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Ecosystèmes des zones humides 1. Les sites RAMSAR

Vu l’importance de ces zones humides, plusieurs d’entre elles au Bénin ont été érigées en site RAMSAR qui sont des zones humides d’importance internationale. Le pays compte donc quatre sites RAMSAR d’une superficie totale de 1 974 005 ha. Il s’agit de :

- site Ramsar 1017 qui comprend les écosystèmes humides de la basse vallée du Mono, la lagune côtière, le chenal Aho et le lac Ahémé ;

- site Ramsar 1018 qui concerne la basse vallée de l’Ouémé, la lagune de Porto-Novo et le lac Nokoué;

- site Ramsar 1668 regroupant le complexe du Parc national du W;

- site 1669 qui correspond aux écosystèmes humides de la rivière Pendjari.

La Fiche descriptive Ramsar (FDR) de chaque site pour le Bénin (https://rsis.ramsar.org.) est la base de présentation de ces sites.

Site Ramsar 1017

Situé au sud du Bénin, le site Ramsar 1017 s’étend entre 6°25’ et 7°35’ de latitude Nord et 1°27’ et 2°21’ de longitude Est. Ce site s’étend sur une superficie de 524 289 ha avec un périmètre d’environ 393 km. Son altitude maximale est de 208 m (région d’Azovè). Le site Ramsar 1017 est limité au sud par l’Océan Atlantique, à l’Est par le site Ramsar 1018, à l’Ouest par le Togo et au Nord par le Département du Zou. Sur le plan administratif, le site Ramsar 1017 recouvre quatre Départements (Atlantique, Couffo, Mono, Zou), 21 Communes, 111 Arrondissements et 776 villages et quartiers de ville. Les Communes les plus situées à l’intérieur du site sont : Grand-Popo (57 636 habitants), Lokossa (104 961 habitants) et Ouidah (162 034 habitants). Le complexe couvre également les Communes de Djakotomey (134 028 habitants), de Comè (79 989 habitants), de Bopa (96 281 habitants) et de Kpomassè (67 648 habitants). Le site Ramsar 1017 compte environ 1 875 281 habitants (INSAE, 2013), soit 18,74 % de la population Béninoise et inégalement répartie sur les différentes unités administratives du territoire. Le site Ramsar 1017 bénéficie de l’influence du climat subéquatorial et jouit annuellement d’un régime pluviométrique à deux saisons pluvieuses. Il est caractérisé par une formation géologique récente. Les formations superficielles se présentent sous deux faciès dont le faciès détritique terrigène qui présente des éléments plus ou moins grossiers, hétérométriques et peu cimentés, et le faciès d’encroûtement ferrugineux présentant un aspect cohérent. Les principaux types de végétation rencontrés sont les mangroves, les prairies marécageuses, les forêts marécageuses, les forêts galeries, les forêts denses semi-décidues, les savanes boisées, arborées et les agroécosystèmes (champs et jachères). Ces diverses formations végétales abritent une faune diversifiée (mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons) et une flore importante. Diverses espèces menacées y trouvent également refuge. Il s’agit des espèces de flore telles que Kigelia africana, Milicia excelsa, Zanthoxylum zanthoxyloides, Rhizophora

23 racemosa, Avicennia germinans, Conocarpus erectus, Phyla nodiflora. La faune menacée est composée de Cercopithecus erythrogaster erythrogaster, Dermochelys coriacea, Lepidochelys olivacea, Chelonia mydas, Trichechus senegalensis, Tragelaphus spekii, Crocodylus suchus, Aonyx capensis, Varanus niloticus, Potamochoerus porcus, Cercopithecus mona, Genetta tigrina, Egretta adesiaca, Genetta thierryi, etc. Le site abrite également une ichtyofaune fortement diversifiée composée de plusieurs espèces de poissons telles que Ctenopoma kingsleyae, Chrysichthys auratus, Chrysichthys nigrodigitatus, Parachanna obscura, Brycinus carolinae, Brycinus longipinnis, Brycinus macrolepidotus, Brycinus nurse, Hydrocynus forskalii, Chromidotilapia guntheri, Hemichromis fasciatus, Hemichromis bimaculatus, Oreochromis niloticus, Sarotherodon galilaeus, Sarotherodon melanotheron, Tilapia guineensis, Heterotis niloticus, Clarias gariepinus, Heterobranchus longifilis, Lates niloticus, Gymnarchus niloticus.

