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Les femmes et la politique : mythes et réalités

région de l’Asie orientale et du Pacifique, en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne ont souscrit à des degrés divers à l’idée selon laquelle les hommes font de meilleurs responsa-bles politiques que les femmes, les trois quarts partageant ce point de vue dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Cela étant, dans d’autres parties du monde, les don-nées disponibles sont plus positives.

Beaucoup moins de personnes interro-gées se rangent à cet avis dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes, et plus de 80 pour cent des Thaïlandais pensent qu’une femme pourrait être un bon premier ministre.

Les femmes quittent la politique.On ne dispose pas de suffisamment de don-nées pour dire si les femmes quittent le pouvoir plus souvent que les hommes du fait de l’hostilité des électeurs ou de la violence pure et simple parfois dirigée contre les femmes qui exercent un man-dat électif (ou essaient de se présenter aux élections). Les femmes pradhans (dirigeantes) du Bengale occidental (Inde), par exemple, ont révélé que, même si les femmes ont obtenu, pour ce qui est de fournir des biens publics à leurs villages, des résultats au moins aussi bons que leurs homologues de sexe masculin, les villageois non seule-ment jugeaient la qualité de leur

direc-tion moins satisfaisante, mais aussi leur tenaient rigueur de la mauvaise qualité des services qui ne relevaient pas de leur compétence. Il n’est sans doute guère surprenant qu’environ la moitié des pradhans aient dit qu’elles ne se représenteraient pas aux élections. En Afghanistan, les femmes candidates aux élections de 2005 ont subi des actes de violence et, dans certains cas, ont reçu des menaces de mort.

Les mythes concernant les femmes et la politique Les mythes, positifs ou négatifs, concernant les femmes et la politique sont légion. Se fondant sur des présup-positions irréalistes concernant les femmes et la politique, ces mythes peuvent facilement perpétuer les sté-réotypes et la discrimination. Deux de ces mythes sont analysés ci-après.

Mythe 1: chaque femme obtiendra des résultats tangibles pour les femmes et pour les enfants.Le fait pour un mem-bre du Parlement d’être une femme ne veut pas dire qu’elle favorisera automa-tiquement l’adoption de lois qui défen-dent les intérêts des femmes et des enfants. La personnalité et l’idéologie des femmes entrées en politique en font un groupe aussi divers qu’il est possible. Les femmes parlementaires doivent rendre des comptes à des

man-dants qui représentent un large éventail de milieux et d’intérêts, et il arrive sou-vent que des divergences tenant, par exemple, à l’idéologie, au cadre régio-nal ou à la classe sociale, les opposent.

Au surplus, elles sont membres de par-tis politiques et doivent parfois respec-ter la discipline de parti aux dépens de leurs propres préférences politiques.

Néanmoins, de nombreux faits concou-rent à indiquer que, dans l’ensemble, les femmes parlementaires sont plus enclines que leurs homologues de sexe masculin à user de leur influence politi-que pour améliorer la situation des enfants, des femmes et des familles.

Mythe 2 : les femmes ne sont pas fai-tes pour les portefeuilles « difficiles ».

En 2005, l’UIP a compté 858 femmes détenant un portefeuille ministériel dans 183 pays. Toutefois, la répartition des portefeuilles est frappante. Près d’un tiers des portefeuilles ministériels confiés à des femmes concernaient la famille, les enfants, les jeunes et les questions sociales ou les questions féminines et l’éducation, mais les fem-mes ne s’étaient vu attribuer que 13 ministères de la défense et neuf minis-tères de l’économie à travers le monde (soit 1,5 pour cent et 1 pour cent, respectivement).

Voir Références, page 88.

