Liste des tableaux
Cas 9 : 48 ans, brûlure du pied chez une personne diabétique (figure 27)
2. Effets indésirables
Comme avec d'autres modalités médicales, la larvothérapie a un certain nombre d'effets secondaires et risques associés [58].
La douleur ou l'inconfort associé à la larvothérapie est signalé dans 5 à 30% des plaies traitées. Dans tous les cas ces patients ont également signalé des douleurs aux plaies avant de recevoir le traitement larvaire. Ainsi, les patients susceptibles de ressentir une gêne peuvent être identifiés, sensibilisés et traités de manière appropriée avec des analgésiques. La douleur survient généralement après les 24 premières heures, vu que les larves augmentent de taille. La douleur est généralement bien contrôlée avec des analgésiques, outre le retrait du pansement et la libération des larves arrêteront immédiatement l'inconfort [13].
Il existe d’autres effets indésirables qui ont été rapportés suite à la larvothérapie, à savoir des effets indésirables généraux comme le syndrome grippal et la fièvre, ainsi que des effets locaux comme le prurit intense, la douleur etla dermite d’irritation péri-lésionnelle[19].
Parmi les effets indésirables psychologiques cités dans la littérature nous signalons les insomnies et l’anxiété. Le retentissement psychologique, abordé après thérapie, se comprend aisément. En fait, la présence de corps étrangers de type larves dans une plaie est rarement bien supportée[19].
Il a été observé que les enzymes digestives libérées par les larves peut être associée à l'apparition de érythème ou cellulite[58].
La prise en charge des plaies chroniques pose toujours un énorme défi et nécessitent souvent d'autres thérapies non conventionnelles afin d'atteindre la guérison. La larvothérapie est l'une de ces thérapies alternatives utilisées depuis des siècles pour le débridement, la désinfection et la cicatrisation des plaies.Cependant cette technique a été abandonnée avec la découverte de l’antibiothérapie.
Avec le développement de la résistance antimicrobienne, le recours aux techniques alternatives s’avère nécessaire. Le but du présent travail est de connaitre le mécanisme d’action de la thérapie avec les larves ainsi que les différentes applications cliniques de cette technique en vue d’encourager son utilisation dans le cas des plaies infectées chroniques rebelles au traitement classique.
A la lumière de la présente étude, il convient de citer les conclusions suivantes : Le développement de la larvothérapie au fil du temps
Les mécanismes d’action de cette technique (débridement, désinfection et cicatrisation)
Leurs différentes applications (forme libre et forme pansement)
La larvothérapie en pratique et leurs différentes applications cliniques essentiellement pour les UPD et cancer.
En perspective il y a lieu de :
Conduire des études cliniques pour comparer la luciliathérapie avec les traitements modernes disponibles.
Etoffer les études sur cette thérapie et encourager sa mise en place lors du traitement du dernier recours.
Encourager les laboratoires nationaux à développer les larves pour faciliter les études et les éventuelles applications thérapeutiques.
RÉSUMÉ
Titre : Larvothérapie: mécanismes d'action et applications cliniques Auteur : AOURARH Sara
Directeur : Professeur SEKHSOKH Yassine
Mots clés : Cicatrisation, Débridement, Larve, Larvothérapie, Lucilia sericata, Plaie.
La larvothérapie implique l’utilisation de larves de mouches vertes Lucilia sericata (Phaenicia sericata), pour le débridement, la désinfection et la stimulation de la cicatrisation des plaies. Cette technique a été utilisée depuis l’antiquité (XVIème siècle), néanmoins; elle a perdu sa place dans les thérapeutiques, au fil du temps, vu les avancées médicales et surtout avec l’arrivée des antibiotiques.
Le développement des infections bactériennes multirésistantes, a suscité le recours à l’utilisation des thérapeutiques alternatives. Ainsi, l’application de la larvothérapie permettrait de traiter les plaies résistantes au traitement conventionnel basé sur l’antibiothérapie.
Les objectifs de cette étude visent à connaitre les mécanismes d’action de cette technique, ses différentes applications et ses bienfaits rapportés dans la littérature.
