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Evolution des exportations1993-2009

Quant au graphe ci-dessous, il représente l’évolution de la balance commerciale de l’Algérie de 1970 à 2009. Il marque un solde négatif en 1986, en 1994 et en puis en1995. On remarque qu’à partir de l’an 2000, la balance commerciale de l’Algérie enregistre un solde de plus en plus excédentaire.

Dans la décennie 70, le solde commercial a dégagé un déficit permanent .ce résultat négatif est conséquence aux politique industriel engager par l’économie national qui favorise l’importation des besoins de l’Algérie des biens d’équipements industriel et bien intermédiaires à l’exception de 197452 .Le solde continue a suivi les fluctuations des prix de pétrole d’une part, et le volume des importations d’autres part les importations passe de 32.8 Mds DA a 51.1 Mds DA entre 1979 et 1984 ce qui signifie un solde négatif en 1981 et

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 1 9 9 3 1 9 9 4 1 9 9 5 1 9 9 6 1 9 9 7 1 9 9 8 1 9 9 9 2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5 2 0 0 6 2 0 0 7 2 0 0 8 2 0 0 9

Evolution des exportations1993-2009

Exportations des hydrocarbures enMilliard de Dollars US Exportation hors hydrocarbures en milliards de dollars Exportations en milliards Dollars

1982, puis sous l’influence de dépréciation de dinars dégradation des recettes pétrolière en 1986.

Au cour des années 90, on constate l’amélioration de solde de balance commerciale qui affiche un résultat positives a l’exception en 1994 grâce a l’augmentation des prix de pétrole, la compression de volume des importations notamment en 1997, un record d’excédent commercial 5 .79 Mds USD. et le programme de stabilisation macroéconomique mis en œuvre dés 1994 dans le cadre des accords signés avec le FMI.

On remarque qu’a partir de 2000, l’amélioration de la position extérieur de l’économie nationale due a l’augmentation des exportations compris les prix pétroliers (presque 97%de structure des exportations sont des hydrocarbures)53 permet au balance commerciale de dégager un résultat de plus en plus positif. Dans ce contexte, la balance commerciale enregistre un important excédent pour la troisième année consécutive, soit 6.70 milliards de dollars en 2002, contre 9.61 milliards de dollars en 2001 et 12.30 milliards de dollars en 2000.

En 2003 l’excédent commerciale représente 12% de PIB contrairement au Maroc, la Tunisie et l’Egypte54.Cette situation améliore les réserve de change en parallèles ce qui conduit a un solde commercial excédentaire. La baisse en valeur des exportations notamment des hydrocarbures, a fait baisser L’excédent de la balance commerciale a chuté en 2009, passant de 39.81 milliards USD en 2008 à 4.5 milliards USD.

Malgré les réformes sur le secteur de commerce extérieur le plus grande tare du commerce extérieur de l’Algérie reste, cependant, la grande variété des importations et la dépendance des exportations à l’égard d’une seule catégorie de produits (les hydrocarbures). Les exportations hors hydrocarbures dépassent rarement les 5% des exportations totales avec une polarisation sectorielle et géographique des échanges.

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Part des hydrocarbures dans les exportations total

1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2008

70% 92 ,3% 98,2% 98,0% 96,9% 94 ,9% 97 ,2% 98 ,3% 98,21%

54

La loi de finances complémentaire de 2009 est élaborée pour tenter de trouver un juste équilibre entre importations et exportations, voire même diminuer les importations d'une manière importante.

5-Impact de la crise sur Le commerce extérieur de l’Algérie :

L’Algérie un pays qui n’est pas totalement intégré dans l’économie mondiale a connut des effets indirecte de la crise financière internationale a travers la chute de demande mondiale de pétrole .

