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Dans le document , - - - - .NATIONS UNIES (Page 72-92)

employer les' materiaux, augmenter la part des materiaux legers,etc.

Les metho~es visant

a

decomposer les travau% en ope!Qtions simples donnant lieu

a

repetition' ont donne de bons resultats dans la Republique Sud-Africaine.

166.

On a cons tate que, dans de nombreux pays, les entrepreneurs et surtout les chefs de petites entreprises n'ont pas toutes les qualites

", raqui'ses sur Ie illan de La gestion. Ils en arrivent

a

travailler,

.

parfois on ccmptant sur una marge beneficiaire atteignant 40 I~' En augmentant Le nombre et en am,Uiorant La formation de cos <;>ntrepreneure, on pourrait probablement reduire qualque peu les prix de revi~~t.

167.

':'nfin, l' elabor.:.tion de programmes

a

long terme dans III cadr-e de plans de developpement dont Le financemcnt ast assure, pourre egalement c'diltribuer

a

reduirc. les conts si l'on s'attache,

eo

uniform~s~r les t'echniques,

a

introduire la repeti tion des operations,

a

.paas er- de vastas marches, etc.

16/3. Les observations qui prec~dent sur la reduction des cofrt s sont en fa~t des suggestions pour la recherche- en matiere de construction.

Uri appendi ce est conaacr e au prcb.Lsme gener"l de la ret:herche.

VI. MATERIAUX DE CONSTRUCTION

169.'

Les ~anseignementss~atistiquesconcernant la production ot la

c o n e c m m atao n des mo.teriaux et ale'merits i-de:~c c n a t r - u c t do n font presque

entterement def'aut en ce qui concerne l' •.friqua. ~uelques donnees ont oependant pu atre recueillies au sujet des principaux materiaux de base, 'at .no tamment du cimant, de l' acier, de I.'aluminium et des sci ages de bois.

'a,) Ciment

recemment consacree

a

l'industrie et au marche du ciment ressort que sur cinqusnte-deux pays

170. D'une etude , an

;~friquJ/,

ii

seulement'sont producteurs de ciment. A l'exce!1tion

africa~ns, seize de I' Algeri e at de

"Structurosdo l'induatrioct du mCIrche du cimcnt en l.friguo".

Millistbro. do ILl Cooper:.tion, 7[,ri.,; juillet 1962.

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la Nigeria, 111. plupart des pays produeteurs de eiment n' utilisentpas le=s'ins'tal1ations A pleine capa cdbe', Ainsi, d'apres les dernieres estimatiohs, en 1960 111. production totale des pays africains a ete de l'arare de 10 millions de tonnes, pour une capacite de production de 13 millions de tonnes, soi t un coefficient d ' utilisation 4' environ 75

%

erimoyenne. Les plus grands producteurs sont, dans l'ordre,le.

Republique Sud-Afrieaine, 111. Republique ArabeUnie, l'Algerie, la Rhodesie, Ie liaroc et 111. l1igeria" Toujcurs en 1960, on estime' que l'ensemble des pays africainsa importe environ 2,3 millions de tonnes deeiment. Trois d' entre eux seulemant sont 9xportateurs : 111. Republi-que Arabe Unie, Is Tunisie et Ie Keny~; Ie total des exportations est 'estime A environ 750.000 tennes par an, dont environ 500.000 tonnes eo

destination'de pays nonafricains.

171. Pour l'annee 1960, Ie bilan de 111. consommation apparente de ciment - c'est-A-dire Ie solde de 111. prcduction plus lcs importaticns moins les exportations - s'etablit done eo 11,3 millions de. tonnas de eimont, soit environ 40 kg de eiment par habitant. Ce chiffre doit ~tre rapproche de

-.- r:

Ie. conscmmation apparente par habitant des pays de 111. Com~unaute

economique europeenne qui etait d'envircn 400. kg par habitant en 1961.

