Fonction, forme et emplacement des EMAD

L’habitation minimale extensible a pour finalité de fournir dans un premier temps un abri, intime qui permettra le déroulement correct des fonctions les plus vitales.

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Cette habitation minimale ne sera en réalité qu’une amorce qui sera suivie d’une série de transformations successives jugées utiles qui viseront tantôt des agrandissements tantôt des améliorations adaptations des logements aux conditions des habitants qui seront appelés à exécuter tous les travaux eux-mêmes, avec leurs propres moyens.

Ce logement minimal, malgré sa surface limitée, doit garantir le déroulement des tes activités fondamentales de base d’une maison ordinaire telle que cuisiner, manger, assurer l’hygiène corporelle et dormir, il doit être conçu et localisé pour qu’il puisse réponde aux exigences spatiales:

 Le refuge: Cet abri protégera les occupants contre les nuisances climatiques tels que le soleil, la pluie, le vent et le froid.

 L’intimité: Ce logement protégera les habitants contre les regards indiscrets, et

assurera le respect du tracé des rues et des limites du voisinage. Il doit assurer aussi la protection des biens contre le vol.

 Définition de la limite de la propriété: La fixation des limites du lot de terrain par rapport à ceux des voisins au moyen du positionnement des murs extérieurs pour définir l’espace intérieur.

 Extension future : est une partie intégrante de la maison; cette resserve de terrain est prévu pour permettre aux habitants de mettre leurs vœux et souhaits à exécution.

6.3.1. Conception du lotissement:

La proposition première de parcellaire propose des lots dont la forme est allongée. Le lot s’étend sur toute la profondeur de l’îlot et définit ainsi les limites frontales et arrière du lot. Le mur qui sépare les deux voisins contigus est utilisé comme un mur mitoyen qui représente une des dimensions ou limite du lot protège l’intimité des occupants à l’intérieur du terrain non bâti. La surface libre restante est une aire mise à la disposition des habitants en tant que parcelle ou ils auront à exprimer la liberté dont ils jouissent pour agir ou étendre sa maison à leur guise.

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 La sécurité de la construction:

Bien que la réglementation égyptienne de la construction en vigueur exige un permis de construire unique pour chaque maison en construction, ce document obligatoire exigible pour chaque étape de la réalisation des travaux successifs d’extension. L’abrogation ou même plus de souplesse concédée à cet usage rendrait le contrôle plus difficile à concrétiser. En ce qui concerne ce projet, le renforcement du contrôle dans ces zones de const ruction de ce type d’habitat bon marché par les habitants est une garantie de réussite de l’opération.

La conjonction du manque d’expérience dans le domaine de la construction ou même l’inaptitude du propriétaire à construire lui-même d’une part, et l’usage des matériaux de construction bon marché peuvent engendrer des constructions défectueuses et même dangereuses.

 Système sanitaire et réseaux:

A l’issue de la première étape la construction du noyau-abri, l’alimentation en eau potable, le branchement au système du tout à l’égout ainsi que la connexion au réseau d’alimentation électrique doivent être assuré pour chaque habitation minimale extensible.

Quand la zone aura été suffisamment développée et qu’elle aura atteint la densité de la construction prévue, les équipements et les réseaux divers tels que l’électricité, et le réseau sanitaire doivent être intégralement opérationnels. Pour des raisons de coûts très dispendieux, les diverses installations et services peuvent être assurés progressivement par étapes. Cette procédure est loisible eu égard au rythme plus ou moins lent des réalisations La dotation restreinte en équipement sanitaire domestique est une option adoptée pour la première étape de départ. Le standard minimal à ce niveau de développement es t considéré comme acceptable du point de vue de l’hygiène et de la santé publique. Les travaux de viabilisation de tout le lotissement sont assurés par les collectivités locales.

Le branchement aux divers réseaux d’installation tel que l’alimentation en eau potable et en électricité l’enlèvement des ordures ménagères et le branchement au réseau du tout à l’égout sont assurés pour tous les lots et tous les logements évolutifs extensibles. Les équipements sanitaires domestiques de base tel que l’évier de cuisine, le lavabo, la cuvette de W-C sont prévus dès la

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première étape de la réalisation. Dans la mesure où un des équipements ne peut pas être fourni d’un seul trait, dès le départ, une fourniture échelonnée selon les étapes sera proposée:

 Il a été convenu d’assurer le branchement au réseau électrique, à plein régime pour chaque foyer.

 Un robinet de puisage d’eau potable est prévu pour chaque unité habitable; pour des raisons de disponibilité un seul robinet de puisage est assuré pour vingt maisons en attendant le branchement définitif au réseau d’alimentation en eau potable de chaque maison.

 Un noyau de latrines relié à une fosse septique est prévu pour chaque lot.

Proposition pour les phases intermédiaires:

 Augmentation de la capacité du courant est assurée en fonction de la demande et de l’avancement des travaux.

