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FACTEURS ABIOTIQUES

Qualité de l'eau

Température

Le Doré jaune est classé dans les mésothermes tempérés, c'est-à-dire qu'il préfère les eaux fraîches. Lorsque la température se situe entre 13,0 et 20,5 °C, le Doré jaune ne semble pas rechercher une température spécifique, ce qui correspondrait à son optimum physiologique (Binesse 1983; Hazel et Fortin 1986). La limite supérieure de la "zone de confort" semble varier entre 21 °C et 25 °C (Binesse 1983; Hazel et Fortin 1986). La température létale maximale se situe entre 29 et 35 °C (Binesse 1983; Hazel et Fortin 1986). La fraie a lieu à des températures variant de 2 à 18 °C (Hazel et Fortin 1986; Lavoie et Talbot 1988) et les meilleurs succès d'éclosion seraient observés à des températures d'incubation de 9-15 °C selon Hazel et Fortin (1986) et entre 6-11 °C selon Binesse (1983).

Le Doré jaune s'accommode de valeurs d'acidité variant entre 6 et 9 (Hazel et Fortin 1986). Le doré cesse de se reproduire lorsque le pH atteint des valeurs de 6 à 5,5 (Brungs et al. 1978; Hazel et Fortin 1986).

Oxygène dissous

Le Doré jaune est l'un des mésothermes tempérés d'intérêt sportif le moins tolérant aux /- basses teneurs en oxygène dissous (Hazel et Fortin 1986). La teneur en oxygène dissous peut

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affecter la distribution du doré dans l'écosystème. En effet, ce poisson peut ajuster ses déplace-ments de façon à éviter les basses concentrations en oxygène (Hazel et Fortin 1986). Il évite les teneurs inférieures à 3 mg/1; plus la déficience est prononcée plus la réaction d'évitement est forte (Hazel et Fortin 1986). Les concentrations létales hivernales sont de l'ordre de 0,6 à 0,8 mg/l, tandis qu'en été les teneurs létales sont beaucoup plus élevées alors que des mortalités peuvent survenir à la concentration de 2,0 mg/1 (Hazel et Fortin 1986). Les dorés semblent montrer les premiers signes externes de stress à la concentration de 5,0 mg/l. Les embryons et les alevins requièrent des teneurs en oxygène dissous relativement élevées; au delà de 25-35% de saturation (Hazel et Fortin 1986). La concentration en oxygène sur les sites de fraie est généralement supérieure à 8 mg/l (Lavoie et Talbot 1988).

Solides totaux dissous et indice morphoédaphique

Les bons lacs à doré présentent des concentrations en solides dissous totaux variant entre 47 et 83 ppm (Hazel et Fortin 1986). Les caractéristiques physico-chimiques des habitats à Doré jaune du Minnesota montrent une grande étendue de variation au niveau des solides dissous totaux; l'ordre de grandeur de différents paramètres était le suivant: phosphore total, 0,04 mg/1; azote total, 0,4 mg/1; chlorures, 1,0 mg/l; sulphates, 2,0 mg/1 (Hazel et Fortin 1986).

Les lacs contenant du doré possèdent généralement un indice morphoédaphique d'environ 3 (Hazel et Fortin 1986).

Turbidité

Le Doré jaune s'adapte à une large gamme de situations environnementales, mais il semble atteindre les plus fortes densités de populations dans des grands lacs peu profonds et . turbides (Hazel et Fortin 1986). Le doré est adapté aux conditions de faible intensité lumineuse 2.2 et il ne peut compenser pour de grandes variations au niveau de cette variable. C'est pourquoi, pendant les heures de clarté, les adultes séjournent généralement en eau turbide, ou migrent vers les eaux plus profondes (Hazel et Fortin 1986).

- 22 - Pollution

Le Doré jaune est relativement tolérant à des niveaux moyennement élevés de pollution domestique accompagnés de quantités parfois assez importantes de matières organiques dissoutes ou en suspension, en autant que les conditions d'oxygénation demeurent tolérables (Hazel et Fortin 1986). Par contre, le doré tolère très peu les effluents industriels libérant des ions toxiques ou recouvrant le substrat de sédiments (Hazel et Fortin 1986).

