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Evolution de la population d’otodectes dans le cérumen

Examen des chats à j-

B. Evolution de la population d’otodectes dans le cérumen

Le nombre d’otodectes adulte et immature compté dans chaque oreille des chats du groupe témoin sont présentés dans le tableau 11.

Tableau 11 Nombre d'acariens vivants par oreille et par chat du groupe témoin

Groupe Identification Oreille gauche Oreille droite

Immature Adulte Immature Adulte

A 1 24 226 15 104 2 34 125 15 160 3 5 62 9 28 4 77 320 28 202 5 36 161 28 186 6 33 148 18 109 7 15 97 19 109

La population d’acariens adultes et immatures est très importante chez tous les chats. L’objectif était bien sûr de pouvoir comparer ces comptages à ceux réalisés sur le groupe traité, ils seront éventuellement publiés plus tard par le laboratoire ayant demandé cette étude.

V. Discussion

Le choix des animaux est idéal pour une telle étude. En effet ils ont été achetés à des fournisseurs agréés, les chats étaient conformes à ce qui était demandé (bonne santé, dociles, sociables), de plus ils étaient suffisamment patients pour les examens cliniques et la gestion au quotidien. Le nombre d’animaux utilisé (7 par lot) est aussi restreint que possible, respecte la demande des autorités dans les études d’enregistrement de produits et devrait être suffisant pour effectuer l’étude statistique avec les résultats du groupe traité. Ceci permet de suivre les principes concernant l’expérimentation animale, c’est-à-dire de réduire le nombre d’animaux utilisés dans ces études. L’infestation par cohabitation pour la majorité des chats montre une nouvelle fois la contagiosité importante de cette pathologie et cette méthode a suffi pour que tous les chats soient atteints. Les 14 chats vivaient ensemble avant le début de l’étude, leur espace de vie a été divisé et ils ont été répartis d’après les résultats préliminaires, ce qui a permis d’éviter d’éventuels conflits ou stress de chats n’ayant jamais vécu ensemble. Le protocole de cette étude a permis des conditions de vie optimales aux chats. La surface fournie respecte les exigences de la commission européenne, les aménagements, les jeux, enrichissement de l’environnement, les objets pour grimper, les cages, les boites et coussins disponibles au sol et en hauteur sont des éléments importants pour le bien être des chats. Les multiples litières pour faciliter l’accès et les multiples gamelles remplies à volonté afin de

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limiter une quelconque compétition et favoriser un climat non stressant pour les chats. Aucun conflit n’a été observé, les chats étaient surveillés quotidiennement.

Le traitement a été réalisé sur tous les chats par la même personne, les chats ont été pesés le jour du traitement afin de s’assurer du bon dosage, les examens clinique et otoscopiques ont été réalisés par la même personne habituée à ce type de notation, ce qui permet d’assurer une homogénéité dans les scores des différents chats chaque semaine. Ceci dit, on observe tout de même certaines variations (augmentation puis diminution du prurit), il y a toujours le facteur humain à prendre en compte ou la façon de stimuler le prurit chez le chat qui a pu varier un peu. L’anesthésie est réalisée toujours par la même personne. Dans certaines études, comme indiqué précédemment, une observation à l’otoscope seule est utilisée pour observer l’efficacité, avec le critère d’un seul acarien visible équivaut à la non efficacité du traitement. Il nous a semblé que cela représente un risque de faux négatifs à cause de l’aléa de l’observateur et la compliance de l’animal. Le comptage exhaustif par lavage auriculaire sous anesthésie générale nous a paru être la méthode plus efficace et précise pour vérifier l’efficacité du produit. Plusieurs personnes ont aidé au lavage, au massage et à la récupération du liquide et du cérumen. Les comptages ont été faits par deux personnes et ont été vérifiés à chaque fois.

