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-G U S T A VE d i t » t a t » On l ’a a p p e l é e la p e t i t e s œ u r du C o m p to ir ! La p e t i t e s œ u r s e p o r te bien. L ’id é e lancée, il y a q u e lq u e s m ois, p a r les o r g a n is a te u r s du c é lè ­ b re C o m p to ir d e M a r tig n y d e c r é e r d a n s les b â tim e n ts du CERM, cha­ q u e p r in te m p s , u n e m a n ife s ta tio n c e n tr é e s u r l ’é c o n o m ie a g r ic o le du canton, a p r is corps. En cin q jo u rs, p lu s d e o n ze m ille p e r s o n n e s o n t v is ité c e tte p r e m iè r e F oire a g ric o le du Valais. D ’o res e t d é jà la d é c is io n a é té p r is e d e r e m e t t r e s u r p i e d l ’an p r o c h a in une m a n ife s ta tio n i d e n ti­ que, en l ’a m é lio r a n t en core. Près d e s e p t a n t e c o m m e r c e s o n t e x p o sé

LA r FOIRE

AGRICOLE

DU VALAIS

e t la p l u p a r t n ’o n t p a s cach é leu r s a tis fa c tio n . R ie n d e c o m p a r a b le b ie n sûr, en ce q u i c o n cern e l ’a m b ia n c e , e n tr e la F o ire a g ric o le e t le C o m p to ir d ’a u to m n e , m a is le b u t e s t t o u t d iffé re n t. Il s ’a g it ici d ’u n e m a n ife s ta tio n p lu s te c h n i­ que, p lu s s p é c ia lis é e e t in té r e s s a n t d i r e c te m e n t le m o n d e p a ysa n . Les o r g a n is a te u r s o n t d é c id é c e p e n ­ d a n t p o u r 1 9 8 0 d e fa ire en s o r te q u e la m a n ife s ta tio n a i t d a v a n ta g e d e p u n ch e t q u e m ê m e les v is ite u r s o r d in a ir e s y tr o u v e n t c e tte chaleur, ce c o n ta c t q u i fo n t to u t le c h a rm e du tr a d itio n n e l C o m p to ir. 1 5 ^

D eux fois p a r jo u r, on a fa b riq u é le from age

D es v isiteu rs v en u s de l'O rie n t: le P è re m issionnaire P au l Coquoz et Z ach arie le Thibétain

C m u i s

v M M s a n

L’antifisc

Robert Benet, citoyen, administré et contribuable quelque part en Valais, supporte avec assez de mauvaise hum eur ces trois qualités qui l’insèrent en quelque sorte de force dans la société.

Aussi réagit-il à sa manière.

Comme citoyen, il vote certes avec le parti dont il a hérité les gènes - depuis saint Pierre le reniement est condamnable - mais au fond il n ’est d’accord avec rien et avec personne. Il tient la démocratie pour le moins mauvais des régimes et en supporte difficilement la médiocrité.

Comme administré, il tolère mal les contraintes et se fait un point d’hon­ neur d’enfreindre les lois chaque fois qu’il pense ne pas encourir de sanc­ tion: savoir jusqu’où aller trop loin.

Mais rien ne l’irrite tant que le titre de contribuable qui lui colle à la peau du matin au soir et du commencement à la fin de chaque année.

Il sait qu’il ravitaille le fisc chaque fois qu’il achète de l’essence, fume une cigarette, boit un verre d’eau-de-vie ou se procure quelque chose frappé de l’Icha, en attendant la TVA.

Il se souvient avec dégoût du jour où il fut convoqué au service des contri­ butions comme à confesse et dut subir un interrogatoire serré.

- Que gagnez-vous par an, M. Benet? Vous me semblez bien pauvre, à lire vos déclarations.

- N’avez-vous pas, en sus de votre salaire, gagné à la loterie, vendu les pom­ mes de votre jardin, touché des commissions et empoché des gains acces­ soires?

- Et puis, vous habitez votre propre maison, combien la loueriez-vous à d’autres? Et ces carnets d’épargne que vous avez oublié d’annoncer? Et les intérêts? Et vos actions et leurs dividendes?

- Vous devez bien me dire aussi ce que valent vos tableaux et vos métaux précieux cachés dans votre safe à la banque. Et votre voiture?