Les résultats de cette revue bibliographique, ont confirmé à travers des preuves scientifiques solides, que la larvothérapie, en utilisant les larves de Lucilia sericata, comme technique biochirurgicale, peut être utilisée efficacement et en toute sécurité pour éliminer le tissu nécrotique des plaies.
Les progrès effectués en matière de production stérile de larves, le développement de nouveaux conditionnements plus pratiques pour le personnel soignant et plus acceptables pour les patients, l’application simplifiée sur les différentes plaies et le coût faible, ont fait de cette technique une alternative pratique qui pourrait remplacer les techniques classiques utilisées de
Abstract
Title: maggot therapy: mechanisms of action and clinical applications Author: AOURARH Sara
Director: Professor SEKHSOKH Yassine
Key words: Maggot therapy, Lucilia sericata, Maggot, Wound, Debridement, Healing.
Maggot therapy involves the use of green fly maggot called Lucilia Sericata (Phaenicia sericata) for debridement, disinfection and stimulation of wound healing. This technique has been used since antiquity (XVIth century), and was abandoned because of the emergence of medical advances especially with the arrival of antibiotics.
The development of multidrug-resistant bacterial infections has led to the use of alternative therapies. Thus, the application of maggot therapy would treat wounds resistant to conventional treatment based on antibiotic therapy.
The objectives of this study are to know the mechanisms of action of this technique, its different applications and its benefits based on the literature.
The results of this review, confirmed through scientific evidence, that maggot therapy, using Lucilia sericata, as a bio-surgical technique, can be used safely and effectively to eliminate necrotic tissue from wounds.
Advances in sterile maggots production, the development of new packaging that is more convenient for caregivers and more acceptable to patients, simplified application to different wounds and low cost have made this technique a practical alternative which could replace the classical techniques used nowadays.
صخلم
ناونعلا
:
جلاعلا
تاقﺮ لاب
:
تايلآ
لمعلا
و
تاقيبطتلا
ةيريرسلا
بتاكلا
:
ةراس غاروأ
ةيساسالأ تاملكلا
:
حرجلا مائتلا ،ﺮ ضنت ،حرج ،ةقري ،تاقﺮ لاب جلاعلا
.
ريدم
ةحورطالأ
:
ذاتسالأ
خوسخسلا ن ساي
و فيظنتل ،ءارضخلا ةبابذلا تاقري مادختسا ى ع تاقﺮ لاب جلاعلا يوطني
حورجلا مائتلا فحت و ﺮ هطت
.
مت
ةميدقلا روصعلا ذنم ةينقتلا ﻩذه مادختسا
)
رشع سداسلا نرقلا
(
،جلاعلا ي تقولا رورم عم ا اكم تدقف ا كل ،
ةيويحلا تاداضلما روهض عم ةصاخو ةيبطلا تاروطتلا ى إ رظنلاب
.
تسا ى إ ةددعتلما ةيودلأل ةمواقلما ةيﺮ تكبلا تابا لالا روطت ىدأ
ةليدب تاجلاع مادخ
.
قيبطت نإف ي اتلابو
ةيويحلا تاداضملل ةمواقلما حورجلا جلاع نم نكمي تاقﺮ لاب جلاعلا
.
بدالأ ي تركذ لا اهدئاوفو ةفلتخلما ا اقيبطتو ةينقتلا ﻩذه لمع تايلآ ةفرعم ى إ ةساردلا ﻩذه فد
.
نأ ،ةميلس ةيملع ةلدأ للاخ نم تدكأ ،ﻩذه بدالأ ةعجارم جئاتن
،تاقري مادختساب ،تاقﺮ لاب جلاعلا
حورجلا نم ةتيلما ةجسنالأ ةلازلإ ةيلاعفو نامأب اهمادختسا نكمي ،ةيويح ةيحارج ةينقتك
.
