• Aucun résultat trouvé

A. Canton de Saramon

Castelnau-Barbarens – IA32100018 (généralités), IA32100019 (bourg), IA32100020 (fortification d’agglomération), IA32100039 (quartier de l’Hostellerie), IA32100040 (îlot des Embans), IA32100014 (église paroissiale)

Le bourg de Castelnau-Barbarens a fait l’objet d’une étude approfondie. Elle a donné lieu à la rédaction de six notices et d’un dossier monographique. Elle a été rendue possible par la présence de vestiges médiévaux important tant du point de vue de l’architecture civile, que militaire ou religieuse. D’autre part, des documents d’archives ont permis d’apporter des précisions quant à la chronologie des éléments étudiés. L’évolution morphologique de ce bourg a pu être mise en avant. Deux phases d’expansion ont été relevées : une première phase auprès du château des comtes d’Astarac dès le XIIe siècle, une seconde phase de développement sur les flancs de la colline avant 1248.

Cette transformation est antérieure à la période théoriquement étudiée dans le cadre de cette thèse. Ce site a tout de même été étudié car il est bien documenté et peut permettre d’établir des comparaisons avec d’autres sites moins bien fournis en archives ou bâti lors de la rédaction de la thèse.

Saramon – IA32100021 (bourg), IA32100022 (église paroissiale), IA32100041 (maisons à couverts), IA32100042 (maison) et IA32100043 (maison)

Le bourg de Saramon a fait l’objet d’une étude approfondie. Elle a donné lieu à la rédaction de cinq notices et d’un dossier monographique. Elle a été rendue possible par la présence de vestiges médiévaux significatifs, tant dans le bâti religieux que civil, et par l’existence de documents d’archives permettant de s’interroger sur les thématiques propres au sujet de l’étude. L’évolution topographique de ce bourg a pu être mise en avant. Trois phases d’expansion ont ainsi été repérées entre le début du XIIe siècle et la fin du XVe siècle.

B. Canton de Valence-sur-Baïse

Bezolles – IA32100035 (village) et IA32100036 (fortification d’agglomération)

Le village de Bezolles a fait l’objet d’une étude approfondie. Elle a donné lieu à la rédaction de deux notices et d’un dossier monographique. Elle a été rendue possible par la présence de vestiges importants de la fortification villageoise et par l’existence de documents d’archives permettant de s’interroger sur la morphologie de l’agglomération. Ce village fortifié semble avoir été mis en place au début du XIVe siècle puis, dès la fin du siècle suivant, il a commencé à se développer à l’extérieur des murs, autour du padouen du lieu.

Ce site peut paraitre un peu à l’écart du sujet qui concerne non pas l’établissement des agglomérations mais leurs transformations. Il apporte cependant des informations intéressantes et bien documentées qui peuvent permettre une mise en perspective avec d’autres sites moins bien documentés lors de la rédaction de la thèse.

Saint-Puy – IA32100048 (bourg)

Le bourg de Saint-Puy a fait l’objet d’une étude approfondie. Elle a donné lieu à la rédaction d’une notice et d’un dossier monographique. Elle a été rendue possible par le très grand nombre de documents d’archive conservés et par la survivance dans le plan de la ville des différentes phases d’évolution du bourg. Celui-ci s’est d’abord développé de manière circulaire autour de l’église, probablement au XIIe siècle. Peu de temps après, un castelnau a

été créé près du château des comtes de Gaure à quelques dizaines de mètres au nord-est du pôle ecclésial. Ensuite, à la fin du XIIIe siècle, un quartier neuf a été fondé faisant ainsi la liaison entre les deux pôles préexistants. La fortification d’agglomération est ensuite venue cristalliser le tout en un seul bourg fortifié.

Valence-sur-Baïse – IA32100049 (généralités communales), IA32100050 (ville dite bastide), IA32100051 (fortification d’agglomération)

La bastide de Valence-sur-Baïse a fait l’objet d’une étude approfondie. Celle-ci a donné lieu à la rédaction de trois notices et d’un dossier monographique. Elle a été rendue possible essentiellement par la bonne conservation du plan initial de la bastide et des fortifications. Cette bastide présente en effet l’originalité d’être établie sur un éperon rocheux. Le plan orthogonal « classique » des bastides a donc du être adapté à un terrain escarpé. Ces adaptations sont toujours visibles aujourd’hui dans le plan de l’agglomération.

Ce site peut paraitre un peu à l’écart du sujet qui concerne non pas l’établissement des agglomérations mais leurs transformations. Il apporte cependant des informations intéressantes et bien documentées qui peuvent permettre une mise en perspective avec d’autres sites moins bien documentés lors de la rédaction de la thèse.

