• Aucun résultat trouvé

Eléments

d’évaluation Questions fondamentales à se poser

Titre Le titre nous indique, que cet article traite des effets des interventions médicamenteuses sur les taux de suicide chez les patients bipolaires.

Résumé Les interventions médicamenteuses, efficaces à long terme, permettent une protection efficace contre le suicide, chez les patients bipolaires.

Chez les patients bipolaires, les moments ou le risque de suicide est majeur ce sont les périodes dépressives ou mixtes. Vu les taux importants de suicide chez les troubles bipolaires, il est important de trouver une pharmacothérapie, adéquate pour prévenir les tentatives.

Introduction Problème de la

recherche Prédire et prévenir le suicide est un grand défi, car le suicide est multi causal avec des composantes psychiatriques, médicales, biologiques, psychosociales, démographiques, et culturelles, et l’histoire des troubles majeurs de l’humeur sont des facteurs de risque importants.

Il semblerait que les patients bipolaires en général et les patients bipolaires 2 sont plus à risque de suicide.

Recension des

écrits Dans une étude de Tondo et al., sur un suivi d’une durée moyenne de 11 ans sur des patients bipolaires et unipolaires, on a pu voir que le risque de suicide était 5 fois plus haut chez les patients bipolaires que les patients unipolaires. D’ailleurs le taux de suicide est plus haut chez les patients bipolaires 2.

Cadre de

recherche - Buts et question

de recherche Vu que le suicide est plus commun lors de phases dépressives ou mixtes on peut dire qu’un traitement efficace à long terme sera plus efficace pour la protection contre les tentatives de suicide et ainsi le suicide.

Méthode Population et

échantillon Prévention pharmacologique du suicide chez les patients bipolaires : La médication lors de phase aiguë, ne permet que de prévenir le risque de suicide pour un moment donné, ainsi si on veut des résultats à long terme il faudrait trouver une médication à long terme.

Certains articles nous informent, que la combinaison du lithium avec des antidépresseurs diminuent les changements d’humeurs qui arrivent avec les antidépresseurs lors des traitements de dépressions bipolaires. 0r, 50% des patients n’ont pas une réponse prophylactique correcte envers le lithium.

Les fréquences élevées d’épisodes, les intervalles entre dépression et humeur maniaque, l’utilisation comorbide de substances sont des facteurs pour une mauvaise réponse prophylactique envers le lithium.

Les antiépileptiques sont aussi des médications utilisées pour le traitement des troubles bipolaires.

Les épisodes mixtes, les cycles rapides de la maladie, l’utilisation comorbide de substances, et pas de réponse au lithium sont des prédicteurs que les anticonvulsants peuvent être plus efficaces que le lithium.

Considérations

Devis de

recherche - Modes de

collectes de données

Contribution de l'auteur : Zoltan Rihmer a conçu le papier, et a écrit le papier. Xénia Gonda recueillit les études et la littérature et rédigea l'article.

Conduite de la recherche - Analyse de données - Résultats Présentation des

résultats Stabilisateurs d'humeur au lithium et antiépileptiques : Dans l’étude de Baldessarini et al., il a été trouvé que le risque de suicide était diminué de 80% avec la thérapie à long terme au lithium. De plus, la létalité des tentatives de suicide semblent aussi diminuées.

L’efficacité du lithium sur les tentatives de suicide semble être bonne autant pour les gens répondant bien, moyennement que peu au lithium.

Selon Angst et al., les patients ayant une thérapie à long terme vivent plus longtemps et font moins de tentatives de suicide comparé aux patients n’ayant pas de traitement.

Suite à l’étude de Thies-Flechtner et al., étudiant le nombre de suicide, on peut dire que le lithium a un potentiel anti suicide élevé.

Dans un grand système de soins de santé de l’Administration des anciens combattants américains Yerevanian et al., nous démontre avec son étude que les stabilisateurs de l’humeur réduisaient le risque de comportements suicidaires de plus de 90%, ici autant les antiépileptiques stabilisateurs de l’humeur et le lithium avaient les mêmes bénéfices.

L’étude de Sondergard et al., nous donne des informations par rapport au traitement à long terme, on peut voir que les patients post hospitalisation qui continuent à prendre des stabilisateurs d’humeur ont une diminution du taux de suicide. D’ailleurs on peut voir que même si le lithium et les antiépileptiques stabilisateurs de l’humeur ont un taux similaire de réduction du suicide, le lithium semble avoir un meilleur effet envers la prévention du suicide.

Or, dans une analyse du STEP-BD on nous a informés qu’aucun stabilisateur de l’humeur n’avait d’effets protecteurs pour le suicide or, cette analyse est critiquée car les auteurs n’arrivaient pas à contrôler la compliance au traitement dans les semaines précédant le suicide. Ainsi, on peut se dire que les patients ayant arrêté le traitement aux stabilisateurs de l’humeur ont un risque de récidive au niveau des comportements suicidaires.

Antidépresseurs et antipsychotiques : Des études, nous montrent que les antipsychotiques atypiques ont des effets stabilisateurs de l’humeur sur le long terme, mais il faut plus d’études sur leurs effets sur le suicide.

Selon l’étude de Yerevanian et al., dans la médication à long terme, seule la monothérapie stabilisatrice d’humeur a un effet considérable par rapport au suicide chez les patients bipolaires. Les moins efficaces sont, les traitements de monothérapie antidépressive et les antipsychotiques.

La thérapie combinée (stabilisateurs d’humeurs et antidépresseurs/antipsychotiques) se trouve en position intermédiaire, car ils réduisent le risque de suicide mais ne l’éliminent pas.

Le rôle des interventions psychosociales : Vu que, certains patients ne répondent suffisamment a la pharmacothérapie, ne peuvent pas prendre des médicaments ou qui ne sont pas compliants au niveau de la médication, des interventions

psychosociales sont utilisées.

Les interventions utilisées sont la psychoéducation ou la thérapie cognitivo comportementale, afin de prévenir la non compliance, pour changer le style de vie, modifier les conflits familiaux et autres conflits interpersonnels ainsi qu’enseigner les patients et la famille à reconnaître les symptômes rechute pour qu’une intervention soit faite.

Les interventions sont efficaces seules, mais surtout conjointement avec les stabilisateurs de l’humeur.

On peut voir que ces interventions réduisent aussi indirectement les risques de suicide.

De plus, une étude nous informe que le fait de donner des interventions psychosociales conjointement à la pharmacothérapie aiderait à réduire la fréquence des suicides.

Discussion Interprétation

des résultats - Conséquences et

recommandations Il semblerait que, les interventions pharmacologiques et psychosociales que nous avons en ce moment sont efficaces pour minimiser le risque de suicides, même si on n’a pas encore un taux parfait pour la prévention.

Grille 2: Lithium is associated with decrease in all-cause and suicide