 Réalisation du réseau définitif de distribution de l’eau potable.

 Réalisation du réseau définitif du réseau d’assainissement.

 Proposition finale:

 Alimentation générale en électricité, satisfaction de toute demande :

 Branchement de tous les logements au réseau d’alimentation en eau potable.

 Branchement de chaque maison au réseau d’assainissement.

Le financement de la réalisation du système de distribution de l’eau potable et du réseau d’assainissement est financé par les rétributions provenant de la vente des terres, des rentes, et des diverses taxes sur la terre collectées dans la région quelques années après. Le branchement des réseaux d’eau et d’égout deviendra obligatoire dès que la moitié des lots est occupée de construction ou le taux d’avancement des travaux sur le lot est arrivé à une proportion de la moitié

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Au terme de cette première étape de la maison qui devrait être complétée en offrant au propriétaire une pension baptisée « pension de la terre » assez consistante en guise d’aide à la construction. Cette pension à bail peut être substituée à une pension libre. Les réseaux sont connectés par phases.

Il est recommandée que les câbles et les canalisations enterrées soient connecté dans chaque abri minimal extensible directement car leur installation à une date plus tardive reviendrait plus chère ou mènerait à un branchement défectueux ou dangereux.

6.3.2. Critère de conception :

Basé sur les exigences du développement, la disposition des études, les critères du design suivants sont proposés pour le refuge minimal extensible

 Modularité:

Le plan d’ensemble est conçu sur une trame plane uniforme carrée de 36m de coté à l’échelle urbaine. Pour des besoins d’agencement des subdivisions en sous multiples une petite grille de 1.2m de côté ont été retenue.

 Taille des lots:

Les dimensions recommandées des noyaux d’habitat évolutifs extensibles ont été présentées dans le plan d’ensemble. Les dimensions ont été corrigées pour s’accommoder avec les 1.20 m de la trame fonctionnelle.

Les dimensions des lots sont proposées en accord avec le groupe de revenu comme suit (en mètre) :

 Groupe dont les revenus sont très bas (VL1

) 6X 12 ou 8.40 X 12m  Groupe dont les revenus sont faibles (L) 6 X 15.60 ou 8.40 X 18m  Groupe dont les revenus sont moyens (M) 12 X 15.60 ou 12.40 X 18m

Les prototypes de noyau de logements évolutifs ont été conçus pour servir de modèle de référence à suivre par les groupes à bas et très bas revenu. Les critères retenus pour la conception ont été, par conséquent, focalisés sur les plus petits lots.

1 _{VL : very large}

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6.3.3. Zoning:

Conformément aux principes arrêtés pour la forme et la fonction des abris minimums, chaque lot peut être subdivisé en deux ou plusieurs zones parallèles

- Zone A Zone de support structurel. - Zone B zone d’extensions futures.

 Le lot minimal (6m x12m) devrait comprendre une zone A et une zone B

 Compte tenu de la condition qui stipule que le refuge minimal extensible doit avoir une surface minimale de 25m2.

 La largeur de la zone A et B a été déterminée d’après: Le type de cellule et le mode de distribution des pièces dans les zones A et B respectivement.

 La satisfaction de l’exigence de l’espace minimal de la pièce

 La largeur optimale pour la zone d’extension.

 Les dimensions des pièces respectent les régies pratiquées en Egypte. Ces dimensions sont issues d’une étude dont l’ordre des grandeurs sont retenues en tant que normes pour toute la ville du Caire.

 La plupart des dimensions et des grandeurs communes ont découlés de cette étude.

6.3.4. Dimensions:

 La surface de la salle de bain occupe un module constitué de deux carrés, soit une surface de 2,88 m2 ;

 La cuisine occupe une surface d’un module de deux carrés carré, soit une surface de 2,86 m2 ;

 La pièce occupe une surface de 2 à 3 modules ou de 6 à 9 carrés correspondants à une surface comprise entre 8,64 m2 à 12, 96m2.

Chacune des deux zones comprendra les éléments suivants:

 ZONE A : Cette zone comprend les espaces les plus fréquentés pendant la journée tel que:

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 La cuisine : l’espace cuisine est définitivement fixé dans l’usage et en surface.

 La salle de bain

 L’espace de circulation

 Le séjour, espace pour dormir, usage temporaire l’usage s’étendra en zone B progressivement.

 ZONE B: c’est la partie la plus intime de la maison elle renferme les espaces suivants :

 Séjour

 Chambres à coucher.

 L’emplacement des autres éléments facultatifs tel que : l’escalier, les cours, les réserves intérieures, les ateliers, etc. seront discutés séparément à titre individuel avec chaque occupant.

Les éléments précités dans les zones A et B peuvent tous s’organiser dans une largeur de 2 et 3 modules, dont les dimensions ont été sélectionnées pour les zones1