C. Canton de Saint-Clar

Mauroux – IA32100062 (généralités communales), IA00038665 (village), IA32100063

(fortification d’agglomération), IA00038664 (maisons), IA00038667 (maison),

IA00038668 (maison), IA32100064 (maison)

Le village de Mauroux a fait l’objet d’une étude approfondie. Celle-ci a donné lieu à la réouverture de quatre notices succinctes réalisées dans les années 1970 par le SRI, à l’ouverture de trois nouvelles notices et à la rédaction d’un dossier monographique. Elle a été rendue possible par le bon état de conservation du parcellaire des différentes étapes de la morphogenèse de l’agglomération, mais aussi en raison de nombreux vestiges médiévaux en élévation tant en ce qui concerne l’architecture civile que militaire.

Saint-Clar – IA00038685 (ville dite bastide), IA00038684 (maisons), IA00038686 (église), IA00038688 (halle), IA00038689 (presbytère), IA00038697 (maison),

La bastide de Saint-Clar a fait l’objet d’une étude approfondie. Celle-ci a donné lieu à la réouverture de six notices succincte réalisées dans les années 1970 par le SRI et à la rédation d’un dossier monographique. Elle a été rendue possible par le bon état de conservation du parcellaire des différentes étapes de l’évolution morphologique de l’agglomération. En effet, le village ecclésial situé au sud de l’agglomération est encore bien visible ainsi que le plan orthogonal de la bastide venue s’appuyer au nord de ce noyau initial. Ce site présente en outre l’intérêt d’être une bastide ayant connu un échec partiel dans la mesure où seulement une partie du territoire cadastré a été densément lotie et mise en fortification à la fin du Moyen Âge.

D. Synthèse

Parmi les sites à l’étude en 2011, environ deux par canton ont été étudiés. Les raisons de ces choix sont variables. Tous, ou presque, répondent directement à l’une ou l’autre des problématiques de recherches. Saramon est un exemple de fort villageois dans une agglomération, Saint-Puy présente la particularité d’avoir vu un quartier neuf s’intercaler entre deux pôles villageois préexistants, Mauroux s’est formé en trois étapes sur une période très courte vers la fin du XIIIe siècle et Saint-Clar est un exemple de bastide implantée près d’un village ecclésial préexistant et qui a en partie avortée.

Les trois autres sites étudiés peuvent être considérés comme légèrement en marge du sujet bien qu’ils soient fondamentaux, au moins à titre de comparaison, pour mener à bien cette recherche. Castelnau-Barbarens a ainsi connu un développement en plusieurs étapes bien que celles-ci semblent être antérieures de quelques décennies à la période étudiée ici. Valence-sur-Baïse est une bastide fondée probablement près d’un pôle fortifié préexistant. Elle est particulièrement bien documentée et peut servir de point de comparaison avec d’autres sites. Elle semble en outre avoir été fortifiée dès sa fondation ce qui n’est pas le cas de toutes les bastides. Le castelnau de Bezolles a été conservé comme site étudié car, bien documenté, il peut servir de point de comparaison avec d’autres sites.

IV. Programme d’étude

Au cours de la thèse, l’étude, tant historique que du bâti, doit être menée au rythme d’environ un canton par mois. Le temps de travail est réparti plus ou moins de la manière suivante : trois à quatre journées de terrain, trois à quatre journées en archives et le reste destiné à l’exploitation des données, à la réalisation des notices d’inventaire et des dossiers monographiques, et à la réflexion générale sur le sujet.

L’année 2012 est consacrée à la mise en place de la mission d’inventaire au Conseil général du Gers, à la saisie des notices des trois cantons étudiés dans le cadre de cette allocation de recherche, et à l’étude de huit cantons du nord-est du département. L’année 2013 verra l’étude de treize cantons du centre et du sud-est du département, et le début de l’année 2014 celle des sept cantons occidentaux restants40. La suite de l’année 2014 est réservée à la synthèse et à la rédaction de la thèse qui doit être soutenue avant la fin de l’année universitaire 2014-2015.

40

CONCLUSION

L’étude menée dans le cadre de cette allocation de recherche, attribuée par la Direction Générale des Patrimoines du Ministère de la Culture et de la Communication en 2011, visait à préciser le sujet et tester la méthodologie proposée pour mener à bien la thèse qui porte sur les transformations des agglomérations à la fin du Moyen Âge en Gascogne gersoise.

