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Partie III : Résultats et discussion

9. Discussion générale

Au terme de notre étude portant sur l’association entre le diabète et les perturbations thyroïdiennes dans la localité de Mostaganem, nous avons obtenu des résultats qui ont été comparés aux données de la littérature récente et des études antérieures sur les deux troubles endocriniens, diabète et les pathologies thyroïdiennes.

Durant la période d’étude s’étalant de l’année 2018 jusqu’à 31Mars 2019nous avons enregistré 657 consultations dans les deux laboratoires d’analyse médical, parmi les quelles 42 femmes ont été admis pour l’association des 2 pathologies (diabète–pathologie thyroïdienne) soit une prévalence de 6.4%. Les résultats obtenus montrent aussi une augmentation en nombre de patientes depuis 2018 à nos jours, soit une déférence de 1,1%. ce résultat est comparable à celui de Perros et ses collaborateurs qui a montré une prévalence globale de 13,4% des maladies de la thyroïde chez les diabétiques en Ecosse (Perros et al, 1995),d’autres études montre aussi une prévalence d’association des deux maladies de 12,5% en Jordanie, 15% en Espagne et 26% en Arabie saoudite (Barmpari et al, 2017).

Étant donné que l'insuline et les hormones thyroïdiennes sont étroitement associées au métabolisme cellulaire, l'excès ou le déficit d'une de ces hormones entraîne un dérangement fonctionnel de l'autre sensibilité et spécificité accrues de la TSH a considérablement amélioré l'évaluation du dysfonctionnement de la thyroïde (Reddy et al, 2018)

La tranche d’âge > 45 ans est la plus touchée 59,5%, en effet plus de la moitié des femmes ayant une association des deux pathologies sont des ménopausées. Cette prévalence est due à des interactions hormonales qu'elles connaissent à différentes périodes de leur vie, en particulier pendant la ménopause. Selon les résultats obtenus, les troubles thyroïdiens de la population étudiée sont plus remarquables à cette tranche d’âge. Ces troubles provenant souvent du vieillissement prématuré de la glande, sans doute lié à la diminution des hormones féminines. Le diagnostic n'est pas facile à cette période où le corps change et où l'organisme doit s'adapter à un nouvel équilibre hormonal. C’est pourquoi, au moindre signe évocateur, les médecins demandent un petit bilan thyroïdien. (Micheline, 2012).

Les diabétiques de type2 représentaient la quasi-totalité des cas d’association avec les pathologies thyroïdiennes, soit une prévalence de 90,5%, alors que le type1 représente seulement 9,5% des cas .Une étude réalisée par Barmpari et ces collaborateurs en 2017

montre un résultat comparable, en effet sur les 1015 patientes, 12,6% avaient un DT1 les autres 87,4% étaient atteints de DT2. Une autre étude réalisée en Mali sur l’association diabète et goitre montre que les diabétiques de type2 représentaient 75%; 21% de diabétiques de type1 et 3,1% de diabète secondaire (Tchoumbou, 2001). Au contraire,

39 Perros et ses collaborateurs ont montré une prévalence globale de 13,4% des maladies de la thyroïde chez les diabétiques, la prévalence étant la plus élevée chez les diabétiques de type 1 (31,4%) et la plus faible chez les diabétiques de type 2 avec 6,9%.

Les deux pathologies les plus fréquemment trouvées en association, sont le DT2 et l’hypothyroïdie, soit une prévalence estimée à 64,3%, tandis que l’hyperthyroïdie et le goitre froid se trouvent à moindre échèle soit une prévalence estimée à 21,4% et 14,3% respectivement. Une étude réalisée par Reddy et ses collaborateurs montre que 16,3% des 202 patients atteints de DT2 étaient atteints d'hypothyroïdie infraclinique, 23% d'hypothyroïdie, 4 d'hyperthyroïdie infraclinique et 3 d'hyperthyroïdie (Demitrost et Ranabir, 2012).

Toutes les femmes ayant une hypothyroïdie ou goitre froide, sont des diabétiques de type 2, contrairement l’hyperthyroïdie se trouve en association majeure avec le DT1 que le DT2, soit une prévalence de 66,6% et 33,3% respectivement.

Nous n’avons enregistré aucun cas de diabète de type 1 associé à une hypothyroïdie tout comme Wong en chine dans une étude sur 33 diabétiques de type 1(Wong, 1994).

