• Aucun résultat trouvé

Autres empreintes complémentaires : La mise en condition tissulaire et l’empreinte tertiaire

L’empreinte tertiaire :

On appelle empreinte tertiaire ou complémentaire, l'empreinte de tous les éléments anatomiques et physiologiques en relation avec l'extrados, et l'intrados d'une prothèse complète.

Cette empreinte peut être réalisée avec une prothèse ou des duplicatas de celle-ci (ex : prothèse transitoire), en complément d’une empreinte secondaire, ou à l’aide d’un P.E.I [7][95].

L'empreinte tertiaire ou empreinte des organes para prothétiques peut être réalisée selon quatre techniques différentes [9] :

- Au stade de l'empreinte secondaire après la réalisation de cette dernière - Au stade de l'enregistrement de la relation intermaxillaire centrée - Au stade de l’essayage fonctionnel

- Au stade post prothétique afin d’améliorer la stabilité et la rétention de la prothèse définitive

Avantage de l’enregistrement de l’empreinte tertiaire au stade post prothétique :

Il sera préférable d'utiliser les bases prothétiques définitives polymérisées sur les modèles issus des empreintes secondaires constituent les bases idéales stables pour l’enregistrement de l’empreinte tertiaire.

Elles permettront à la langue et aux orbiculaires de se mouvoir et de se relâcher sans aucune gêne ni interférence avec les dents Un contact généralisé et harmonieux de la prothèse avec la surface d’appui assure une amélioration notable de la rétention par adhésion de l’empreinte tertiaire intégrale ainsi obtenue.

La restauration prothétique de l'esthétique et de la phonation obtenue par un montage correct des dents antérieures supérieures et inférieures assure mieux que n'importe quel autre rempart le repositionnement optimal de la sangle orbiculo-buccinatrice [54].

59

L’empreinte tertiaire peut être réalisée quelques jours après la mise en bouche de la prothèse définitive mais également dès l’examen pré-prothétique [85] à l’aide d’une prothèse transitoire où de

la prothèse d’usage si la réalisation d’une nouvelle prothèse est indiquée (ex : prothèse ancienne, défectueuse, fracturée…).

Cette empreinte a pour objectif d'améliorer une prothèse existante ou de compléter une empreinte secondaire :

- Augmenter les surfaces prothétiques en contact avec les tissus - Favoriser l'intégration organique et psychique de la prothèse - Eviter les stases alimentaires dans les cavités jugales ou linguales - Améliorer l'esthétique, la phonation, la mastication et la déglutition

Le matériau idéal pour ce type d'empreinte est la résine à prise retardée type Hydrocast et FITT de Kerr car elle possède tous deux un temps de plasticité suffisant.

Source : https://dental.thedawsonacademy.com/lingual-extension-hydrocast

Figure 43 – Résine à prise retardée (HydroCast)

Source : https://www.kerrdental.com/fr-fr/produits-de-restauration-dentaire/fitt-materiaux-empreinte-dentaires

60

Ces résines sont utilisées dans la mise en condition tissulaire, le rebasage temporaire d’une prothèse instable et enfin dans la réalisation des empreintes tertiaires [96] [97].

Réalisation : [100] [101]

Les empreintes tertiaires font appel à des matériaux de type résine a prise retardée et qui permettent de mouler de façon lente et progressive les tissus en contact avec l’intrados et l’extrados de la

prothèse afin d’augmenter la rétention et la stabilité.

Au préalable il est nécessaire d’avoir enregistré la relation centrée et fait le transfert sur articulateur, de supprimer les contacts prématurés, les interférences musculaires et ligamentaires, ainsi que les contre-dépouilles de la prothèse.

Trois empreintes vont être réalisées, grâce à une résine à prise retardée :

Une première empreinte ambulatoire qui permet de révéler toutes les zones de contraintes. La prothèse est garnie de résine à prise retardée puis positionnée en bouche [48].