Par cette mise à l’épreuve de la méthodologie dans trois cantons de zones diverses du département, nous avons montré que celle-ci est pertinente pour traiter du sujet et pour mener à bien la thèse. En effet, cette méthode de travail permet d’allier sources écrites, planimétriques et bâties de manière convaincante pour aboutir à des études monographiques complètes. Les dossiers de synthèse sont rédigés au fur et à mesure de l’enquête permettant ainsi d’avoir une base documentaire solide et complète une fois le moment venu de la rédaction de la thèse. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que si chacun des villages gersois est visité lors de cette enquête, tous ne font pas l’objet d’une étude. En effet, une enquête d’inventaire topographique, couplée à une étude historique complète, à l’échelle des 463 communes du département n’était pas envisageable dans le temps imparti pour une thèse. Il y a donc sans cesse dans cette recherche des changements d’échelle qui permettent d’avoir à la fois des études approfondies de certains sites et des vues d’ensemble à l’échelle de communes ou de territoires plus vastes. L’une des limites de cette méthode est sans conteste le planning très serré qu’il a fallu établir et qu’il faudra tenir pour mener à bien l’étude sur l’ensemble du département. Ce planning contraignant ne permet pas de s’attarder outre mesure sur certains sites qui pourtant le mériteraient, notamment du point de vue du patrimoine bâti. L’inventaire de celui-ci n’est ni exhaustif ni approfondi, et suppose que l’on puisse revenir étudier certains édifices une fois la thèse terminée.

Il ne semble pas pertinent de proposer une synthèse sur le fond des questions soulevées par les différentes études de cas présentées ici. En effet, une trop petite partie du département du Gers a été couverte par cette enquête pour apporter des réponses convaincantes aux nombreuses questions posées. Cependant, les exemples abordés permettent de confirmer les questions qui se posaient de manière théorique lors de l’élaboration du sujet de thèse. Ce qui était parfois pressenti ou attendu a pu être vérifié. Nous ne reviendrons pas ici en détail sur tous les exemples développés plus haut et en annexes, mais nous en proposerons quelques uns à titre de preuve. Ainsi la mise en place d’un fort villageois est très fortement supposée à Saramon au cours de la guerre de Cent Ans. À Saint-Puy, c’est la création d’un quartier neuf aux allures de bastide à la fin du XIIIe siècle qui fait la liaison entre deux pôles bâtis préexistants, le tout étant cristallisé par une nouvelle enceinte englobant la totalité du bourg. À Saint-Clar, la fondation de la bastide a en partie échoué entrainant une réduction de l’emprise de l’agglomération cristallisée par la mise en fortification du site. Ailleurs, et en plusieurs lieux, les églises et plusieurs maisons sont reconstruites ou du moins très remaniées au lendemain de la guerre de Cent Ans. Les acteurs de ces transformations apparaissent parfois en filigrane des sources étudiées. Ainsi

à Saint-Puy le châtelain, représentant du roi d’Angleterre, est dédommagé pour la mise en défense du lieu au début du XIVe siècle. Au même moment, à Terraube, à quelques kilomètres de là, les consuls obtiennent de leur seigneur le droit de fortifier le bourg. Souvent, malheureusement, les archives manquent et ne permettent pas d’attester ni de dater ce que laissent présager le plan et les vestiges en élévation. Ainsi, à Mauroux, le plan comporte très clairement trois unités différentes et des pans de l’enceinte restent visibles sur le pourtour du bourg, cependant rien ne permet de retracer l’histoire morphologique de ce site.

Depuis le 1er mars 2012, ce travail de recherche est mené dans le cadre d’une convention CIFRE passée entre le Conseil général du Gers et l’Université Toulouse 2 le Mirail. Celle-ci s’inscrit en complément d’une convention d’inventaire établie entre le Conseil général du Gers et la Région Midi-Pyrénées. Ce double conventionnement court sur une durée de trois ans à compter du 1er mars 2012 et permet de financer la totalité de la recherche engagée dans le cadre de cette thèse. Celle-ci doit être soutenue au plus tard à la fin de l’année universitaire 2014-2015.

ORIENTATIONS BIBLIOGRAPHIQUES – OUVRAGES MENTIONNÉS DANS CE RAPPORT

BOQUIEN, Bertrand, Les enceintes urbaines et villageoises du Moyen Âge dans la

Gascogne gersoise, mémoire de DEA sous la direction de Michèle Pradalier, Toulouse,

UTM, 1998, figure n°7.

CABESTAING, Mylène, Plieux d'après les terriers, compoix et cadastre napoléonien, Mémoire de master 2 sous la direction de Nelly Pousthomis, UTM, Toulouse, 2009.

