long terme avant de se stabiliser (voir les graphes des fonctions de réponses régies par les chocs de la demande de monnaie LM à droite).

Du côté de l’offre, l’innovation et la hausse du taux d’intérêt ont promu la productivité. D’où, la croissance des chocs d’offre est considérable à court terme mais cette croissance diminue et va se stabiliser à long et moyen terme. Ceci explique le graphe régi par la fonction de réponses en IS (épargne et investissement) à gauche.

Du fait de l’impulsion monétaire, l’appréciation du taux de change dans l’expansion monétaire a augmenté le prix des biens domestiques jusqu’à ce que la restriction de la politique monétaire ait pu identifier les chocs futurs. L’estimation du taux d’intérêt ne fait que remplacer le prix extérieur étant donné l’innovation sur le niveau du prix. Cette affectation ne dure qu’à court et moyen terme (Cavallari, 1999). A long terme, la variance s’annule constamment.

II-2-2-2- Le test de Blanchard et Quah

Blanchard et Quah56 étudient la différenciation de la restriction de l’offre et de la demande. Ils concluent que les chocs de la demande sont négligeables car les agents sont rationnels devant un écart important du niveau du prix. Sur le marché monétaire, ils spéculent en fonction du niveau du taux de change et de la transmission de la politique monétaire. Ainsi, ces chocs peuvent être réels ou monétaires. Du point de vue de l’offre, les erreurs non

D’après ce résultat, nous pouvons constater que la multi colinéarité des chocs à long terme devient nulle. La variance

σ

2tend vers zéro à long terme. Ce qui vérifie l’hypothèse de la nullité de la variance du modèle PTM. Alors, avec une croissance du taux de change de 65%, la Banque Centrale doit intervenir à la stabilisation de change pour réduire l’inflation.

Théoriquement, selon le critère d’Akaike, un retard de dix ans montre la valeur réelle estimée de la variance : δ’

35.9086

81.2005



 33.4619

0 . La mesure est réduite en

moitié. Ainsi, nous devons aborder la corrélation entre les variables afin d’en tirer la mesure concrète.

Pour ce faire, nous passons à la décomposition de la matrice variance - covariance.

Cette décomposition nous permet de trouver la liaison entre les variables étudiées. La matrice variance - covariance contribue à l’importance des variables exogènes par rapport aux chocs. Dans notre cas, le taux de change va transmettre des chocs au prix à long terme.

Tableau 14 : Tableau de décomposition de la matrice variance-covariance Constant DTI DTC Constant 1.75719306140 -0.0224119717 0.0068021351 DTI -0.00371055238 0.01559902745 -0.2987530787 DTC 0.00055902891 -0.00231334508 0.00384378015

Cette matrice nous montre que l’inflation est une fonction décroissante du taux de change. Le taux de change et le taux d’inflation sont fortement corrélés négativement dont la dépréciation du taux de change (US/Ar) de 10% entraîne un taux d’inflation de 2,99%.

CONCLUSION

L’étude du marché entre 1967 et 2007 montre l’effet massif du mouvement du taux de change sur le niveau de la productivité et le niveau du prix. Tout changement de politique de change engendre une forte inflation de la période future.

A travers l’étude du marché réel malgache, nous pouvons constater que le taux de change explique bien la variation de l’inflation. Ces deux variables peuvent même se relier entre eux car l’inflation se traduit également à la fluctuation du taux de change surtout à Madagascar. Ceci est dû à la différenciation des biens échangeables sur le marché. La pertinence des hypothèses du modèle PTM a été aussi appréhendée en analysant le secteur réel.

L’estimation de la variance nous permet de voir la corrélation entre les variables. Les méthodes d’estimation nécessitent la non stationnarité des séries étudiées. Cette non stationnarité des variables permet d’obtenir les relations économiques stables et interprétables, loin d’être irréalistes. L’introduction des variables co-intégrées renforcera le réalisme du modèle et la considération d’une fourchette de prévisions minimisera les risques avec une bonne probabilité. Le niveau du prix accroît lentement à moyen terme et trouve son niveau respectif à long terme tandis que son accroissement est brusque à court terme à cause des chocs structurels. En réalité, une multitude de facteurs monétaires et réels sont susceptibles d’expliquer l’inflation. Selon les résultats des impulses, la masse monétaire et le taux d’intérêt jouent un rôle déflateur sur le prix. Mais le modèle PTM ne tient pas compte l’importance de ces deux variables. Le modèle PTM est vérifié si et seulement si les chocs macroéconomiques sont simulés et arrive à placer une variance nulle après une longue période. A court terme, une nouvelle étude est nécessaire puisque les fonctions de réponses ont trouvé une grande valeur estimée.