II serait toutefois plus significatif de rapporter 111. consommation apparente de ciment non p,"s au nombra d'habitants mais auevolume des investissements; malheureusoment las renseignements statistiques p~vrant

servir de base eo un tel calculfont defaut pour 1 'ensemble de l'Afrique.

172. II est interessant de noter que sur cinquante-cinqcimenteries

'oper.:.nt enJ::frique, trente-deux sont si tuees sur la e6te ou

a

p:roXimite et environ lEBtrois-quarts aupr aa d'une grande ville, souvent une 2apitale

·,d'Etat., La pri'xdes 'transports greve done conat der-abl ement Ie prix de ventedu eiment

a

l'interieur des pays.' La prix 'de gros,

a

La tonne,

du eiment importe de France ou du :"oyaume-Uni varie entre un minimum de 25 d0lJ..a;r's (Abidjan, Cete-d'lvoire, prix de novembre 1961) ,-at un

maximwfif;de~iOO-dolia;s(Fc';t

Lamy, Teh.Oed,

'P~i; eli

aoo.t 1960);

.p~r;eontrc,

Ie prix de gros dcs pays producteurs est du meme or~e de ~andaur que Ie prix de gros des pays produetcurs en ~urope, soit entre 12 et 20 dollars suivant les pays et les regions.

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173.,Del.\X facteurs importants - le prix des transpcrts et lao dimensi·on des marches - ne.permettent pas, dans la plupart des J?ays d'1l.;frique, d'em,isager l'etablissement d'Wlites de pr-oduc td on a l'echelle europe en-ne, c'est-a-dire dtune capacat e de 200.000 a 400.00ntonl1es par an;

de petites,usines produisant entre 20.00'} et 50.000 tonncs:par an

paraissen,t beaucoup plus ir.dique,es,. tout au moins daps:un avenir immediat.

Ainsi, par exemple, Le f'our droit,. qui, est lie. ,mcinsen,.moine J,ltpiseen

~urope, repond mi~ux aux. besoins d'~ certain nombre de paye d'Afrique,

g;~ce aur-tiouf a, sa fac,:,-l te de pouvoir lItre sane dommage arr:~te peJ:1.dant de longJ,les periodes. Dans d'autres cas, i l sera preferable de developIJer

, " . . ' . ' . ' ,-,

p.ss installations de broyage de clinker, aur-bout si ccs installations peuverrt. etre Placees.

.a

proximi te immediate des {STands por-ts, mari times.

'.-,. '

. .

.

L'emploi de fours rotatifs dtune capacite de 70.000

a

100.000 tonnes par an ne se jJ,lstifie que si les moyens financiers et le marche le permettent. Dans La pIupart des autr-as cas, des cimenteries de moindre capacite paraissent plJ,ls indiqJ,lees m~me si les prix de ;evient sont leg~rement plus eleves.

En

tOJ,lt etat de cause, l'ecart entre 1e prix dJ,l

.' ,.' ( .

ciment importe d'~urope et le prix de revient du ciment pouv~nt etre fabrique sur place est encore sUfh~amment grand pour justifie~'surle

.- '. '; r J. -.",N ! .,

'plan economique de telles installations.

.~',.

b) Acier

'];74. L'Afrique ne representequ' environ' 1,3 /; de la consommation mondaa Le appar-ente d'aciliJi; . Pour l' anne e 1957 cette eoneommatd on apparent€l, exprimee. - I ,);q,ui: _.) :_, valent ac1er brut, se chiffrai t a 387 millions de tOruleS ,,,oit environ ~O'kg pari.habitant, corrcre 225 ,kg par habitant pour l'Europe

ou 550 kg; pour l'i..merique duNord. Un ajJ;tre indice interessant est fourJ:li '\lar.l'utilisatian apparentede l'acier, c'est-~-dire.J.a .coneom-mati on apparente, aprescorrect,ion compte tenu des' .echanges ·indirects

1100il': :"Tendances ·et·

,OW_oReanne, "ST ECE Gcritlvo, 1959.

robl~mes

a'

lon terme de La siderur

STEJilL 1, COmmission EconomiqJ,le pOur e

Itlurope~

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lH>ue forma de produi ts manufao-tuNa!I. Pour l

'annee

1957,

at toujours d'apres la source citee oi-dessus, l'utilisation apparente d'acier (exprimee eClui valent acier brut) se chiffr!d t, pour I' ensemble de

l'AfriClue, ~

722

millions de tonnes, soit

35

kg par habitant en moyenne.