CAZETTES, Yann, Les sauvetés dans le sud-ouest de la France aux XIe et XIIe siècles,

mémoire de master 2 sous la direction de Roland Viader et Hélène Débax, Toulouse, UTM, 2011.

CHATENET, Monique et VERDIER, Hélène (dir.), Système descriptif de l’architecture, Paris, Inventaire général, Editions du Patrimoine, 1999.

CHATENET, Monique et VERDIER, Hélène (dir.), Thésaurus de l’architecture, Paris, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction de l’Architecture et du Patrimoine, Editions du Patrimoine, 2000.

CURSENTE, Benoît, Les castelnaux de la Gascogne médiévale, Gascogne gersoise, Bordeaux, 1980.

CURSENTE, Benoît, Des maisons et des hommes, La Gascogne médiévale (XI-XVe siècle), Toulouse, PUM, 1998.

CURSENTE, Benoit et MOUSNIER, Mireille (dir.), Les territoires du médiéviste, Rennes, PUR, 2005.

FABRE, Guislaine, BOURIN, Monique, CAILLE, Jacqueline et DEBORD, André (dir.),

Morphogenèse du village médiéval, IXe-XIIe siècle. Actes de la table ronde de Montpellier, 22-23 février 1993, DRAC de Languedoc-Roussillon, Montpellier, 1996.

GAUTHIEZ, Bernard, ZADORA-RIO, Elisabeth et GALINIE, Henri (dir.), Village et ville au

Moyen Âge : les dynamiques morphologiques, Presses universitaires François Rabelais,

Tours, 2003.

GUINAUDEAU, Nicolas, Fortifications seigneuriales et résidences aristocratiques gasconne

dans l’ancien comté d’Astarac entre le Xe et le XVIe siècle, thèse de doctorat sous la

direction de Philippe Araguas, Université Bordeaux III, 2012.

HIGOUNET, Charles, Paysages et villages neufs du Moyen Âge, Fédération historique du sud-ouest, Bordeaux, 1975.

LACROIX, Camille, Les forts villageois dans le Gers à la fin du Moyen Âge et au début de

l’époque moderne, mémoire de maîtrise sous la direction de Mireille Mousnier, UTM, 2005.

LAVIGNE, Cédric, La bastide de Barcelonne-du-Gers dans son terroir, la création d'un

paysage neuf au XIVe siècle, Mémoire de TER sous la direction de Jean-Bernard Marquette,

Université Bordeaux 3, Bordeaux, 1994.

Pays de Lomagne, Indicateur du patrimoine architectural, Ministère de la culture, Direction

du patrimoine, Paris, s.d.

PÉROUSE DE MONTCLOS, Jean-Marie, Architecture, méthode et vocabulaire, Monum, Editions du patrimoine, 2009 (7e édition).

POUSTHOMIS-DALLE, Nelly, A l’ombre du moustier, morphogenèse des bourgs

monastiques en Midi Toulousain, habilitation à diriger des recherches préparée sous la

ANNEXES

Annexe 1 : Cartes générales

- 00-00-CA-01 : Département du Gers, cadre géographique de l’étude.

- 00-00-CA-02 : Principaux comtés et vicomtés (fin XIIIe siècle).

- 00-00-CA-03 : Programme d’étude 2011-2014.

Annexe 2 : Thésaurus et lexique du champ TYPO

- Présentation hiérarchique.

- Définitions.

Annexe 3 : Exemples de notices de sites écartés de l’étude

- IA32100002 : Aurimont, généralités communales.

- IA32100027 : Roquepine, généralités communales.

- IA32100055 : Magnas, généralités communales.

Annexe 4 : Exemples de notices de sites repérés

- IA32100015 : Faget-Abbatial, village.

- IA32100017 : Lamaguère, village.

- IA32100033 : Bonas, village.

- IA32100031 : Castéra-Verduzan, écart du Vieux-Castéra.

- IA32100060 : Estramiac, village.

- IA32100061 : Gaudonville, village.

Annexe 5 : Exemples de notices de sites étudiés

- IA32100019 : Castelnau-Barbarens, bourg.

- IA32100014 : Castelnau-Barbarens, église paroissiale.

- IA32100040 : Castelnau-Barbarens, îlot des Embans.

- IA32100048 : Saint-Puy, bourg.

- IA32100050 : Valence-sur-Baïse, ville dite bastide.