Cette crise financière aussi n’a pas d’impact direct et immédiat sur le commerce extérieur de l’Algérie, mais l’observation des statistiques de CNIS montre l’existence d’un choc de type commercial même s’il est généré par une crise financière. La variation du prix du pétrole se répercute sur les équilibres extérieur et budgétaire dans un premier temps et sur la croissance économique dans un second temps. L’Algérie est l’un des pays qui a un rapport exportations des hydrocarbures sur exportations totales parmi les plus forts au monde. L’effet déstabilisant d’une baisse du prix du pétrole est par conséquent évident.

En 2009, le montant global des importations est de 39,10 milliards USD soit une diminution de 1% par rapport à l’année 2008. Cette réduction a suit les efforts de les pouvoirs publics ont tenté de prendre des mesures pour réduire cet impact négatif de la crise, notamment en réduisant les importations par des mesures administratives et d’autres mesures non économiques (Loi de finance complémentaire 2009).

la crise financière internationale a un effet limité sur le commerce extérieur de l’Algérie .On peut constater ce effet d’après les données de Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes, en rythme semestriel, une diminution a été enregistrée au second semestre 2009 où le niveau des importations des biens est évalué à 17,83 milliards de dollars contre 19,90 milliards de dollars au premier semestre 2009 et 19,70 milliards de dollars au titre du second semestre 2008 comme en rythme trimestriel un volume des importations de 9,4 milliards de dollars US, soit une diminution de 6,79% par rapport aux résultats du premier trimestre 2009.

La diminution des importations de biens en second semestre 2009, a concerné principalement les produits alimentaires - 25,64 %, l’énergie et lubrifiants - 17,85 % et les produits bruts - 14,78 %. Les importations de biens de consommation ont également reculé en 2009 - 4,71 %, en contexte de régulation prudente et de renforcement du dispositif de traçabilité des opérations avec l’extérieur. Par contre, les biens d'équipement industriels en tant que principale composante d’importation de biens ont poursuivi leur trend haussier au rythme de 14,90 % contre 30,59 % en 2008. Le second poste des importations de biens, représenté par les demi-produits, a enregistré une faible progression en 2009 2,34 % par rapport à l’année 2008 40,95 %. La poursuite du programme d'investissements publics et l’augmentation du rythme des investissements du secteur des hydrocarbures ont contribué, dans une certaine mesure, au caractère soutenu des importations des biens d'équipement industriels et des demi-produits ; la demande des autres agents économiques contribuant à la relative progression de celles des demi-produits. La déflation dans les principales économies avancées en 2009, année marquée par la crise économique mondiale, a pu atténuer l’effet du choc externe lié aux importations des biens d'équipement et des demi-produits qui ont atteint 64,68 % des importations de biens en 2009.

Source : Elaboration a partir de données de CNIS et la Banque d’Algérie

On peut observer dans ce graphe la forte dépendance des exportations et des importations à l’égard du prix du pétrole et prendre la mesure de l’ampleur des chocs commerciaux sur la balance commerciale. Les recettes d’exportations sont passées de 21,6 milliards de dollars en 2000 à 38,6 en 2004 et à plus de 78,5 en 2008 .Entre2008 et 2009 on observe une baisse de la valeur des exportations, qui sont passées de 79,5 milliards USD en 2008 à seulement 43,68 milliards USD en 2009. L’évolution du prix du pétrole est quasiment dans le même ordre de hausse : il passe de 17,91 en 2000 à 38,6 en 2004 et à 100 en 2008 avec un pic plus de 145 dollars/baril au cours la moitié de juillet 2008. Pour l'année 2009, le cour du baril de pétrole brut a connu une diminution avec un prix moyen 37,88 % par rapport à l'année 2008.

Le choc est largement visible aux exportations comme aux importations sur l’effet de principal déterminant des exportations de l’Algérie qui se compose de 97% des hydrocarbures.

Un volume global des exportations de 13,8 milliards de dollars US, en augmentation de 32,8% par rapport aux résultats du premier trimestre 2009. Dans les statistiques du commerce extérieur de premier trimestre de l’année 2009 et 2010. D’après le Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes, les importations ont atteint 10,01 milliards de dollars à la fin des trois premiers mois

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Dépendance des exportation et