0 20 40 60 80 100

Pourcentages 7 pays du Moyen-Orient

et d’Afrique du Nord 4 pays d’Afrique subsaharienne 3 pays d’Asie du Sud 6 pays d’Asie orientale et du Pacifique 5 pays d’Amérique latine et des Caraïbes

Figure 4.2 Dans la majorité des pays étudiés, la majorité de la population dit approuver ou approuver vigoureusement l’affirmation selon laquelle les hommes sont de meilleurs dirigeants politiques que les femmes

Les calculs de l’UNICEF sont basés sur des données extraites de la World Values Survey, Round 4 (1991-2004). Les données relatives à chaque pays et territoire dans les agrégats régionaux concernent l’année disponible la plus récente pendant la période spécifiée. Les pays et territoires suivants figurent dans les agrégats régionaux mentionnés : Moyen-Orient et Afrique du Nord :Algérie, Arabie saoudite, Égypte, Iraq, Jordanie, Maroc, République islamique d’Iran. Amérique latine et Caraïbes :Argentine, Chili, Mexique, Pérou, République bolivarienne du Venezuela. Asie du Sud :Bangladesh, Inde, Pakistan. Asie orientale et Pacifique :Chine, Indonésie, Philippines, République de Corée, Singapour, Vietnam. Afrique subsaharienne :Afrique du Sud, Nigéria, Ouganda, République-Unie de Tanzanie.

Source: World Values Survey, <www.worldvaluessurvey.org>, consultée en juin 2006.

et explique comment les enfants peuvent deman-der une protection contre les personnes qui les maltraitent14. Dans un pays voisin, la Namibie, les femmes parlementaires ont soutenu des pro-jets de loi novateurs portant sur la violence fami-liale et sexuelle, tels que la Loi de 2000 contre le viol, qui protège les jeunes filles et les jeunes gar-çons, et la Loi relative à la violence familiale, en 200315.

Changer la politique

Les femmes qui siègent au parlement n’ont pas seulement un impact sur la législation de leur pays. Leur influence s’étend bien au-delà de leurs actions immédiates et elles encouragent l’évolu-tion des priorités et des politiques du pouvoir législatif national – et notamment de leurs collè-gues de sexe masculin.

Les études permettent de penser que les hommes qui siègent aux parlements ont pris conscience aujourd’hui de l’importance cruciale des ques-tions relatives aux femmes et à la famille et que, bien souvent, ils luttent aux côtés des femmes pour promouvoir l’égalité des sexes. Par exem-ple, dans les trois pays d’Amérique latine cités précédemment (l’Argentine, la Colombie et le Costa Rica), les parlementaires hommes soutien-nent vigoureusement tant les intérêts des femmes (68 pour cent) que les questions relatives à la famille et aux enfants (66 pour cent). Bien que ces taux soient inférieurs aux indicateurs corres-pondants pour les femmes parlementaires (94 pour cent en faveur des femmes et 79 pour cent en faveur de la famille et des enfants), des enquê-tes qualitatives, fondées sur des entretiens avec

des parlementaires, permettent de penser que le nombre d’hommes qui se sentent concernés par ces questions est en progression16.

L’évolution des priorités législatives s’est accom-pagnée de transformations subtiles, mais néan-moins importantes, dans la vie parlementaire.

Deux exemples significatifs sont les modifica-tions d’horaires et la mise à disposition de garde-ries auprès des organes législatifs nationaux.

Compte tenu de l’arrivée en force des femmes, les parlements de plusieurs pays – notamment l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni – ont modi-fié les horaires des sessions parlementaires pour tenir compte des obligations des femmes qui ont des responsabilités familiales17. En Europe du Nord, le parlement suédois a créé une garderie à l’usage des parlementaires18, tandis que l’as-semblée nationale écossaise a mis une crèche à la disposition des visiteurs pour « s’assurer que les personnes qui élèvent des enfants (généralement les femmes) peuvent rencontrer leurs représentants19».

Les femmes restent minoritaires dans les parlements mais on note des progrès

Bien que les femmes soient parmi les défenseurs politiques les plus actifs des enfants, des femmes et des familles, et bien que leur présence au par-lement soit l’un des Objectifs du Millénaire pour le développement (spécifiquement l’OMD 3), le nombre de femmes siégeant dans les parlements nationaux reste faible.