Sur le plan hydrologique, le site RAMSAR 1017 est drainé par trois principaux cours d’eau que sont le Couffo (190 km), le Mono (148 km) et la Sazué (63 km). En dehors de ces grands cours d’eau, 906 km² de plan d’eau renforcent l’approvisionnement en eau dont notamment les lacs Ahémé, Zoko, Dévé, Togbadji, Egbo, Doukon, Toho, Godogba, Wozo, Datchi et Dofè. Ces différents plans et cours d’eau participent activement à la formation des sols et dans le cycle biogéochimique par le transport des éléments minéraux et/ou organiques dans les bassins hydrologiques.

Depuis 2016, ce site abrite une partie de la Réserve de Biosphère Transfrontalière du Delta du Mono (RBTDM).

Site Ramsar 1018

Le site Ramsar 1018 ou Complexe Est appartient à la zone de la phytochorie guinéo-congolaise et couvre quatre districts phytogéographiques que sont ceux de la vallée de l’Ouémé, de Pobè, du Plateau et du Côtier. Il s’étend entre 6°25’ et 6°35’ de latitude Nord et 2°11’ et 2°31’ de longitude Est et sur une superficie de 501 620 ha, avec un périmètre de 301 km. Son altitude maximale est de 135m (région de Pobè). Il est limité au Nord par les Communes de Pobè, Adja-Ouèrè et Zogbodomey, au Sud par l’Océan Atlantique (à l’embouchure du fleuve Ouémé), à l’Est par le Nigéria et à l’Ouest par le site Ramsar 1017. Sur le plan administratif, le site Ramsar 1018 prend en compte cinq Départements : le Littoral, l’Atlantique, l’Ouémé, le Plateau et le Zou. Ce complexe recouvre notamment, outre la mer côtière, la basse vallée de l’Ouémé en milieu estuarien avec ses lacs et lagunes et la moyenne vallée de l’Ouémé. Le site Ramsar 1018 est découpé en cinq sous-sites à savoir : la mer côtière, la basse Vallée de l’Ouémé comprenant le lac Nokoué, le delta inférieur de l’Ouémé et la lagune de Porto-Novo, le complexe des lagunes anciennes, les marécages d’Adjarra à l’Est et la moyenne vallée de l’Ouémé avec les petits lacs bordiers. Les formations végétales de ces zones humides sont les galeries forestières, les forêts et prairies marécageuses, les prairies aquatiques et flottantes. Sur les terres fermes, on trouve des forêts denses humides semi-décidues, réduites à l’état d’îlots à cause des activités anthropiques (en agriculture et exploitation forestière). Les plans et cours d’eau sont permanents avec des variations hydrologiques saisonnières. La zone renferme une dizaine de forêts sacrées et abrite une riche diversité floristique et faunistique. On y dénombre environ 67 espèces végétales menacées dont Mansonia altissima et Pterocarpus santalinoïdes. La faune diversifiée menacée ou non comprend entre autres les mammifères aquatiques Trichechus senegalensis, Hippopotamus amphibius, Megaptera novaengliae, Delphinus delphis ; les mammifères terrestres (Tragelaphus spekii), les primates (Cercopithecus erythrogaster erythrogaster, Colobus vellerosus), les crocodiles (Crocodylus suchus et Osteolaemus tetraspis), les tortues marines (Dermochelys coriacea, Eretmochelys imbricta, Chelonia mydas et Lepidochelys olivacea). La faune aviaire des zones humides du site compte environ 500 espèces dont 215 espèces d’oiseaux. Le lac

24 Nokoué constitue une Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) et accueille environ 127 espèces d’oiseaux migratrices. Le site compte 24 espèces d’oiseaux menacées dont entre autres Scotopelia bouvieri, Pelecanus rufescens, Egretta ardesiaca, Francolinus ahantensis.