Bref, de quoi le rendre fou.

Surtout qu’il n ’aime pas tant le sortir du gousset, son argent.

Alors il se donne bonne conscience en fournissant des explications à son aversion.

D’abord, dit-il, l’impôt direct c’est une entorse au droit de propriété. Et les questions qu’on me pose c’est une incursion dans ma sphère privée. Il démontre, ainsi, qu’il a de bonnes notions de droit. Ça classe un homme. Et puis, doutant de cet argument, il s’en prend à l’usage que l’on fait de son argent: ces magistrats qui gaspillent, ces fonctionnaires qui pullulent et paressent, ces secourus sociaux qui sont des parasites, ces routes trop coû­ teuses, ces écoles budgétivores.

Quant aux fraudeurs, il les vomit à longueur de journée, en supportant mal d’être le bon citoyen qui ne peut rien cacher.

Et s’il sort de surcroît un scandale, une «affaire» comme on dit dans ce pays, l’indignation sera à son comble.

A part cela, bien sûr, Robert Benet, quand il ne pérore pas sur l’adminis­ tration et les impôts, est un Valaisan comme tous les autres : il guette les subsides toujours insuffisants, inscrit ses enfants pour les bourses d’étu­ des, tâche de tirer le maximum des institutions sociales, réclame des rou­ tes et chemins convenables, demande la retraite anticipée et, ma foi, comme beaucoup, cherche à placer son fils à l’Etat.

Car il faut dire que Robert, il y a trente ans, en fut évincé lors d’une pos­ tulation.

Cela explique ceci, disent ses amis en écoutant ses doléances.

Le guetteur de la tour: Edouard Morand.

La potée valaisanne

(Centre et Bas-Valais)

Il est bien connu que toutes les potées se res­ semblent. Elles peuvent être plus ou moins riches selon les viandes utilisées.

Pour celle qui vous est proposée, on utilise davantage de viandes fumées que dans le Haut-Valais et il s’agit d’une potée pour les jours de fête. Tout d’abord, il est nécessaire de faire un bon pot-au-feu, avec un bon morceau de côte plate et un morceau de bœ uf salé avec une grande quantité de légumes: poireaux, carottes, navets, choux-raves, céleris-pomme, oignons piqués de feuilles de laurier et de clous de girofle.

Dessaler une langue de bœuf et des langues de porc demi-sel sous l’eau courante et les ajouter à la cuisson, ainsi qu’un collet d’agneau. Dans une autre grande marmite, braiser avec des oignons émincés et du saindoux des choux blancs, mouiller avec un peu de fendant et cou­ vrir d’eau. Introduire dans cette cuisson du jambon fumé, du lard également fumé ainsi qu’une tétine de vache. Interviendront en fin de cuisson des saucissons, des saucisses à l’ail. Quelquefois on cuit également un peu de viande séchée que l’on aura préalablement fait trem per une nuit dans l’eau fraîche.

Dans une autre casserole, on mouillera jusqu’à la hauteur de la queue, avec du vin blanc et de l’eau, des poires à botzi que l’on aura légère­ ment sucrées. Pour qu’elles soient cuites, l’eau devra avoir complètement disparu et les poires seront légèrement caramélisées.

En prem ier service, servir le bouillon avec des croûtons et du fromage râpé. Ensuite, la faran­ dole de légumes, les viandes fraîches, la tétine et la viande séchée. On term inera ce repas par les choux très cuits et les viandes fumées et salées, les saucisses, et les poires à botzi. Une bonne sauce au raifort comblera ceux qui n ’aiment pas la moutarde. Pommes de terre au gros sel cuites au four.

Ces recettes ont été recueillies et éprouvées par Fritz Balestra. Elles sont extraites de la brochure «Le Valais gourmand».

BIBLIOGRAPHIE

La graisse, don de la nature

Tout le monde parle de la graisse. Les uns parce qu’ils veulent vivre «sainement», d’au­ tres parce qu’ils produisent et vendent, d’autres enfin sont curieux de savoir ce qu’il en est de la graisse, si elle est saine ou non. Tout le monde n ’est cependant pas du même avis et ceux qui donnent leur avis ne connais­ sent pas toujours l’état des choses. Beaucoup ne tiennent même pas à le connaître, celui-ci leur paraissant importun et gênant.