، رملل لاوبق ﺮ كأو ي صلا مقاطلل ةمئلام ﺮ كأ ةديدج مزح ريوطتو ةقمعلما تاقﺮ لا جاتنإ ي مدقتلا
ا ةفلكتلاو ةفلتخلما حورجلا ى ع طسبلما قيبطتلا
لحم لحت نأ نكمي ايلمع لايدب ةينقتلا ﻩذه تلعج ،ةضفخنلم
ةمدختسلما ةيكيسلاكلا تاينقتلا
.
[1] Naik G, Harding K. Maggot debridement therapy: the current perspectives. Chronic
Wound Care Manag Res 2017;Volume 4:121–8.
[2] Whitaker LS, Twine C, Whitaker MJ, Welck M, Brown CS, Shandall A. Larval
therapy from antiquity to the present day: Mechanisms of action, clinical applications and future potential. Postgrad Med J 2007;83:409–13.
[3] Paré A, Clark J, Clark M, Galen., Hippocrates., J. G., et al.The works of that
famous chirurgeon Ambrose Parey /. Printed by Mary Clark, and are to be sold by John Clark, at Mercers Chappel at the Lower End of Cheapside,; 2018.
[4] Greenberg B. Flies and disease, Volume 1, ecology, classification and biotic
associations, Volume 2, Biology and disease transmission. Flies Dis 1973.
[5] Hunter S, Langemo D, Thompson P, Hanson D, Anderson J. Maggot therapy for
wound management. Adv Skin Wound Care 2009;22:25–7.
[6] Chan A, Chan Daniel HF Fong June YY Leung NG Patil Gilberto KK Leung DC.
Title Maggot debridement therapy in chronic wound care. vol. 5. 2007.
[7] Baer WS. The classic: The treatment of chronic osteomyelitis with the maggot (larva
of the blow fly). Clin. Orthop. Relat. Res., vol. 469, Springer New York LLC; 2011, p. 920–44.
[8] Nigam Y, Bexfield A, Thomas S, Ratcliffe NA. Maggot therapy: The science and
implication for CAM Part I - History and bacterial resistance. Evidence-Based Complement Altern Med 2006;3:223–7.
[9] Ahmed Hassan Fawzi El-tawdy B, Abdel Hamed Ibrahim E, Shokryabdallah E, Mahmoud Aly Sakhawy E AL, Morsy TA. MAGGOT DEBRIDEMENT THERAPY
[10] Marineau ML, Herrington MT, Swenor KM, Eron LJ. Maggot debridement therapy in the treatment of complex diabetic wounds. Hawaii Med J 2011;70:121–4. [11] Klaus K, Steinwedel C. Maggot Debridement Therapy: Advancing to the Past in
Wound Care. Medsurg Nurs n.d.;24:407–11.
[12] Shi E, Shofler D. Clinical focus Maggot debridement therapy: a systematic review Maggot therapy and historical evidence. vol. 19. 2014.
[13] Sherman RA. Maggot therapy takes us back to the future of wound care: New and improved maggot therapy for the 21st century. J Diabetes Sci Technol 2009;3:336–44. [14] Danjou C. Utilisation des Parasites en Thérapeutique. Faculté des sciences
pharmaceutiques et biologiques de Lille, 2017.
[15] Gourreau J-M. Les myases cutanées des ovins / Insectes n° 160. n.d.
[16] Wiegmann B, Mitter C, Mitter C. Evolutionary origin of the Cyclorrhapha (Diptera): Tests of alternative morphological hypotheses. Cladistics 1993;9.
[17] Yeates BMW and DK. Diptera. Http://TolwebOrg/Diptera n.d. http://tolweb.org/Diptera (consulté le 20 November 2019).
[18] http://www.ecosociosystemes.fr/dipteres.html n.d. (consulté le 20 November 2019). [19] TOUSSAINT P. Larvothérapie : utilisation des larves pour le traitement des plaies et
la cicatrisation 2008. https://www.cicatrisation.info/methodes-therapeutiques/aspects-medicaux/larvotherapie.html (consulté le 19 November 2019).
[20] DIPTÈRES, Développement larvaire - Encyclopædia Universalis n.d. https://www.universalis.fr/encyclopedie/dipteres/4-developpement-larvaire/ (consulté le 20 November 2019).