Facteurs hydrologiques

Vitesse de courant

Des dorés de 8 à 40 cm peuvent nager de façon soutenue à une vitesse de 0,38 à 1,00 m/s (ministère des Transports 1992). En rivière, le doré utilise généralement les rapides comme site de fraie (Hazel et Fortin 1986) où la vitesse de courant varie entre 0,30 et 0,60 m/s (Ménard 1983b in Trencia 1986; Lavoie et Talbot 1988). La végétation est absente des sites de fraie (Ménard 1983b in Trencia 1986).

Substrat

Toutes les frayères décrites ont un lit rocheux. Les roches sont de tailles diverses allant de la grenaille de 0,5 cm à la roche en place mise à nue par endroit (Hazel et Fortin 1986, Ménard 1983b in Trencia 1986, Lavoie et Talbot 1988). Les substrats de gravier fin et de gravier grossier concentrent les plus fortes densités d'oeufs (Hazel et Fortin 1986). La végétation aquatique y est pratiquement nulle (Hazel et Fortin 1986).

Profondeur

Le Doré jaune étant une espèce sensible à la lumière, la profondeur fréquentée dépendra de la luminosité et de la turbidité de l'eau. La profondeur de l'eau sur les sites de fraie est variable mais le plus souvent elle est inférieure à 3 m même si Lavoie et Talbot (1988) parlent d'une profondeur pouvant aller jusqu'à 7 m. C'est entre 0,20 et 1,5 m que les plus fortes concentrations d'oeufs ont été récoltées et que les fréquences d'occurrence sont les plus élevées

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(Hazel et Fortin 1986; Ménard 1983b in Trencia 1986; Paquet 1990). La présence de fosses permet aux géniteurs de s'y réfugier durant le jour (Hazel et Fortin 1986).

FACTEURS BIOTIQUES

Comportement de fraie

La fraie du Doré jaune se déroule généralement de la fin avril au début juin et c'est la température de l'eau qui semble avoir un effet déterminant sur le début de la montaison (Hazel et Fortin 1986). Les mâles précèdent les femelles sur le site de fraie (Hazel et Fortin 1986).

La fraie a lieu la nuit, en groupes composés d'une grande femelle et d'un ou deux mâles plus petits, ou de deux femelles et jusqu'à six mâles (Scott et Crossman 1974). Les mâles n'établis-sent pas de territoire, il n'y a pas de nidification et il n'y a pas non plus de soins parentaux (Scott et Crossman 1974).

Alimentation

Il semble que le doré utilise les proies disponibles dans son milieu. Ainsi, son alimentation variera en fonction de la période de l'année. Les auteurs s'entendent sur le fait que les poissons-proies (cyprins, Perchaude, crapets, meuniers, Doré jaune) représentent généralement la plus grande proportion dans l'alimentation du doré, proportion qui varie entre 30 et 100% selon le milieu et la saison. Les organismes benthiques (éphéméroptères, plécoptè-res, diptèplécoptè-res, etc.) et le zooplancton (en moins grande proportion) représentent les autres types de proie.

Déplacements

C'est la fraye qui entraîne les plus importants déplacements. Les études sur le Doré jaune font remarquer que dans le couloir fluvial du Saint-Laurent, le doré pourrait quitter le fleuve, pénétrer dans les affluents, y frayer, puis revenir au fleuve (Hazel et Fortin 1986).

Certains poissons ont parcouru jusqu'à 160 km. Les déplacements les plus longs se font généralement vers l'amont, uniquement parce qu'ils sont limités vers l'aval par les eaux

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saumâtres (Hazel et Fortin 1986). Les dorés peuvent retourner frayer aux mêmes endroits plusieurs années de suite (Hazel et Fortin 1986).

3.6 MASKINONGÉ

FACTEURS ABIOTIQUES

Qualité de l'eau

Température

Le Maskinongé est une espèce d'eau fraîche, il fait donc partie des espèces dites méso-thermes tempérées. Le préférendum thermique des juvéniles est de 25,1 °C (Miller et Menzel 1986), tandis que les maskinongés adultes ont une croissance maximale à des tempéra-tures variant entre 25 et 28 °C (Scott et Crossman 1974; Miller et Menzel 1986). Le Maski-nongé peut supporter des températures atteignant 32,2 °C (Scott et Crossman 1974). Au printemps, les individus matures initient leur déplacement vers les sites de reproduction lorsque la température de l'eau atteint 5 °C. La reproduction débute à des températures variant entre 9 et 16 °C (Miller et Menzel 1986; Lavoie et Talbot 1988), mais la température optimale pour la reproduction est de 12,8 °C (Scott et Crossman 1974).