Source : HTTP://WWW.LABORATOIRE-ODIC.COM/LES-RESINES-RETARD-ET-LES-BASES-SOUPLES.PHP

Figure 45 – Prothèse définitive mandibulaire rebasée en bouche avec une résine à prise retardée

Le patient aidé par le praticien mobilisera les organes péri-prothétiques, puis par des mouvements de déglutition répétés, le praticien guidera le patient en relation centrée afin d’obtenir une empreinte sous pression occlusale.

61

Après la prise, la prothèse est contrôlée. Les zones en surpression ou surextension sont déchargées et réenregistrées avec la résine a prise retardée. Les sous-extensions, quant à elles, sont comblées par la résine auto polymérisable de laboratoire.

Une deuxième empreinte est réalisée selon la même technique que l’empreinte précédente puis la prothèse est retirée, analysée et modifiée si besoin comme précédemment. Le patient est alors libéré et sera revue deux à trois heures après pour vérifier la qualité de l’empreinte. Si cette dernière est satisfaisante, elle est alors envoyée au laboratoire pour une réfection totale de la base tout en gardant le montage des dents si celui-ci est convenable. Sinon, le praticien réalise une troisième empreinte. Cette troisième empreinte suit le même protocole mais seules les surfaces de la prothèse en contact avec les organes périphériques sont concernées (l’extrados). Dans tous les cas, les empreintes sont traitées de façon conventionnelle, c’est-à-dire soigneusement coffrées, puis coulées en plâtre afin d’obtenir un modèle avec un socle d’épaisseur habituelle [54].

Source : HTTP://WWW.LABORATOIRE-ODIC.COM/LES-RESINES-RETARD-ET-LES-BASES-SOUPLES.PHP

62

CONCLUSION

Le diagnostic face à un patient édenté complet est évident et rapide, mais les solutions thérapeutiques s'offrant au praticien sont multiples.

Le choix du traitement dépendra non seulement des conditions anatomo-cliniques et physiologiques, mais également des souhaits et demandes du patient.

Le traitement de l’édenté total à crête résorbée inférieure a mis en évidence que le traitement par PAC améliorée par technique d’empreinte complémentaire est plus efficace de point de vue rétention et stabilité qu’un traitement par PAC conventionnelle.

La rétention de la PAC conventionnelle est difficile à obtenir en cas de forte résorption osseuse, celle- ci peut être améliorée par l’exploitation des organes périphériques pour créer un espace où la prothèse sera plus stable et plus rétentive.

Le praticien doit assurer l’entière responsabilité du volume et de la forme de l’extrados prothétique qui, non seulement ne doivent pas entraver le libre jeu des organes para-prothétiques, mais qui doivent aussi améliorer la stabilité et la rétention de la restauration à l’intérieur du couloir prothétique

Surtout quand celles-ci sont difficiles à obtenir, notamment en rapport avec des crêtes sans reliefs, avec une tubérosité ou un trigone estompés ou absents, ou des crêtes flottantes, imposant

d’exploiter au maximum l’action bénéfique des organes para-prothétiques qui s’appliquent sur les extrados prothétiques et plaquent au mieux les prothèses en place.

Le technicien de laboratoire n'intervient plus de manière empirique pour la réalisation des surfaces polies prothétiques puisqu'elles sont la réplique de l'enregistrement par empreinte complémentaire que lui fournit le chirurgien-dentiste.

Les muscles ne doivent pas déplacer la prothèse et celle-ci doit permettre un équilibre entre les muscles du visage agissant vestibulairement et la langue qui agit sur les surfaces linguales

Si un tel équilibre est réalisé, une stabilisation musculaire de la prothèse est obtenue garantissant une meilleure rétention et stabilité prothétiques.

I

Bibliographie :

[1]. Schoendorff R, Allegre P. Empreinte en prothèse totales. Encycl Méd Chir (Elssevier SAS, Paris), ododntologie, 23-325-C-10. 1996

[2]. Schoendorff R, Allegre P, Edouard G, Jaudoin P, Ravouna A, Sylvestre P. Quatres méthodes d’empreinte primaire en prothèse adjointe totale. Rev Odontostomatol (paris) 1991 .

