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Evaluation de l’activité antibactérienne des fractions de Lycium halimifolium…

CHAPITRE III : CARACTERISATION DE L’AFLATOXINE B1 ET

4. Résultats et discussions

4.3. Autres activités biologiques

4.3.1. Evaluation de l’activité antibactérienne des fractions de Lycium halimifolium…

halimifolium

L’activité antimicrobienne a été testée contre six bactéries pathogènes (S. aureus, Bacillus sp Seratiasp, Acetobactersp, E. coli, Pseudomonas aeruginosa) qui possèdent différentes propriétés de croissance. Les témoins négatifs testés (eau, DMSO) n’ont aucun effet sur les souches étudiées. Cependant toute action inhibitrice observée est donc due aux substances actives contenues dans les fractions testées.

Les résultats du test de diffusion sur disque sont mentionnés dans le tableau 11. Tableau11. Diamètres d’inhibition des différents fractions vis-à-vis les germes testés

Diamètres d’inhibition (Ø mm) Fractions E. coli CIFA-25922 Pseudomonas aeruginosa ATCC-27853 S.aureus ATCC-25923 Bacillus sp Seratias p Acetobactersp ACT - - - - - -BUT 16 ±0.05 - 19 ±0.02 - -

-Les valeurs sont exprimées en moyenne ± SEM

Selon la littérature, un extrait est considéré actif lorsqu’il induit une zone d’inhibition supérieure ou égale à 10mm (Tekwuet al , 2012)

Les résultats montrent que la fraction BUT avait une activité inhibitrice contre E. Coli égale à 16±0.05mm et 19 ± 0.02mm contre S. aureus. Cependant, La fraction ACT était inactive vis-à-vis ces deux souches. En outre, les souches résistantes vis-vis-à-vis les deux fractions étaient Bacillus sp Seratiasp, Acetobactersp, Pseudomonas aeruginosa.

Jusqu’à nos jour, très peu de rapports concernant les propriétés inhibitrices bactériennes des feuilles de Lycium halimifolium Mill ont été étudiés (Terauchi et al, 1998;Mocan, 2014).

Une étude comparative réalisée par Mocan et al., (2014) sur l’effet antibactérien entre l’extrait éthanolique des feuilles de Lycium halimifolium M et de Lycium chienens (d’origine de Romania) a révélé que l’extrait de Lycium chienens a été plus actif que le Lycium halimifolium contre les bacteries Gram- et Gram+, dont le Lycium halimifolium a donné une zone d’inhibition de 12.3 ± 0.8 contre E.coli et 13.1 ± 0.9 contre S aureus. En revanche, les travaux antérieurs de Terauchi et al., (1998), ont signalé que les bactéries Gram-positives et Gram- étaient sensibles au thé brassé à partir de feuilles de Lycium chinense.

Selon la dernière étude de Mocanet al., (2017), Listeria monocytogenes et Staphylococcus aureus ont été les souches les plus sensibles vis-à-vis les extraits de Lycium avec des valeurs respectives de CMI et CMB similaires à 0,0019 mg / ml et 0,0038 mg / ml.

Figure 32. Zone d’inhibition de la fraction active relative aux souches sensibles.

Traditionnellement, les feuilles de Lycium sont utilisées dans le traitement des pathologies oculaires tel que la conjonctivite bactérienne dont l’agent pathogène est staphylocoque, cela justifie les usages ethnopharmacologiques de ces feuilles par les tradipraticiens comme un remède contre les maladies infectieuses de l’œil.

Une étude comparative réalisée par Mocan et al., (2014) sur l’effet antibactérien entre l’extrait éthanolique des feuilles de Lycium halimifolium M et de Lycium chienens (d’origine de Romania) a révélé que l’extrait de Lycium chienens a été plus actif que le Lycium halimifolium contre les bacteries Gram- et Gram+, dont le Lycium halimifolium a donné une zone d’inhibition de 12.3 ± 0.8 contre E.coli et 13.1 ± 0.9 contre S aureus. En revanche, les travaux antérieurs de Terauchi et al., (1998), ont signalé que les bactéries Gram-positives et Gram- étaient sensibles au thé brassé à partir de feuilles de Lycium chinense.

