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PARTIE I : GENERALITES

CHAPITRE 4 DISCUSSION ET CONCLUSION

Les intoxications par les plantes représentent certes une part mineure, mais non-négligeable (environ 5%) de l’ensemble des intoxications.

Concernant le laurier rose, les chiffres issus des données du CAPTV (cf. Tableau 8, 9 et 10), bien que sensiblement différents, se rapprochent, en terme d’âge et de gravité, de ceux des études épidémiologiques, menées en France entre 1999 et 2016 (cf. Tableau 13).

Tableau 13 : Etude épidémiologique des intoxications au laurier rose de 1999 à 2016 [10].

Entre 1999 et 2016 Mono-exposition au laurier rose

Nombre total de personne 4009

Tranche d’âge < 5 ans (58%) 6-15 ans = 11% 16-65 ans = 21% >65 ans = 3% Age inconnu = 7%

Sexe ratio Environ autant d’hommes que de femmes

Gravité

Nulle = 79% des cas Faible = 10% des cas Moyenne = 3% des cas Forte = 1% des cas Inconnue = 7% des cas

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Ainsi, la tranche d’âge la plus concernée par les expositions au laurier rose est celle des enfants de moins de 5 ans. Bien que la survenue de symptômes soit rare, ces contacts sont anxiogènes pour les parents, qui souvent feront appel aux Centres antipoison afin de connaitre la conduite à tenir face à ce genre d’exposition.

De même, et plus généralement, les expositions aux plantes digitaliques sont peu fréquentes, et l’expression de symptômes suite à ces expositions l’est encore plus.

Ceci s’explique par le fait qu’une quantité très faible de plante est ingérée dans la majorité des cas, que l’absorption des hétérosides peut être limitée (10% dans le cas du muguet) et que ces derniers possèdent des propriétés émétisantes réduisant ainsi la dose effective de glycosides dans l’organisme.

La difficulté pour le professionnel de santé est de discerner ces cas graves parmi ceux, majoritaires, qui ne le sont pas, comme par exemple dans les cas de confusions avec d’autres plantes ou les tentatives de suicide. Une prise en charge hospitalière est alors nécessaire, où l’utilisation d’anticorps antidigitaliques (DigiFab®) sera discutée au cas par cas en lien avec les toxicologues du Centre Antipoison.

Cet antidote est considéré comme la thérapie de première intention dans les intoxications sévères à la digoxine et par similarité de structure, à d’autres glycosides cardiotoniques contenus dans les plantes, comme l’oléandrine [74] [145].

Actuellement, il n’y a pas de consensus dans les protocoles concernant l’administration du DigiFab® lors d’intoxication par les plantes. Quand certains suggèrent d’administrer d’emblée une forte dose d’antidote (environ 400mg soit 10 flacons), d’autres préconisent d’adapter la quantité d’antidote à la digoxinémie des patients et à l’évolution de leurs signes cliniques, de la même façon que pour les intoxications médicamenteuses à la digoxine. Le dosage de la digoxinémie a pour avantage d’être très rapide (environ 1 heure) et d’être un bon reflet des hétérosides cardiotoniques de structure chimique proche de la digoxine (oléandrine). Ceci permet d’évaluer au plus vite la quantité d’antidote à administrer.

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Au Centre Antipoison de Toulouse, et plus généralement en France, c’est cette dernière approche qui est recommandée.

L’engouement actuel pour un mode de vie plus proche de la nature, par la phytothérapie et la cueillette de plantes sauvages, n’est pas sans danger. L’ANSES a rapporté en juillet 2019 un nombre important de confusions entre des plantes comestibles et des plantes toxiques (1872 cas entre 2012 et 2018 soit environ 250 cas par an) [146].

Finalement, il est important de rappeler que les pharmaciens d’officine sont des acteurs de santé de premier recours. En plus de leur devoir de prévention, il leur appartient de savoir discerner les plantes comestibles des plantes toxiques courantes (laurier rose, muguet, digitale) avec lesquelles elles sont confondues et d’analyser rapidement la sévérité d’une exposition.

Ceci lui permettra de rassurer les patients, si, comme dans la majorité des cas, l’exposition est asymptomatique. Il convient alors, après décontamination de la bouche et des mains, d’établir une surveillance à domicile pendant au moins 2 heures. Si aucun signe digestif n’apparaît dans ce laps de temps, il est peu probable que l’exposition n’entraîne de conséquences.

A l’inverse, l’apparition de symptômes digestifs ou à plus forte raison de symptômes cardio-vasculaires sont des signes d’alertes qui justifient une prise en charge hospitalière rapide par l’intermédiaire du Centre Antipoison.

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128

ANNEXES

Tableau 14 : Liste non-exhaustive des cardénolides les plus fréquents [46] PLANTES HETEROSIDES MAJORITAIRES STRUCTURE Digitales Digitalis spp Digitoxine Digoxine Digitoxigénine Gitoxine Acetylgitoxine Digitoxine = digitaline Digoxine Laurier rose Nerium oleander Oléandrine Oleandrigenine Desacetyloleandrine Gitoxigenine Oléandrine Laurier jaune Thevetia peruviana Thévétine B = digitoxigénine Thévetine A= cannogénine Thévétine B Muguet Convallaria majalis Convallatoxine Convalloside Convallatoxol Strophanthus Strophanthus gratus Ouabaïne Ouabaïne Convallatoxine

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DIGITALIS PLANTS INTOXICATIONS TREATABLE WITH DIGOXIN-SPECIFIC ANTIBODIES, ILLUSTRATED WITH CASE REPORTS FROM THE POISON

CONTROL CENTER IN TOULOUSE

Introduction. Exposition to digitalis plants, by accident or intentional purpose are rare

but can be of serious consequences, even lethal. Objective. The aim of these research

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