[3]. Reiner V. Les empreintes primaires en prothèse totale. Actual odontostomatol (Paris) 1966 [4]. Postaire M, Rignon-Bret JM. L’empreinte mucostatique en prothèse adjointe complète. Cah Prothese 1985

[5]. Pompignoli M, Doukhan M, Raux JY. Prothèse complète : Clinique et laboratoire. Tome 2. Editions CdP 2005.

[6]. Goumy R, Daulce-Goumy V. techniques d’empreintes en prothèse adjointe. Paris ; Masson 1987 [7]. Lejoyeux J. Les empreintes dans le traitement de l’édentation totale. Paris : Cdp, 1986.

[8]. Jaudoin P., Millet C., Mifsud S. Empreintes en prothèse complète. EMC (Elssevier Masson SAS, Paris) Odontologie, 23-325-C-10, 2006, Médecine buccale, 28-690-C-10, 2008.

[9]. Lejoyeux J. Prothèse complète Tome 1, Examen clinique, traitement préprothétique, matériaux et techniques d’empreintes. Troisième édition 1979.

[10]. Chevalley F. et coll. Réalisation d’un porte-empreinte individuel d’emblée fonctionnel. Stratégie Prothétique. Nov 2005.

[11]. Dubertrand M. Empreintes en prothèse complète amovible conventionnelle : historique et états des lieux. Thèse de 3ème cycle, Science odontologique, Nice, 2018.

[12]. Bertereche MV. Prothèses et matériaux d’empreintes, Cahiers ADF, 1999.

[13]. Ogolnik R, Picard B, Denry I. Cahiers de biomatériaux dentaires. Masson. Paris, 1992.

[14]. Lejoyeux J. Prothèse complète. Examen clinique, matériaux et techniques d’empreintes. Tome I. Maloine. ; 1979

[15]. Housset P. Sustentation, stabilisation, rétention : triade d’équilibre. Prat odontostomat 1957 [16]. Schoendorff R, Millet C, Rétention en prothèse amovible complète, Encyclopédie Médico- Chirurgicale (Paris-France) Stomato-odontologie II, 23-325-B-05, 1995, pp.1-6

[17]. Batarec E. Lexique des termes de prothèses dentaire Edition Prélat.

[18]. Gibert Y. Analyse physique du phénomène d’adhérence des prothèses adjointes totales. Thèse de 3ème cycle, Science odontologique, Toulouse, 1975

[19]. Jacobson TE, Krol AJ. A contemporary review of the factors involved in complete denture retention, stability and support.Part 1, retention. J Prosth Dent 1983 ; 49: 5-15.

[20]. Kawazoe Y, Hamada T. The role of saliva in retention of maxillary complete denture. J Prosthet Dent 1978 ; 40: 131-1.

II

[21]. Gibert Y, Soulet H, Blandin M. Phénomènes rétentifs en prothèse adjointe complète. Encycl Med Chir( Paris, France), odontologie 23325 B 05, 4-1987, 6p.

[22]. Hirlemann P. Le complexe ostéomuqueux, entité fonctionnelle en prothèse totale (thèse de III ème cycle). Lyon. 1980 248p.

[23]. Rignon-Bret C, Descamp F, Bernaudin E, Bloch M, Hadida A. Stratégie de traitement en prothèse amovible complète supra-implantaire mandibulaire. Réalité clinique 2003 ; 14(2) : 141-159.

[24]. Bayle C. L’empreinte secondaire et l’édentement total. Thèse de 3ème cycle, Science

odontologique, Toulouse, 2012.

[25]. Monsénégo P., Proust J., Complete denture retention I. Physical analysis of the mecanism hysteresis of the solid-liquid contact angle. J. Prosthet. Dent. – 62 : 189-95, 1989

[26]. Fajri L. La prothèse complète mandibulaire : stabilité et rétention. Actual Odonto-Stomatol - n° 247 - septembre 2009.