Le site Ramsar 1018 constitue également une zone majeure dans la conservation de la biodiversité régionale et internationale en ce sens que la basse vallée de l’Ouémé est classée parmi les plus riches vallées du monde. La Réserve de Biosphère de la Basse Vallée de l’Ouémé a donc été créée en 2020 à cet effet.

Site Ramsar 1668

Le site Ramsar 1668 situé à l’extrême Nord-Ouest du Bénin est celui de la Réserve de Biosphère du Z-Bénin, érigée en bien du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2017. Ces composantes sont le Parc national du W, la zone cynégétique de la Djona, et la partie orientale de la zone cynégétique de l’Atacora (zone de cynégétique de la Mékrou). S’étendant entre les latitudes 11°20’ et 12°23’ N et les longitudes 01°49’ et 03°17’ E, il fait entièrement partie du Département de l’Alibori. Ses limites géographiques sont la Commune de Karimama au Nord, les Communes de Banikoara et Kérou au Sud, la rivière Alibori, les Communes de Malanville et de Kandi à l’Est et la rivière Mékrou à l’Ouest. Principalement drainé par les rivières Alibori et Mékrou, il est également arrosé par des affluents tels que Kpako, Kompagarou, Bédarou, Djiga, Konékoga, etc. La diversité des milieux aquatiques présents dans ce site (mares, plaine d’inondation, rivière) favorise indubitablement une diversité biologique très appréciable. La chute de Koudou et les rapides et passages étroits dont la gorge de la Mékrou font partie intégrante de ce site. Le paysage de ce site est caractérisé par la forêt galerie, les forêts denses et claires, savanes boisées, arborées, arbustives et herbeuses et autres zones anthropisées de terre ferme et de zone humide. Ces divers écosystèmes servent de refuge à une faune variée et d’importance internationale telles que le lamantin (Trichechus senegalensis), la loutre à joue blanche (Aonyx capensis), l’éléphant d’Afrique de l’Ouest (Loxodonta africana), l’hippopotame (Hippopotamus amphibius), le lion (Panthera leo), le guépard (Acinonyx jubatus) et la panthère (Panthera pardus) qui sont rares et menacées d’extinction. La flore est composée d’espèces végétales menacées comme Khaya senegalensis, Afzelia africana, Pterocarpus erinaceus, Vitellaria paradoxa et Parkia biglobosa.

Site Ramsar 1669

La Réserve de Biosphère de la Pendjari (patrimoine mondial de l’UNESCO) abrite ce site Ramsar 1669 situé à l’extrême Nord-Ouest de la République du Bénin. Il est constitué de la partie humide située entre 10° 30’ et 11° 30’ de latitude Nord et entre 0° 50’ et 2° 00’ de longitude Est. Les zones concernées sont le Parc national de la Pendjari (275 000 ha), la zone cynégétique de la Pendjari (182 566 ha) et la zone cynégétique de Konkombri (25 800 ha). La Zone Humide de la Rivière Pendjari est localisée dans les Communes de Tanguiéta et Matéri dans le Département de l’Atacora. La rivière Pendjari qui prend sa source dans le massif de l'Atacora au Bénin et se jette dans le fleuve Volta au Ghana est le seul cours d'eau permanent de ce site, même s'il tarit à plusieurs endroits en saison sèche. Le site fait partie du grand bassin de la Volta dont l’aval constitue le lac de barrage qui fournit l’hydroélectricité́ au Ghana, Togo et Bénin. La diversité écosystémique de ce site comprend des forêts galerie abritant près de 350 espèces, dont 98 typiques des galeries, des espèces animales constituées de plusieurs groupes zoologiques dont notamment les mammifères (terrestre et aquatique), les oiseaux, les poissons (avec 131 espèces uniquement dans la rivière Pendjari), les amphibiens, les reptiles, les insectes, etc. Le site RAMSAR 1669 est également le refuge de plusieurs espèces végétales et animales menacées aux niveaux international et local. Il s’agit entre autres de Khaya senegalensis, Afzelia africana, etc. comme espèces végétales ; Panthera leo, Loxodonta

25 africana, Acinonyx jubatus, Lycaon pictus, Hippopotamus amphibius, Geochelone sulcata, etc. pour les espèces animales.

