• Aucun résultat trouvé

Etude pratique : Une fiscalité écologique locale à Gabés ... Error! Bookmark not defined

Dans le document La fiscalité écolgique, Anonyme (Page 73-78)

L’instauration d’une fiscalité écologique locale à Gabés, nécessite un examen préalable de région de Gabés, donc on va voir dans un premier section les différentes types de polluant , ensuite l’impact de ces polluants aux êtres vivants et enfin exemples d’illustration (section 3).

Section 1 : Les différents types de pollution à Gabés

La région de Gabés se caractérise par sa pollution provenant de l’activité de groupe chimique et le Cimenterie Gabés, pour cela, on doit traiter les différents types de pollution et ces effets sur l’environnement

Paragraphe 1: Définition de la pollution atmosphérique

La pollution atmosphérique est un phénomène très complexe compte tenue de la diversité des polluants susceptibles d'être présents dans l'atmosphère. Les niveaux de pollution au sol dépendent de la nature et des conditions de rejets polluants ainsi que des conditions atmosphériques qui déterminent le transport, la diffusion et les retombées de ces mêmes polluants. Ces phénomènes ont lieu dans la troposphère (la plus basse couche de l'atmosphère).

Comme on peut définir le polluant atmosphérique selon la commission du conseil de l'Europe défini en Février 1967 : " Toute substance étrangère ou dont la variation du taux dans l'atmosphère est susceptible, compte tenue des connaissances scientifiques du moment, de provoquer un effet nocif ou de créer une nuisance ou une gène."

Paragraphe 2 : Les différents types de polluants et leurs classifications

Les différents polluants atmosphériques sont généralement répartis en 4 grandes catégories : • polluants chimiques

• polluants organiques • polluants radioactifs • bactéries et virus

Monaem FATTOUCH Page 74

A-Les polluants chimiques

Les aérosols : Appelés particules en suspension ; Ils peuvent être inorganiques comme les dérivés du Plomb et des autres métaux lourds. Ils sont l'indicateur principal du degré de la pollution atmosphérique.

Les gaz : Ils sont considérés comme étant classiquement avec la matière particulaire, les principaux indicateurs de la pollution de l'air a' savoir SO2, les NOx, les hydrocarbures et le CO… Les polluants chimiques de l'air regroupent en réalité un large éventail de polluants qui posent des problèmes spéciaux et ont des effets diversifiés.

B-Les Polluants organiques

Cette catégorie regroupe essentiellement quatre types de polluants:

Le monoxyde de carbone : Gaz produit par combustion des composés organigrammes en présence de faibles concentrations d'oxygène.

Les hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM) : Ils sont des contaminants majeur de la phase volatile des atmosphères urbaines.

Les aldéhydes : Ce sont des molécules organiques volatiles présentes dans l'environnement extérieur, ils sont des polluants primaires et secondaires à la fois.

Les poussières : représentent un groupe de substances très hétérogènes. C- Les polluants Radioactifs

Le plus intéressant contaminant dans cette catégorie qui mérite d'être mentionné est : Le Radon : est un gaz radioactif qui provient de la transformation du radium.

Les Radiation ionisantes : Elles s'observent avec l'utilisation des radioéléments. D- Les Virus et les Bactéries

Les virus et bactéries peuvent être considérés comme contaminant de l'air ayant une importance peu marquante en comparaison avec les autres polluants cités précédemment. Les polluants vont subir diverses influences extérieures qui les conduisent à se déplacer, se transformer par réaction chimique, se déposer sur le sol, les végétaux ou les bâtiments.

Des facteurs prépondérants tels que la hauteur du rejet, la quantité des polluants, leurs natures, la climatologie (température et hygrométrie de l’air, rayonnement solaire, vitesse du vent, pression atmosphérique…) influencent le transport et la transformation chimique des polluants.

