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CHAPITRE I : CADRE GEOGRAPHIQUE DE LA REGION D’ETUDE

2009 Juil Aou

P: pluviométrie moyenne annuelle (en mm)

I.3. Etude du milieu biotique

Cadre géographique de la région d’étude

I.3. Etude du milieu biotique

Les espèces animales et les formations végétales ne sont pas reparties au hasard sur le globe, mais chacune est localisée à un territoire que l’on appelle aire de répartition et dont la situation et les limites dépendent de sa biologie actuelle et de ses exigences physiologiques.

I.3.1. la Flore des Ziban

Selon KAABACHE (1990) ; KAABACHE et al. (2011) L’essentiel du paysage végétal, du territoire relatif aux milieux arides et sahariens, est constitué par des formations steppiques, à l'exception des reliefs, où prédominent des formations essentiellement arbustives, des fonds d’oueds encaissés colonisés par une végétation rupicole à structure arborescente et des dayas caractérisées par des peuplements de pistachier de l’Atlas (Bétoum) ou d’acacia (Talha). En Afrique du Nord, le terme de steppe est adopté pour qualifier, du point de vue physionomique, la végétation naturelle des milieux arides. Cette appellation est souvent complétée par le nom de l'espèce dominante.

La région des Ziban (Biskra) constitue un exemple type où les formations pédologique semble exercent une influence sélective sur la végétation. Les espèces végétales se groupent dans des aires, suivant leurs exigences édaphiques précisément, en des ensembles structurés appelés phytocénose.

Le couvert végétal naturel rencontré à travers la wilaya est de type dégradé, il est constitué de touffes de plantes clairsemées adaptées au sol et au climat. Dans la zone sud, la végétation devient plus rare et plus dégradée du fait de la surexploitation des quelques nappes vertes. La zone nord, montagneuse est assez dénudée, exception faite pour quelques rares zones forestières, comme la région de Mezbala, où se trouve le point culminant de la wilaya, le djebel Taktiout (1931m). (A.N.A.T., 2003).

Selon GUEZOUL (2005), L'exploitation agricole est fortement influencée par les conditions physiques locales, la géomorphologie, la topographie, la circulation de l'eau. L'une des meilleures cultures arboricoles, qui s'adapte le mieux aux sols et

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au climat de la région est celle du palmier dattier qui constitue la richesse principale de la population locale.

Selon SALAMKOUR et al. (Sous pres.)L’inventaire réalisé dans la région des Ziban a permis de recenser 145 espècesQUEZEL et SANTA (1962 et 1963). Le spectre biologique établi accuse une prédominance des thérophytes sur les autres formes avec 38%, cette prédominance est une caractérisation de la végétation des régions arides ; Sur le plan phytogéographique, la distribution des espèces ; met en évidence les divers éléments phytochoriques et confirme l’affinité méditerranéenne de la flore de la région. A savoir que notre zone s’agence sur deux grands ensembles suivant un gradient Nord‐Sud, d’une part l’Atlas Saharien où domine l’élément méditerranéen (35.86%) et d’autre part, la bordure septentrionale du Sahara où domine l’élément Saharo‐Sindien (22.75%) ; ceci prouve que la région des Ziban est le résultat de l’interpénétration de ces deux éléments. L’élément endémique représente un taux de 17.91.

La liste des espèces recensées par SALEMKOUR et al.(Sous presses) est reportée dans l’Annexes 1.2

I.3.2. La Faune de Biskra

Selon CATALISANO (1986) le nombre d’espèces qu’un désert peut abriter par unité de surface est relativement faible par rapport à celui d’autres milieux de la planète. Il existe toutefois dans le désert une variété surprenante d’animaux invertébrés et vertébrés poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères. Dans le Sahara algérien peu d’études sur la faune ont été menées (LEBERRE, 1989 et 1990). La faune du Sahara est toujours difficile à observer du fait de sa coloration souvent homochrome et de son comportement nocturne (VIAL et VIAL, 1974). La palmeraie constitue le seul refuge pour la plupart des animaux notamment la petite faune. TARAI (1991) écrit que celle‐ci attire le grand nombre d’orthoptères. Ceci est dû à la richesse des plantes cultivées et des adventices qui offrent de la nourriture à ces espèces. Ce même auteur ajoute que parmi ces invertébrés ce sont les orthoptères qui prédominent.