Les femmes sont sous-représentées dans tous les parlements nationaux et en juillet 2006, elles

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45

pays nordiques

Amériques Europe (à l’exclusion

des pays nordiques)

Afrique subsaharienne

Asie Pacifique États arabes 36

40

13 21

14 19

10 17

13 16

10 12 3

8 Janvier 1997 Mai 2006

Femmes parlementaires en pourcentage du total des parlementaires (pour cent)

Figure 4.3 Présence des femmes dans les parlements, par région

Source: données extraites de la base de données de l’Union interparlementaire sur « Les femmes dans les parlements »,

<http://www.ipu.org/wmn-e/classif.htm>, consultée en juin 2006.

représentaient à peine moins de 17 pour cent des parlementaires de par le monde. Dix pays n’ont toujours pas de femmes qui siègent au parlement, et dans une bonne quarantaine de pays, les fem-mes représentent moins de 10 pour cent du corps législatif. Les pays nordiques affichent le taux le plus élevé de participation, avec une représenta-tion féminine de 40 pour cent des parlementai-res, chambre haute et chambre basse confondues.

Les États arabes sont en queue de peloton, avec une moyenne régionale inférieure à 8 pour cent20. Toutefois, les tendances sont encourageantes, en grande partie grâce à l’introduction de quotas dans un nombre croissant de pays. Le nombre de parlements dans lesquelles les femmes représen-tent 30 pour cent au moins du corps législatif – le seuil critique de la participation des femmes aux organes parlementaires reconnu par le Plan d’action de Beijing de 1995 – a quadruplé au cours des dix dernières années. Les changements les plus radicaux en termes de représentation des femmes dans l’arène politique sont intervenus dans des pays qui étaient auparavant ravagés par des conflits, tels que l’Afghanistan où les femmes avaient été exclues de la vie politique et représentent aujourd’hui 27,3 pour cent du corps législatif. Le Burundi et le Timor-Leste sont aussi des exemples de pays où, au lendemain d’un conflit, le corps législatif compte un nombre relativement élevé de femmes (30,5 pour cent et 25,3 pour cent, respectivement). Le niveau de représentation des femmes dans ces trois pays est un bon exemple d’introduction réussie de quotas pendant la transition politique21. L’élection d’Ellen Johnson-Sirleaf à la tête du Libéria en 2005 et de Michelle Bachelet à la pré-sidence du Chili au début de 2006 marque un tournant important dans l’histoire de l’accession des femmes au plus hautes fonctions de l’État en Afrique subsaharienne et en Amérique latine, res-pectivement. En Europe de l’Est, la Lettonie fut la première République ex-soviétique à choisir une femme pour diriger l’État en 1999. La Finlande, l’Irlande et les Philippines ont égale-ment élu des femmes à la présidence (dans les deux premiers pays, le président est chef de l’État, tandis que dans le troisième pays, le président est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement). Des femmes sont à la tête du gouvernement dans plusieurs autres pays : en Allemagne, aux Antilles néerlandaises, au Bangladesh, en Jamaïque, en Nouvelle-Zélande, au Mozambique et en République de Corée22. Au niveau ministériel, les femmes sont moins bien représentées que dans les parlements. En janvier 2005, les femmes détenaient 858

porte-feuilles dans 180 pays, ce qui ne représentait que 14,3 pour cent des ministères de par le monde23. Dix-neuf gouvernements n’avaient aucune femme ministre, et dans les gouverne-ments qui comptaient des femmes au niveau ministériel, dans la majorité des cas leur présence était symbolique, puisqu’elles ne dirigeaient que un à trois ministères. En mars 2006, trois pays seulement – le Chili, l’Espagne et la Suède – pouvaient se targuer d’avoir atteint la parité des portefeuilles ministériels.