Cette brochure de 82 pages du Dr Hans Glat- zel, éditée par la Commission pour la réévalua­ tion de la graisse animale, c/o Centravo Genos­ senschaft, case postale, 8040 Zurich, a pour but de présenter des résultats de la recherche scientifique, ainsi que des conclusions tirées à partir de faits réels. Il incombera ensuite au lecteur de se faire une opinion.

par Eugène Gex 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Horizontalement

1. Faites en Valais, elles ne sont pas toujours bien vues de Rome. 2. Transalpine. 3. Otais l’enveloppe. - Pas mis, mais presque. 4. Redou­ table, sur la cime comme dans le ménage. - Allégea la bourse. 5. Le juge le fera. - Dans le bon sens, cet oiseau n ’est pas plus grognon qu’un autre. 6. Peu de Valaisans sans doute

fréquentent cette école. - Se perm ettra de. 7.

Amena vers lui. - Abréviation bien connue des musiciens. - Récipient. 8. Les vignes le sont sur les coteaux du Valais. 9. S’il y en a, on pense qu'ils viennent d'ailleurs. - Phon. : baie fréquente sur nos alpages. - Il arrive qu’on en fasse de vieux. 10. Organisation du Traité de l’Atlantique nord. - S’il s’agit d’un marais, il n ’est pas en Valais. 11. Symbole. - En cuisine, c’est une mesure.

Verticalement

1. Certains les aimeraient plus fortes dans notre vie politique. 2. Quant ce mot s’employait, il donnait une notion de lieu. - Instrum ent bien désuet de nos jours. 3. Détrempèrent. 4. C’est elle, la folle du logis. 5. Le fera de son chagrin dans l’alcool. - Ce fut une mesure il y a bien longtemps. 6. Leur outrage est parfois pénible. - Dans l’orge, mais

pas dans le blé. - Vont parfois avec les mais. 7.

Phon. : prendre ses premiers repas. - S’ils sont bouffes, ils ne sont pas sérieux. 8. Ils sont com­ posés d’une brève et d’une longue. - Famille de peintres. 9. Le poète dit qu’ils quittent leur branche et regrettent leur nid. - Païen phoné­ tique. 10. Initiales pieuses. - Clairsemé. - Forme d’avoir. 11. Plus d’un mouvement dans l’histoire valaisanne pourrait être ainsi quali­ fié. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 3 □ n

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1 U n Ei u 11 Id 1 i D □ 3 □ j 4 n i i f p e n

Der Walliser ist ein richtiger «Schafnool»: er mag Schafe. Bei uns steht das Verhältnis ungefähr 4 zu 1. Von fünf Köpfen ist einer ein Schafskopf. Bei den Zürchem sieht’s bedeutend schlimmer aus: Fünfzig Zürcher haben sich mit ei­ nem Schaf zu begnügen. Das könn­ te leicht Streit geben um Gigot und Schulter. Es gibt aber auch auf die­ sem Gebiet ein Kompensations­ prinzip : Rindviecher gibt es in den Kantonen Zürich, Bern, Luzern, Fribourg, St. Gallen, Aargau, Thur­ gau, Waadt u.a. entschieden mehr als am Rotten und in seinen Seiten­ tälern. Auch bei den Grunzern ha­ ben wir nicht mitzureden. Auf ei­ nen Walliser trifft es knapp ein Ko­ telett, während sich der Luzemer gleich anderthalb Schwein in den Rauchfang hängen könnte, müsste einem gütigen Geschick zufolge der Schweinebestand unter die Bevöl­ kerung aufgeteilt werden. Auch der Walliser Geissenbub ist zur Le­ gende geworden, nachdem in den Garagen Auto und Töff beinahe zwanzigmal zahlreicher sind als die fünftausendfünfhundert Zie­ gen in den Ställen.

Esel und Maultiere, denen der Walliser in vorbildlicher Tierliebe gar ein bronzenes Denkmal gesetzt hat, fristen mit 99 Einheiten ein Minderheitendasein, unvergleich­ lich einsamer als das der aller­ kleinsten Splittergruppen in der Politik.

