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Flux financiers avec les filiales

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ACTIVITE DE DOUJA PROMOTION GROUPE ADDOHA

V.3. Flux financiers avec les filiales

Il est à noter que tous les flux entre les filiales et la société mère font l’objet de conventions réglementées.

Concernant les synergies entre les filiales et la société mère, seule la société Trade Management entretient des liens de synergie avec la société mère et les autres filiales du groupe. En effet, Trade Management s'occupe de l'achat et de l'importation des matériaux de finition pour les différentes sociétés du groupe.

Les flux financiers (entrants et sortants) DPGA et ses filiales sont de plusieurs types et sont présnetés sur les 3 exercices comme suit (par type) :

Tableau 91 Flux relatifs aux conventions de trésorerie versés par DPGA

En KMAD 2018 2019 2020

Urbatlas - - -

Source : Douja Promotion Groupe Addoha

Tableau 92 Flux relatifs aux conventions de trésorerie reçus par DPGA

En KMAD 2018 2019 2020

Tanger Sakane 27 450 48 218 69 988

Source : Douja Promotion Groupe Addoha

Dans le cadre de leurs activités, les filiales s’accordent entre elles des avances de trésorerie suivant leurs besoins. Ces avances sont rémunérées et considérées comme des conventions réglementées. Les taux de rémunérations annuels varient entre 5% et 7%.

Douja Promotion Groupe Addoha a signé des contrats avec différentes entités du groupe par lesquelles, la première accorde des prestations d’assistance administrative, commerciale, techniques et/ou comptable au profit des dernières en contre partie des redevances de gestion dont les montants sont fixés sur la base du CA réalisés par ses filiales.

Au cours des 3 dernières années l’évolution et la répartition de ces redevances entre les filiales sont décrit comme suit :

Tableau 93 Redevances de gestion versées à DPGA

Filiale/ Montant en KMAD 2018 2019 2020

Source : Douja Promotion Groupe Addoha

Les flux relatifs aux actes de cessions/acquisitions de biens et/ou immobilisations entre les filiales et la société mère sur la période 2018-2020 se présentent comme suit :

En KMAD 2018 2019 2020 Acquisition de pièces décoratives en bronze de

la société Trade Management (Flux sortant) -412 - -

Cession des parts sociales de Real Fly détenues par DPGA

à la société Ciment de l’Atlas (Flux entrant) - - -

Cession des actions de la société GFM détenues par DPGA au profit de la

société HOLD PRO (flux entrant) - - 11 000

Total -412 - 11 000

Source : Douja Promotion Groupe Addoha

Les sommes versées par DPGA relatives au contrat cadre de fourniture de produits de bâtiments, de construction et d’ornement par Trade Management sur la période 2018-2020 se présentent comme suit :

En KMAD 2018 2019 2020

Trade Management 54 350 45 575 53 097

Total 54 350 45 575 53 097

Source : Douja Promotion Groupe Addoha

Les flux relatifs aux autres comptes des sociétés et entités liées non rémunérés sur la période 2018-2020 se présentent comme suit :

Marrakech Golden Resort 600 600

Ciment de l’ATLAS

Mabani Détroit 302 302 122 122

Total 46 384 61 064 26 799 24 695 37 672 40 507

Source : Douja Promotion Groupe Addoha

Les flux relatifs aux dividendes versés par les filiales20 à la société mère sur la période 2018-2020 se présentent comme suit :

En KMAD 2018 2019 2020

Addoha Essalam 46 116 54 337 -

Al Makane Al Jamil - 70 000 -

Beladi 40 102 - -

Dar Jawda - - -

Foncière Iskane 44 599 - -

Mabani Zellidja 34 500 - -

CITA - - 41 085

Total 165 317 124 337 41 085

Source : Douja Promotion Groupe Addoha

Il est à noter que la société mère accorde un délai supplémentaire à ses filiales pour le versement des dividendes, et ce, afin d’optimiser leurs trésoreries.