;m fai t,cette, moyenne reOOU.VTe des ecarts considerables, 190 oonsolDlll8tion par. habitant etant de

190

kg pour 190 B~ubliClue Su~Afrioaine.

115.

En

1957,

la production de far et d'acier fini - c'est-~-dire de tous lea produits d'ecier fini et de fer forge, y compris los moulages de fonte - etai t pour ~'ensemble de l' .UriClue de

1,6

millions de tonnes, soit ~,~eine

0,7 %

de la production mondiale. Le principal 'p~is

WOducteur est la Republiqua Sud-Afrioaine dont

190

production est passee

, .• ,J •.••

de

1,2

millions de tonnes en

1955

~

2,1

millions de tonnes en

1960.

~oujours en

1957,

les import~tionsde demi-produits et d'acier fini pour l'ensemble de l'Afrique se sont monteea II

1,7

millions de tonnes 'dont plus de

90 %

en provenance des pays d'Europe occidentale.

116. La

mama

etude prevoit que la consommation effr;lcti,v:e d'acier de llAfrique toute lilntiere, exprimee en equivalent d'acierbrut, triplera dans les Cluinze annees ~ venir; compte tcnu de l'a~~~oissement demogra-phi Clue , 190 consomma"j;ion par habi tant aura plus ,ClUe dqubl~ dans

!a"

m.~e

- ..,'" ~-...,

periede .pour at~eindre environ 32 kg par habitant v~rs, la fin de la , periode

1960-1975.

Il.faut cependant traiter separement du eas de la RepubliClUe Sud-Africaine, dont la eonsommation effective en

1975

est estimee

a 250

kg par habitant. II est egalement prevu Clue la production d'aeier brut sera de

26

kg par habitant en

1972-75

pour l'ensemble de l'AfriClue, dont 333 kg pour la Republique Sud-Afrieaine. ~l est possible

d'ailleurs, que certaines de ces estimations p~ohent par defaut.

c) Aluminium

177.

Le s~ul pays d'Afrique producteur de bauxite est

190

Republique de Guinee. ,en

1960 190

production de bauxite etai t d' environ 1. 300.000 tonnes,

Y

La difference entre l'utilisation apparente et

190

consonma tdon apparente est la quantite d'acier entrant dans les importations ou dans les exportations nettes de produits contenant de l'ucier, convertie en Cluantite dtacier brut.

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soit qustre fois et q.emie La production de1959. Ls moitie de cette production etc.i t fournie pc.r Lea Bauxi tes du J.;idi qui expor-bai en't

principal~mept au Genadaj le solde etait utilise par ls Societe FRIA

<

compagnie internationale pour 1", production d' alumina) pour la produc-tion d' environ 200.000 tonnes d' a.Lunu.ne , Des projets etaient

a

l 'etude

pour l'exploitc.tion des gisemen.ts de bauxite decouverts recemment en . Sierra Leone.

178. En 1960 le seul pays producteur d 'aluminium etai t Ie Cameroun, avec

una production (moyenne desannecs 19~9 et 1960) d'environ 42.000 tOnnea.

Une societe, dans laquell,e. le groupe Pechiney-Ugine est majori taire, a ete oonstituee en 1960 en vue de realiser un laminoir adjacent aux cuves d' ALUCAM. La capaci,te de. production prevue est d 'environ 450tbnnes' par

mcts , dontleseul ,yamer.Oun pourrait absorber environ 150 'tohn'es 'de·"tOles.

Dans une.premi?lre phase i l est prevu d'importer les bandcs,'et~nt eiitendu que l'installation d'.'.:dea effectuerai t la decoupe, 113

lamin~ge a

froid

B differentes 9paisseurs, l'ondulation, ls fabrication de bacs pour voi

turesa~

de"

disq~es.