[21] O’Callaghan M, Garnham ML, Nelson TL, Baird D, Jackson TA. The pathogenicity of Serratia strains to Lucilia sericata (Diptera: Calliphoridae). J Invertebr Pathol 1996;68:22–7.
[22] http://www.cosmovisions.com/dipteres.htm n.d. (consulté le 19 November 2019).
[23] Biologie, systématique et répartition des tsé-tsé n.d.
http://www.fao.org/3/p5178f/P5178F02.htm (consulté le 27 November 2019).
[24] Kaufman MA and PE. Common Green Bottle Fly or Sheep Blow Fly Lucilia sericata (Meigen). n.d.
[25] Bourbonnais G, De C, Tbe S-F. ANATOMIE GÉNÉRALE DES INSECTES. n.d. [26] Bazaliński D, Kózka M, Karnas M, Więch P. Effectiveness of Chronic Wound
Debridement with the Use of Larvae of Lucilia Sericata. J Clin Med 2019;8:1845. [27] www.Larvothérapie.com n.d. http://s231120019.onlinehome.fr/histoire.php (consulté le
19 November 2019).
[28] Masri M, Nazni S, Lee WA, Rogayah T, Subramaniam TAR. Sterilisation of Lucilia cuprina Wiedemann maggots used in therapy of intractable wounds. vol. 22. 2005. [29] Cartier E CP. Maggot therapy with Lucilia sericata for debridement of chronic
woundshttps://www.researchgate.net/publication/23393541_Maggot_therapy_with_Lu cilia_sericata_for_debridement_of_chronic_wounds (consulté le 21 November2019). [30] Cazander G, Pritchard DI, Nigam Y, Jung W, Nibbering PH. Multiple actions of
Lucilia sericatalarvae in hard-to-heal wounds: Larval secretions contain molecules that
accelerate wound healing, reduce chronic inflammation and inhibit bacterial infection. BioEssays 2013;35:1083–92.
[31] Choudhary V, Choudhary M, Pandey S, Chauhan VD, Hasnani JJ. Maggot debridement therapy as primary tool to treat chronic wound of animals. Vet World 2016;9:403–9.
[32] Evans R, Dudley E, Nigam Y. Detection and partial characterization of antifungal bioactivity from the secretions of the medicinal maggot, Lucilia sericata. Wound Repair Regen 2015;23:361–8.
[33] Maggot head - Stock Image - Z340/0471 - Science Photo Library n.d. https://www.sciencephoto.com/media/369744/view (consulté le 24 November2019). [34] Pyatt V. Technology and product reviews TECHNOLOGY UPDATE : The use of
larval therapy in modern wound care. Wounds Int 2011;2:23–7.
[35] Pinheiro MARQ, Ferraz JB, Junior MAA, Moura AD, da Costa MESM, Costa
FJMD, et al. Use of maggot therapy for treating a diabetic foot ulcer colonized by
multidrug resistant bacteria in Brazil. Indian J Med Res 2015;141:340–2.
[36] Balédent F. Développement et Santé | Physiologie de l’hémostase 2001. https://devsante.org/articles/physiologie-de-l-hemostase (consulté le 24 November2019).
[37] Sherman RA. Maggot versus conservative debridement therapy for the treatment of pressure ulcers. Wound Repair Regen 2002;10:208–14.
[38] Gottrup F, Jørgensen B. Maggot debridement: an alternative method for debridement. Eplasty 2011;11:e33.
[39] Ibnourras S. Etude de la perception de la larvothérapie et phagothérapie chez les patients et les prescripteurs au Maroc. 2017.
[41] Yan L, Chu J, Li M, Wang X, Zong J, Zhang X, et al. Pharmacological Properties of the Medical Maggot: A Novel Therapy Overview. Evidence-Based Complement Altern Med 2018;2018.
[42] Type PP, Plas MJA Van Der, Dissel JT Van, Nibbering PH. Maggot Secretions Skew Monocyte-Macrophage Differentiation Away from a Maggot Secretions Skew Monocyte-Macrophage Differentiation Away from a Inflammatory to a Pro-Angiogenic Type 2009.