20 Ce tableau présente les dividendes réellement encaissés au cours de l’année alors que l’état B4 présente le montant des dividendes comptabilisé au cours de l’année au niveau du Compte des Produits et des Charges

Secteur d’activité de Douja Promotion Groupe Addoha VI.1. Contribution du secteur à l’économie nationale

VI.1.1. Formation brute de capital fixe

Le secteur de l’habitat et de l’immobilier joue un rôle majeur dans l’économie nationale à travers son poids dans le PIB, sa contribution à la création d’emplois, au développement économique et social du pays ainsi qu’à l’investissement, comme le montrent les indicateurs du secteur suivants :

▪ Entre 2010 et 2019, la formation brute du capital fixe du secteur BTP enregistre une croissance annuelle moyenne de 2,8%, passant de 120,9 Mrds MAD en 2010 à 154,4 Mrds MAD en 2019, la formation brute du capital fixe du BTP représente 48,5% de la formation brute du capital fixe de l’ensemble de l’économie nationale à fin 2019. Cette croissance est liée aux différentes actions entreprises par l’Etat marocain pour le développement de l’habitat social.

▪ Les entreprises du BTP drainent structurellement, près de la moitié de l’ensemble des investissements réalisés dans le pays.

Figure 4 Évolution de la formation brute de capital fixe aux prix courants (FBCF) du BTP en MMAD

S

Source : Haut Commissariat au Plan – comptes nationaux provisoires

So

VI.1.2. Valeur ajoutée

La valeur ajoutée du secteur du bâtiment et travaux publics a enregistré un taux de croissance annuel moyen de 3,0% sur la période 2010–2019. Depuis 2010, la contribution du secteur à la valeur ajoutée nationale affiche une légère baisse et s’élève en moyenne à 5,7% sur la période étudiée.

La croissance annuelle moyenne de la valeur ajoutée du secteur du BTP sur la période 2010-2019 (+3,0%) est principalement liée au lancement d’un ensemble de programmes de villes nouvelles et de grands chantiers d’infrastructure ainsi que l’aménagement de nouvelles zones industrielles.

La valeur ajoutée du secteur du BTP et sa participation dans la valeur ajoutée totale entre 2010 et 2019 se présente comme suit :

120 906 129 183 131 173 135 607 140 424 141 612 144 921 149 207 152 340 154 430 51,6% 52,4%

47,5% 49,0% 50,8% 50,5%

47,6% 49,0% 48,4% 48,5%

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019

FBCF BTP FBCF BTP/FBCF

Figure 5 Évolution de la valeur ajoutée du BTP en MMAD

Source : Haut-Commissariat au Plan

VI.1.3. Ventes de ciment

Le secteur du BTP stimule des effets d’entrainement sur d’autres industries du Maroc et notamment l’industrie du ciment qui constitue une matière première pour le secteur du BTP.

L’évolution des ventes de ciment sur la période 2010-2020 se présente comme suit : Figure 6 Évolution des ventes de ciment (en milliers de tonnes)

Source : Association professionnelle des cimentiers

Comme l’illustre le graphique ci-dessus, la consommation nationale du ciment s’établit à 13,6 millions de tonnes en 2019 contre 14,5 millions de tonnes au titre de l’exercice 2010, soit une baisse annuelle moyenne de 0,7%. Le potentiel de croissance du secteur cimentier demeure significatif, eu égard au déficit actuel en termes de logements. Selon l’Association Professionnelle des Cimentiers, le marché du ciment est représenté en premier lieu par le secteur du logement qui absorbe 80% de ce marché, suivi des travaux publics (14%), et du bâtiment non résidentiel (6%).

En 2010, les tonnages de ciment vendus au niveau national ont enregistré une quasi-stagnation par rapport à 2009 (+0,4%), principalement en raison de la baisse de la production globale de logements sur la période (-12,7%). Cette dernière ayant été affectée par (i) l’arrêt en 2009 des mesures incitatives mises en place par l’Etat, (ii) le ralentissement du rythme de transferts des MRE suite à la crise financière internationale et (iii) les intempéries observées au 1er trimestre 2010.

