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Chapitre VI : Le traitement

V. Données recueillies

Pour la collecte des données, nous avons eu recours à l'analyse documentaire c'est-à- dire, nous avons consulté les dossiers de tous les malades hospitalisés en médecine interne du 1er Janvier 2017 au 18 Mai 2017. Nous nous sommes servis pour ce faire d'un questionnaire préétabli qui comprend les paramètres suivants :

1. Données socio-démographiques :

Cette rubrique est consacrée aux renseignements sur :

Le sexe (Féminin / masculin).

L’âge : Les tranches d’âge ont été établies selon les groupes d’âge standards de

l’OMS : <44 ans, 45-59 ans, 60-69 ans, 70-79 ans, 80 ans et plus).

Niveau d’étude Nous avons distingués 5 niveaux d’instruction : - Niveau 1 : universitaire.

- Niveau 2 : secondaire. - Niveau 3 : moyen. - Niveau 4 : primaire.

- Niveau 5 : analphabète étaient ceux qui n’avaient jamais été inscrits au cycle

primaire. Il faut noter que n’ont pas été prises en considération les études coraniques.

Partie 02 Méthodologie

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La profession

Les inactifs sur le plan professionnel regroupaient à la fois les femmes au foyer et les chômeurs. Alors que tous ceux qui exerçaient une profession ou qui étaient à la retraite était considérés comme actifs sur le plan professionnel.

La situation matrimoniale

La situation matrimonial désigne l’état conjugale d’une personne au regard de la loi : célibataire, mariée, veuve, divorcée.

2. Habitudes de vie

Elles regroupent :

 les habitudes toxiques (tabac, alcool)  la sédentarité

3. Mesures anthropométriques et pression artérielle

Le poids

Est mesuré avec une balance, d’une étendue de 150 Kg, le patient est immobile au centre du plateau, le poids est réparti également sur les deux pieds.la lecture du poids se fait directement sur l’écran d’affichage.

L’objectif est d’aider la personne diabétique à contrôler son poids. La taille

Est mesuré avec une toise qui permet de mesurer une taille de 200 cm. L’indice de la masse corporelle

L’IMC estime le degré d’obésité et permet d’évalué les risques de morbidité qui lui sont associés.

Classification selon l’OMS :

IMC : <18,5 kg/m² = déficit pondéral, IMC : 18,5-24,99 kg/m² = poids normal, IMC : 25-29,99 kg/m² = surcharge pondérale, IMC : 30-34,99 kg/m² = obésité,

IMC : 35-39,99 kg/m² = 0bésité massive, IMC : supérieur à 40 kg/m² = obésité morbide.

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La tension artérielle

Il est intéressant d’étudier l’hypertension artérielle (HTA) chez nos patients comme paramètre physiopathologique et marqueur présumé de la complication cardiovasculaire chez les diabétiques, ainsi chez les sujets atteints de la néphropathie diabétique. A cet effet, nous avons effectué ces mesures au moment de notre étude et nous avons aussi pris les mesures enregistrées sur les dossiers médicaux des patients.

 L’optimalité de la tension artérielle : a été définie selon un seuil < 120/80mmHg.  La normalité de la tension artérielle : Les personnes considérées comme ayant une

pression artérielle normale était celles qui avaient une pression artérielle égale à 120/80 mm Hg

 Le pré hypertension artérielle : Ont été considérés comme pré hypertendus tous les individus diabétiques qui avaient une pression artérielle diastolique comprise entre 120 et 129mm Hg (120<PAS≤129)

 L’hypertension artérielle : Elle a été définie chez les sujets diabétiques à partir de 13/80 mm hg.

Modalité d’apparition de pathologies diabétiques et antécédentes familiaux de diabète

L’état de santé

Pour connaitre l’état de santé des sujets, nous avons cherché à savoir si le sujet présente une des pathologies suivantes, notamment HTA et microangiopathie dont la rétinopathie, la néphropathie et la neuropathie diabétique.