[43] Bexfield A, Bond AE, Morgan C, Wagstaff J, Newton RP, Ratcliffe NA, et al. Amino acid derivatives from Lucilia sericata excretions/secretions may contribute to the beneficial effects of maggot therapy via increased angiogenesis. Br J Dermatol 2010;162:554–62.
[44] Sun X, Chen J, Zhang J, Wang W, Sun J, Wang A. Maggot debridement therapy promotes diabetic foot wound healing by up-regulating endothelial cell activity. J Diabetes Complications 2016;30:318–22.
[45] Zhang Z, Wang S, Diao Y, Zhang J, Lv D. Fatty acid extracts from Lucilia sericata larvae promote murine cutaneous wound healing by angiogenic activity. 2010.
[46] Honda K, Okamoto K, Mochida Y, Ishioka K, Oka M, Maesato K, et al. A novel mechanism in maggot debridement therapy: Protease in excretion/secretion promotes hepatocyte growth factor production. Am J Physiol - Cell Physiol 2011;301:1423–30. [47] Alnaimat SM, Wainwright M, Aladaileh SH. An Initial in Vitro Investigation into
the Potential Therapeutic Use of Lucilia Sericata Maggot to Control Superficial Fungal Infections. Jordan J Biol Sci 2013;6:137–42.
[48] Pöppel AK, Koch A, Kogel KH, Vogel H, Kollewe C, Wiesner J, et al. Lucimycin, an antifungal peptide from the therapeutic maggot of the common green bottle fly
[49] Cazander G, Schreurs MWJ, Juke GN, Nibbering PH. Maggot excretions and secretions reduce complement activation. Immunobiology 2012;217:1184.
[50] Van Der Plas MJA, Baldry M, Van Dissel JT, Jukema GN, Nibbering PH. Maggot secretions suppress pro-inflammatory responses of human monocytes through elevation of cyclic AMP. Diabetologia 2009;52:1962–70.
[51] van der Plas MJA, van der Does AM, Baldry M, Dogterom-Ballering HCM, van
Gulpen C, van Dissel JT, et al. Maggot excretions/secretions inhibit multiple
neutrophil pro-inflammatory responses. Microbes Infect 2007;9:507–14.
[52] Tamura T, Cazander G, Rooijakkers SHM, Trouw LA, Nibbering PH. Excretions/secretions from medicinal larvae (Lucilia sericata) inhibit complement activation by two mechanisms. Wound Repair Regen 2017;25:41–50.
[53] Sherman RA. Mechanisms of maggot-induced wound healing: What do we know, and where do we go from here? Evidence-Based Complement Altern Med 2014;2014. [54] Dutreix S. « Animaux médicaments » et leurs dérivés : application dans la
reconstruction tissulaire. Université de Limoges Faculté de Pharmacie, 2017.
[55] Comment appliquer les pansements MDT | Monarch Labs - Biochirurgie avancée des plaies n.d. http://www.monarchlabs.com/mdtdressings (consulté le 28 November2019). [56] Rendre la guérison possible Notice d’utilisation pour les patients et les soignants
Réponses aux questions fréquemment posées. n.d.
[57] Chadwick P, Mccardle J, Ricci E, Stang D, Vig S. Appropriate use of larval debridement therapy in diabetic foot management: consensus recommendations. n.d. [58] Jordan A, Khiyani N, Bowers S, Lukaszczyk J, Stawicki S. Maggot debridement
[59] Wollina U, Karte K, Herold C, Looks A. Biosurgery in wound healing - the renaissance of maggot therapy. J Eur Acad Dermatology Venereol 2000;14:285–9. [60] Bauer K, Rock K, Nazzal M, Jones O, Qu W. Pressure Ulcers in the United States’
Inpatient Population from 2008 to 2012: Results of a Retrospective Nationwide Study. Ostomy Wound Manag 2016;62:30–8.
[61] Reilly E, Karakousis G, Schrag S, Stawicki S. Pressure ulcers in the intensive care unit: The ‘forgotten’enemy. Opus 2007;12:17–30.