Ce que cachent les chiffres

La représentation des femmes dans les parle-ments nationaux est certainement une mesure importante de leur pouvoir politique et de l’atta-chement d’un pays à s’assurer que des défenseurs énergiques de la cause des enfants peuvent faire entendre leur voix. Cependant les chiffres ne sont qu’un point de repère nécessaire et non pas une condition suffisante pour donner aux femmes des

© UNICEF/HQ05-2038/Robert Grossman

moyens d’action. Une analyse approfondie des budgets alloués à la condition féminine dans les pays en développement, menée à bien par le Secrétariat du Commonwealth, a révélé que les changements d’attitude à l’égard des femmes, même quand ils sont positifs, doivent s’accompa-gner de ressources adéquates et des compétences nécessaires24. Les gouvernements, avec le

concours des organisations de femmes et des par-tis politiques, ont un rôle essentiel à jouer pour accompagner les femmes vers l’autonomie. Leur action consistera à promouvoir la sensibilisation aux comportements sexistes auprès des fonction-naires par exemple, ou à créer des organismes de politique en faveur des femmes, tels que les ministères de la femme et les bureaux pour l’éga-lité des chances.

Une étude générale du dynamisme des gouverne-ments face au problème de la violence à l’égard des femmes entre 1974 et 1994, par exemple, n’a permis d’établir aucune corrélation entre le nom-bre de femmes siégeant au parlement et les initia-tives politiques visant à combattre ce problème.

En s’appuyant sur des exemples tirés de 36 pays, l’étude a démontré qu’en termes de lutte contre la violence, les gouvernements dans lesquelles les femmes étaient bien représentées au parlement – comme la Suède, la Finlande et le Danemark – étaient parfois à la traîne de pays comme l’Australie et Israël, où la présence des femmes dans les organes législatifs était beaucoup plus

faible. Cette étude a permis de conclure que le nombre de femmes siégeant au parlement ne garantissait pas la réceptivité du gouvernement aux besoins des femmes et la prise en compte de leurs intérêts. Les mécanismes institutionnels sont tout aussi importants, notamment le soutien des partis politiques aux droits des femmes, ainsi que la puissance et la cohésion des organisations de femmes25.

Les partis politiques et les associations de fem-mes sont au cœur de l’action en faveur de la participation des femmes à la vie politique. Les partis ont un rôle critique à jouer : recruter et soutenir les candidates aux élections et peser de tout leur poids pour faire adopter certains points spécifiques de l’ordre du jour parlemen-taire26. Les associations de femmes apportent souvent la motivation et l’expertise de la société civile indispensables pour encourager, renforcer et soutenir les initiatives législatives et les méca-nismes de transparence susceptibles de promou-voir les droits des femmes et des enfants (promou-voir Encadré, page 59).

Les femmes dans l’arène politique locale

Donner la priorité aux investissements en faveur des femmes et des jeunes filles La participation des femmes à la vie politique locale peut même avoir des répercussions plus immédiates et plus directes sur les conditions de vie des femmes et des enfants que les législations ou les politiques nationales. Bien que nous dispo-sions de peu d’éléments pour évaluer le compor-tement des dirigeants locaux, un certain nombre d’études réalisées tant dans des pays industriali-sés que dans des pays en développement révèlent que les femmes qui travaillent dans les gouverne-ments à l’échelle locale ont tendance à accorder la priorité aux questions sociales. Par ailleurs, le cas d’un pays en développement (l’Inde), qui a fait l’objet de nombreuses études, montre que la participation accrue des femmes aux prises de décisions locales a favorisé une répartition plus équitable des ressources communautaires, dont ont bénéficié directement les femmes et les enfants, et plus particulièrement les filles.

En Norvège, les questions concernant l’enfance, par exemple le manque de places dans les garde-ries d’enfants, sont l’une des principales raisons avancées par les femmes pour expliquer leur entrée dans la vie politique locale. Selon une étude récente, s’appuyant sur des données remontant jusqu’en 1975, lorsque les femmes ont représenté 30 pour cent environ des membres des Femmes siégeant

au parlement

Femmes ministres

Femmes chefs de gouvernement 0

10 20 30

Moyennes mondiales

17

Pourcentages

14

6

Figure 4.4 Les femmes dans l’administration publique

Source: les données concernant les femmes parlementaires et ministres sont extraites de la base de données de l’Union interparlementaire sur « Les femmes dans les parlements », <http://www.ipu.org/wmn-e/classif.htm>, consultée en juin 2006. Les données concernant les femmes chefs du gouvernement sont extraites des sites officiels des gouvernements nationaux.

conseils locaux, le nombre d’enfants bénéficiant d’avantages sociaux a augmenté dès la première année. Cependant, la conclusion la plus révéla-trice de l’étude réalisée en Norvège est la sui-vante : l’impact des femmes membres du

gouvernement local sur la vie politique est le plus fort au début de leur carrière parce qu’elles arri-vent avec une nouvelle série de questions à inté-grer dans les programmes politiques27.