[27]. Jacobson TE, Krol AJ. A contemporary review of the factors involved in complete denture retention, stability and support.Part 3: support. J Prosthet Dent 1983 ; 49 :306-313.

[28]. Pompignoli M. Prothèse complète clinique et laboratoire, 4ème édition, T.1 et T.2 réunis [29]. Lacroix P., Laurent M., Margossian P., Laborde G., Quels sont les critères de choix des porte- empreintes et adhésifs ? Strat. Proth., novembre 2004, Vol.4, n°5, pp337-342

[30]. Perie B, Defline B, Bohin F., Quelles sont les causes des deformations des empreintes? Strat. Proth. Février 2005, Vol.5, n°1, pp17-23

[31]. Berteretche MV., Prothèses et matériaux d’empreintes, Dossiers ADF, 2007.

[32]. Serre D., Pouyssegur V., Matériaux à empreinte ; Encyclopédie Médico-Chirurgicale, Elsevier SAS, Paris, Odontologie, 23-064-A-10

[33]. Van Noort R., Introduction to dental materials, Second edition, Mosby, Edinburgh, 2002 [34]. Whitters CJ., Strang R., Brown D. et al. Dental materials : 1997 literature review, Journal of Dentistery. 1999, 27, pp.401-435

[35]. O’Brien WJ. Dental materials and their selection. Quintessence Publishing Co., 1997 : 421 p. [36]. Balleydier M. Empreinte en prothèse conjointe à l’aide des alginates de haute définition. Actual Odonto-stomatol 1995 ; 191 : 405-425

[37]. Bradna P, Cerna D. Impact of water quality on setting of irreversible hydrocolloid impression materials. J Prosthet Dent 2006 ; 96 : 443-448

[38]. Buchan S, Peggie RW : Role of ingredients in alginate impression compounds. J Dent Res 1966 ; 45 : 1120-1129.

[39]. Marcinak CF, Young FA, Draughn RA, Flemming WR. Linear dimensional changes in elastic impression materials. J Dent Res 1980 ; 59 : 1152-1155.

III

[40]. Eriksson A, Ockert-Eriksson G, Lockowandt P, Linden MA. Irreversible hydrocolloids for crown and bridge impressions : effect of different treatments on compatibility of irreversible hydrocolloid impression material with type IV gypsums. Dent Mater 1996 ; 12 : 74-82.

[41]. Chauvel B, Turpin YL. Les matériaux à empreinte. Support de Cours (Version PDF), Université Médicale Virtuelle Francophone, 2010

[42]. Hüe O., Berteretche MV., Prothèse complète – réalités cliniques, solutions thérapeutiques. Quintessence International, 2004

[43]. Mariani P, Pons G. Les empreintes primaires corrigées en prothèse totale. Rev Odonto-Stomatol 1984

[44]. Preckel B, Stephan G, Mariani P. Technique d’empreinte primaire corrigée en prothèse amovible bimaxillaire. Strath Proth 2004.

[45]. Rignon-Bret C, Rignon-Bret JM. La prise d’empreinte au plâtre. Actual Odontostomatol (Paris) 1997.

[46]. Othman H. Étude comparative des différents matériaux d’empreinte et d’enregistrement utilisés en prothèse complète. Thèse de 3ème cycle, Science odontologique, Marseille, 2018.

[47]. Pompignoli M. Prothèse complète clinique et laboratoire, 4ème édition, T.1 et T.2 réunis [48]. Busch AS. Les empreintes secondaires et complémentaires en prothèse amovible totale. Thèse N ° 007. Université de Nantes 2011.

[49]. Pompignoli M. Le joint périphérique. Inf Dent. 1987.

[50]. LLallich B, Schoendorff B. Le joint vélo-palatin Ann Odontostomatol (Lyon) 1974 ;31 : 155-165 [51]. Pompignoli M. Le joint sublingual. Inf Dent. 1987.

