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M ESURES DE REDUCTION

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Carte 10. Synthèse des espèces soumises à la dérogation et zone d’emprise

7. M ESURES D ’ EVITEMENT ET DE REDUCTION DES IMPACTS DU PROJET

7.2. M ESURES DE REDUCTION

Mesure R1 : Balisage strict de l’emprise des travaux Espèce(s) concernée(s) : Hémidactyle verruqueux, Chiroptères

Afin d’éviter tout débordement des engins de chantier en dehors des zones d’emprise strict, un balisage devra être mis en place afin d’éviter toute destruction accidentelle d’habitat d’espèce. Cette mesure sera également favorable aux autres espèces de reptiles et aux chiroptères.

Mesure R2 : Adaptation du calendrier des travaux Espèce(s) concernée(s) : Toutes les espèces

Chiroptères :

Le vide sanitaire présent sous la piscine de l’hôtel ainsi que les vestiaires sont utilisés en gîte par des chiroptères (Petit rhinolophe au minimum). Afin de limiter les risques de destruction d’individu(s) il est important d’éviter les périodes les plus sensibles pour les chiroptères (Cf. tableau ci-dessous). Cette mesure sera complétée par d’autres précautions (voir mesures encadrement écologique des travaux) et n’est valable que pour les travaux de « démantèlement » de la structure de la piscine et des vestiaires attenants.

Une fois le vide sanitaire « défavorabilisé » pour les chiroptères (impossibiltié pour les individus de se ré-installer), les travaux pourront être réalisés sans contrainte temporelle.

Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Période de sensibilité pour

les Chiroptères

Projet de restauration de l’hôtel Vista Palace et confortement de la falaise attenante – Roquebrune-Cap-Martin (06) - Dossier de saisine du CNPN relatif à la demande de dérogation aux interdictions de destruction d’espèces végétales et animales protégées – Réf.

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Mesure R3 : Limitation et adaptation de l’éclairage – évitement de l’effarouchement de certaines espèces de chauves-souris

Espèce(s) concernée(s) : Toutes les espèces de chiroptères Préambule

La plupart des chauves-souris est lucifuge, particulièrement les rhinolophes. Les insectes (micro-lépidoptères majoritairement, source principale d’alimentation des chiroptères) attirés par les lumières s’y concentrent, ce qui provoque localement une perte de disponibilité alimentaire pour les espèces lucifuges (espèces généralement les plus rares et les plus sensibles), dont les zones éclairées constituent donc des barrières inaccessibles. En effet, malgré la présence de corridors, une zone éclairée sera délaissée par ces espèces (phénomène de barrière). Cette pollution lumineuse perturbe les déplacements des espèces sensibles et peut conduire à l’abandon de zones de chasse des espèces concernées.

Les éclairages qui seront mis en place seront adaptés aux recommandations des écologues.

Prescriptions

Aussi, en l’absence de données plus précise, il serait souhaitable de respecter les prescriptions suivantes :

- Proscrire tout éclairage permanent (à limiter dans la partie « jardin » notamment à des éclairages LED au niveau des chemins et escaliers et proscrire l’utilisation de spot ou d’éclairage important dans les parties végétalisées) - minuteur ou système de déclenchement automatique par exemple détecteur de chaleur (système plus

écologique mais aussi plus économe et dissuasif (sécurité)) ;

- LEDs, attention à la puissance et la longueur d’onde (certaines attirent les insectes fortement). La couleur orangée doit être privilégiée (590 nm)

- orientation des réflecteurs vers le sol, en aucun cas vers le haut et aucun éclairage au dessus de l’horizontale;

- l’abat-jour doit être total ; le verre protecteur plat et non éblouissant (des exemples de matériels adaptés sont cités dans les documentations de l’Association Nationale pour la Protection du Ciel Nocturne (ANPCN)) ; - moins de 5 % de l’émission lumineuse doit se trouver au-dessus de l’horizontale (voir schémas ci-après) ;

Représentation des différentes manières d’éclairer.

Source : ANPCN, 2003

- minimiser les éclairages inutiles, notamment en bordure du parc afin de limiter l’impact sur les populations limitrophes à la zone.

- - à noter qu’1 lampadaire sur 2 suffit pour une même visibilité (réf : http://www2.cnrs.fr/presse/communique/597.htm)

- Il est également possible de programmer un arrêt de l’éclairage 2 heures après le coucher du soleil (période à partir de laquelle celui-ci devient inutile).

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Rappelons que pour ce qui concerne tout éclairage hors voirie, la réglementation impose une extinction en milieu de nuit. (Arrêté du 25 janvier 2013 relatif à l'éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels afin de limiter les nuisances lumineuses et les consommations d'énergie)

- Eteindre au plus tard à 1h du matin, les façades et vitrines éclairées -1h après la fin d'activités pour les bureaux non occupés.

L’application durable de cette mesure garantira un moindre dérangement des espèces de chiroptères lucifuges.

Cette mesure sera également favorable à l’ensemble de la faune du secteur. En effet, la pollution lumineuse entraine une modification du rythme circadéen de la faune (entomofaune, avifaune, mammifères).

Mesure R4 : Balisage des espèces végétales protégées dans la zone de débroussaillement

Espèce(s) concernée(s) : Nivéole de Nice, Glaïeul douteux, Camélée à trois coques, Palmier nain et Caroubier Afin d’éviter toute destruction d’espèce protégée lors du débroussaillage de la zone située au sud des jardins et lors de l’installation du grillage anti-sangliers, un balisage devra être mis en place sur environ 3 mètres autour de chaque station. Cette mesure devra être réalisée par un botaniste avant toute intervention dans la zone.

Mesure R5 : Mise en place d’un débroussaillage adapté

Espèce(s) concernée(s) : Nivéole de Nice, Glaïeul douteux, Camélée à trois coques, Palmier nain et Caroubier Afin de réduire au maximum les impacts du débroussaillage sur la flore, en plus du balisage, les hauteurs de coupe ne devront pas être inférieures à 20 cm et le débroussaillage devra être manuel.

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Projet de restauration de l’hôtel Vista Palace et confortement de la falaise attenante – Roquebrune-Cap-Martin (06) - Dossier de saisine du CNPN relatif à la demande de dérogation aux interdictions de destruction d’espèces végétales et animales protégées – Réf. 1607-2611-EM-RP-CNPN-AMG-Vista-RoquebruneCapMartin06-1c 79/128

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