Il y a un aspect non pris en compte par notre protocole, qui est celui de l’étude et du suivi des populations bactériennes et fongiques chez les animaux atteints de l’otacariose. Cet aspect peut avoir une influence dans la guérison mais aussi éventuellement dans l’apparition de récidive. En effet, la peau lésée par les acariens, est un endroit idéal pour la prolifération de populations bactériennes (saprophytes ou pathogènes) ainsi que de champignons, une fois les acariens éliminés, la cicatrisation de la peau peut être plus longue, ou bien empêchée par la présence de ces populations opportunistes et ainsi favoriser d’une part la persistance de ces surinfections et d’autres part conserver un terrain propice à une éventuelle ré infestation. Cependant, pour lutter contre ce phénomène, il s’agit de tester des produits qui combinent aux acaricides, des produits antiseptiques voire antibiotiques, il s’agit donc d’une autre catégorie d’étude pour lesquelles ce protocole pourra être adapté sans difficulté.

Le protocole proposé nous semble être un bon protocole à proposer pour les études de ce type pour les différentes raisons énoncées précédemment.

Concernant les résultats obtenus, ils sont réduits à cause des contraintes de confidentialité. Parmi ceux du groupe témoin, il est observé ce qui était attendu, une persistance voire une augmentation des signes cliniques de la pathologie.

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Un dernier point n’est pas précisé dans la documentation actuelle concernant la corrélation entre les différents signes cliniques de l’otacariose, en effet pour le suivi et l’évolution de l’infestation, il pourrait être intéressant de savoir si l’on peut corréler le nombre de parasites présents à l’intensité du prurit et à la quantité de cérumen, cela semble être le cas dans notre étude, il serait intéressant de le vérifier.

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CONCLUSION

Cette étude avait originellement pour objectif l’étude d’un traitement. Finalement elle a présenté un protocole d’étude pour ce type de pathologie et ce type de traitement, ce protocole est adaptable selon les besoins de l’étude. Les résultats du groupe témoin de cette étude et le protocole présenté sont satisfaisants pour répondre concernant l’efficacité du traitement mais aussi en matière de bien-être animal et de réduction des biais d’étude.

La prochaine étape sera sans doute de comparer ce traitement aux traitements existants. Dans le cadre de cette étude, il serait possible de proposer un protocole idéal pour une étude terrain dans le même objectif de systématisation et de réduction des biais humains. Ces études sont réalisées afin de répondre à une demande face à des échecs de traitement ou bien face à des récidives. Afin d’obtenir une meilleure efficacité, l’association de traitement systémique et local pourrait se révéler une solution judicieuse, éventuellement une première étape sous sédation ou anesthésie générale pour nettoyer et retirer le cérumen et les débris puis un traitement en spot-on comme c’est souvent le cas pourrait être une méthode de traitement intéressante à étudier. Les traitements systémiques pour-on avec des isoxazolines sont aussi très intéressants et pour certains animaux très faciles à administrer.

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ANNEXES

Tableaux de score clinique de chaque chat du groupe témoin à J -8, J 6, J 13, J20 et J 27

Tableau 12 Examens et scores cliniques j-8

Chat OG Prurit OG Cérumen OG Acariens OG Lésions OD Prurit OD Cérumen OD Acariens OD Lésions 1 2 1 2 1 1 1 2 0 2 1 1 0 0 2 2 2 0 3 2 2 2 0 2 2 2 0 4 0 1 2 0 1 1 2 0 5 2 1 2 1 2 1 2 1 6 1 1 0 0 1 1 2 0 7 2 2 2 0 2 2 2 1 8 2 2 2 0 2 1 2 0 9 1 2 2 0 1 2 2 0 10 2 3 2 2 2 2 2 0 11 0 1 1 0 1 2 2 0 12 1 2 1 2 1 2 1 2 13 1 1 2 0 1 2 2 0 14 1 1 1 0 1 2 1 1

Tableau 13 Examens et scores cliniques j6

Chat OG Prurit OG Cérumen OG Acariens OG Lésions OD Prurit OD Cérumen OD Acariens OD Lésions 1 2 2 2 0 2 2 2 0 2 2 1 1 0 2 2 2 0 3 2 2 2 0 2 2 2 0 4 2 2 2 0 2 1 2 0 5 2 2 2 2 2 2 2 1 6 2 1 2 0 1 1 2 0 7 2 2 2 0 2 2 2 0