Oxygène dissous

Dombeck (1986) fait mention de quatre populations en "santé" de Maskinongé vivant dans des eaux ayant des concentrations en oxygène dissous variant entre 6,0 et 8,4 mg/1 et d'autres populations avec peu ou pas de reproduction naturelle, là où la concentration en oxygène dissous varie entre 0,4 et 2,4 mg/l. Scott et Crossman (1974) mentionnent toutefois que les faibles concentrations d'oxygène qui caractérisent les habitats peu profonds aux eaux mortes ne semblent pas l'affecter. Une bonne concentration en oxygène dissous semble donc être surtout important sur les sites de fraye et d'alevinage.

- 25 - Turbidité

Puisque le Maskinongé est un prédateur qui chasse à l'affût, son efficacité de chasse sera affectée par une turbidité trop élevée, il a donc besoin d'une eau claire pour s'alimenter (Miller et Menzel 1986). L'eau des frayères à Maskinongé est généralement peu turbide (Lavoie et Talbot 1988).

Facteurs hydrologiques

Vitesse de courant

Le Maskinongé retrouvé en rivière fréquente généralement les endroits à courant lent (Scott et Crossman 1974). Le ministère des Transports (1992) présente les vitesses de nage du Grand Brochet (Esox lucius), espèce de la même famille que le Maskinongé (Esocidés). Le Grand Brochet, de taille variant entre 12 et 62 cm, peut soutenir des vitesses de nage de 0,20-1,50 m/s et effectuer des pointes de vitesse de 1,90 m/s. La vitesse du courant sur les zones de reproduction varie entre 0 et 0,30 m/s (Ménard 1983a in Trencia 1986; Lavoie et Talbot 1988). Les frayères à Maskinongé sont essentiellement situées en eaux calmes telles que les plaines de débordement, les baies tranquilles, les petits tributaires lents, les zones marécageuses (Lavoie et Talbot 1988).

Substrat

Le Maskinongé recherche les endroits où la végétation est dense (Scott et Crossman 1974). Le substrat sur les frayères est généralement organique (argile ou limon, vase, détritus et végétation morte), le Maskinongé ne pond pratiquement jamais sur un substrat minéral (Dombeck 1986; Ménard 1983a in Trencia 1986; Lavoie et Talbot 1988; Paquet 1990).

La végétation environnante des sites de fraie est composée d'herbaçaie terrestre inondée et d'herbaçaie semi-aquatique émergente (Ménard 1983a in Trencia 1986).

- 26 - Profondeur

Le Maskinongé fréquente généralement les endroits peu profonds des lacs et des cours d'eau, mais les très grands individus se rencontrent souvent à de plus grandes profondeurs (15 m) (Scott et Crossman 1974). La profondeur de l'eau sur les sites de fraie varie habituelle-ment entre 0,10 et 2 m (Ménard 1983a in Trencia 1986; Strand 1986; Lavoie et Talbot 1988;

Paquet 1990).

FACTEURS BIOTIQUES

Comportement de fraie

La fraye du Maskinongé a lieu entre la fin avril et le début de mai en période de crue (Scott et Crossman 1974; Paquet 1990). Il n'y a pas de nidification et les oeufs semi-démer-saux, apparemment non adhésifs, sont éparpillés au hasard et tombent sur la végétation (Scott et Crossman 1974). De façon générale, la fraie ne dure pas plus d'une semaine. Il n'y a aucun soins parentaux de la part des géniteurs.

Alimentation

Les larves de Maskinongé se nourrissent de très gros organismes zooplanctoniques et lorsqu'ils dépassent les 38 mm, ils se nourrissent presque exclusivement de poissons (Scott et Crossman 1974). Toutes les espèces de poissons disponibles sont consommées, alors que d'autres proies comme les écrevisses, les grenouilles, les rats musqués, les souris et même des oiseaux font aussi partie du régime alimentaire (Scott et Crossman 1974; Engstrom-Heg et al.