Dans un dauxiame stade, i1

ne'

serait plus··i'.ien importe et la fsb~ication d'etanchss aurait lieu

a

chaud

a

partir des plaques; il serait done monte un laminage

a

chaud, cequi €ntrainerait Ie montage de fours

supplemen~aires

au fuell!. D'sprbs l'etude citee ci-desaus, i l est prevu qu'une production de 5.000 'tonncs de teles par anne pourra pas ~tre placea au Cameroun d'i·ci un certain temps. II sera done neceasaire d'exporter dsns les territoires ¥oisins et de pro specter .de nouveaux debouohes, notamment dans le batiment.

119. Une ins'tallation pour Le lamina&e .de La tOle d' aluminium et pour Is fabrieationjdes telas ondulees existe en Ouganda.

180. Le projet Ie plus ambitieux de f~brication d'aluminium concerne naturellement le Ghana. TIans le cadre du Volta River Project, i l est

_ . ; I _L

l! Voir "Developpement industriel au Cal1sroun", ~oci8te ~'Etudes pour Le developpement economique, ?aris janvier 1960.'

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200.0JO tonnes d.'aluminium par an

Un autre projet de fabrication d'alumi-Angola avec un e capaci te ini tiale de ' prevu qu'une production d'environ

pourra ~tre atteinte avant 1966.

nium est en cours d'execution en

~roduction d'environ 25.000 tonnes; la production devrait demarrer a la fin de 196P.

d) Bois

181. Pour De qui Gst du bois, p~rticulierementle bois utilise dans ls construction, c' est~a-dire IGS sciages resineux et feuillus, l'.i..frique dans son ensemble a pr-cdui. t en 1960 environ 2 millions de metre oubes de sCiages

Y.

Environ 7°7; de cette production sont constttues par.des sci ages feuillus. Les plus gr~nds producteurs de sciages feuillus sont, dan's l' ordre ! le Ghana, le 'Congo (Leopoldville), la Cete-d'Ivoire et l'i! tameroun.'

182. fuais l'Afrique importo egalemsnt de grandes quantites de sciages, (1,85 millions de metres cubes' en 1960). La plus grande partie,des importations, SOlt environ 70

,v

du total, cst consti tueepc.r les a ct.agas resineux. Les prinoipaux pays importateurs de sciages resineux etfeuillus sont, dans l'ordre, la Republique Sud-Africaine, l'41gerie, ls Republique Ara)Je Unie,ls Rhodesie e.t le r.ezo c. "::nfin, l'AfriCJ.ue exports presque exc luai vement des s ci a gae feuiIlus(5S0.000 m3 en 1960).

183. La consommation apparente, c'est-a-dirc le bilan de 1" production plus lcs importations moins les export~tions, s'etab1it done pour 1'annee 1960

a

environ 3,2 millions ds mei;res cubes de aci agea resineuxet

feuillus, soit une consomma ta on a ppaz en be de 13 m.J par 1.000 habitants et par an; Le c'liffrs' eorrespondantpour l'Du.rope, y compris l'URSS, est d ' environ 280 m3• 11 ne faut cependant pas oubher en examinant ces 'chi f'f'r-es , qu ' une part.ie assez considerable de 11'. conaomnatd on r e e.l Le de bois de construction se fait SO\1sune forme 'luiechappe 11 i;out oontrele statistique, sur-tout en ce qui concarrie 1 'emploi de' bo'ia iLocaux pour les

Voir "[lineral yearbook 1960" volume 1: [,.etals and I.inerals, :Bureau of hines, >Division of ['linerals, ilashinGton, 1961.

Y

Voir "Armuat r-e statisti ue dos produi ts f'orestiers" nrganisations des Nations Unies pour l'Aliment"tion et 1'".gricu tur e , Rome 1961.

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constructions ~urales de type traditibnnel.