[52]. Nasser B, Postaire M. Elastomères et joint périphérique en prothèse complète maxillaire. Cah Prothese 1991.

[53]. Hüe O. Les surfaces polies stabilisatrices en prothèse partielle adjointe. LQOS 1982 ; 25:323-344. [54]. Mohamedi A, Belaid L, Benaissa A. Traitement de l’édenté total à crête négative inferieure au niveau de service de prothèse CHU Tlemce, 2017

[55]. Klein P. Les apports de la piézographie à la prothèse adjointe mandibulaire. Thèse 3ème cycle,

Sciences Odontologiques, Paris 1970.

[56]. Klein P. Quelques définitions pour mieux comprendre la piezographie. Info Dent 1988 [57]. Rokhssi H, Abdelkoui A, Merzouk N, Benfdil F. L’empreinte piézographique en pratique quotidienne. Spécial Prothèses. AOS n° 289 – 2018.

[58]. Fisch EW. Principles of full denture prosthetics. London, 6th edition, 1984

[59]. Klein P. Piézographie et prothèse adjointe. Encycl Med Chir Stomatologie, 23-325 M-10, 1993 [60]. Nabid A. Piézologie. Applications cliniques. Encycl Méd Chir, Stomatologie-Odontologie ; 23- 325-M-10, 1996.

IV

[61]. Mersel A. Solution piézographique à une édentation bimaxillaire de classe III. Conférence aux entretiens de Garancière, Paris, 1984.

[62]. Devin R. Sénescence et prothèse dentaire totale. Actualités odonto-stornatologiques, 1973, n°103, PP. 488-495.

[63]. Sampietro A. Etudes du couloir prothétique au travers de la phonétique. Thèse de 3ème cycle,

Science odontologique, Nantes, 2013.

[64]. Jardel V, Richard A et Hirigoyen M. Les empreintes piézographiques. Evolution dans le choix des matériaux. Cah Prothèse 1992 ; 79:27-35.

[65]. Fourteau P, Ferran P, Lussac J. Anatomie de l'édenté complet. Encyclopédie médico-chirurgicale, tome 9, fasc 23325A1O, 1977.

[66]. Klein P. Précis de prothèse adjointe. Paris: société de diffusion de publications scientifiques, 1981.

[67]. Chevalier L. Apport des techniques piézographiques dans l'exercice quotidien en prothèse amovible complète. Thèse de 3ème cycle, Science odontologique, Nancy, 2007.

[68]. Devin R. Psychisme et piézographie. Actualités odonto-stomatologiques, 1974, 28, n0106, PP. 253-279.

[69]. Fajri L, Benfdil F, El Mouhtarim B, El Wady W, Abdedine W. La prothèse complète mandibulaire : stabilité et rétention. Actual Odonto Stomatol 2009 ; 246: 267-86.

[70]. Arora A, Kaur I, Duggal A, Arora P C. Management of atrophic mandibular ridge using neutral zone technique: a case report. Indian J Comprehens Dent Care 2014 ; 4(2): 455-459.

[71]. Yeh YL, Pan YH, Chen YY. Neutral zone approach to denture fabrication for a severe mandibular ridge resorption patient: systematic review and modern technique. J Prosthodont Res 2013 ; 8: 432- 38.

[72]. Sadihpour L, Geramipanah F, Falahi S, Memarian M. Using neutral zone concept in

prosthodontics treatment of a patient with brain surgery: a clinical report. J Prosthodont Res 2011 ; 55: 117-120.

[73]. Zeroual R, Kaoun K, Cisse C, Bellamkhannette S. Le modelage de l’espace prothétique dans les édentations mandibulaires à crêtes résorbées. Courrier Dent 2000 ; 12: 8-10.

[74]. Afroz S, Rahman SA, Rajawat I, Verma AK. Neutral zone and oral submucous fibrosis. Indian J Dent Res 2012 ; 23, 3: 407-10.