ANNEXE 2 : THÉSAURUS ET LEXIQUE DU CHAMP TYPO PRÉSENTATION HIÉRARCHIQUE Type de village village ecclésial |-- bourg monastique |-- sauveté village castral |-- castrum |-- bourg castral |-- castelnau ville neuve |-- bastide fort villageois

|-- fort villageois près d’un repère isolé |-- fort villageois dans une agglomération |-- fort villageois fondé ex nihilo

Type de transformation rétraction

|-- réaménagement en fort villageois |-- désertion d’un quartier

|-- désertion de l’agglomération extension |-- quartier neuf |-- faubourg |-- extension de la fortification mutation |-- mise en fortification |-- densification |-- dédensification |-- reconstruction

DÉFINITIONS

Village ecclésial : « Agglomération procédant de la présence d’une église incluant plusieurs variantes : sagrera, sauveté, bourg prioral ou monastique. » [CURSENTE, Benoît, Des

maisons et des hommes, La Gascogne médiévale (XI-XVe siècle), Toulouse, PUM, 1998, p. 187.] Bourg monastique : Agglomération engendrée par une abbaye.

Sauveté : « Agglomération paysanne qui se regroupe autour d’une église, pôle central de ces villages, qui elle-même jouit d’une zone immunitaire. » [CAZETTES, Yann, Les sauvetés

dans le sud-ouest de la France aux XIe et XIIe siècles, mémoire de master 1 sous la direction de Roland Viader,

Toulouse, UTM, septembre 2009, p. 9. – Il faut cependant préciser que Yann Cazettes indique dans son mémoire de master 2 que : « Beaucoup trop d’incertitudes subsistent encore au sujet de la sauveté pour pouvoir en dresser une définition correcte. », CAZETTES, Yann, Les sauvetés dans le sud-ouest de la France aux XIe et XIIe siècles, mémoire de master 2 sous la direction de Roland Viader et Hélène Débax, Toulouse, UTM, 2011.]

Village castral : « Agglomération engendrée par un château, selon plusieurs variantes ; il présente souvent, mais pas obligatoirement, une structure de castrum ; la désignation de bourg castral est réservée aux chefs-lieux de châtellenie ; enfin, le castelnau désigne la génération de villages castraux qui, en Gascogne, prend tardivement la forme de castrum. » [CURSENTE, Benoît, Des maisons et des hommes, op. cit., 1998, p. 187.]

Castrum : « Agglomération de second rang, inférieure à la cité et à la ville, pourvue

d’une enceinte collective. » [CURSENTE, Benoît, Des maisons et des hommes, op. cit., 1998, p. 193-194.] Bourg castral : « La désignation de bourg castral est réservée aux chefs-lieux de châtellenie. » [CURSENTE, Benoît, Des maisons et des hommes, op. cit., 1998, p. 187.]

Castelnau : « Bourg castral subordonné et doté d’une enceinte mis en place par un seigneur gascon entre les années 1050 et 1300. » [CURSENTE, Benoît, Les castelnaux de la Gascogne médiévale, Gascogne gersoise, Bordeaux, 1980, p. 90.]

Ville neuve : « Ville ayant reçu des privilèges particuliers pour devenir un centre de peuplement. » [PÉROUSE DE MONTCLOS, Jean-Marie, Architecture, méthode et vocabulaire, Monum, Editions du patrimoine, 2009 (7e édition), p. 390.]

Bastide : « Agglomération au plan en grille, ordonnée autour d’une place centrale vouée au commerce et généralement fondée par paréage entre un établissement ecclésiastique et un agent de l’autorité comtale, ducale ou royale. » [CURSENTE, Benoît, Des

maisons et des hommes, op. cit., 1998, p. 199.]

Fort villageois : « Toute fortification collective de faible superficie, d’abord destinée à être utilisée temporairement en cas de danger par les habitants, et créée ou remise en défense durant la période de la guerre de Cent Ans ou de l’après guerre de Cent Ans. » [BAUDREU, Dominique et LOPPE, Frédéric, « Types de forts villageois dans le bassin moyen de l’Aude durant la guerre de Cent ans », Archéologie du Midi médiéval, tome 22, 2004, p. 103-140.]

Fort villageois près d’un repère isolé : Fort villageois implanté dans la basse-cour ou à proximité immédiate d’une demeure seigneuriale isolée.

Fort villageois dans une agglomération : Fort villageois implanté dans une agglomération pré-existante, soit par la restructuration d’une partie de l’agglomération, soit par l’adjonction d’un quartier spécifique ; les églises fortifiées ayant été utilisées comme fort villageois entrent aussi dans cette catégorie.

Fort villageois fondé ex nihilo : Fort villageois fondé sur un territoire vierge de tout

Documents relatifs