Selon la dernière étude de Mocanet al., (2017), Listeria monocytogenes et Staphylococcus aureus ont été les souches les plus sensibles vis-à-vis les extraits de Lycium avec des valeurs respectives de CMI et CMB similaires à 0,0019 mg / ml et 0,0038 mg / ml.

Figure 32. Zone d’inhibition de la fraction active relative aux souches sensibles.

Traditionnellement, les feuilles de Lycium sont utilisées dans le traitement des pathologies oculaires tel que la conjonctivite bactérienne dont l’agent pathogène est staphylocoque, cela justifie les usages ethnopharmacologiques de ces feuilles par les tradipraticiens comme un remède contre les maladies infectieuses de l’œil.

Une étude comparative réalisée par Mocan et al., (2014) sur l’effet antibactérien entre l’extrait éthanolique des feuilles de Lycium halimifolium M et de Lycium chienens (d’origine de Romania) a révélé que l’extrait de Lycium chienens a été plus actif que le Lycium halimifolium contre les bacteries Gram- et Gram+, dont le Lycium halimifolium a donné une zone d’inhibition de 12.3 ± 0.8 contre E.coli et 13.1 ± 0.9 contre S aureus. En revanche, les travaux antérieurs de Terauchi et al., (1998), ont signalé que les bactéries Gram-positives et Gram- étaient sensibles au thé brassé à partir de feuilles de Lycium chinense.

Selon la dernière étude de Mocanet al., (2017), Listeria monocytogenes et Staphylococcus aureus ont été les souches les plus sensibles vis-à-vis les extraits de Lycium avec des valeurs respectives de CMI et CMB similaires à 0,0019 mg / ml et 0,0038 mg / ml.

Figure 32. Zone d’inhibition de la fraction active relative aux souches sensibles.

Traditionnellement, les feuilles de Lycium sont utilisées dans le traitement des pathologies oculaires tel que la conjonctivite bactérienne dont l’agent pathogène est staphylocoque, cela justifie les usages ethnopharmacologiques de ces feuilles par les tradipraticiens comme un remède contre les maladies infectieuses de l’œil.

Caractérisation de l’aflatoxine B1 et étude de Activité biologiquein vitro

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Nos résultats phytochimiques qualitatifs et quantitatifs des fractions ACT et BUT des feuilles de Lycium halimifolium M réalisés auparavant, ont prouvé la richesse de nos fractions par les acides phénoliques et flavonoïdes, et selon Chao etYin, (2009),Liu et al., (2005),l'acide protocatechuique peut être utilisé dans les aliments afin d'éviter la contamination par le campylobacter, et inhibe également la Croissance de Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline.

D’après l’étude de Aziz, (1998), les acides caféiques et protocatechuiques (0,3 mg / ml), l'acide syringique (0,5 mg / ml) et p-coumarique (0,4 mg / ml) ont complètement inhibé la croissance de E. coli.

En outre, selon Marjorie, (1999), les flavonoïdes peuvent former des complexes avec des protéines solubles et des parois cellulaires des bactéries, et les saponines réagissent également et exercent un effet antibactérien qui peut être attribué à sa capacité à provoquer une fuite de protéines ainsi que certains enzymes de la cellule.

Les différences de sensibilité des bactéries à Gram négatif et des bactéries Gram positif indiquées par la présence des substances antimicrobiennes. En effet les bactéries Gram positif ont une couche externe plus perméable riche aux peptidoglycane alors que les bactéries à Gram-négatif ont une barrière extérieure plus rigide phospholipides (Grevenstuk et al., 2009).

Les résultats suggèrent que les composés de nos fractions endommageant la fonction de la paroi cellulaire des bactéries à Gram+ et à Gram-.

En conclusion, l’effet de la fraction BUT était le meilleur sur les deux souches testées. Ce résultat ouvre des perspectives pour développer le mécanisme moléculaire de l’inhibition bactérien, et cibler les molécules responsables de cet effet.