En 2011, les ventes de ciment enregistrent un taux de croissance record s’établissant à 10,7% portant les ventes de 14,6 MT en 2010 à 16,1 MT en 2011. Cette évolution s’explique par l’effet combiné des facteurs suivants (i) la relance de l’habitat social suite aux mesures fiscales incitatives annoncées par la Loi de Finances 2010, et (ii) l’impact positif de la période électorale qui a entraîné un assouplissement des conditions d’octroi des autorisations, une prolifération de l’auto-construction et de l’habitat clandestin (induisant un acheminement de ciment vers le milieu rural).

47 085 47 941 50 999 50 530 53 576 54 584 57 875 59 695 59 686 61 607

6,2% 6,0% 6,1% 5,6% 5,8% 5,5% 5,7% 5,6% 5,4% 5,4%

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019

Valeur ajoutée BTP Valeur ajoutée BTP/PIB

14 571

16 130 15 870

14 870 14 060 14 250 14 151 13 791 13 293 13 627

12 264

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020

En 2012, les ventes de ciment baissent de 1,6% par rapport à l’année 2011 en raison de l’augmentation des prix du ciment après l’entrée en vigueur de la Loi de Finances 2012. Cette révision à la hausse incite les industriels à répercuter sur les consommateurs l’augmentation de la taxe spéciale sur le ciment décidée dans le cadre du budget 2012. Cette taxe a, en effet, été relevée de 50% passant de 0,10 Dh/kg à 0,15 Dh/kg.

En 2013, la tendance se confirme avec une baisse de 6,3% par rapport à l’exercice précédent. Cette évolution s’explique par le ralentissement conjoncturel des activités immobilières et les conditions climatiques défavorables qui ont caractérisé l’année 201321.

En 2014, la consommation de ciment enregistre une baisse pour la 3ème année consécutive, soit -5,4% par rapport à 2013, pour atteindre un volume annuel de 14,1 millions de tonnes, notamment en raison de (i) la poursuite de la chute des mises en chantier du secteur résidentiel estimée à -8% en 2014, (ii) la croissance timide de l’activité du secteur BTP en hausse de 0,8 %, et (iii) des fortes intempéries subies principalement dans le sud du pays ont accentué de manière conjoncturelle la baisse d’activité en fin d’année.

En 2015, malgré la stagnation des mises en chantier du secteur résidentiel (+1,1 % en 2015) ainsi que de l’activité BTP (+0,2% en 2015), la consommation nationale de ciment a affiché une progression de 1,4 % par rapport à 2014 pour s’établir à 14,3 Mt mettant fin à 3 ans de baisse consécutive des ventes de ciment.

Cette hausse s’explique notamment par (i) une croissance économique nationale qui a bénéficié d’une année agricole exceptionnelle, (ii) la tenue des élections municipales qui a accentué de manière conjoncturelle la hausse d’activité en 2015.

En 2016 la consommation du ciment a enregistré une légère baisse de 0,7% en passant de 14,2 millions de tonnes en 2015 à près de 14,1 millions de tonnes en 2016.

Cette tendance baissière s’est poursuivie jusqu’en 2018 et le cumul des ventes de ciment a atteint un volume de 13,3 millions de tonnes contre 13,8 millions de tonnes observé en 2017 soit un recul de 3,7% entre 2017 et 2018.

En 2019, la consommation de ciment a enregistré une légère reprise (+2,5%) en passant de 13,3 millions de tonnes en 2018 à 13,6 millions de tonnes à fin 2019, puis a connu une baisse de 10% en 2020 pour s’établir à 12,3 millions de tonnes à fin 2020.