184. La production de contre-plaque resinsux et feuillu n'est qu'A sss debuts; l'ensemble de l'Afrique n'a produit en 1960 que 200.000 m3 de contre-plaque, pour un total mondial sstime

a

plus de 15 m~11ions de

m~tres cubes. Les principaux pays prcducteurs sont Ie Gabon, la Republique Sud-Africaine, Ie Mozambique et la Nigeria. De petites usines de contre-plaque ont ete recemment installees dans quelques

autres pays africains et notamment en Ethiopie. Environ la moitie de la production decontre-plaque est exportee , soi t, pour l' annee 1960,

85.000 m3; les principaux pays exportateurs sont Le (}abon e~t la Nigeria.

Pour I' ensemble .d.a I' Afrique, La consommation apparente moyenne de contre-plaque a ete sstimee, d'apres la m~me source, A 0,8 m3 par an et par 1.000 h~bitants, contre une moyonno de 6,3 m3 par 1.000 ,habitants pour l'ensemble do l'~ope, non compris l'URSS.

185.• En fait, la superfioie totale des for~ts de l'Afrique ne represente qu'un quart environ de la supsrfioie totals; par ailleurs, plus de la moitie de cette suparficie est classee dans la categorie des for~ts

inaccessibles d ' apres la defini tion de La FAa.

186'.11 n'a pas ets possible de reoueillir des renseignements sur la production ou la consommation d'autres materi~ux de base tele que les briquee, l'2miante-ciment, ou les pierres de carriere. Ce bref ap.er9u montra, toutefois, que, si l'On exclut la Republique Sud-il.fri02ine, l'ensemblo de l'Afriqus,est largemclntdefioitaire en materiaux de

construction de base. ~a seule exoeption est le ciment dont Ja production pourrait ?ltreportee, A· l'interieur de La capaoa t.e des insta;Uations

existantes, jusqu'au niveau actual de la oonsommation appar-ente.: Le defioit en materi8ux de base est comble par des importations massives, qui grevent lourdement Ie oout do la construotion dans la plupart des pays afrioains. L'Afrique d8pend aussi presque exolusivement des importations, pour la plupart de source ouropeanne, en oe qui conoerne las. Hements manufccnur e s du batiment,tels que I' appareillage ~s~ahitaii'e.

et 6leotrique, les menuiseries, La quincaillerie, les'tuyaux de tout

y, .•

~ !

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genre, etc. PoUx 101 production de certains materiaux debase tels que Ie ciment, l'acier ou l'aluminium, les seuils economiques de fabrication permettant. dt avoi r- recours aux techniques de f abr Lcat i on les plus

modernes sont difficiles

a

atteindre

a

l'int8rieur des marches individuels de chaque pays. Par contre, dans 13 secteur des industries de

tro.nsformatio~s servant le batiwcnt, dont quul~ues produits ont ete

rappeles ci-deseue, de petites at moyennes industries pourraient aisement

~tre instal1ees pour satisiaire les basoins du marche local. Avec l'amelior3tion du niveau de vie, il est certain que dane les annees

a

venir une plus grande partie· deD logeoent2 canGtruits com?ort~ront un minimum d'installations tech"iques, notamment des installations sanitaires et alectriques, fUGsent-elles sommairce. La part des servic3s dans Ie coUt total de la construction d'un logement ira de ce fait en croissant;

il est done urgent de jeter les bases d'une industrie de transformation des produits du batiment pouvant satisfaire les besoins du marche local et,

a

l~ rigueur, ceux des pays limitrophes. La plupart de ces produits sont d'ailleurs relativement lagers et peuvent ~tre transportes aisement.

Pour caux.d'entre eux qui posent des problemesde tTansport, il serait possible d'envisager la creation de petites industries regionales, situees

a

l'intericur du pays; en effet, Lo problSme des catieres premieres ne se pose pas dans la fabrication de Ie plupart de CeS elements qui sont

relativement legers.