2.1.4.2. Réseau hydrographique, bassins versants, cours et plans d’eau les plus importants

Le réseau hydrographique du Bénin est structuré en quatre grands ensembles hydrographiques dont trois transfrontaliers (Afrique de l’Ouest) que sont le bassin du Niger, le bassin de la Volta, le grand ensemble côtier composé du bassin du Mono et Couffo et le bassin de l’Ouémé et Yéwa (figure 7a).

Ces bassins versants sont à leur tour subdivisés en sous-bassins versants (DG-Eau, 2008). Le Bénin dispose d’un réseau assez important de cours d’eau plus ou moins permanents (Figure 7b). Les principaux cours d’eau sont le Niger (120 km), l’Ouémé (510 km), le Mékrou (410 km), la Pendjari (380 km), l’Alibori (338 km), la Sota (250 km), l’Okpara (200 km), le Couffo (190 km), le Zou (150 km) et le Mono (100 km). Quant aux plans d’eau, on a les lacs Nokoué (150 km2), Ahémé (78 km2), Toho (15 km2) et les Lagunes de Ouidah (40 km2), de Porto-Novo (35 km2) et de Grand-Popo (15 km2). Ces cours d’eau sont modestes par leur débit et leur longueur et ont un régime irrégulier..

2.1.4.3. Zones humides artificielles

Ce sont des plans d’eau artificiels réalisés un peu partout au Bénin pour satisfaire les divers besoins des populations Au Sud-Bénin on peut noter les étangs aquacoles et les trous à poissons, les terres agricoles saisonnièrement inondées (plaines d’inondation aménagées des complexes fluviaux Ouémé-Sô, Mono-Couffo-Sazué), les barrages et retenues d’eau pour le stockage d’eau à des fins d’usage domestique et agricole, zone de mangrove transformée à des fins d’exploitation de sel de Figure 7. Carte des grands bassins hydrographiques du Bénin (a) et des principaux cours et plans d’eau du Bénin (b)

a b

26 cuisine, des sablières et gravières. Des canaux et rigoles de drainage d’eaux pluviales, domestiques et industrielles sont construits dans les principales villes (UICN, 2006).

Quant aux réservoirs et retenues hydrauliques (figure 8), environ deux cent soixante ouvrages hydrauliques et sites touristiques ont été recensés sur l’ensemble du territoire national (DG-Eau, 2008). Parmi eux, on y dénombre cent quatre-vingt-seize barrages à usage agropastoral, cinquante-quatre surcreusements de retenues d’eau à usage pastoral et une vingtaine de sites touristiques (chutes, cascades et sources sacrées).

Figure 8. Carte des réservoirs et retenues hydrauliques du Bénin

2.1.4.4. Écosystèmes marins

La République du Bénin présente une façade maritime d’environ 125 kilomètres et d’un plateau continental allant jusqu’à 200 mètres de profondeur et recouvrant ainsi une superficie de 3100 km².

Les écosystèmes marins se subdivisent donc en deux zones qui sont (i) la partie intermédiaire du plateau continental (0 à 60 mètres de profondeur), réservée à la pêche artisanale avancée ou glaciaire et à la pêche industrielle ; (ii) la partie externe du plateau continental qui occupe les profondeurs de 60 à 200 m et réservée à la pêche industrielle (MEPN, 2007). Les habitats marins abritent diverses espèces parmi lesquelles certaines sont considérées comme phares à cause de leurs importances

27 écologiques et commerciales. Il s’agit entre autres des mammifères marins (baleines et dauphins).

En effet, des baleines ont été observées très récemment sur le plateau continental béninois à des profondeurs variant entre 27 à 600 m et exceptionnellement, une observation a été faite sur les 13 et 35 m de profondeur. Quant aux dauphins (Megaptera novaeangliae et Tursiops truncatus), ils ont été observés à une profondeur de 31 mètres. On y rencontre également des tortues marines qui habitent les eaux peu profondes le long des côtes et autour des îles. Ainsi, quatre espèces de tortues marines sont régulièrement rencontrées sur les côtes béninoises par l’ONG Nature Tropicale. Il s’agit de la tortue verte Chelonia mydas, la tortue olivâtre Lepidochelys olivaceae, la tortue imbriquée Eretmochelys imbricata et la tortue Luth Dermochelys coriacea, les deux premières étant plus communes. Les deux familles : Chelonidae et Dermochelidae sont souvent pêchées accidentellement sur les côtes du Bénin. D’autres espèces marines comme les poissons sont abrités par les écosystèmes marins du Bénin. Un total de 449 espèces de poissons marins a été identifié à partir d'environ 1000 collections (MEPN, 2007). On dénombre des poissons des fonds marins ou benthiques ou démersaux, des poissons de pleine mer ou pélagiques et des poissons abyssaux ou espèces de grande profondeur.