[75]. Le Guehennec L, Le Bars P, Amichia YA, Giumelli B. Les empreintes piézographiques en prothèse maxillo-faciale. Cah Proth 2008 ; 141: 47-53.

[76]. Arora S, Arora A, Khullar A. Functionally trimmed denture for atrophic ridges. Indian J Dental Sciences 2015, 1: 71-7.

[77]. Samoian R. Apport des techniques piézographiques en prothèse adjointe totale. Actual Odonto Stomatol 1992 ; 177: 157-77.

V

[78]. Hüe O, Berteretche MV. Les extrados prothétiques en prothèse adjointe totale, rôle et réalisation clinique. Actual odonto-stomatol 1992; 177: 179-201.

[79]. Martin JP, Millet P, Coeuriot JL. Étude expérimentale de la rétention en prothèse adjointe complète. Rôle de la surface. Rev Odonto-Stomatol 1992 ; 21: 11-16.

[80]. Klein P. La piézographie : modelage dynamique ou volume prothétique. Actual Odonto- Stomatol 1974 ; 106: 266-277.

[81]. Landa JS. Practical full denture prosthesis. Enlarged second edition, 1958.

[82] Regragui A, Sefrioui A, Benfdil F, Benamar A, Abdedine A. Couloirs prothétique et gérodontologie : traitement simple pour une stabilité optimum. Actual Odonto-Stomatol 2012 ; 258: 161-173. [83] Gahan MJ, Walmsley AD. The neutral zone impression revisited. British Dent J 2005 ; 198: 269- 72.

[84]. Klein P. Que peut-on attendre de la piézographie, dans la réhabilitation esthétique de l’édentation totale. Rev Fr Odonto Stomatol 1985 ; 14(4): 285-90.

[85]. Sanguiolo R, Mariani P, Michel JF, Sanchez M. Les édentations totales bimaxillaires : formes cliniques, thérapeutiques prothètiques.Ed. Juli en PRELAT 1980.

[86]. Heath MR. Facteurs cliniques qui déterminent l' espace prothétique. Congrès de l' A.D.F. 1972. L' information dentaire, janvier 1973, nOI , PP. 70-7 1.

[87]. Heath MR. trad Aïche H. La position et les mouvements fonctionnels de la langue. Les questions d'odonto-stomatologies, 1978, n01 2, PP. 5-9.

[88]. Château M. Orthopédie dente-faciale - tome 1 : bases fondamentales. 5ème édition, Paris: J. Prélat, 1975.

[89]. Philip GB, Thomas V, Rajapur A, Gupta A, Jeetendra S. The neutral zone. Dent Impact 2013 ; 5(2): 105-108.

[90]. Porwal A, Sasaki K. Current status of the neutral zone. A litterature review. J Prosthet Dent 2013 ; 109: 129-34.

[91]. Klein P. Piézographie mandibulaire. Conférence aux entretiens de Garancières, 1984.

[92]. Tondowski E. L’empreinte phonétique en prothèse totale. Strateg Proth 2004 ; 4(2): 107-116. [93]. Nabid A, Bouziane M, Boulefa A, Daoud FZ. Matérialisation de l’espace prothétique

mandibulaire en gérodontologie. Strateg. Proth 2010 ; 10, 3: 197-203.

[94]. Bernhardt M, Joerger R, Gass M, Azuelos A, Bourguignon S, Magniez P. Quel peut être l’apport de la piézographie au montage fonctionnel en prothèse totale ? Strateg Prothet 2002 ; 2(2): 87-99. [95]. Lejoyeux J. Empreintes tertiaires. Les empreintes dans le traitement de l’édentation totale. CdP édit, Paris, 1986.

[96]. Grimonster J. Les conditionneurs tissulaires et leurs emplois en prothèse adjointe. Composition et propriétés physico-chimiques. Actual. Odonto-Stomatol., 1996, 196: 581-5.