Tableau 14 Examens et scores cliniques j13

Chat OG Prurit OG Cérumen OG Acariens OG Lésions OD Prurit OD Cérumen OD Acariens OD Lésions 1 2 2 2 0 2 2 2 0 2 2 2 2 1 2 2 2 0 3 2 2 2 0 2 2 2 0 4 1 1 2 0 1 1 2 0 5 2 2 2 1 2 2 2 1 6 1 1 2 0 1 1 1 0 7 2 2 2 0 1 2 2 0

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Tableau 15 Examens et scores cliniques j20

Chat OG Prurit OG Cérumen OG Acariens OG Lésions OD Prurit OD Cérumen OD Acariens OD Lésions 1 2 2 2 0 2 2 2 0 2 2 2 2 0 2 2 2 0 3 2 2 2 0 2 2 2 0 4 1 1 2 0 1 1 2 0 5 2 2 2 2 2 2 2 2 6 1 1 2 0 1 1 2 0 7 2 2 2 1 1 2 2 0

Tableau 16 Examens et scores cliniques j27

Chat OG Prurit OG Cérumen OG Acariens OG Lésions OD Prurit OD Cérumen OD Acariens OD Lésions 1 2 2 2 0 2 2 2 0 2 2 2 2 0 2 2 2 0 3 2 2 2 0 2 2 2 0 4 1 1 2 0 1 1 2 0 5 2 2 2 2 2 2 2 2 6 1 1 2 1 1 1 2 0 7 2 2 2 1 1 2 2 0

Toulouse, 2017

NOM : LEUVRAIS PRENOM : Mahaut

TITRE : PROPOSITION D’UN PROTOCOLE POUR L’ETUDE D’UN TRAITEMENT CONTRE L’OTACARIOSE DU CHAT

RESUME : Le traitement de l’otacariose du chat (Otodectes cynotis) est difficile : le traitement auriculaire local est contraignant pour les propriétaires, les rechutes sont fréquentes. L’utilisation d’acaricides systémiques est une alternative intéressante, puisqu’un ou deux traitements seulement suffisent en général. En raison d’une exigence de confidentialité, seul le protocole d’étude peut être présenté, il est associé à un comparatif des protocoles utilisés précédemment dans ce type d’étude. Quatorze chats infestés naturellement sont logés selon les guidelines de la commission européenne. Sept chats sont traités avec un acaricide et insecticide en un point sur la peau entre les deux épaules, les sept autres sont le groupe témoin. L’évolution clinique des 14 chats a été suivie pendant 35 jours à l’issue desquels les chats ont été anesthésiés, leurs oreilles lavées et le liquide récolté utilisé pour compter le nombre d’acariens vivants encore présents. Le protocole choisi et présenté dans cette étude s’est révélé efficace et optimal dans la recherche d’un traitement contre l’otacariose et l’évaluation des résultats.

MOTS-CLES : OTACARIOSE - OTODECTES CYNOTIS – PROTOCOLE - CHAT

_____________________________________________________________________________________________ ENGLISH TITLE : STUDY PROTOCOL FOR FELINE OTOACARIOSIS TREATMENT PROPOSITION

ABSTRACT: Feline otoacariosis treatment (Otodectes cynotis) is difficult: topical auricular treatment is restricting to apply for owners, and animals have often a relapse. Systemic treatment against mites is an interesting choice, since only one or two treatment are usually required. Because of a confidentiality issue, only the study protocol is presented in this study and compared with other protocols used before in other studies. Fourteen naturally infested cats are housed according to the European commission guidelines. Seven of them receive a single drop of an miticide and insecticide at the base of the neck, the other seven are used as a control group. Clinical evolution was followed for 35 days in both groups, at the end the cats were anesthetized, their ears washed and the liquid collected was used to count the number of living mites remaining. The protocol presented in this study was shown efficient and optimal for the search of otoacariosis new treatment and the evaluation of the results.

KEY-WORDS: OTOACARIOSIS – OTODECTES CYNOTIS – PROTOCOL - CAT

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