Aber Schafe ! C’est (aussi) le Valais ! So ist es denn kein Wunder, dass im Wallis das Schaf auch in der Kü­ che eine standesgemässe Rolle spielt. Jeder einigermassen schaf­ kultivierte Walliser weiss, dass ein Schaf kurz vor, spätestens aber zwei bis drei Wochen nach seinem ersten Geburtstag dem Metzger übergeben werden muss. Bis zu diesem zarten Alter heisst nämlich ein Schaf Lamm. (Weil sich aber in der Metzgerei das Alter des Scha­

fes nicht vom Gebiss ablesen lässt wie bei den Kühen auf dem Markt und hin und wieder bei unserer Spezies bei der Morgentoilette, ist es gut, sich wieder daran zu erin­ nern, dass junges, frisches Lamm­ fleisch am leichtesten am sehr weissen, gedrungenen Fett und an den Nierchen zu erkennen ist, die blassrosafarben sein sollten.)

Eine typische Walliser Spezialität (für die ich zu jeder Tageszeit die Arbeit auf geben und mich zu jeder Nachtzeit wecken liesse) ist das «Schafliddji». (Beachten Sie bitte die Orthographie, die allein schon genügt, einem das Wasser im Mund zusammenlaufen zu lassen.) Das «Schafliddji» ist eine luftget­ rocknete Lammkeule. Das saftige, zarte und doch rassige Fleisch wird mit einem scharfen Messer in dün­ nen Scheiben vom Gigot geschnit­ ten. Mit Roggenbrot und einer Fla­ sche Dole ist das nicht n u r eine ma- gen-, sondern im wahrsten Sinne des Wortes eine abendfüllende Mahlzeit. Den es gibt n ur zwei Möglichkeiten, diesem Schlemmen rechtzeitig ein Ende zu setzen: ei­ nen ungeheuer starken Willen oder den mit dem scharfen Messer blank geschabten Knochen.

Neben dieser einfachen, rustikalen Lammspezialität verblassen alle ändern, noch so raffinierten Lammgerichte. Was mich aber nicht hindern soll, Ihnen gelegent­ lich vom Moussaka und vom Pasca­ line d’agneau auch zu schwärmen.

Recht herzlich Ihr Lammbegeisterter

D e r M e n sc h w ird g e rn zu den von ihm d o m estizier­ te n T ie re n in eine b e so n d e re Beziehung gebrach t, in ­ dem von « P fe rd e n a rre n » , « H u n d e n a rre n » u n d au ch «S ch afsn arren» die Rede ist. Von « K u h n arren » h ö rt m a n in d es n ie ein W ort, d a fü r um so m e h r von denen, die a n jed e m R ingkuhkam pf zu fin d e n sind.

U n d - u n te r u n s gesagt - ist das eine genau so fa n a ­ tisch e Sorte M ensche, w ie die S chäfer es sind! W as so ein ric h tig e r S chäfer im O berw allis ist, d e r lässt a u f seine T iere n ich ts kom m en. Je d es abfällige W o rt ü b e r seine Schafe ist fü r ih n das, w as das ro te Tuch fü r e in e n S tier ist. U nd ganz b e s o n d e rs e m p ­ find lich sin d in diesem P u n k t die Z ü c h te r von Scha­ fen d e r R asse S chw arznasen, die im O berw allis h e i­ m isc h ist, w ä h re n d das W e isse A lp e n sch a f seine V e rb re itu n g in d e r ganzen Schweiz findet.

D er S ch w arzn asen sch af-Z ü ch ter ist - w ie seine Tie­ re - ein e b e s o n d e re Sorte. A n d e rs als die üb rigen . E inesteils so zäh w ie die von ihm gezüchtete R asse, ist e r a n d e rs e its ä u s s e rs t em pfindlich, w e n n die Rede au f sein e Schafe kom m t u n d w en n die P reise bei d e r S c h lac h tsch a fa n n ah m e tie fe r liegen als fü r a n d e re R assen.

D an n s ie h t sich d e r SN -Züchter g ep rellt u m den Lohn s e in e r A rb e it u n d ge dem ütigt n o c h dazu, weil e r u n b e ir r t an d e r a lte n Rasse fe s th ä lt u n d n ic h t u m ­ steigt a u f die e rtra g re ic h e re n . Ich m u ss e h rlic h b e ­ k e n n e n : w ä re ich ein M ann, h ä tte ich Land u n d Stall

- a u c h ich w ü rd e die Rasse S c h w arzn asen züchten, in d em ich m ich e in e r d e r insg esam t 49 SN-Genos- s e n sc h a fte n im O berw allis anschlösse.