[62] Sherman RA, Wyle F, Vulpe M. Maggot therapy for treating pressure ulcers in spinal cord injury patients. J Spinal Cord Med 1995;18:71–4.
[63] Mumcuoglu KY, Ingber A, Gilead L, Stessman J, Friedmann R, Schulman H, et
al. Maggot therapy for the treatment of intractable wounds. Int J Dermatol
1999;38:623–7.
[64] Sherman RA. Maggot Therapy for Foot and Leg Wounds. Int J Low Extrem Wounds 2002;1:135–42.
[65] Cc N, Alishlash O. Maggot therapy and cancer Maggot Therapy and Cancer 2016. [66] Weil GC, Simon RJ, Sweadner WR. A biological, bacteriological and clinical study
of larval or maggot therapy in the treatment of acute and chronic pyogenic infections. Am J Surg 1933;19:36–48.
[67] Bunkis J, Gherini S, Walton RL. Maggot therapy revisited. West J Med 1985;142:554–6.
[68] Fullerton DG, Shrivastava A, Munavvar M, Jain S, Howells J, MacDowall P. Pulmonary tuberculosis presenting with central retinal vein occlusion [5]. Br J
[69] Lin Y, Amin M, Donnelly AFW, Amar S. Maggot Debridement Therapy of a Leg Wound From Kaposi’s Sarcoma: A Case Report. J Glob Oncol 2015;1:92–8.
[70] Kochan A, Kochan P. World Journal of Medical Images , Videos and Cases w w w . j o u r n a l o f m e d i c a l i m a g e s . c o m World Journal of Medical Images , Videos and Cases 2016;2.
[71] Turhan E, Ege A, Keser S, Bayar A. Elephantiasis nostras verrucosa complicated with chronic tibial osteomyelitis. Arch Orthop Trauma Surg 2008;128:1183–6.
[72] Iwao F, Sato-Matsumura KC, Sawamura D, Shimizu H. Elephantiasis nostras verrucosa successfully treated by surgical debridement. Dermatologic Surg 2004;30:939–41.
[73] Dean SM, Zirwas MJ, Horst A Vander. Elephantiasis nostras verrucosa: An institutional analysis of 21 cases. J Am Acad Dermatol 2011;64:1104–10.
[74] Borst GM, Goettler CE, Kachare SD, Sherman RA. Maggot therapy for elephantiasis nostras verrucosa reveals new applications and new complications: A case report. Int J Low Extrem Wounds 2014;13:135–9.
[75] Birbrair A, Zhang T, Wang ZM, Messi ML, Mintz A, Delbono O. Pericytes at the intersection between tissue regeneration and pathology. Clin Sci 2015;128:81–93. [76] Mumcuoglu KY. Clinical applications for maggots in wound care. Am J Clin
Dermatol 2001;2:219–27.
[77] Prete PE. Growth effects of Phaenicia sericata larval extracts on fibroblasts: Mechanism for wound healing by maggot therapy. Life Sci 1997;60:505–10.
[79] Coussens LM, Werb Z. Coussens L M, Werb Z. Inflammation and cancer.[J]. Pharmaceutical Biotechnology, 2002, 420(6917)860. Nature 2002;420:860–7.
[80] Ferguson LK, McLaughlin CW. Maggot therapy. A rapid method of removing necrotic tissues. Am J Surg 1935;29:72–84.
[81] Thomas S, Jones M, Shutler S, Jones S. Using larvae in modern wound management. J Wound Care 1996;5:60–9.
[82] Robinson W. Progress of maggot therapy. In the United States and Canada in the treatment of suppurative diseases. Am J Surg 1935;29:67–71.
[83] Cases Part1 | Biotherapy Medical | Shiga,Japan n.d.
http://www.btmcl.com/eng/cases1.html (consulté le 4 December2019).
[84] Steenvoorde P, Jacobi CE, Van Doorn L, Oskam J. Maggot debridement therapy of infected ulcers: Patient and wound factors influencing outcome - A study on 101 patients with 117 wounds. Ann R Coll Surg Engl 2007;89:596–602.