VI.1.4. Investissements directs étrangers immobiliers

L’évolution des investissements directs étrangers à l’immobilier sur la période 2010-2020 se présente comme suit :

21 Source : Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers – Note de conjoncture octobre 2013.

Figure 7 Évolution des IDEI22 (en Md MAD)

Source : L’office de change / * (chiffres actualisés) / ** (chiffres provisoires)

Depuis la régression des IDE à l’immobiliser en 2009 suite à la crise financière internationale qui a freiné les investissements immobiliers principalement dans le secteur du haut standing et du tourisme, les recettes des IDEI ont atteints 7,3 Mrds MAD en 2010 témoignant de la reprise des investissements directs.

En 2013, les IDEI ont atteint 7,6 milliards de dirhams, enregistrant une baisse de la croissance annuelle moyenne de 0,2% sur la période 2007-2013.

A partir de l’année 2017, les IDEI ont connu une tendance baissière passant de 9,9 mrds MAD à fin 2017 à 6,0 Mrds MAD à fin 2020.

VI.1.5. Crédits immobiliers

Un secteur de l’immobilier dynamique entraîne une demande et un recours aux crédits immobiliers important. Un recul de la croissance du secteur immobilier entraînerait inversement une baisse de la demande en crédits immobiliers.

Figure 8 Évolution des crédits immobiliers (en Mrds MAD)

Source : Bank Al Maghrib

En 2013, 30,8% des crédits accordés par les banques concernent des crédits destinés au financement des biens immobiliers.

A fin 2014, l’encours de crédits à l’immobilier a enregistré une hausse de 2,7% par rapport à 2013, soit un montant de crédit à l’immobilier de 236,5 MMAD, combiné à un encours à l’économie de 895,2 Mrds MAD

22 ll s’agit des acquisitions nettes d’avoirs 7,3

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019* 2020**

188 207

220 231 237 241 248 257 267 277 284

30% 30%

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020

Crédit à l'immobilier Contribution au crédit à l'économie

pour faire ressortir un taux de contribution (crédits immobiliers/crédits accordés par les établissements bancaires) de 26,5%.

Sur la période 2010-2017, l’encours des crédits à l’immobilier a enregistré une croissance annuelle moyenne 4,6% et s’établie à 257,2 Mrds MAD (30,5% du crédit total à l’économie marocaine) contre 188,2 Mrds MDA (30,3% du crédit total à l’économie marocaine).

A fin 2018, l’encours du crédit à l’immobilier s’élève à 267,2 Mrds MAD est constitué à hauteur de 77% du cumul des crédits à l’habitat et 23% de l’encours des crédits aux promoteurs immobiliers.

A fin 2019, l’encours du crédit à l’immobilier s’élève à 276,7 Mrds MAD est constitué à hauteur de 78% du cumul des crédits à l’habitat et 22% de l’encours des crédits aux promoteurs immobiliers.

A fin 2020, l’encours du crédit à l’immobilier s’élève à 283,7 Mrds MAD est constitué à hauteur de 78% du cumul des crédits à l’habitat et 22% de l’encours des crédits aux promoteurs immobiliers.

La part des crédits immobiliers dans le total concours bancaires est passée de 22,4% en 2006 à 30,2% en 2019, ce qui illustre l’amélioration de l’accès des ménages au financement bancaire pour l’acquisition de leur logement.

Plusieurs mesures ont été entreprises afin de renforcer l’accès des ménages au crédit bancaire et de rallonger la durée des crédits immobiliers :

▪ La création d’un marché de la titrisation des créances hypothécaires en 1998 afin de permettre la mobilisation des ressources à long terme nécessaires pour assurer le financement des crédits immobiliers.

Toutefois, seul le CIH a eu recours à ce marché à travers trois opérations qui ont porté au total sur trois milliards de dirhams ;

▪ La création de trois fonds de garantie (FOGARIM, FOGALOGE, FOGALEF) en remplacement du système de ristourne des intérêts en vigueur jusqu’en 2004 et qui ne concernait pas la population à revenu irrégulier et excluait donc une grande partie de la population non éligible au crédit bancaire à cause de l’irrégularité de ses revenus.

L’amélioration de l’accès des ménages au crédit bancaire s’est accompagnée de la baisse du coût des crédits immobiliers.

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