W a ru m S c h w a rz n ase n ?

O hne den W A S -Z üch tem a u c h n u r im g erin g sten n a ­ h e z u tre te n , b e h a u p te ich, es sei das sc h ö n ere Schaf. Bei d e n S c h w arzn asen fin d et m a n in d en G esich tern n ic h t d e n d ü m m lic h e n Schafsblick, d e r ein Schaf so n st a u sz u m a c h e n pflegt. Schuld d a ra n sin d die H ö rn e r, die es so p räc h tig zieren, in d e r A rt eines M ufflons. W ie eine A rt G ew eih trä g t das S chw arzn a­ se n sc h a f se in e H ö rn e r. D e ra rt b e w e h rt, w irk t es k ä m p fe risc h er, w id e rsta n d sfä h ig e r - w as es a u c h ist - w irk t k raftv o ller u n d e n ts p ric h t dem Ideal, w as sich d e r O b e rw a lliser von ein em Schaf in se in e r B erg region m acht.

Das Ideal freilich geht auf K osten des E rtrags, d e n er dabei e rw irtsc h a fte t, d e n n d e r K ilopreis fü r S ch w arzn asen sch afe liegt tie fe r als d e r a n d e re r Ras­ sen, vo rab d e r R asse W eisses A lpenschaf, das ein a u sg esp ro c h en e s Fleisch-Schaf ist.

Die S c h w a rz n ase n z ü c h te r h a b e n im v ergan g en en la h r z e h n t eine re c h t tiefg reifen d e Selek tion ieru n g b e trieb e n . S chlechtes - o d e r b e s s e r gesagt - zur Zucht u n g eeig n etes W id d e rm a te ria l w u rd e rigoros a u sgeschied en. Es w u rd e b e w u sst a u f b e ste R asse­ m erk m ale gesch au t u n d dazu v e rm e h rt auf die Z üch­ tu n g a u c h e in e s m e h r fleischigen Schafes.

Die Losung h ie ss: Q ualität!

Im M ärz je d e n Ja h re s fin d e t in Visp d e r tra d itio n e lle W id d e rm a rk t d e r R asse S c h w a rz n ase n statt. E r ist ein - fast ist m an v e rs u c h t zu sagen - gesellschaftli­ ches Ereignis! Alles, w as SN -Züchter ist, fin d et sich ein, b rin g t se in e W id d e r zu r Schau, u n d es feh le n a u c h n ic h t - sch on aus re in e m In te re s s e - die Z üch­ terk o lleg en a n d e r e r R assen.

700-800 SN -W idder auf dem M ark tp latz in R eih u n d Glied, je n a c h K ategorien, das h e is s t n a c h A ltersk la s­ sen, au fg estellt zu seh n, ist die Regel. U nd wie sie p r ä s e n tie r t w erd en!

F a st au sn ah m slo s h a b e n alle W id d e r tags zuvor ein R einigungsbad n e h m e n m ü sse n , w u rd e ih re W olle d u r c h c h e m isch e n Zusatz gejagt u n d fleissig m it W asch p u lv er, das w eiss m acht, ein g erieb en . N u n s tr a h lt ih r W ollpelz, zottig, wie e r ist, u n d m it K en­ n e rm ie n e g reifen E x p e rte n h ä n d e in das wollige W eiss u n d e rta s te n d en K ö rp e rb a u d e r W idder. Die W olle ist ä u sse rlic h , a b e r a u c h a u f das I n n e rli­ che, das V erdeckte, kom m t es an. U nd w e sse n «Tschaake» n ich t rich tig e in g e sc h ra u b t sind, w e r die sch w arze Z eichnung am K niegelenk u n d ü b e r den H u fen v e rm iss e n lä sst o d e r u n g e n ü g e n d a usgepräg t hat, e rh ä lt n ic h t die fü r seine K ategorie e rfo rd e rli­ che Punktzahl.