1986).

Déplacements

Le Maskinongé est un poisson solitaire, sédentaire, qui se tient caché parmi la végétation ou près des souches (Scott et Crossman 1974). Il ne se déplace que très peu, si ce n'est pour s'élancer sur un poisson en particulier, qu'il ramène souvent à son abri avant de l'avaler (Scott et Crossman 1974).

- 27 - Particularité

Scott et Crossman (1974) mentionnent que l'habitude qu'a le Maskinongé de frayer sur les plaines inondables peut, à certaines époques constituer un problème sérieux pour cette espèce. En effet, des abaissements de niveau d'eau, même faibles, dans ces régions peuvent causer l'échouement et la mort des géniteurs et des jeunes. Des changements de niveaux d'eau plus importants peuvent exposer les oeufs en voie de développement.

4. REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier Mesdames Louise Buisson et Lise Ménard, de la bibliothèque du ministère, pour leur support technique lors de la recherche bibliographique, et Messieurs Jacques Boivin et Guy Trencia pour la révision du manuscrit.

28 5. RÉFÉRENCES

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Annexe 1

Tableau cumulatif des variables affectant

la biologie des espèces sportives de la rivière Chaudière.

Annexe: Tableau cumulatif des variables affectant la biologie des espèces sportives de la rivière Chaudière.

Variables Omble de Truite Truite brune Achigan à Doré jaune Maskinongé

fontaine arc-en-ciel petite bouche

FACTEURS ABIOTIQUES Qualité de l'eau

Température (Celcius) Optimale

Adulte 11-16 14-18 13-17 21-25 13,0-20,5 25-28

Fraie et incubation 6-8 12-14 7-9 16-18 6-15 9-16

Létale

Adulte 21-26 25-26 23-25 35 29-35 > 32

Fraie et incubation 11-12 > 15 11-12 > 20 > 15

pH

Optimal 6,5-8,0 5,8-7,4 6-9

Létale 4,5-6,5 < 4,2 et > 9,8 < 5,0 < 6,0 et > 10,2 < 6

Oxygène dissous (mg/1) Optimal

Adulte 7-9 7-9 7-9 > 4,2 > 5,0 6,0-8,4

Fraie et incubation 9-11 9-11 9-11 > 8 > 8 > 2,4

Létale

Adulte 1,35-2,5 0,83-2,5 1,13-2,8 < 1,0 < 3

Conductivité (uS/cm)

Optimale 20-250 47-83

Turbidité Non tolérant Non tolérant Non tolérant Non tolérant Tolérant Non tolérant

Pollution Non tolérant Non tolérant Tolérant

Annexe: Tableau cumulatif des variables affectant la biologie des espèces sportives de la rivière Chaudière (suite).

Variables Omble de Truite Truite brune Achigan à Doré jaune Maskinongé

fontaine arc-en-ciel petite bouche

Facteurs hydrologiques Vitesse de courant (m/s)

Optimale 0,07-0,11 0,15 0,27 < 0,15 Lente

Frayère 0,5-1,5 0,30-0,60 0,30-0,40 0,60 0,30-0,60 0-0,30

Substrat

Frayère Gravier-Sable grossier- Gravier Sable grossier-Gravier- Gravier-Moellon-Sable Gravier fin et grossier Argile-Limon-Vase-

Roche Roche Détritus

Profondeur (m)

Frayère 0,10-0,30 0,50 0,5 0,30-2,0 0,20-1,5 0,10-2,0

FM- I tURS BIOTIQUES Comportement de fraie

Date de reproduction Fin août-Début janvier Printemps Automne-Début hiver Fin printemps-Début été Fin avril-Début juin Fin avril-Début mai

Nidification Oui Oui Oui Oui Non Non

Cour et parade Oui Oui Oui Oui Oui

Protection du nid Non Non Non Oui Non Non

Alimentation

Adulte Insectes aquatiques et Invertébrés variés Insectes aquatiques et Insectes-Écrevisses- Poissons-Planctons Poissons terrestres, zooplanctons Poissons terrestres-Poissons Poissons

Larve Planctons-Larves

d'insectes aquatiques

Gros organismes zooplanctoniques

Déplacements Faible importance Faible importance Moyenne importance Forte importance Faible importance

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