VI

[97]. Chevaux JM, Nanfi C, Tosello A, Preckel E, Pesci-Bardon C. Les résines à prise retardée : utilisation rationnelle en fonction de leurs propriétés physicochimiques. Cah.Proth, 2000, III: 43-52. [98]. Bernhardt M, Joerger R, Leize M, Azuelos A, Bourgignon S, Iskandar S. Piezographie et plan d’occlusion en prothèse adjointe totale. Synergie prothétique Avril 2001 vol 3, n°2

[99]. Agrawal KK, Singh SV, Vero N, Alvi HA, Chand P, Singh K, Goel P. Novel technique to register neutral zone. J Oral Biol Craniofacial Res 2012.

[100]. Lejoyeux J, Lejoyeux R. Mise en condition en prothèse amovible. Edition Masson 1993

[101]. Bertrand G, Genin C, Louis JP, Archien C. Retouche des prothèses : étude comparative de deux gels. Start proth 2006 ; 2 : 153-155.

SERMENT MEDICAL

En présence des Maîtres de cette Faculté, de mes chers condisciples, devant l’effigie

d’HIPPOCRATE.

Je promets et je jure, d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice

de la Médecine Dentaire.

Je donnerai mes soins à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire au-dessus de mon

travail, je ne participerai à aucun partage clandestin d’honoraires.

Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admis dans l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma langue taira

les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à

favoriser le crime.

Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de race, de parti ou de

classe sociale viennent s’interposer entre mon devoir et mon patient.

Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes connaissances médicales

contre les lois de l’humanité.

J'informerai mes patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs

conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité

des connaissances pour forcer les consciences.

Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je

n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les

perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants l’instruction

que j’ai reçue de leur père.

Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois

déshonoré et méprisé de mes confrères si j’y manque.

PERROTTO Loïs – Les empreintes corrigées en Prothèse Amovible Complète (P.A.C)

Th. : Chir. dent. : Marseille : Aix –Marseille Université : 2020 Rubrique de classement : odontologie prothétique

Résumé :

Dans la prise en charge des édentements totaux par Prothèse Amovible Complète (PAC), les

différentes étapes cliniques de prise d’empreintes conditionnent de manière fondamentale le succès du traitement prothétique et par conséquent l’intégration biologique et psychologique des

prothèses. La qualité de ces empreintes, ainsi que leur précision à refléter la réalité clinique et anatomique propre à chaque individu, permettra de répondre au mieux aux exigences d’un traitement prothétique, à savoir : une préservation maximale de la crête alvéolaire, remplir les objectifs de la triade de Housset (rétention, stabilisation, sustentation), rétablissement de

l’esthétique. Le succès de ces empreintes est dépendant du type d’empreinte réalisé ainsi que ces objectifs, du matériau choisi et du porte empreinte, de la situation clinique et de la dextérité du praticien. Dans des situations cliniques complexes, où la qualité de ces empreintes n’est pas optimale, l’apport de techniques complémentaires parait alors indispensable.

Mots clés : prothèse amovible complète, empreinte primaire, empreinte secondaire, empreintes corrigées, empreintes complémentaires, piézographie

PERROTTO Loïs – Modified impressions in complete removable dentures

Abstract:

In the treatment of total endentulousness by complete removable dentures, the different clinical stages of impression taking fundamentally condition the success of prosthetic treatment and thus the biological and psychological integration of dentures. The quality of the impressions as well as their precision to reflect the clinical and anatomical reality specific to each individual will allow us to best meet the requirements of prosthetic treatment, namely : maximum preservation of the alveolar ridge, fulfill the objectives of the Housset triad (retention, stabilization, support), restoration of aesthetic. The success of these impressions depends on the type of impression made and their goal, the impression material and the tray chosen, the clinical situation and the dexterity of the

practitioner. In complex clinical situations where the quality of these impressions is not optimal, the contribution of complementary techniques therefore appears essential.

MeSH: complete removable denture, preliminary impression, secondary impression, complementary impressions, piezography

Adresse de l’auteur :

Documents relatifs