Monaem FATTOUCH Page 75

Figure 2 :Les facteurs intervenant dans le transport et la dispersion de polluant

Paragraphe 3:Les différents effets de chaque polluant atmosphérique

Polluant Origines Effets sur la santé et l’environnement

Dioxyde de soufre (SO2) Ce gaz résulte essentiellement de la combustion de matières fossiles contenant du soufre (charbon, fuel, gazole ...) et de procédés industriels

> C’est un gaz irritant qui agit en synergie avec d’autres substances, notamment les particules en suspension. Il est associé à une altération de la fonction pulmonaire chez l’enfant et

à une exacerbation des symptômes respiratoires aigus chez l’adulte. Les personnes asthmatiques y sont particulièrement sensibles.

Monaem FATTOUCH Page 76

>En présence d’humidité, il forme de l’acide sulfurique qui contribue au phénomène des pluies acides et à la dégradation de la pierre et des matériaux de certaines constructions.

Oxydes d’azote (NOx) Le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2) sont principalement émis par les véhicules (près de 60%) et les installations de combustion

>Le NO2 est un gaz irritant qui pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires. Il peut, dès 200 µg/m3, entraîner une altération de la fonction respiratoire , une hyper- réactvité bronchique chez l’asthmatique et un accroissement de la sensibilité aux infections des bronches chez l’enfant.

>Les NOx interviennent dans le processus de formation d’ozone dans la troposphère. Ils contribuent également au phénomène de pluies acides ainsi qu’à l’eutrophisation des cours d’eau et des lacs.

Particules en suspension (PS) dont PM10 Les particules en suspension proviennent surtout de la sidérurgie, des cimenteries, de l’incinération des déchets et de la circulation automobile. Leur taille est très variable, de quelques microns à quelques

> Les plus grosses particules sont retenues par les voies aériennes supérieures. Les plus fines, à des concentrations relativement basses, peuvent, surtout chez l’enfant, irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire dans son ensemble. Certaines particules ont des propriétés mutagènes et cancérigènes : c’est le cas de celles qui véhiculent certains hydrocarbures

Monaem FATTOUCH Page 77

dixièmes de millimètre. On distingue les particules fines, provenant par exemple des fumées des moteurs, et les grosses particules provenant des chaussées ou présentes dans certains effluents industriels.

aromatiques polycycliques (HAP).

>Les effets de salissure sont les plus évidents.

Ozone (O3) L’ozone, polluant secondaire, résulte généralement de la transformation

photochimique de certains polluants primaires dans l’atmosphère ( en particulier NOx et COV) sous l’effet des rayonnements ultraviolets.

L’ozone pénètre facilement jusqu’aux voies respiratoires les plus fines. Il provoque la toux et une altération pulmonaire, surtout chez les enfants et les asthmatiques, ainsi que des irritations oculaires. Les effets sont amplifiés par l’exercice physique.

>L’ozone a un effet néfaste sur la végétation (tabac, blé) et sur les matériaux (caoutchouc). Hydrocarbures et composés organiques volatils (HC et COV) Ces Hc proviennent de l’évaporation des produits pétroliers au niveau des réservoirs et des carburateurs des véhicules à essence. Mais la principale source réside dans la combustion incomplète du carburant pendant le cycle de fonctionnement du moteur

> Leurs effets sont très divers selon la nature des composés : ils vont de la simple gêne olfactive à une irritation des voies respiratoires, d’une diminution de la capacité respiratoire jusqu'à des risques d’effets mutagènes et cancérigènes.

> Ils jouent un rôle majeur dans le processus de formation de l’ozone dans la troposphère.

Monaem FATTOUCH Page 78

Plomb (Pb) Localement, il se trouve au voisinage d’usines préparant ce métal à l’état fondu mais plus généralement sa présence dans les villes tient

l’introduction, dans les combustions liquides pour moteurs de véhicules automobiles, de composés organiques

>Le plomb est pour l’homme un métal toxique à effet cumulatif (saturnisme). Rem : la mise au point sur le marché de l’essence sans plomb a permis de baisser de façon sensible la concentration en plomb dans l’air et d’arriver à des concentrations inférieures aux normes

Tableau n ° 1 : Rapport annuel sur la qualité de l’air97

Dans le document La fiscalité écolgique, Anonyme (Page 73-78)