L'hyperthyroïdie altère le contrôle glycémique chez les sujets diabétiques, tandis que l'hypothyroïdie peut augmenter la sensibilité à l'hypoglycémie, ce qui complique la gestion du diabète. En outre, il semble qu'un dysfonctionnement thyroïdien non identifié pourrait avoir un impact négatif sur le diabète et ses complications (Reddy et al, 2018).

Les résultats de dosage hormonal montrent un déséquilibre remarquable du taux de la TSH et également la T3et la T4 chez les femmes diabétiques :

En effet l’hypothyroïdie, la pathologie thyroïdienne la plus fréquente dans cette étude, est caractérisée par une augmentation de la TSH (figure 13) et par une sécrétion trop faible d’hormones T3 et T4, (figure 15 ; 16). Il est admis depuis longtemps que la diminution du taux d'hormones thyroïdiennes et de sa fonction est associée au diabète et aux syndromes correspondants (Duntas et al, 2011).

Selon Reddy et ses collaborateurs, l'hypothyroïdie entraîne une réduction du débit de glucose hépatique, de la gluconéogenèse et de l'utilisation du glucose périphérique, prédisposant ainsi à l’hypoglycémie. L'utilisation de médicaments antidiabétiques modifie également la fonction thyroïdienne. Il a été démontré que l'utilisation de la metformine

40 provoquait la suppression de la TSH chez les patients traités par la lévothyroxine et que l'insuline augmentait le taux de FT4 tout en supprimant le taux de T3 en inhibant la conversion hépatique de la T4 en T3 (Reddy et al, 2018).

L’hyperthyroïdie se caractérise par une diminution de la TSH (figure13) qui résulte d'une surproduction d'hormones par la glande thyroïde T3 etT4 (figure14 et 15).

Récemment, il a été démontré qu'une altération de la sécrétion d'insuline stimulée par le glucose et une réduction de la masse de cellules β se produisaient dans les îlots pancréatiques de rats hyperthyroïdiens (Chen et al, 2018).

Dans le cas de goitre froid, on trouve que la valeur normale de TSH et de FT4 ne reflète pas s’il ya une perturbation, tandis que un faible taux de FT3 peut indiquer le trouble. Des taux réduits de T3 ont été observés chez des patients diabétiques non contrôlés. Cet «état de T3 bas» pourrait s'expliquer par une altération de la conversion périphérique de T4 en T3 qui se normalise avec une amélioration du contrôle glycémique.

Des taux plus élevés d'insuline en circulation associés à une résistance à l'insuline ont mis en évidence un effet prolifératif sur le tissu thyroïdien, ce qui a entraîné une plus grande taille de la thyroïde et une formation accrue de nodules (Hage et al, 2011).

41 La relation entre les troubles de la thyroïde et le diabète sucré est caractérisée par une interaction interdépendante complexe. L'hyperthyroïdie altère le contrôle glycémique chez les sujets diabétiques, tandis que l'hypothyroïdie peut augmenter la sensibilité aux hypoglycémies, ce qui complique la gestion du diabète.

De plus, les hormones thyroïdiennes peuvent également modifier le métabolisme des glucides via son interaction avec la leptine, l'adiponectine et les hormones intestinales, notamment la ghréline. Cependant, cette association et la modification des effets métaboliques qui en résultent nécessitent des recherches supplémentaires. De plus, il semble qu'un dysfonctionnement thyroïdien non identifié pourrait avoir un impact négatif sur le diabète et ses complications.

L'association entre ces deux troubles est reconnue depuis longtemps, bien que la prévalence du dysfonctionnement de la thyroïde dans la population diabétique varie considérablement entre les études.

Dans notre étude on note une nette prédominance de DT2 en association avec l’hypothyroïdie, notamment chez les ménopausées.

Au cours des dernières années, les hormones thyroïdiennes ou leurs agonistes ont été considérés pour le traitement du prédiabète et du diabète présentant des symptômes hypothyroïdiens. Des concentrations appropriées d'hormones thyroïdiennes et des voies de signalisation chez l'adulte sont nécessaires au maintien d'une fonction pancréatique normale. Ces voies nécessitaient également des recherches plus poussées, qui pourraient ouvrir une nouvelle ère pour le diagnostic et le traitement du diabète et des maladies connexes.

Au terme de cette étude, il ne faut pas oublier de mentionner qu’une approche systématique des tests de la thyroïde chez les sujets diabétiques est favorable; Cependant, aucune directive définitive n'existe concernant le dépistage du dysfonctionnement de la thyroïde chez les patients diabétiques.

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