187. De meme, une exploitatiun plus r~tionnelle des reSSOurC8S for~stier8s

devrait permettre l~ confection sur place de menuiseries standardisees, fQ.briquees

a

partir des bois durs qui sont

a

l'heure £ctuelle exportes vers l'Durope. II n'Gst pas rare de constater, dans certains pays

africains, l'emploi de menuiseries importees d'Europe et fabriquees avec des bois durs en provenance d'Afri~ue. Les menuiseries metalliques

utilisees dans Ie batiment posent d'~utres problemes. ~~ effet, Ie seuil economique de fabrication des profiles se place

a

un niveau tel que

seuls des ffi2rches regionaux integres pourraiont justifier leur production par dos laminoirs installes en ~frique. Par cont"e,

a

partir des

profiles normalises, il paraft parfaitoment possible d'assembler dans un certain nombre de pays africains des menuisaries normaliseas.

...

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188. Le probH,me de" materiaux .de toi ture etancheo a e poc e d' une fa90n p~rtiaJlieroment ai~e dan" la plupart leo payo,africaino.

Des que l'on abandonne le3 formeD de couvertur3 traditionnelleo dans leo 'ioneo rurale3 (c' cot-e.-dire Le chaume, lee feuillee, La pel,meou l'herbe, deno loe zonee humidee, et Ie terracce en terre battue dans lee zones erideo), on oct oblige de recourir a dec mat ez-Laux d'importation, dont Ie pluo populeire ~Gt, de loin, la tele ondulee galvanioee. La

tele d'aluminium, so us forme de plaquec onduleee ou de bacs auto-port~ntc,

a fait con apparition dane cert~ins pays; mais, pour l'instant son prix est reete euperieur

a

colui de la tele galvanisee. Les plaquee en

ami ante- ca men't n'ont ete utili sees que eporediquement et pre senbent l'inconvenient d'un prix de revient reletivement eleve et d'une forte Caece due a la precarite des trancporte routiere.

189. II eet evident qu' un materiau de couverture e conomt, que , leger, dureble,facile.a treneporter et

a

pocer et reciotant aux condi tiono

dimetiquoo particulierement oeveree de Ie plupart dec regionc de l'Afrique, trouverait un rrar che extremement vaots et en cxpencd on continue. 'Ce

materiau pourreit ~tre l'aluminium (soit lamine en aurope ou en Amerique et forme cur pluce en forme da plaquee onduleee ou en becs auto-portents, soi t Larm.n e et forme entierement an A.frique) , l' E'.r.,iante-cimant ou, dans une percpective pl us ambi tieusa, lac p'last.iquae ,

190. Dans plusieure paye d'Afrique il existc dec gioements importants d'nrgile parfaitement adaptee

a

'le fabrication de toutec sortes de

briquec - eussi bien plainee Que creuses - et d'autree produits ceramiqu8~.

lies prospections fG.i tee, notamment dane les payc d ' expreecion fran9aise, et les etudee pr ea Iab l ee effcctuees ont demontre la pocsa bili te d'installer dec briqueteriac cur de" baees r'en t ab len dens un certain nombre de pays.

Cependant la production de briques eot etroitement liee

a

la poesibilite da catisfaire un marche dans un rayon d'action' aesez limite. II sereit donc souhai table de s1orienter non pee vers de tr?ls grandes installations, maio vert> de potites et moyonnec briquetcriee deeservc.nt une province ou une region. On peut citer comme carG.cteristiques de cette tendance, lee projets actuellement

a

l'etude pour l'inetallation d'un certain nombre de briqueteriee moyonnes dana la Republique de Guinee.

---,

---_._---,~.

__

._--..,.-._--,---E/CN.14/HOUPA/3 Page 79

e

191. L'experience montre qutune distance maximum de

?O

km par route,

cu 200 km par voie ferree ou fluviale, definissent Ie rayon optimum 4'ac;.tion dlune briqueterie. Pour UDe production artisanale ne

demandant pas un produit de qualite, et si lIon dispose de bois ou de

c~arbon peu couteux, le four de campagne est Ie plus indique; il

c~arbon peu couteux, le four de campagne est Ie plus indique; il

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