Aux États-Unis, une analyse réalisée en 1994 portant sur plus de 9 800 projets de loi présentés dans trois États sur une période de deux ans, a montré que les femmes parlementaires étaient deux fois plus susceptibles que leurs collègues hommes de soutenir les projet de loi sur la santé de l’enfant28. Une autre étude, sur la représenta-tion politique des femmes, a révélé que les États américains affichant un pourcentage élevé de femmes dans le corps législatif soutenaient plus fréquemment les initiatives visant à combattre la violence à l’encontre des femmes, à accroître le soutien à l’enfance, à favoriser l’emploi des

femmes et les allocations chômage, ainsi qu’à promouvoir la médecine de la procréation29. Dans les pays en développement, les études sur l’impact des femmes siégeant dans les adminis-trations locales en sont encore à leurs balbutie-ments. Les résultats les plus complets disponibles actuellement nous viennent d’Inde où, en 1998, un tiers des postes à responsabilité des conseils villageois était réservé aux femmes30. Un grand travail de recherche sur l’impact de cette politi-que de réserve (dans le cadre de lapoliti-quelle on réserve des postes aux femmes), a permis d’en-quêter dans 165 conseils villageois de l’État du Bengale-Occidental. L’étude a examiné l’apport de biens collectifs dans les conseils dotés d’une politique de réserve par rapport aux conseils n’ayant pas fixé de quotas.

L’étude a révélé que dans les villages qui appli-quaient des politiques de réserve, l’investissement dans les équipements d’approvisionnement en eau potable était deux fois plus élevé que dans Il existe au moins deux façons dont

les associations féminines peuvent être une force importante au service du changement politique. Tout d’abord, ces groupes apportent souvent un appui aux femmes qui ont été élues à des charges politiques. Ensuite, ils mènent leurs propres campagnes de sensibilisation en faveur des femmes, des enfants et des familles. Les grou-pes et réseaux féminins du monde entier montrent comment une mobili-sation au niveau local peut faire pro-gresser la situation des droits de l’homme, en particulier pour les plus vulnérables.

Afghanistan :les associations féminines ont fourni une contribution importante pour ce qui est d’inciter les femmes à participer aux élections présidentielles et législatives et de surveiller le pro-cessus électoral. Elles ont également organisé des ateliers à l’intention des femmes réfugiées pour leur faire mieux connaître leurs droits.

Australie :les associations féminines ont, avec d’autres groupes de la

société civile, joué un rôle important en matière de sensibilisation aux droits des enfants placés dans les centres de rétention. Elles sont intervenues pour favoriser l’adoption de changements dans le droit interne et la politique sociale et faire améliorer les services afin que les familles réfugiées dispo-sent de moyens plus importants pour reconstruire leur existence.

Maroc :en 2004, les activités de mobi-lisation et de sensibimobi-lisation des défen-seurs des droits des femmes associés à l’organisation « Printemps de l’éga-lité » ont aidé à convaincre les pou-voirs publics d’appuyer une loi importante sur la famille, dont le but est d’en finir avec l’injustice faite aux femmes, de protéger les droits des enfants et de garantir la dignité

Maroc :en 2004, les activités de mobi-lisation et de sensibimobi-lisation des défen-seurs des droits des femmes associés à l’organisation « Printemps de l’éga-lité » ont aidé à convaincre les pou-voirs publics d’appuyer une loi importante sur la famille, dont le but est d’en finir avec l’injustice faite aux femmes, de protéger les droits des enfants et de garantir la dignité