D iese zu e rr e ic h e n ist a b e r je d e n Z ü c h ters T raum . Sie ist g e w isse rm a sse n die B elohnung d e r z ü c h te ri­ sc h en A rbeit, die auf R assem erk m ale u n d Q u alitäts­ a n s p rü c h e R ü ck sich t zu n e h m e n hat.

W e r sich d a rü b e r h in w egsetzt u n d denkt, es ist bis jetzt so gegangen u n d w ird a u c h w e ite r so gehn, r is ­ kiert, die Q u ittung fü r seine rü ck stä n d ig e E in stel­ lung zu e rh a lte n .

U n d die Q uittu ng ist n ich ts a n d e re s als die Selektio- n ie ru n g des b e tre ffe n d e n W id d e rs u n d b e d e u te t: zur Z ucht n ic h t zugelassen. Gut p u n k tie rte o d e r gar p r ä ­ m iie rte W id d e r d e r R asse S c h w a rz n ase n a b e r h a b e n ih re n P reis. Ein P reis, d e r von K e n n e rn u n d Züch­ t e r n gezahlt w ird.

U nd w ie leid e t ein B esitzer, w e n n se in e m p rä m iie r­ te n T ier etw as zustösst, w e n n es gar auf u n n a tü rlic h e W eise zu Tode kom m t, w eil wom öglich ein «schalü- ser» N a c h b a r nachhalf.

0 , das h a t es alles sch o n gegeben!

Das gibt es p ra k tisc h jedes J a h r u n d ist so etw as wie ein G ra d m e sse r des F a n a tism u s, m it dem a n die Schafzucht h eran g eg an g en w ird.

D e r Statistik zufolge gibt es im K anton W allis w ie d e r fast so viele Schafe (WAS, SN + a n d e re R assen) wie v o r 100 J a h re n , n ä m lic h r u n d 55 000 Stück. V or 100 J a h re n w a re n es 59 000 Schafe. I h r B estan d w a r u n ­ m itte lb a r n a c h dem Krieg auf 26 000 g esunken, u n d e r h a t n u n w ie d e r e in e n e rfre u lic h e n A ufschw ung genom m en, le is te n doch die S ch äfer a n die E rh a l­ tu n g des lan d w irtsc h a ftlic h e n B odens e in e n w ich ti­ gen Beitrag.

D e r B estand a n S c h w a rz n ase n sc h afe n im W allis lag 1978 bei 25 375 T ieren. A uf die gesam te Schweiz b e ­ zogen, k a n n diese B ergrasse, a n die vor allem O b e r­ w a llise r Z ü c h te r ih r H e rz v e rlie re n , jed o c h n u r ei­ n e n A n teil von 6,6 P ro z en t fü r sich v e rb u c h e n . Es b ra u c h t w ohl sch on so etw as w ie e in e n (m it V erlaub)

«Schafsnarren», d e r sich fü r die alte R asse e n tsc h e i­ det, die ih m bei d e r Schlachtschaf- u n d L a m m a n n a h ­ me ste ts w en ig er ein brin gt. Schon letztes J a h r u n d a u c h in diesem w u rd e n v e rsc h ie d e n e Probe-S chlach­ tu n g e n von SN-Schafen gem acht, so etw a bei Bell in L ausanne.

Beteiligt an d iese n P ro b e sc h la c h tu n g e n w a re n die GSF u n d d e r O b e rw a lliser Schaf- u n d Z iegenzucht­ v e rb a n d (SN).

Die definitive A u sw ertu n g d iese r S chlachtu ng en w ird d e m n ä c h st h e ra u sk o m m e n , u n d d u rc h sie k ö nnte evtl. e in e kleine Ä n d e ru n g in d en P re is e n zu­ g u n ste n d e r S c h a fh a lte r u n d -zü ch ter e in tre te n . Es b r a u c h t eb en eine gew isse Zeit, bis sich z ü ch terisch e A n stre n g u n g e n in R ichtung Q u alität a u c h im P reis n ied e rsch la g e n . U nd zu lange w ohl galt die Rasse d e r «G hornutu», d e r S c h w a rz n ase n als eine von A n se h n p rächtige R asse, die a b e r m e h r K no chen als F leisch habe.

D ass d e r W u n s c h des K o n su m e n te n n a c h einem sc h ö n en fleisch ig en Gitzi o d e r ein e m saftigen Gigoz

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