2.1.5. Agrosystèmes

La modification des écosystèmes naturels pour des fins culturales, sylvicoles, agrosylvicoles, agropastorales et agrosylvopastorales conduit aux agrosystèmes qui peuvent être terrestres, aquatiques, de type cultural ou élevage. Les plus fréquents sont les systèmes agroforestiers qui sont des méthodes d’aménagement des terres favorisant la conservation des terres agricoles dans une dynamique d’intégration cultures-ligneux-animaux (c.-à-d. agriculture, foresterie et élevage) au sein des exploitations agricoles (Larwanou et al., 2006). La typologie des systèmes agroforestiers à l’échelle nationale fait état de 522 cas de pratiques agroforestières dans lesquelles 55 ligneux et 17 cultures vivrières annuelles ont été inventoriés dans les 5 zones agro écologiques du Bénin (Biaou et al., 2016). En se basant sur la fréquence des pratiques agroforestières rencontrées, un total de 47 systèmes agroforestiers a été retenu comme caractérisant au mieux le pays. En vue d’une synthétisation au sein de grands groupes de systèmes agroforestiers, la classification hiérarchique a finalement permis d’obtenir 17 groupes dont la taille varie d’une zone agro-écologique à une autre.

Ainsi on distingue :

Zone agro-écologique Borgou-Nord :

Groupe1 : Adansonia + Maïs, Anacardium + Maïs + Mangifera ; Cotonnier + Mangifera + Vitellaria ; Afzelia +Maïs + Vitellaria, Maïs + Parkia + Vitellaria ; Bombax + Cotonnier + Vitellaria, Cotonnier + Parkia

Groupe 2 : Afzelia + Cotonnier + Parkia ; Maïs + Vitellaria ; Mil + Parkia + Vitellaria ; Anacardium + Eucalyptus + Maïs ; Borassus + Maïs + Vitellaria

Groupe 3 : Borassus + Cotonnier + Vitellaria ; Cotonnier + Vitellaria ; Eucalyptus + Maïs + Vitellaria ; Sorgho + Vitellaria

Zone agro-écologique de l’Atacora - Groupe 4 : Anacardium + Sorgho

- Groupe 5 : Igname + Mangifera ; Igname + Vitellaria - Groupe 6 : Parkia + Sorgho

Zones agro-écologiques du sud

- Groupe 7 : Bananier + Maïs + Palmier ; Bananier + Cultures Maraichères + Palmier ; Bananier + Palmier + Pâturage ; Palmier + Pâturage + Tectona ; Maïs + Mangifera +

28 Palmier ; Maïs + Manioc + Palmier ; Maïs + Palmier ; Maïs + Palmier + Tectona ; Manioc + Palmier + Pâturages

Autres zones agro-écologiques

Groupe 8 : Adansonia digitata+ Borassus + Mangifera indica + Cultures Maraichères

Groupe 9 : Adansonia + Maïs + Parkia ; Adansonia + Sorgho + Tectona

Groupe 10 : Afzelia + Pâturage + Vitellaria

Groupe 11 : Agrumes + Soja ; Palmier + Sorgho ; Mangifera + Manioc ; Mangifera + Manioc + Vitellaria + Parkia

Groupe 12 : Anacardium + Manioc ; Daniellia + Maïs

Groupe 13 : Bananier + Manioc + Palmier ; Bananier + Palmier + Papayer

Groupe 14 : Cocotier + Pâturage

Groupe 15 : Ficus + Maïs + Mangifera + Parkia

Groupe 16 : Maïs + Oranger ; Manioc + Oranger

Groupe 17 : Vitellaria + Cotonnier