Les antécédents familiaux de diabète

Nous avons également recherché la notion de diabète familial.

4. Prise en charge du diabète

Les mesures hygiéno-diététiques

Le surpoids et l’obésité représentent des facteurs de risques métaboliques et cardio- vasculaires, surtout si l’accumulation de graisses se trouve dans la partie supérieure du corps (type androïde).

Partie 02 Méthodologie

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La suppression des erreurs portant généralement sur la consommation excessive de graisses, de boissons alcoolisées, de produits ou boissons sucrées. Parfois il est nécessaire d’apporter une aide supplémentaire aux patients notamment par l’intervention d’une diététicienne.

Activité physique

Il faut promouvoir l’activité physique autant que possible, en visant idéalement au moins 150 minutes par semaine d’activité physique modérée comprenant de l’exercice en aérobie et la marche.

Chez les sujets plus âgés ou chez ceux ayant des difficultés de mobilité, la moindre augmentation du niveau d’activité procure un bénéfice, tant que celle-ci est tolérée du point de vue cardiovasculaire.

Traitements

Conséquence des objectifs précédemment établis, l’adaptation thérapeutique est un des outils permettant de les atteindre.

Il faut donc bien préciser au patient les éventuelles modifications et leurs raisons afin de favoriser l’observance, élément primordial pour une prise en charge correcte du diabète de type 2

Les patients doivent indiquer le ou les noms des médicaments pris ainsi que la dose journalière de l’insuline. Ils doivent également préciser la durée de prise des médicaments ainsi que l’âge du diabète

.

5. Complications du diabète et maladies associées

La recherche des complications a été systématique pour chaque malade à l’admission et au cours de l’évolution par l’examen clinique et des examens complémentaires.

L’examen clinique a été pratiqué lors des consultations régulières (variables de 1 fois par semaine à tous les 3 mois selon l’équilibre du diabète et les complications évolutives présentées par le malade) .les examens complémentaires ont été faits tous les ans et chaque fois que de besoin devant un signe d’appel.

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 Les notions de coma hyper ou hypoglycémiques ;

 Les notions d’infections cutanées, dentaires, ORL, urinaires, pulmonaires ;

 Les anomalies de l’examen cardio-vasculaires, clinique (avec prise de la TA, palpation et auscultation des axes vasculaires), électrocardiographique et radiologique avec l’hypertension artérielle ;

 Les résultats de l’examen neurologique, de la motricité, des sensibilités et recherche de troubles neurovégétatifs ;

 Les résultats de l’examen ophtalmologique (acuité visuelle et fond d’œil) ;

 Les résultats de l’examen urogénital et néphrologique avec recherche d’albuminurie des 24 heures, de la créatininémie, examen cytobactériologique des urines.

N’ont été retenus dans l’étude que les patients ayant un dossier renfermant l’ensemble des informations ci-dessus mentionnées.

6. Surveillance du diabète et de ses complications

Glycémie

La glycémie désigne le taux de glucose dans le sang. Elle est exprimée généralement en gramme/litre et parfois en Milli mole /litre (1mole =180 gramme).

La lecture

- A jeun, la glycémie doit être comprise entre 0,70 et 1,15g/l. - Une valeur inférieure à 0,70 g/l indique une hypoglycémie. - Une valeur supérieure à 1,15 g /l indique une hyperglycémie.

HbA1c

C’est l’indicateur de référence pour savoir comment au cours des trois derniers mois, le diabète a été contrôlé », souligne le Pr Reach. « En-dessous de 7%, c’est un bon résultat, entre 7% et 8%, c’est moyen, entre 8% et 10%, ce n’est pas bon et au-delà de 10, c’est catastrophique. »

Donc, l’hémoglobine glyquée ne rend pas compte des pics d'hyperglycémie enregistrés les jours précédents. L'hémoglobine glyquée permet d'évaluer le risque d'exposition du patient aux complications.

Partie 03 :

Résultats et

interprétations

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I. Caractéristiques des diabétiques

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