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Les invertébrées :

La listes des d’arthropodes recensées à Biskra par HELLAL (1996), FARHI et SOUTTOU (2004) et ACHOURA ET BELHAMRA (2010) est présentée dans l’annexe 1.2.

HELLAL (1996), a enregistré la présence de 67 espèces d’arthropodes réparties entre 7 ordres. Par contre FARHI et SOUTTOU (2004), ont recensé 132 espèces d’arthropodes dans des palmeraies et une oliveraie à Feliache et le lit de OuedSidi Zerzour. On tout ils ont comptabilisé 15 ordres. Achoura 2010, dans les palmeraies d’El Kantara à relevé la présence de 48 espèces réparties en 12 ordres. DOUMANDJI‐MITICHE (1983) a mentionné la présence d’un ensemble d’espèces près de Biskra. Trichogramma embryophagum est observé sur le palmier dattier. De même Phanerotoma flavitestacea est noté comme parasite du

‘’myelois’’. Enfin des ectoparasites de la famille des Culicidae notamment Aedes biskriensis et Culex deserticola sont cités par TAMALOUST (2004). Ces derniers se développent très rapidement au cours des périodes estivales et dérange les habitants de Biskra.

CHAKALI (1981) a inventorié les déprédateurs du palmier dattier existant à Ain Ben Noui notamment Oligonychus afrasiaticus ou « boufaroua », Parlatoria blanchardi «cochenille blanche » et Carpophilus hemipterus. Par contre il a remarqué que l’espèce Oryzaephilus surinamensis fréquente les lieux de stockage des dattes et les dattes tombées et demeurées accrochées dans les cornafs. Il écrit aussi que l’espèce Plodia interpunctella vit dans les dattes emmagasinées.

Enfin il a signalé le myelois ou Ectomyelois ceratoniae Zeller ou ver de datte.

De même ces dernières décennies les palmeraies des Ziban subis les attaques d’un foreur de rachis des palmiers, Apate monacus (BENSALAH, 2000). Par ailleurs, HARRAT (2004) note que l’espèce acridienne Eyprepocnemis plorans cause des dégâts importants sur les cultures dans les Aurès et dans la région de Biskra. De même des études sont réalisées aux Ziban par LAAMARI (2004) où ils inventorient des espèces de pucerons vivant sur les cultures maraîchères sous‐

serre notamment Aphis craccivora, Aphis gossypii et Myzus persicae.

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Vertébrées

Pour ce qui est des vertébrés de la zone d’étude LE BERRE (1989, 1990), FARHI et SOUTTOU (2004) note la présence de 29 espèces de reptiles, 21 espèces de mammifères, 5 espèces d’amphibiens et 4 espèces de poissons (Annexe I.3.).

o Les oiseaux

Les études aviaires dans les Ziban sont rares par rapport à celles réalisées dans le Nord algérien. Cependant il est possible de se référer aux travaux de REMINI (1997), de SOUTTOU et al. (2004) et de GUEZOUL (2005) concernant l’avifaune de Biskra. Il faut rappeler les listes des espèces aviennes citées par HEIM de BALSAC et MAYAUD (1962), par ETCHECOPAR et HUE (1964), et par ISENMANN et MOALI, (2000). Les espèces d’oiseaux de la région des Ziban (Biskra) sont mentionnées dans le tableau (Annexe I.4). Il est utile de noter que l’avifaune recensée est celles des palmeraies avec quelques observations ponctuelles au niveau des steppes des zones humides.

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